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Trésors de l’Évangile 1 : Regardez les oiseaux

La rencontre en PDF : Trésors d’Evangile. 1. Regardez les oiseaux

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Jésus nous invite à observer les oiseaux et les fleurs. Il s’agit d’ouvrir notre regard, de fixer nos yeux sur la vie. Jésus nous transmet une « méthode » pour apprendre la confiance. Ne pas laisser notre regard se fixer sur les peurs, les soucis, les problèmes, mais détourner la tête et regarder ce qui est positif dans la vie. Cela nous donne l’énergie pour faire face. C’est comme si on avait un appareil photo en macro braqué sur un caillou. Ce caillou nous paraît très grand et incontournable. Jésus nous invite à élargir notre plan focal et voir la nature environnante. Le caillou prendra sa place véritable et nous pourrons le considérer à sa juste mesure.

 

Objectifs

  • Découvrir que Jésus témoigne d’un Dieu bienveillant, un Dieu qui est vie.
  • Faire prendre conscience aux enfants de leur valeur. Aux yeux de Dieu, comme aux yeux de ceux et celles qui les aiment.
  • Donner aux enfants le goût de la contemplation. Celle-ci fonde notre confiance et permet de vivre pleinement.

Parole ouverte

  • Je me demande : qu’est-ce qui t’as plu ? Qu’est-ce qui t’as surpris dans cette histoire ?
  • Je me demande si tu aimes observer les oiseaux et pourquoi ?
  • Je me demande ce que tu aimes chez les oiseaux ?
  • Je me demande si tu t’inquiètes parfois ? Et si oui pour quoi ?
  • Je me demande : qu’est-ce la confiance en Dieu ?
  • Je me demande comment faire confiance en Dieu ?

Animation ludique

Les enfants se mettent par deux. L’un a les yeux bandés et l’autre guide en tenant la main ou pour les plus grands uniquement par la parole. Après quelques minutes les enfants échangent leur rôle. Après le petit jeu, l’animateur ou animatrice peut entamer la discussion. Qu’est-ce qui était facile/difficile ? Est-ce qu’il vous fallait beaucoup de confiance ? Etc.

Documents utiles

Crédits : Laurence Bohnenblust-Pidoux (EERV), Point KT




Venez, tout est prêt

Chœur parlé pour 3 personnes, ayant pour thème le texte de Luc 14, les invités au grand festin.

***

1 Dépêche-toi. Il faut que tout soit prêt. Le maître a déjà envoyé l’intendant pour rappeler le repas de fête ! Tiens, mets vite la nappe brodée, symbole de joie. (mettre la nappe)

2 Tu crois qu’il faut que l’on mette le pain en signe de bienvenue ?

1 Bien sûr. Le pain, c’est le symbole du travail des hommes et des dons dont nous sommes nourris. Je mets aussi du vin pour la joie qui nous rassemble. N’oublie pas le sel qui donne goût aux plats et marque l’amitié qui va nous réunir autour de cette table.

2 Je place un pot de miel pour que notre rencontre ait sa douceur.

1 Et enfin, comme lors de tous nos banquets, des œillets et du romarin, symboles d’amitié et de gaité.

2 Voilà ! Tout est prêt ! Les invités peuvent arriver. (commencer à ramener les plats)

1 Dis ! Tu sais qui le maître a invité ?

2 Ses amis bien sûr. Toi aussi à sa place t’inviterais tes amis ! Il y aura certainement Peter, le vieux Andrej, et aussi la famille Tado. Et forcement Simona et ses enfants, et Lusy… Attends, je consulte la liste… Regarde tous les invités… Du beau monde en définitive.

3 Vite, enlevez tout cela. Quelle catastrophe !

2 Mais qu’est-ce qui se passe ?

3 Tous les invités ont une excuse pour ne pas avoir le temps de venir à la fête. L’un met en avant son travail, l’autre sa famille et ses engagements, l’un sa santé et l’autre ses inquiétudes. En fait, on dirait qu’ils ne veulent pas prendre le temps d’avoir de la place pour autre chose que ce autour de quoi tourne leur vie.
Ils disent qu’ils se réjouissaient, qu’ils voulaient venir.
Mais pas un n’est prêt à le faire. C’est comme si aucun n’avait faim et soif… C’est comme si chacun pensait qu’il aura encore sa place s’il ne vient pas aujourd’hui. C’est comme si chacun pensait que cette occasion ratée il pourra la revivre.
Qu’est-ce qu’il va dire ? (il va parler au maître pendant que les deux autres enlèvent les plats)

3 Remettez tout ! Vite, vite !

1 et 2 Tout remettre ?

1 Il (en montrant le maître) veut faire la fête sans invités ?

3 Non, il veut inviter tout le monde. Les pécheurs, les exclus, les enfants. (il part chercher quelqu’un dans l’assemblée) Viens, toi ! Même si tu es sans domicile, tu es accueilli au repas du maître. Viens, c’est par amour qu’il veut te voir à sa table malgré tes doutes, tes refus, tes incertitudes.
Viens, même si le poids de ton enfant te pèse. Viens et il t’en déchargera !
Viens, je vais te guider. Tu es aveugle, mais je veux t’emmener à la vraie lumière ! Viens voir les beautés de Dieu dans ta vie !
Viens, tu ne m’entends pas, mais le maître te fait signe. Il t’a fait signe au moment de ton baptême. Il t’a fait signe à chaque fois que tu viens vers lui. Il te fait signe encore et toujours dans des moments inattendus de ta vie ! Viens et écoute les paroles de consolation et d’amour de Dieu.
Viens, même si ton corps ne te porte pas… quatre personnes porteront ton brancard pour te rapprocher de lui. Quatre personnes qui t’aideront à venir à la table de fête.
Viens, regarde, c’est pour un festin, pour une fête, pour la joie que tu es appelé.
Venez, car tout est prêt ! (mettre ces personnes autour de la table)

2 Inviter tout ce monde quand même. Il exagère.

1 On allait quand même pas laisser se gâcher toute cette bonne nourriture. Et honnêtement les excuses étaient un peu bidon. C’est carrément une offense que ce refus à la dernière minute !

2 Regarde qui arrive. Les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux. Ça fait une tablée de miséreux quand même.

1 Non une tablée de gens qui ont été invités. Qui sont heureux d’être là.

3 Venez, tout le monde, venez car tout est prêt !

Proclamation de la Bonne Nouvelle – interlude musical

Autour de la table, les invités ont sûrement parlé de ce qu’ils ont vécu… Tout en commençant à se sustenter.
Nous tous sommes invités à la table du Seigneur, le lieu où se construisent les communautés.
Au début du christianisme, le partage du repas était au centre de la vie de foi. Alors aujourd’hui, c’est autour de ce repas que nous voulons aller à la rencontre de l’autre.
Manger et nourrir notre foi dans un même geste.

Nous nous demanderons :
– Qui est invité au repas du Seigneur lors de la sainte cène ? Mais aussi à l’occasion des repas paroissiaux ?
– Qui invitons-nous à nos repas ?
– Nos tables, en Eglise ou à la maison sont-elles de belles tables accueillantes qui apportent joie et amour ?
– Nos tables d’église ou à la maison accueillent-elles l’étranger, ouvrent-elles les bras aux enfants, prennent-elles en considération les ouvriers de la dernière heure ?
– Comment vivre dans la joie du festin annoncé par le Seigneur. Au culte, dans nos repas ?

Crédits : pasteure Isabelle Horber (UEPAL), Point KT, Photo Pixabay




Kamishibaï du récit de la Transfiguration

Voici un Kamishibaï reprenant le récit de Matthieu 17 versets 1 à 12, le récit de la Transfiguration de Jésus, illustré par le pasteur Grzegorz Kujawa (UEPAL).

Télécharger le kamishibaï imprimable recto-verso : La gloire manifestée

 

Crédits : Grzegorz Kujawa (UEPAL), Point KT




Chœur parlé Esaïe 55,1

Chœur parlé autour d’Esaïe 55,1 pour 11 personnes. Le nombre peut largement être revu à la baisse (2 ou 3 personnes) 

1 : Venez ! Venez boire !
2 et 3 se regardant : Venir ?
2 : Venez…
4 : Pourquoi faire ? Je suis bien où je suis !

1 : Venez vous tous qui avez soif…
5 : Moi j’ai soif, très soif… soif comme jamais.
6 et 7 : Il fait tellement chaud que tout le monde a soif !…
6 : Ici à Babylone tout le monde est écrasé sous le poids de la canicule ! Si vous saviez le soleil que l’on a !
7 : Tout le monde a soif, et de l’eau, il y en a si peu…
1 : Venez ! Venez boire !
5 : Ah ! J’entends le porteur d’eau… Enfin nous allons pouvoir nous rafraîchir ! Avec l’arrivée du porteur d’eau, c’est la vie qui s’ouvre devant nous !

(pause)

2 à 3 : Tu as de l’argent ?
3 à 2 : Non, bien sûr, tu sais bien que seuls les plus riches peuvent se permettre le luxe d’un gobelet d’eau.
2 : Il faudra donc que nous allions au fleuve puisque l’eau croupie de la citerne est épuisée…
1 : Vous tous qui avez soif, venez boire, même celui qui n’a pas d’argent.
8 : Sans argent ? Vraiment ?
9 : On obtient quelque chose sans argent de nos jours ?
10 : Pourtant c’est avec l’argent que l’on assure sa survie, que l’on se fait sa place au soleil…

1 : Vous tous qui avez soif, venez boire, même celui qui n’a pas d’argent.
10 : Mais j’ai soif, très soif. J’ai soif de vivre. Soif de liberté.
9 : J’ai aussi soif. Soif de justice, soif de paix.
10 : J’ai soif, soif de vie digne et de respect…

1 : Venez, achetez et mangez, venez achetez du pain et du lait, sans argent, sans rien à payer (…) écoutez-moi et votre âme se délectera de mets succulents.
2 : Je demande à boire de l’eau et on m’offre plus que je ne peux rêver : pas mal ! C’est même très chouette.
3 : C’est de notre âme avant tout qu’il s’agit. C’est notre âme qui a soif et c’est notre âme qui sera rassasiée de mets succulents. Moi ça m’intéresse, pour un projet de ce genre, une vie qui déborde de vie, cela vaut le coup de changer de fournisseur, de changer de projet et de façon de vivre.

1 : Prêtez l’oreille, et venez à moi. Écoutez et votre âme vivra !
11 : Mon âme vivra parce que ma vie m’est donnée. Elle ne s’achète pas avec de l’argent. Ma vie m’est donnée quand je la vis en écoutant Dieu, en suivant sa ligne de vie et alors mon âme sera rassasiée d’eau pure et de mets succulents.

1 : Venez vous tous qui avez soif, venez boire (…) et votre âme vivra.

Crédits : pasteure Isabelle Horber (UEPAL), Point KT, Photo Pixabay




Laissez venir à moi les petits enfants

Narrateur : Des gens lui amenaient même de tout petits enfants afin qu’il les touche.

Maman
Je m’approche de Jésus pour qu’il touche mon enfant.
Je le porte devant celui dont on parle tellement ces temps-ci.
En fait, je ne sais pas exactement ce que j’attends par ce geste, mais je crois, oui je crois que s’il est touché par Jésus quelque chose de beau adviendra !

Narrateur : Mais les disciples, en voyant cela, leur firent des reproches.

Pierre
Mais c’est quoi cette histoire ? Venir avec des enfants ? Des enfants qui vont crier, courir, partout pleurer peut-être. Comme si leur place était aux côtés de Jésus ? Pff !

André
Des enfants vont venir déranger Jésus alors que nous parlons des choses de Dieu ! N’importe quoi ! Il n’est pas concevable, ni convenable de troubler le maître pour eux qui sont ignorants de la Loi de Moïse.

Jacques
Si on laisse faire, bientôt ce sont les étrangers, les malades, les esclaves, ou même pire, les femmes qui voudront s’approcher de lui ! (catastrophé) Y aura plus de place pour nous ! Ouste, ils n’ont rien à faire ici !

Jean
Et puis ces gens qu’est-ce qu’ils croient que Jésus va faire s’il les touche ? Espèrent-ils un geste magique ? Qu’ils comprennent, d’un claquement de doigt (faire le claquement) ce qui importe ?

Narrateur : Jésus appela les enfants et dit : « Laissez les petits enfants venir à moi et ne les en empêchez pas ».

Jésus
Enfants, venez à moi. (laissez les enfants s’approcher et leur ouvrir les bras) Je veux vous parler, vous prendre dans mes bras, vous bénir. Vous êtes importants à mes yeux. Petit enfant, tu n’es pas un objet dont on dispose comme on veut. Tu as ta place auprès de moi, toi que l’on veut refouler. De même les exclus, les pauvres, les fragiles, tous ceux que les conceptions humaines, trient, classent et éliminent ont particulièrement leur place auprès de moi. Petit enfant, viens auprès de moi tu es à ta place !

Narrateur : Jésus appela les enfants et dit : « Laissez les petits enfants venir à moi et ne les en empêchez pas, car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. »

Jésus
Petit enfant, montre-nous, en ton innocence, le chemin du Royaume de Dieu afin que nous te ressemblions.

Enfant
Être enfant, c’est être conduit.
Ici aujourd’hui, sur le chemin de la vie les autres jours.
Être enfant, c’est vivre dans l’obéissance mais aussi et surtout dans la confiance.
Être enfant, c’est s’émerveiller chaque matin d’une des grâces qui nous est faite.
Être enfant, c’est se laisser attrister par l’aile d’un papillon froissée mais aussi rire aux éclats quand le vent ébouriffe nos cheveux.
Être enfant, c’est grandir avec l’aide de ceux qui nous entourent, c’est apprendre à être libre et responsable.
Être enfant, c’est savoir qu’il y a du chemin à parcourir mais se réjouir des mille-et-une découvertes qui le jalonneront.
Être enfant, c’est se tourner vers son Père en toute confiance.
Être enfant, c’est se laisser aimer.

Narrateur : Et Jésus dit…

Jésus (en mettant la main sur la tête de l’enfant)
« Je vous le dis en vérité, celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n’y entrera pas. »

Crédit : pasteure Isabelle Horber (UEPAL) Point KT, photo Pixabay




La fille de Jaïrus

La fille de Jaïrus
Maintenant que la foule est sortie de ma chambre. Que l’agitation s’est dissipée, que les vivats et les
« c’est un miracle » se sont tus… j’aimerais bien savoir ce qui s’est passé.
Papa… Dis-moi ce qui s’est passé !

Jaïrus
Tu ne te souviens de rien ?

La fille de Jaïrus
Je me souviens de votre inquiétude. Je me souviens de ma chambre plongée dans la pénombre moi qui aime tant le soleil de notre bourgade de Capernaüm. Je me souviens que même le gâteau au miel de maman, mon préféré, je n’ai pu en avaler une miette.
Je me souviens… Non après, à part cette sensation d’étouffement, d’être prisonnière de ce corps malade, je ne me souviens de rien.
Dis-moi, papa, dis-moi ce qui s’est passé ?

Jaïrus
Oh, ma fille. Tu étais malade. Bien plus que tu ne l’imaginais. Bien plus que nous voulions te le dire, nous qui te chérissons tant.
Et puis, il y a eu ce mot terrible du médecin : « Votre fille va bientôt mourir. Je ne peux plus rien faire pour elle. »
Cette parole aurait pu m’enchaîner et m’empêcher d’agir… mais dans ma détresse, je ne voyais qu’une chose à tenter : chercher Jésus, le Grand Médecin qui pouvait guérir.

La fille de Jaïrus
Quoi, tu as cherché Jésus, toi le chef de la synagogue, après tout ce que tu disais sur lui ?

Jaïrus
Oh, oui j’ai cherché Jésus. J’avais besoin de son aide, désespérément. J’ai couru, couru au lac. De toutes mes forces, de toutes mes jambes, de tout mon espoir. J’ai couru comme si j’avais vingt ans…
Il y avait là une foule… immense. Certains de ceux qui s’étaient réunis là disaient à voix basse : Regardez, même Jaïrus, le chef de la synagogue, va vers Jésus. Dans leur étonnement, ils se sont écartés pour que je puisse arriver facilement vers Jésus.

La fille de Jaïrus enthousiaste
Et il est venu tout de suite ?

Jaïrus
Non, d’abord, je suis tombé à genoux devant Jésus.

La fille de Jaïrus
Toi à genoux ?

Jaïrus
Oui à genoux, comme ça (se jeter à genoux)
Et je me suis écrié : Seigneur, viens avec moi tout de suite, s’il te plaît. Ma fille est très malade ; elle est sur le point de mourir. Tu es le seul qui puisse la guérir. Si tu poses la main sur sa tête, elle sera guérie et vivra.
Et je me suis prosterné. Je ne pouvais rien faire de plus.

La fille de Jaïrus
Et il est venu !

Jaïrus
Oui, il est venu. Il n’a pas hésité. Mais, à cause de la foule, nous n’avancions pas vite… Alors que j’aurais aimé avoir des jambes de gazelle ou bien des ailes !

La fille de Jaïrus
Mais bien vite, vous êtes arrivés à moi…

Jaïrus
Non, ma fille. À un moment Jésus s’est arrêté et a demandé qui l’avait touché.

La fille de Jaïrus
Mais mille et une personnes le touchaient… Tu me disais qu’il était au milieu de la foule…

Jaïrus
C’est ce que beaucoup disaient, même ses disciples, mais là aussi il avait raison. Il y a bien une femme qui l’a touché… ou plutôt qui l’a touché délibérément mais en cachette. Et, tu te rends compte, cette femme anonyme, Jésus l’a retrouvée car elle a reconnu son geste.

La fille de Jaïrus
Pourquoi a-t-elle touché Jésus ?

Jaïrus
Elle cherchait elle aussi la guérison. Depuis 12 ans… Depuis aussi longtemps que tu éclaires nos vies… Elle était malade. Des pertes de sang qui la rendaient impure… Et à la minute où elle a touché Jésus, elle a été guérie.
Moi pendant ce temps j’étais furieux. Quoi il s’occupait de cette femme malade depuis si longtemps. Quelle différence cela faisait si elle était guérie maintenant ou plus tard ? Quelle différence cela faisait qu’elle ait été guérie malgré Jésus ? Et lui qui a encore pris le temps de la réconforter en disant : Ma fille, ta foi t’a guérie. Va en paix !
Moi, je n’étais pas en paix… Car pour toi, pendant ce temps, chaque minute comptait… Et ce que je craignais est arrivé.

La fille de Jaïrus
Qu’est-ce qui est arrivé ?

Jaïrus
Nous sommes arrivés trop tard… Ta mère était en pleurs… Et toi, toi (sanglots dans la voix)… Tu étais…

La fille de Jaïrus (choquée, avec une toute petite voix)
Morte ?

Jaïrus acquiesce
Je me disais : à quoi bon ramener maintenant Jésus auprès de mon enfant chérie ? Il avait perdu trop de temps avec cette femme. D’ailleurs comment quelqu’un d’impur aurait-il pu guérir au nom de Dieu…
Et puis, calmement, il m’a dit : « Ne crains pas, crois seulement ».

La fille de Jaïrus
« Ne crains pas, crois seulement » ?

Jaïrus
Et j’ai été libéré du poids de la crainte. Et j’ai eu foi en Jésus.
Quand nous sommes arrivés ici, il y avait un tapage énorme, les pleureuses, les voisins, les amis qui se lamentaient et entouraient ta mère. Tout le monde déchirait ses vêtements. Et là Jésus a dit : Cela suffit ! La jeune fille n’est pas morte. Elle dort.

La fille de Jaïrus
Et je n’étais pas morte ? Pas encore tout à fait ?

Jaïrus
Tu étais sur ton lit les yeux fermés comme si tu dormais enfin paisiblement. Mais tu ne respirais plus, ton cœur ne battait plus, et…

La fille de Jaïrus
J’étais morte…

Jaïrus
Tu étais morte.
Jésus a demandé à tous ces gens de quitter la maison. Personne n’est resté à l’intérieur sauf ceux qui croyaient que Jésus pouvait faire un miracle, Pierre, Jacques, Jean, ta mère et moi.
Jésus t’a prise par la main et dit avec autorité : Mon enfant, lève-toi !

La fille de Jaïrus
Oui, c’est vrai, j’ai entendu une voix, Sa voix, et j’ai ouvert les yeux, mais je ne savais pas ce qui m’arrivait. En regardant autour de moi, j’ai vu Jésus devant moi et maman et toi à côté de Lui. Vous me fixiez avec des yeux remplis de tellement de choses.
Je me suis assise dans mon lit, me sentant très bien. Ensuite je me suis levée, je suis allée vers maman, qui m’a prise dans ses bras avec une joie débordante. Toi aussi tu m’as serrée contre toi comme jamais. Jésus vous a demandé de me donner à manger tout de suite. Et j’ai enfin mangé mon gâteau au miel.
Moi qui étais dans la crainte, maintenant que j’ai vécu l’amour de Jésus, je ne me laisserais plus capturer par la crainte mais je sais que je suis libérée pour vivre…

Crédits : Pasteure Isabelle Horber (UEPAL), Point KT, Photo Pixabay




Témoignage de Pierre

Le témoignage de Pierre est une narration écrite par Andrée ENDINGER pour le Jeudi saint. Cette narration est largement inspirée de Jean 13, 1 à 17, le lavement des pieds.

Nous sommes en Galilée, au bord du lac de Tibériade.
Pierre, André, Jean et les autres sont retournés chez eux après les évènements de la Pâque à Jérusalem. Pierre partage un moment avec un vieil ami.

Tu te souviens… Il m’a dit de jeter le filet ici même, au large de cet endroit du lac. J’ai jeté le filet et j’ai lancé ma vie…
On en a vécu avec lui… trois ans ! Trois ans de voyage à travers le pays, mais aussi de voyage intérieur. On est marqué à vie ! Les guérisons, les foules à nourrir, les discussions avec les scribes, les prêtres, les pharisiens qui nous tournaient le dos et essayaient de nous piéger, la vie ensemble tous les jours et toutes les nuits, avec les autres disciples qu’on n’a pas choisis, avec les femmes…

Qu’est-ce que c’était excitant la vie avec lui ! On s’asseyait autour de lui et il nous parlait des heures durant, le soir après une journée pleine de rencontres avec des malades, des pauvres gens… la Torah, les textes des anciens, mais surtout des choses nouvelles auxquelles on ne comprenait parfois pas grand-chose… C’était le Maître, le Seigneur… Et nous, on buvait ses paroles, on écoutait, on essayait de retenir, de comprendre. Ça nous poussait en avant, c’était magnifique !

Le dernier soir ensemble, le jeudi soir de la Pâque à Jérusalem…
On avait préparé la Pâque, comme d’habitude, on était tous rassemblés, dans une maison de la ville, dans une belle pièce pour la fête.

Cependant, il y avait comme une lourdeur les jours précédents, il nous parlait de sa mort qu’il semblait voir prochaine. Nous, on ne voulait pas l’entendre, on ne pouvait pas accepter que tout cela s’arrête. On n’était pas très bien, un peu plombé par cette ambiance d’annonce de mort.
Bref, on était en train de souper.
Quand soudain, il se lève de table, ôte ses vêtements, prend un linge, il s’en ceint… Il verse de l’eau dans une cuvette et à genoux devant nous, il nous lave les pieds et les essuie avec le linge… Tu imagines ? J’hallucinais, j’étais complètement retourné, il était comme un esclave, dévêtu, à genoux, à nos pieds… !
Je me suis écrié « Non, tu ne me laveras pas les pieds. » C’était impensable pour moi.
Lui, le Maître, le Seigneur en train de nous laver les pieds comme un serviteur, un esclave ! Non, ça, je ne pouvais pas l’accepter.

Écoute, en fait, ce n’est pas vraiment çà !
Je veux être honnête et vrai avec moi-même, et avec toi aussi.
Le maître qui se montre serviteur, on en avait l’habitude. Il nous le disait et le vivait tout le temps. Ce n’était plus choquant pour nous.

Non, je vais te dire… j’ai eu peur, une trouille bleue, une panique soudaine qui m’a saisi tout entier. Sur le coup, je ne pouvais pas l’expliquer… J’ai compris bien après, il n’y a pas si longtemps d’ailleurs.
J’ai eu peur d’être aimé, de me laisser aimer, de croire que quelqu’un m’aimait assez pour me laver les pieds… Tu sais, c’est un geste si intime… Tu te rappelles, mon père était très malade, je l’aidais pour sa toilette et je lui lavais les pieds, bien sûr. Je n’ai jamais oublié son regard, les larmes dans ses yeux, son « merci, fils »… Il paraissait gêné et touché aussi.

Ce soir-là, j’ai réalisé à quel point laver les pieds de son prochain, c’est quelque chose de très symbolique, c’est un signe d’un amour sincère.  Et, de même, se laisser laver les pieds c’est se montrer dans ce qu’on a de plus intime, montrer sa vulnérabilité, se montrer un peu mendiant… C’est accepter l’amour de l’autre, accepter d’être aimé, c’est ouvrir en grand la porte de son cœur, de ce que tu as de plus précieux, de plus secret, et laisser l’autre entrer. C’est un peu se livrer à l’autre…

Alors oui, j’ai eu peur ! Peur de son amour, peur d’être vu à nu !
Je connaissais le livre d’Ésaïe, « tu as du prix à mes yeux, je t’aime », mais je crois que ce n’était alors que des mots pour moi. Là, l’amour passait par mon corps, ma chair, c’était du concret, ça s’imprimait dans tout moi.
Je savais bien qu’il m’aimait parce que j’organise, je suis toujours prêt quand on a besoin de moi. J’assume cela. Mais être aimé pour rien, ou juste pour moi, pour le petit gars qui se cache derrière sa carcasse solide !
Je n’avais jamais été aimé comme ça !

Il m’a lavé les pieds, comme aux autres.
J’ai pleuré, j’étais tellement heureux et en même temps… vidé…
Son regard me disait « Pierre, n’aie pas peur d’aimer,
n’aie pas peur de te laisser aimer ».

Crédits : Andrée ENDINGER, Point KT, Photo Pixabay




Les albums MaCaLu : En route vers les fêtes de Pâques et de Noël

Et si on remplaçait les autocollants de Messi et Ronaldo dans les albums Panini par des scènes bibliques ? Telle est la question qui a donné lieu à la conception des albums MaCaLu par Marie Holdsworth (auteure), Cathy Van Acker (illustratrice) et Lucie Dewit (graphiste).

MaCaLu reprend les premières syllabes des trois prénoms des autrices, rappelle leur collaboration, mais est aussi un petit clin d’œil à la ville où tout a commencé, Wavre, ville des Macas.

Les albums MaCaLu sont des livres d’autocollants qui permettent de (re)découvrir les récits bibliques de Pâques et de Noël autrement, tout en construisant des liens intergénérationnels en famille ou en communauté. Ils proposent de cheminer vers ces deux fêtes centrales dans la vie des croyant.e.s en plongeant enfants et adultes de 6 à 106 ans dans les différents récits bibliques et temps liturgiques qui les précèdent et succèdent.

Public cible et contexte d’utilisation
Le matériel est principalement adapté aux enfants d’âge primaire (6 à 12 ans), mais est conçu pour être utilisé avec des adultes. Les albums peuvent être utilisés dans divers contextes : seul, en famille, en groupe (catéchèse, classe, camps, etc.), à l’église.

Contenu des albums
Les contenus sont riches. La traversée de l’album « En route vers Pâques » est une occasion de saisir entre autres le sens du Carême, du dimanche des Rameaux, des Jeudi, Vendredi et Samedi saints, de la fête de Pâques en elle-même, suivie de l’Ascension, la Pentecôte. La construction de l’album « La lumière de Noël » débute avec la signification de l’Avent avant d’explorer en profondeur les récits de naissance de Jésus.

Organisation des albums
Chaque album comprend 32 pages à compléter avec les autocollants dans une mise en page agréable et colorée. Pour aborder les différents thèmes, les albums sont conçus comme des outils favorisant la découverte, le jeu et les liens.

  • Dans l’axe « découverte », les albums permettent une immersion dans les récits bibliques et les temps liturgiques au travers des images à coller, des sections ‘Le savais-tu?’ et ‘Pour aller plus loin’ et enfin au travers de codes QR et de liens url qui mènent à des réponses à plusieurs questions, à des récits de l’Ancien Testament, des lectures et autres surprises. La section ‘Le savais-tu ?’ apporte des explications d’ordre général, linguistique ou culturel. La section ‘Pour aller plus loin’ est quant à elle une invitation à consulter les textes bibliques et à explorer d’autres récits en lien avec la page.
  • L’axe « jeu » propose des activités ludiques pour découvrir la Bible, des autocollants à coller et pour les groupes à collectionner et à échanger, des pages centrales de jeux et activités. Chaque album comprend 8 pages centrales avec des bricolages ou activités supplémentaires ainsi que 60 autocollants.
  • Pour développer les « liens », les albums ont d’abord été conçus pour être utilisés en groupe (fermé), sans être limités à cette seule utilisation. Chaque participant reçoit alors à intervalle régulier une ou deux pochettes (en vente séparément des albums) avec 6 autocollants. Les autrices suggèrent néanmoins plusieurs formules pour les préparer et les distribuer et surtout éviter que les albums ne se remplissent trop ou pas assez vite.

Démarche biblique
Si les autrices citent certains versets clés, elles renvoient le lecteur vers le texte pour qu’il ou elle puisse se faire sa propre idée. Les éléments d’explications et les pistes de réflexions bibliques sont évoqués dans une perspective générale de manière à ce que chacun/chaque communauté puisse l’utiliser comme un outil qui lui corresponde d’un point de vue théologique.

Télécharger le PDF du Dépliant MACALU
Teaser de présentation de l’album de Pâques
Pour plus d’informations (commandes en ligne, librairies en Belgique) visiter le site macalu.be

Crédits : Christel Zogning Meli (EPUB) – Point KT – Photos macalu.be




Etre appelé

Madame Deschanel au téléphone adossée à une grande table avec des dessins de modèle.

Oui j’attends… Ils ne savent pas que le temps c’est de l’argent ? (…) oui, je suis madame Deschanel (…) oui c’est moi qui suis en train d’ouvrir ma maison de Haute Couture et je vous contacte à ce propos. Vous comprenez j’ai fait faire des études par des analystes financiers, j’ai un hôtel particulier pour recevoir nos clientes, j’ai, je le dis en toute modestie, du génie pour dessiner des modèles inédits, époustouflants, merveilleux… Mais il me faut aussi les meilleures ouvrières. Et vous, madame Batza, vous êtes une perlière éblouissante, j’ai vu votre travail lors de la dernière collection de Christian Lacroix… Sans vous, sa robe de mariée n’était rien. Et c’est ainsi que je vous propose de travailler pour mon atelier de flou. (…) Bien, nous allons nous rencontrer samedi à 20h, cela vaudra entretien d’embauche. Il est évident que nous discuterons d’un arrangement financier à votre avantage alors que vous prendrez le risque de tout laisser derrière vous. Mais un risque minime, j’en suis sûre. (…) Très bien, à samedi alors.
Voilà, c’est fait je crois. La meilleure perlière de Paris. Je n’aurais jamais trouvé une ouvrière de cette qualité à Pôle emploi car il faut les meilleurs, ceux qui ont déjà fait leur preuve. Ceux qui sont presque aussi exceptionnels que moi. Et en plus en les débauchant de chez mes futurs concurrents je fais d’une pierre deux coups : je les prive de surcroit de leurs meilleurs éléments.

Jésus lui n’a pas organisé d’entretien d’embauche. Un jour il est passé au bord de la mer de Galilée et a appelé de simples pécheurs. Ils ne sont ni célèbres, ni importants, ni exceptionnels. Mais ils sont prêts à le suivre de suite, sans salaire, sans hiérarchie, sur la simple confiance qu’ils ont en lui. Il leur a simplement dit : « je vous ferai pécheurs d’hommes ».

Madame Deschanel devant ses employés
Je vous souhaite la bienvenue dans ce lieu qui va rayonner des modèles exceptionnels que je vais créer. Vous êtes les meilleurs, chacun dans votre domaine. Mais il faut rapidement des résultats et des bénéfices pour notre bien commun. Selon mes projections, il faut que nous vendions 15 créations le premier mois et puis…

Jésus n’a pas demandé de résultats, juste de le suivre.

Celui qui est appelé se demande « suis-je fait pour cette mission, pourquoi suis-je appelé moi ? Y arriverai-je ? D’autres sont plus doués que moi… et si je me trompais ? Mais il faut prendre le risque de la confiance.

Monsieur Druard à madame Deschanel
Comme vous me l’avez demandé, j’ai fait un organigramme de l’entreprise. Regardez, vous en haut car vous avez la fonction créatrice. Nous aurons les ateliers traditionnels, l’atelier de « flou » pour les matières fluides avec à sa tête miss Sinclar, et puis l’atelier de « strict » pour les vêtements structurés dont monsieur Emile sera responsable. Ces deux ateliers seront composés pour chacun de trois personnes pour commencer. Monsieur Meyer sera chargé des achats de tissus et de matériaux. Il a déjà trouvé un nouveau petit atelier qui fait des choses… exquises. Nous ferons venir Perline et Alicia lors du défilé automne/hiver. Je serais bien sûr votre secrétaire personnel pour faire le lien entre vous et les ateliers.

Viens, suis-moi avait dit Jésus.
Sur un regard, Pierre et les autres se sont levés. Ils ne savent pas quel chemin ils vont emprunter. Ils se jettent à l’eau et adhèrent au projet des compagnons du Christ. Au fur et à mesure, ils s’organisent et se donnent des rôles mais chacun a sa place auprès du Christ. Et quand d’aventure Jacques et Jean veulent se hisser l’un à sa droite et l’autre à sa gauche il affirme que « celui qui veut être le premier sera l’esclave de tous ».

Perline à monsieur Druard
Bonjour, je dois rencontrer Madame Deschanel. Monsieur Druard regarde l’agenda : Oui, j’ai un créneau d’un quart d’heure le 7 du mois prochain à 16h30.

Perline
Je ne peux pas attendre autant de temps. J’ai une proposition de contrat exclusif avec l’Oréal Paris. Comme c’est madame Deschanel qui m’a lancé, je veux lui offrir la possibilité de signer un contrat d’exclusivité avec moi et alors je ne représenterais que Deschanels Couture comme c’est l’usage. Mais je dois donner une réponse rapidement… Il s’agit de grosses sommes vous savez.

Monsieur Druard tourne les pages de l’agenda nerveusement.

Chacun pouvait s’approcher de Jésus, lui parler et même le toucher. Et celui qui criait vers lui de toute sa foi, de tout son cœur était exaucé. Il laisse venir à lui les petits enfants, les petits d’entre les petits. Il guérit le serviteur du centurion romain, c’est-à-dire de l’ennemi, il adresse la parole à la Samaritaine, la femme repoussée et méprisée sans s’occuper du qu’en dira-t-on. Il s’occupe de la femme adultère envers et contre tous. Il est venu non pour les justes mais les humbles et les pêcheurs et il frappe à la porte de nos cœurs.

Perline
Ah et moi qui ai signé ce contrat d’exclusivité… Si j’avais su…

Madame Deschanel s’approche
Ah, voilà madame Deschanel…

A madame Deschanel
Madame, madame, c’est une catastrophe, suite à nos méventes de la dernière collection, beaucoup d’employés ont décidé de rejoindre le monde du prêt-à-porter où depuis l’opération de prise des nouvelles mesures des français et françaises qui ont beaucoup grandit et grossit, on s’est rendu compte que les tailles ne sont plus adaptées (30 à 40 % des femmes ne trouvent pas de vêtements à leur mesure). Le prêt-à-porter a besoin de l’expertise de la haute couture, qui sait adapter un vêtement à une morphologie. Il suffira qu’ils sachent s’adapter à des cadences et à des conditions de travail radicalement différentes m’a confié madame Batza. Vous le savez, dans la haute couture, on compte une semaine pour « faire une toile », le modèle qui servira ensuite de base pour la confection de la robe proprement dite. Dans le prêt-à-porter cette opération s’effectue en une journée.
Mais comment allons-nous faire s’il n’y a plus personne pour fabriquer vos créations. Que vais-je présenter, que vais-je me mettre sur le dos ?

Jésus aussi a connu la désertion, les temps difficiles à cause de la peur, de la faiblesse de ses amis, de l’incroyance.

Madame Deschanel
Maintenant que mes problèmes sont surmontés grâce à ces commandes quasi-miraculeuses et au dévouement de celles qui sont restées, le temps de la vengeance a sonné… Je ne m’appelle pas Eurydice pour rien. Ma vengeance ne sera que justice.

Il est vrai que Jésus a été trahi, par Judas pour de l’argent, par Pierre qui le renie trois fois, par presque tous les disciples qui se cachent, craignant probablement de se compromettre avec ce désormais repris de justice. Mais Jésus pardonne, à ceux qui lui demandent pardon, et celui qui l’a renié trois fois sera la pierre sur laquelle il construira son Eglise.

Jésus appelle chacun sur le chemin, es-tu prêt à laisser tomber ces liens qui te retiennent pour le suivre ?

Crédits : pasteure Isabelle Horber (UEPAL), Point KT, Photo Pixabay




Devant toi – chant de Daniel Priss

Les théologiens du passé considèrent Dieu comme omniscient, ce qui veut dire que Dieu connaît tout, qu’il est renseigné de toute chose en temps réel.
Grâce à la high-tech, l’homme d’aujourd’hui peut aussi prétendre tout savoir. Une lucarne sur le monde se niche dans sa poche, elle ne le quitte plus et crée parfois une relation addictive. Grâce à son smartphone, l’Homme d’aujourd’hui accède à toutes les connaissances en temps réel, il est tel Dieu, omniscient !
Mais est-il, en mesure de supporter cette connaissance grandissante ? En Genèse 3, la connaissance n’est pas présentée comme libératrice, au contraire, vouloir être comme Dieu est aliénant ! Nous constatons aujourd’hui une angoisse grandissante des jeunes générations, proportionnelle aux informations qui les assaillent.

Ces deux mots « Devant-toi » répétés comme un mantra, proposent un partage. Ce que je vois, Dieu le voit aussi ! C’est le fondement de la prière d’intercession.

Devant-toi, et non pas seulement devant-moi ! La prière d’intercession, exprimé en Église, est aussi un temps libératoire, face aux inquiétudes des temps présents. Une prière qui mobilise.

L’assemblée chante plusieurs fois « Devant-toi », tel un leitmotiv, le soliste chante le refrain auquel l’assemblée répond par ces mêmes paroles.

Les strophes expriment les intentions de prières, l’assemblée chante « Nous te prions », un second intervenant les prononce.

Les intentions de prières sont données à titre d’exemples, elles peuvent être réécrites.

Télécharger la partition Devant toi
Télécharger les paroles au format Word Devant toi

Écouter le chant – prière

Devant toi

Paroles et musique : Daniel PRISS

Refrain
Seigneur, je viens devant toi – devant toi, devant toi,
Pour te dire tout bas – devant toi, devant toi,
Toute ma peine – devant toi, devant toi,
En face de tant, de tant de haine, – devant toi, devant toi,
Toute la souffrance – devant toi, devant toi,
De ce monde en errance, – devant toi, devant toi,
En ta présence, – devant toi, devant toi,
J’implore ta clémence, – devant toi, devant toi.

Nous te prions pour les solitaires.
Nous te prions pour les malades.
Nous te prions pour ceux loin de leurs familles.
Nous te prions pour ceux que plus personne n’attend.
Nous te prions pour ceux qui vivent sous les bombes.
Nous te prions pour ceux qui meurent de faim.

Refrain

Nous te prions pour ceux qui cherchent un sens à leur vie.
Nous te prions pour tous ceux qui œuvrent pour la paix et la justice.
Nous te prions, en face du malheur, donne-nous des mots de consolation.
Nous te prions, en face d’un conflit, donne-nous le discernement.
Nous te prions, aide-nous à devenir des ouvriers de paix.
Nous te prions, aide-nous à vivre l’amour au quotidien.

Refrain

Nous te prions !

 Crédit : Daniel PRISS (UEPAL), Point KT, Photo Pixabay