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S’orienter vers le ciel, témoigner sur la terre, culte de rentrée avec un cerf-volant

Un culte de rentrée inspiré de la lecture des Cerf-volants, de Romain Gary, suivi d’une journée de rentrée paroissiale.

Un grand cerf-volant est accroché à la chaire

Des images de cerf-volant volant au vent sont projetées dans le chœur.

Un groupe dédié accueille les participants au culte et, avec leur accord, inscrit leurs noms individuellement sur un papier qui sera distribué à la sortie du culte.

Jeu d’orgue

Salutation                                                     

Vous êtes venus, et cela me réjouit !

Vous avez fait place dans votre quotidien pour ce moment, vous êtes sortis de chez vous et de vos préoccupations diverses pour venir vivre un temps bienfaisant en présence de notre Dieu, en présence les uns des autres, en quête d’un lien entre terre et ciel, en quête d’un lien entre êtres humains…

Aujourd’hui, je vous propose d’entrer dans ce culte à travers un objet, un objet qui fait le lien entre les vacances, et la rentrée… le ciel et la terre…

Un CERF-VOLANT… (projeter les images du cerf-volant)

Le cerf-volant s’élève vers le ciel, mais ne se perd pas dans le bleu de l’azur grâce au fil qui le retient vers la terre :

Nous sommes comme le cerf-volant ce matin :
orientés vers le ciel,
mis en mouvement par le Souffle de Dieu,
reliés à la terre ferme par un fil solide qui nous invite à témoigner de l’amour de Dieu ici et maintenant.

Bienvenue pour ce temps de rencontre les uns avec les autres et avec Dieu.
C’est lui qui nous accueille et nous accorde sa grâce pour ce culte et pour toute notre vie. Amen

Salutations mutuelles

Les enfants sont accueillis au club biblique et fabriqueront des cerfs-volants. 

Chant de l’assemblée  recueil ALLÉLUIA 21-16

Refrain
Avec toi, Seigneur, tous ensemble,
Nous voici, joyeux
Et sûrs de ton amour.
Tu nous as rassemblés
Dans la joie de ta présence
Et c’est toi qui nous unis.

  1. C’est toi qui nous unis,
    Ton amour a fait de nous des frères,
    Tu es vivant au milieu de nous. Refr.
  2. Les mains tendues vers toi,
    Nous venons t’offrir notre prière,
    Tu es vivant au milieu de nous. Refr.
  3. Venus à ton appel,
    Nous voulons entendre ta Parole,
    Tu es vivant au milieu de nous. Refr.
  4. Tu donnes ton amour,
    Ton Esprit fait vivre ton Église,
    Tu es vivant au milieu de nous. Refr.

Louange                 

Nous voulons dire merci à Dieu dans la prière :
Merci, Seigneur, pour les semaines d’été,
pour les découvertes et les rencontres,
pour le soleil et pour le vent,
pour le silence et l’amitié,
pour l’activité et le repos !
Merci pour ce trésor !
Merci, Seigneur, pour cette rentrée,
Pour les choses à apprendre et à comprendre
Pour l’idéal, et pour la réalité
Pour l’exigence, et pour la bienveillance
Pour ce qui change, et ce qui se continue
Merci pour ce trésor !
Je sais que je peux compter sur toi,
Tu sais ce qui me fait peur
Tu sais ce qui me réjouit
Tu m’accompagnes
Tu mets sur mon chemin des personnes pour m’aider
Merci pour ce trésor.

Continuons d’exprimer notre reconnaissance pour la vie, chantons encore nos mercis !

Chant de l’assemblée     recueil ALLÉLUIA 42-09      

  1. Merci pour ce matin de vie,
    Merci pour chaque jour nouveau,
    Merci, car à toi je confie
    Soucis et fardeaux.
  2. Merci pour le prochain que j’aime,
    Merci pour l’autre rencontré,
    Merci, car à l’ennemi même
    Je peux pardonner.
  3. Merci pour le travail, la peine,
    Merci pour les simples bonheurs.
    Merci pour la chanson sereine
    Reprise avec cœur.

Demande et pardon et accueil de la grâce          

Prions encore

Notre vie ressemble parfois aux fils d’un cerf-volant, qu’une chute aurait tout emmêlés…
Quelle patience, quelle constance faudra-t-il pour dévider les fils,
démêler les boucles et les nœuds,
avant de pouvoir à nouveau retrouver le ciel…
Seigneur, nous présentons le fil de notre vie devant toi,
Nous l’offrons à ta grâce, à ta patience, à ta fidélité.
Viens nous aider, en ces temps de recommencements et de rentrée
A ne pas tout emmêler.
Aide-nous à faire la part des choses
entre l’urgent et l’important,
entre l’agitation et l’action,
entre l’insouciance et la confiance,
entre l’occupation et la disponibilité.
Aide-nous à nous diriger vers ce qui est essentiel et bon pour nous :
mettre de la foi dans nos choix,
de l’amour dans nos discours,
et de l’espérance dans nos existences.
Seigneur, que nous puissions voler au vent de ton amour et de ta grâce !
Amen !

Chant de l’assemblée

Rien ne pourra jamais nous séparer de l’amour donné,
Rien ne pourra jamais nous priver de la liberté.

  1. Ni le malheur ni l’inquiétude,
    Ni toute la souffrance qui vient d’ailleurs,
    Aucune faim, aucune misère,
    Ni les dangers qui redoutent les veilleurs.
  1. Aucune mort, aucune vie,
    Ni la nuée des anges et des esprits,
    Aucun pouvoir, aucun combat,
    Aucune force d’en haut ou d’en bas

(Paroles et musiques Joel DAHAN, EPUDF) 

Prière avant la lecture de la Bible  

Merci, Seigneur, de nous réunir en ta présence, pour nous dire ton amour.
Par ton Esprit-Saint, rends nous disponibles et à l’écoute :
donne nous maintenant d’accueillir ta Parole.
Que ton Évangile souffle sur nos vies. Amen 

Chant de l’assemblée   recueil ALLÉLUIA 22-08 

Comme un souffle fragile,
Ta Parole se donne.
Comme un vase d’argile,
Ton amour nous façonne.

  1. Ta Parole est partage
    Comme on coupe du pain.
    Ta Parole est passage
    Qui nous dit un chemin. Refr.

Comme un souffle fragile,
Ta Parole se donne.
Comme un vase d’argile,
Ton amour nous façonne.

Lectures bibliques  

Genèse 28, 10-22 (le rêve de Jacob)
Luc 17, 11-19  (les 10 lépreux)

Message

Cet été, j’ai beaucoup aimé découvrir l’histoire d’un facteur un peu « timbré », Ambroise FLEURY, qui passe sa vie à construire des cerf-volants… Nous sommes dans les années 36-50, et Ambroise Fleury, doux rêveur  au physique de solide Normand un peu bourru, a décidé que les cerfs volants seront les témoins de sa joie de vivre. Il fabrique…

– Des libellules, des grenouilles, un bateau à 12 voiles, le majestueux Quatremer… (parce qu’il donne des noms à ces cerfs-volants)

– Il y a les cerfs-volants à l’effigie des grands humanistes dont il admire les idées :  Montaigne, un immense Jean-Jacques Rousseau, un Victor Hugo porté par les nuages, ressemblant à Dieu le Père… un Jaurès aux ailes arc en ciel… Plus tard il y aura un immense De Gaulle, bien sûr… Et un Chambon sur Lignon, du nom de ce village des Cévennes dans lequel le Pasteur Trocmé organisa le sauvetage de centaine d’enfants juifs…

–  Au-dessus du camp de la honte où il sera emprisonné pour résistance, il fera flotter des cerfs volants inspirés des contes de fée, aux couleurs gaies pour proclamer l’espoir et la confiance plus fort que tout.

– Quand il sera libéré, il demeurera quelque temps en Russie, car, dit-il, les enfants ont besoin de cerfs-volants, après tout ce qu’ils ont vécu…

Ambroise, le pacifiste, qui prend les armes avec des cerfs-volants, est un homme qui sait ne pas désespérer… D’autres diront que c’est un original, un fou, un naïf… Et voilà ce qu’il répond quand on le traite de fou :

«  Il y en a qui appellent ça « grain de folie », d’autres parlent aussi d’ « étincelle sacrée ». Il est parfois difficile de distinguer l’un de l’autre.  Mais voilà : si tu aimes vraiment quelqu’un ou quelque chose, donne-lui tout ce que tu as et même tout ce que tu es, et ne t’occupe pas du reste… ».

Un bel encouragement en ce début de rentrée, qui me rappelle Saint-Augustin

« Aime, et fais ce que tu veux » Et avant lui, le grand commandement de la Bible : tu aimeras ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et ton prochain comme toi-même ».

Seulement, indique encore Ambroise Fleury :

« Tient fermement le bout de la ficelle de ton cerf-volant : si elle s’arrache, tu ne le revois plus, sauf lorsque les gens le ramènent ici en morceaux.  Empêche ton cerf-volant d’aller se perdre dans la poursuite du bleu… », voilà le sage conseil d’Ambroise Fleury pour notre rentrée…

Sage conseil, en ces temps où l’on recommence… que de ne pas nous laisser emporter par nos idéaux et nos grandes idées, celles qui sont tellement grandes qu’elle réduisent notre action à rien…

Quelles sont-elles, vos grandes idées, ce matin ?

« cette année, je vais être l’enfant parfait, le lycéen parfait, le collégien parfait, le parent parfait, le paroissien parfait… »

La grande idée, l’idéal, est-ce que ce n’est pas ce qui nous perd ? Est-ce que ce n’est pas ce qui nous fait quitter la vraie vie, et basculer du côté de l’imaginaire ? Et alors nous nous coupons du réel et de la bienveillance envers nous-mêmes et nos prochains… Les grandes idées, nous pouvons choisir d’avoir ce rapport à elles de les maintenir à juste distance :  nous regardons vers elles,  elles nous font rêver, de ces rêves qui nous aident à mettre en œuvre le meilleur de nous-mêmes…

Oui, cette année, je vais donner le meilleur de moi-même, et je vais aussi recevoir le meilleur de moi-même…

Mes amis, je trouve que le cerf-volant est un beau symbole pour nous inviter à nous laisser relier vers le ciel et sur la terre. Dans les deux textes bibliques de ce jour, il est aussi question de liens, de relier la terre et le ciel. Pour le premier texte, c’est assez évident.

Il y a Jacob à terre : et on ne peut pas être plus bas, plus terrien, plus dénué de tout que ce Jacob cette nuit-là. Et pourtant il est au pied d’une échelle qui le relie au ciel. Cette échelle est sans échelons, et le texte nous dit que Dieu est à la fois au sommet de l’échelle et en même temps avec lui, Jacob, qui est à terre. Dieu n’est pas au sommet d’une échelle qu’il faudrait gravir par notre sagesse et notre spiritualité, mais Dieu, littéralement, est à l’origine de l’échelle. Pour poursuivre l’image du cerf-volant, Dieu est à la fois le fil de notre cerf-volant… Et il est le ciel dans lequel il vole. Il est encore le souffle qui l’agite et la main qui le dirige.

Tout être humain n’est jamais si bas que Dieu ne puisse le rejoindre, et être au-dessus de lui, juste au-dessus, tout contre lui, pour lui, avec lui. Dieu fait de nous ce lien, ce conducteur entre ces deux pôles que sont la terre et le ciel.

Dans notre récit, les deux pôles se rejoignent par le mouvement des anges messagers. Les anges  montent, ils descendent, ils relient, faisant circuler la grâce en nous : c’est Dieu lui-même travaillant par sa Parole à unifier notre être dans ses différentes dimensions, faisant circuler de vrais échanges en nous-mêmes et avec lui, permettant l’expression des rêves et des besoins, le passé et les projets, les attachements et les craintes, les doutes, et la fraternité !

Pour le deuxième texte, peut-être que le lien entre ciel et terre vous semble moins évident, et pourtant…

Il y a ces 10 lépreux qui partent, une fois le geste de guérison opéré par Jésus… Un seul choisit de faire vivre le lien entre lui et Jésus, entre lui et le salut : le lépreux qui revient sur ses pas, poussé par la gratitude. La gratitude, la reconnaissance est une formidable lien entre l’être humain et Dieu, et entre être humains, un formidable fil pour diriger le cerf-volant de sa vie !…

Allez, je plie la toile, je range le cerf-volant, et je vous invite
à vivre comme Ambroise Fleury, à mettre en œuvre votre étincelle sacrée,
à vivre comme Jacob, à laisser circuler la bénédiction de Dieu en vous,
et enfin, à vivre comme le lépreux, à être reconnaissant pour les liens à tisser sur terre et vers le ciel !

Amen

Jeu d’orgue

Chant de l’assemblée

Je voudrais marcher aux côtés de mon Seigneur
Sur le chemin qui mène à Dieu
Rien ne pourra m’empêcher, j’irai jusqu’au bout

  1. C’est le chemin de la vie
    C’est le chemin du Seigneur
    Ne voudrais-tu pas y marcher, toi aussi, alléluia

2. C’est le chemin de la joie
C’est le chemin du Seigneur
Ne voudrais-tu pas y marcher, toi aussi, alléluia

(Chemin Neuf d’après un traditionnel zaïrois)

Accueil des catéchumènes et remise de la Bible

J’appelle à présent les catéchumènes.

(Le ou la présidente du Conseil presbytéral les accueille)

Chers catéchumènes,

Vous débutez aujourd’hui une année de catéchisme pour vous préparer à la confirmation :
Vous allez, ensemble, partager de nombreuses expériences et  des questionnements…

A travers les temps de vie de groupe, les lectures bibliques, les jeux, les goûters, les retraites,

nous espérons que vous allez  découvrir que Dieu est à vos côtés, qu’il s’intéresse à vos personnes, et qu’il a des projets avec vous…

Nous nous réjouissons donc pour cette année qui commence avec vous !
Nous allons vous remettre à présent une Bible :
La Bible est source de connaissance au sujet de Dieu. Elle est un outil de travail dans la construction de votre avenir.
Que la Parole de Dieu vous fortifie, vous guide et vous éclaire tout au long de votre vie !
Tous nos encouragements également aux catéchumènes de deuxième année.

Distribution des bibles. A l’appel de leur nom, les catéchumènes viennent recevoir la Bible, et serrent la main des conseillers presbytéraux et du pasteur.

Chant de l’assemblée recueil ALLÉLUIA 52-09

  1. Il est une foi ancienne

Que Dieu renouvelle depuis Abraham :
Quatre mille ans qu’elle trace
Un chemin de grâce, le Royaume est là. (bis)
Seigneur, augmente en nous la foi !

  1. (7.) Cette foi, nul ne l’impose :

Tu risques et tu oses  un pas à la fois,
Sans savoir où Dieu te mène,
Ta marche est sereine,  le Christ vit en toi. (bis)
Seigneur, augmente en nous la foi !

Offrande                                                                                    

Notre Père  

Déroulement de la suite de la journée 

Liens vers le ciel, liens sur la terre : nous allons poursuivre notre journée de rentrée avec un temps pour faire mieux connaissance, partager ce qui nous relie à cette communauté et les uns aux autres.

A la sortie du culte, vous allez recevoir un papier avec le nom d’une personne à retrouver dans l’assemblée. Vous serez invités à faire connaissance avec elle ou lui en lui posant 3 questions :

  1. Pourquoi es-tu venu à la paroisse de Yutz aujourd’hui ?
  2. Qu’est ce qui est important pour toi dans la paroisse, qui te réjouit ?  A quoi serais-tu prêt à contribuer ?
  3. Quel mot représente ce que tu aimerais partager avec d’autres ( ces mots seront accrochés aux cerfs-volants créés par les enfants du club biblique qui les feront voler dans la suite de la journée)

Envoi et bénédiction 

Recevons la bénédiction de la part de Dieu :
Que le Seigneur tout puissant en amour vous bénisse et vous garde,
qu’il fasse rayonner sur vous son visage, et vous donne sa paix !
et la joie de vous rencontrer !  Amen

Chant de l’assemblée (mélodie recueil ALLÉLUIA 62-82)

Viens et nous bénis, Dieu de la rencontre
C’est toi qui unis, ton amour le montre
Garde tes enfants ! Au creux des tempêtes,
Comme au temps des fêtes, sois toujours présent !

Jeu d’orgue joyeux et léger qui donne envie de se rencontrer !

Crédit : Point KT, Marianne Renaud, UEPAL

 




Au bord du lac, culte de rentrée

Un petit aquarium avec un vrai poisson est posé sur l’autel

Un grand filet est accroché à la croix et descend jusque dans l’allée centrale

Le ou la pasteure pourra porter une tenue de marin à la place de sa robe pastorale. 

A l’entrée du culte, les gens sont accueillis avec un poisson en papier coloré sur lequel on met son nom et la ville ou le quartier où on habite

A l’issue du culte, les poissons seront placés dans un grand filet en fonction du lieu dans lequel on habite

Chant d’entrée chorale gospel

Salutation                                                      

Je ne sais pas ce qui m’a pris, peut-être une envie de prolonger de belles vacances en y ajoutant la seule chose qui manquait : vous ! … En tout cas, ce matin, je vous propose de nous rendre au bord du lac, pour un temps de culte bienfaisant…

Pour un culte « au bord du lac », je me suis équipée, non pas pour me reposer sur une chaise longue, mais… pour pêcher…

Je suis venue pêcher un peu tranquille, hors du bruit et du remue-ménage de la rentrée… un peu de calme, un peu de silence, ça fait du bien, non ?

Je suis venue à la pêche aux bonnes idées, aux bonnes résolutions, aux bonnes paroles… Je suis sûre que malgré la crise écologique et l’épuisement des ressources, ce lac paroissial nous réserve plein de belles prises, et que nous allons nous régaler de bon poisson grillé tout au long de l’année !

Je suis venue à la pêche aux enfants ! Ils partiront tout à l’heure avec leurs animatrices du club biblique pour découvrir un métier de la bible : je vous laisse deviner de quel métier il s’agit… pêcheur ! Si !

Je suis venue à la pêche aux catéchumènes ! Ils seront tout à l’heure chaleureusement accueillis et encouragés dans leur démarche de se questionner sur la place de Dieu dans leur vie. Ils recevront une Bible pour les y aider.

Je suis venue à la pêche de fraternité et d’amitié. Parce que le métier de pêcheur est un dur métier, du matin au soir et du soir au matin, il faut de la persévérance, et des encouragements : je suis venue faire équipe, avec vous !

Je suis venue à la pêche d’une Parole. Une Parole bonne, une bénédiction de la part de Dieu qui m’envoie et me porte tout au long de cette année dans mon travail de pêcheur au bord  du lac.

Je suis venue pour avoir la pêche ! Et vous ?

Frères et sœurs, la grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu notre Père,  et de Jésus-Christ notre Seigneur et Sauveur, Amen.

Nous allons chanter et pendant le chant, les enfants sont invités à aller avec …  découvrir ce qui se passe pour eux au bord du lac…  Chers parents, vous retrouverez vos enfants dehors tout à l’heure, parce qu’ils termineront par un jeu en extérieur.

Chant de l’assemblée  Recueil ALLELUIA 21-11

  1. J’entrerai dans ses portes avec la joie dans mon cœur,
    Je viendrai louer le Seigneur.
    Je dirai : « Voici le jour que l’Éternel a fait,
    Qu’il soit pour tous un sujet de joie ! / Un sujet de joie, un sujet de joie, (bis)
    Qu’il soit pour tous un sujet de joie ! »
  2. Je louerai l’Éternel car son amour est si grand,
    Car sa bonté n’a pas de fin.
    D’une seule voix le peuple entonnera ce chant :
    Son amour, sa bonté n’ont pas de fin ! / Ils n’ont pas de fin, ils n’ont pas de fin ! (bis)
    Son amour, sa bonté n’ont pas de fin !
  3. L’Éternel est ma force et le sujet de mes chants,
    Il est venu à mon secours.
    Mieux vaut compter sur lui que sur les gens influents.
    Je me réjouirai en son amour ! / Je me réjouis, je me réjouis ! (bis)
    Je me réjouirai en son amour !

Narration 

Imaginez un beau lac aux eaux bleutées. L’eau y est transparente sur les rives du lac. Des petites vaguelettes viennent lécher les pieds nus des enfants qui jouent sur le sable.
Je vous emmène au bord du lac de Galilée, appelé ainsi, parce qu’il est dans la région de Galilée. C’est un peu curieux, mais ce lac porte encore d’autres noms ! Il est grand, alors on l’appelle aussi MER ! Mer de Tibériade, un nom qui vient du temps de l’occupation romaine, sans doute en souvenir du règne de Tibère. Ou encore lac de Génésareth parce que le plus grands des villages aux alentours se nomme ainsi.

Mais peu importe, c’est un lac ! Un lac heureux, clair, remplis de poissons, et donc il nourrit tous ceux qui y jettent leur ligne de pèche, leur canne à pêche ou leurs filets.
Le lac fait 20 kilomètres de long et 12 de large ! Immense, il se traverse à la rame ou, si on a de la chance d’en posséder une, à la voile ! Et avec cette distance, imaginez, c’est toute une expédition ! Là bas, vous voyez les collines verdoyantes de Galilée, et là, plus au nord, les sommets désertiques de Syrie.

Au bord du lac, sur les barques aux couleurs vives, jaunes, vertes ; rouges ou bleues, il y a quelques gamins qui réparent des filets de pêche. Ils sont troués, soit parce que la pêche a été bonne, soit parce qu’au contraire, une vielle racine, un arbre englouti ou un pêcheur maladroit a déchiré le filet. Matthieu s’active : un, deux, trois nœuds, et voila le premier trou réparé.

Un deux, trois,… ha, là il en faut un quatrième et même recommencer : un, deux trois, quatre, un nœud et hop : le grand trou n’apparaît plus ! Mais soudain, la main habile de Matthieu s’arrête en pleine couture, le geste est suspendu en l’air et l’oreille de Matthieu est attiré du coté de la plage. Un groupe se rassemble autour de cet homme qui vient de Nazareth et qu’on appelle Jésus, Jésus de Nazareth, fils de Joseph le charpentier et de Marie.

Matthieu a déjà entendu parler de Jésus, de sa gentillesse, de ses paroles rassurantes, de sa main qui bénit et guérit, de ses paroles parfois étonnantes qui racontent l’amour de Dieu.
Mais là, Matthieu écarquille les yeux et tend l’oreille : Jésus est en train d’appeler deux pêcheurs qui viennent tout juste de jeter leur filet à la mer pour rapporter du poisson ; et qu’est-ce qu’il entend ??
« Laissez là vos filets et venez à ma suite, je ferais de vous des pêcheurs d’hommes ».

Et il en est bien ainsi. Les deux pêcheurs le suivent en laissant leur barque. Un peu plus loin, Jésus voit aussi Jacques, fils de Zébédée et son frère Jean. Et Mathieu écarquille encore plus les yeux, car ces deux là laissent carrément leur père dans le bateau et vont aussi suivre Jésus. Ils vont devenir disciples !

Louange         

Nous voulons dire merci à Dieu dans la prière :

Merci, Seigneur, pour les semaines d’été,
pour les découvertes et les rencontres,
pour le soleil et pour le vent,
pour le silence et l’amitié,
pour l’activité et le repos !
Merci pour ce trésor.
Merci, Seigneur, pour cette rentrée,
Pour les choses à apprendre et à comprendre
Pour l’idéal, et pour la réalité
Pour l’exigence, et pour la bienveillance
Pour ce qui change, et ce qui se continue
Merci pour ce trésor !
Merci, parce que tu appelles, sans cesse, des hommes, des femmes, des enfants à te suivre,
pour vivre ton exigence d’amour dans leur vie quotidienne.
Je peux répondre à ton appel,
quitter ce qui me sécurise, et risquer l’aventure de la confiance
parce que je peux compter sur toi.
Tu sais ce qui me fait peur, tu sais ce qui me réjouit
Tu m’accompagnes
Tu mets sur mon chemin des personnes pour m’aiderMerci pour ce trésor.  Amen

Chant de l’assemblée recueil ALLELUIA 42-09 « Merci »

  1. Merci pour ce matin de vie,
    Merci pour chaque jour nouveau,
    Merci, car à toi je confie soucis et fardeaux.
  2. Merci pour le prochain que j’aime,
    Merci pour l’autre rencontré,
    Merci, car à l’ennemi même je peux pardonner.
  3. Merci pour le travail, la peine,
    Merci pour les simples bonheurs.
    Merci pour la chanson sereine reprise avec cœur.

           

Demande et pardon et accueil de la grâce 

Nous sommes encore au bord de ce grand et beau lac de Tibériade avec Mathieu, le réparateur de filets. Ses amis pêcheurs sont repartis sur le lac. Ils prennent un bateau car Jésus leur a dit : « allons aussi de l’autre coté, dans ces régions que l’on connaît un peu moins. »

Mais aujourd’hui la couleur du lac n’est pas très paisible et d’ailleurs, l’horizon est comme mangé par un gros nuage noir. Mais rien n’y fait : aucun ne se soucie du temps qu’il fait, ils prennent ensemble un bateau et se dirigent de l’autre coté.
Ce n’est que le surlendemain, quand ils reviennent épuisés de cette sortie en mer, que Pierre raconte la terrible tempête au petit Matthieu :

«Écoute bien ! C’est arrivé d’un coup ! Le vent nous a fouettés en plein visage. Des paquets d’eau remplissaient le bateau et nous frappaient le visage. Crois moi, ce n’était pas la nuit, mais bien pire, c’était comme un chaos, un mur liquide qui nous passait dessus !

Jamais rien vu de pareil. Oui, Crois moi, on avait plus que peur, on hurlait dans la barque. L’eau montait très vite dans le bateau, on ne voyait presque plus le fond.

Tous ont cru que c’était la fin, on était pris au filet de la tempête comme les poissons ; trop loin de la côte pour nager, d’ailleurs qui savait vraiment nager ?? Pas moi, en tous les cas !
Mais le pire, tu sais, c’est quand on l’a regardé lui, Jésus. Sur son coussin tout gonflé d’eau comme une serpillère…il dormait !!!!

Alors je suis entré comme dans une colère et je l’ai réveillé en le secouant : « Maitre, cela ne te fais rien que nous soyons entrain de nous noyer ? »
Et là, tu me croiras ou pas, il s’est dressé, il a levé le bras et j’ai entendu, oui, j’ai vraiment entendu qu’il a dit : « Silence, calme toi ! »

Si ça te fais rire, tu as tort, car le vent, il s’est tu, et la mer, elle s’est étalée, toute douce, juste un petit clapot pour dire qu’elle est là. Oui, lui, il a ordonné et tout s’est ordonné !
Mais qui est-il, pour que même la mer et le vent lui obéissent, dis moi, qui est il ?

Nous, les pêcheurs, on était là, planté dans le bateau, on n’osait plus bouger, même pas le regarder…Et ce calme…!

Alors il nous a parlé : « Pourquoi avez-vous si peur ? N’avez-vous pas encore de foi ? »
Et la barque a accosté. On était de l’autre coté, et notre peur, mais aussi notre cœur, complètement lavés ! La tempête et soudain le calme, simplement parce qu’il l’a demandé ! Mais qui est-il ?

Prions   

Il peut arriver à notre foi d’être fatiguée.
A trop ramer contre les vents contraires,
nous pouvons croire que la nuit ne finira jamais.
Dans ces moments de lassitude, de découragement,
nous avons besoin de reprendre souffle,
de nous ressourcer dans la confiance,
de nous réinscrire dans l’espérance.          

Seigneur,
Tu es allé à la rencontre des disciples, alors qu’ils étaient épuisés à force de ramer.
Tu vois notre barque, tu sais notre fatigue,  tu connais notre nuit.
Mais ce matin est un jour nouveau, car tu viens au-devant de nous.
Alors Seigneur, monte dans notre barque.
Viens, pour dire la confiance, viens, pour ranimer la foi.
Viens, Seigneur, nous apprendre qui tu es !
Viens Seigneur, nous accueillons ta présence qui nous redonne la force dont nous avons besoin.

Chant de l’assemblée

Rien ne pourra jamais nous séparer de l’amour donné,
Rien ne pourra jamais nous priver de la liberté.

  1. Ni le malheur ni l’inquiétude,
    Ni toute la souffrance qui vient d’ailleurs,
    Aucune faim, aucune misère,
    Ni les dangers qui redoutent les veilleurs.
  1. Aucune mort, aucune vie,
    Ni la nuée des anges et des esprits,
    Aucun pouvoir, aucun combat,
    Aucune force d’en haut ou d’en bas

Chant de Joël Dahan, Epudf

Prière  

Prions ensemble avant de lire la Bible :
Merci, Seigneur, de nous réunir en ta présence, pour nous dire ton amour.
Par ton Esprit-Saint, rends nous disponibles et à l’écoute : donne nous maintenant d’accueillir ta Parole. Que ton Evangile souffle sur nos vies. Amen

Chant de l’assemblée   recueil ALLELUIA 22-07

  1. Écoute, entends la voix de Dieu :
    A celui qui a soif, il vient se révéler.
    Écoute, que tout en toi se taise,
    Que tout en toi s’apaise
    Et que parle ton Dieu !
  2. Écoute, Dieu passe près de toi
    Dans la brise légère, dans le vent de l’Esprit.
    Écoute, tu es aimé(e) de Dieu,
    Tu es choisi(e) par Dieu,
    Il veut pour toi la vie.

Lecture biblique  

Jean 21:1-14

Simon Pierre, Thomas, appelé Didyme, Nathanaël de Cana en Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples étaient ensemble. Simon Pierre leur dit : Je vais pêcher. Ils lui dirent : Nous allons, nous aussi, avec toi. Ils sortirent et montèrent dans la barque ; cette nuit-là, ils ne prirent rien. Le matin venu, Jésus se trouvait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était Jésus. Jésus leur dit : Enfants, n’avez-vous rien à manger ? Ils lui répondirent : Non. Il leur dit : Jetez le filet du côté droit de la barque, et vous trouverez. Ils le jetèrent donc ; et ils n’étaient même plus capables de le retirer, à cause de la grande quantité de poissons. Alors le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : C’est le Seigneur ! Dès que Simon Pierre eut entendu que c’était le Seigneur, il mit son vêtement, car il était nu, et se jeta dans la mer. Les autres disciples vinrent avec la barque en traînant le filet plein de poissons, car ils n’étaient éloignés de terre que d’environ deux cents coudées.

Lorsqu’ils furent descendus à terre, ils virent là un brasier, du poisson posé dessus, et du pain. Jésus leur dit : Apportez les poissons que vous venez de prendre. Simon Pierre monta et tira à terre le filet plein de 153 gros poissons ; et quoiqu’il y en eût tant, le filet ne se déchirait pas. Jésus leur dit : Venez manger. Et aucun des disciples n’osait lui demander : Qui es-tu ? car ils savaient que c’était le Seigneur. Jésus s’approcha, prit le pain et le leur donna, ainsi que le poisson.

Message

Ce récit de la pêche miraculeuse est bien sympathique, il fait penser à une bonne partie de pêche de vacance sur la mer avec un barbecue sur la plage. Et pourtant les choses sont plus compliquées que ça, et  se pose la question, pour nous aujourd’hui de savoir où est la bonne nouvelle, et en quoi cela nous concerne-t-il ?

On sait que dans la Bible, la mer représente le mal, l’épreuve, l’obscurité, la mort, et l’on voit ces disciples dans la nuit, la nuit du doute, menacés par cette mer profonde, avoir essayé dans tout ce mal de pêcher, de trouver des éléments de vie, des particules d’espérance et de joie.

Car en effet ils le savent, et on nous le répète: dans toute situation, même la routine, même l’épreuve, on peut trouver du bien, quelque chose de positif. C’est vrai, mais il y a parfois des moments, où comme les disciples, nous nous sentons face à un noir qui nous résiste, et nous pouvons chercher, gratter, et toute la nuit être en quête et jeter nos filets, et nous dire: « là, vraiment, je ne trouve rien, pas une trace de vie, rien qui me fasse grandir, rien qui puisse être bénéfique ». Et l’impuissance produit la colère, ou la tristesse : c’est ainsi que les disciples reviennent à la fin de la nuit, tout tristes jusqu’au rivage.

Le matin se lève, et là ils voient sur le bord du lac : Jésus lui-même, ici présent devant eux. Pour l’instant, ce Jésus ne fait rien, on pourrait là encore imaginer que pour le croyant, Dieu fasse un miracle, qu’il lui offre à manger, mais non, il est là, simplement là, et j’ai envie d’affirmer là maintenant, parce que je l’ai expérimenté, parce que vous pouvez l’expérimenter, avec tous les « mais » que nous pourrons objecter, je crois que juste cette présence du Christ est déjà une bonne nouvelle en soi. Oui. D’abord parce que les disciples eux-mêmes ne cherchaient pas le Christ, et pourtant, il va se trouver présent devant eux. Bien sûr, nous disons « qui cherche trouve », et certainement que celui qui a une quête spirituelle, trouvera-t-il en Dieu le soutien, le réconfort, l’espérance, la force dont il a besoin.

Mais parfois, nous n’avons même pas la force de cette quête, parfois nous ne savons même pas chercher. Et bien, même celui qui ne sait pas chercher, le Christ ne l’abandonne pas, il est là, à ses côtés. Et savoir que l’on n’est pas seul, savoir que l’on a un ami inconditionnel avec soi, quelqu’un qui est là à nos côtés pour nous recevoir, pour nous écouter pour nous comprendre et nous parler quand on manque le résultat escompté, c’est déjà beaucoup.

Ensuite, ce Jésus qui est présent là sur le bord, c’est lui qui va aider à débloquer la situation, c’est grâce à lui que les disciples, vont, tout à coup, basculer des ténèbres à la lumière, de l’absence à la présence, du manque à l’abondance. C’est lui qui va, par une parole, les aider à sortir de leur marasme. Il va leur dire : « n’avez vous rien à manger ? » Et je peux comprendre cette question de deux manières.

La première, c’est qu’elle les aide à verbaliser la situation dans laquelle ils se trouvent. C’est le premier pas, certainement, pour pouvoir en sortir. Et donc ils vont dire, « oui en effet, Seigneur, nous n’avons rien à manger ». « Oui je pleure, oui c’est difficile, oui je suis déprimé, oui je n’ai pas de ressources !». A partir de là, il est possible de reconstruire.

Et en même temps, ils vont comprendre cette question aussi comme une requête, et c’est cette requête qui va les tirer d’affaire. Ce « n’avez-vous rien à manger ? »,  veut dire aussi «  est-ce que vous auriez quelque chose à me donner à manger ? ».

Comment peut-on demander à celui qui n’a pas de pain quelque chose à manger ? Mais les disciples vont donc repartir, repartir à la pêche, ils vont repartir, rechercher, refouiller, re-sonder les profondeurs de cette mer noire qui ne leur avait rien livré, ils vont repartir à la quête mais cette fois en s’y prenant d’une autre façon qui va tout changer.

Le Christ leur dit : « jetez vos filets du côté droit », c’est-à-dire du bon côté. Oui, c’est vrai, on peut toujours voir les choses sous un autre aspect. Et puis la droite, pour les juifs, c’est le sud, puisque les cartes étaient tournées vers l’Orient, la droite, c’est le côté de la pleine lumière.

Quand les choses sont éclairées, éclairées par l’amour de Dieu, nous pouvons y trouver du bien que nous n’y trouvions pas avant. Quand nous savons pourquoi nous cherchons : par exemple les disciples cherchent parce que quelqu’un leur a demandé à manger, pour lui, pour eux…. Quand on a retrouvé le fil de pourquoi nous agissons, pourquoi nous sommes prêts à faire des efforts… et bien le résultat est là.

Car parfois, c’est quand on va chercher dans sa vie, et même dans l’ombre de sa vie, des parcelles de vie, de bonheur, des sens, et bien il arrive qu’on en trouve. Et à profusion ! Et en abondance !

On nous dit ensuite que les disciples reviennent vers le rivage, et que le Christ était là déjà, les attendant avec un feu allumé, du pain et des poissons en train de griller. Et ces poissons, ce ne sont pas ceux qu’ils ont pêchés, cela veut dire que même par delà ce que nous parvenons à trouver, Christ a déjà préparé pour nous une moisson de joie et de bonheur.

C’est là que nous sortons d’une démarche purement volontariste qui se contenterait de dire : « cherchez du bon côté, voyez, tournez vous vers les autres, cherchez le sens et vous trouverez du bonheur »… Il  y a directement en Christ une source de joie et de bonheur, une nourriture pour notre âme.

Et même si nous étions incapables de pêcher, en lui nous trouverions toujours ce feu allumé avec cette nourriture abondante qui nous est offerte, il n’y a qu’à s’approcher, venez, prenez, servez-vous, cela vous est offert gratuitement.

Et ce n’est pas tout ! Il y a la promesse de Jésus à Pierre qui est aussi pour nous ce matin. Il lui dit : « c’est bien, tu es pêcheur, et tu as pêché, c’est parfait, mais suis moi et je te ferai pêcheur d’homme ». Ça c’est la mission fondamentale du Chrétien, non seulement d’aller chercher dans la mer des parcelles de vie, mais aussi d’aller chercher dans la mer des êtres humains eux-mêmes pour les ramener à la vie. Ça va loin tout ça !

Et nous pouvons dire comme Pierre : « mais Seigneur, comment parviendrais-je moi à aider mon frère, comment parviendrais-je à permettre à celui-là qui est mon voisin et qui souffre à lui faire voir la lumière ? Toute la nuit je cherche déjà pour moi et je n’y parviens pas, et cela m’épuise complètement ».

Alors le Christ nous dit, allons revisitons cela ensemble, jetons notre filet d’une autre manière, autrement, et vous y arriverez.

Pierre lui-même va montrer la façon de s’y prendre, et ce, d’une manière surprenante : il se revêt, car il était nu, puis il se jette à la mer. Il faut savoir d’abord que la nudité, dans la Bible, représente l’imperfection, en effet, nous sommes tous imparfaits, et la nudité ne fait que mettre au grand jour notre imperfection, c’est-à-dire notre péché.

Et accepter de se vêtir, c’est accepter, par pudeur de dire : « je reconnais que je suis imparfait, et que je n’ai pas à faire croire aux autres que je suis parfait ! ». Se reconnaître imparfait est la première condition pour pouvoir aider les autres.

Ensuite Pierre met sa ceinture, façon de montrer qu’il se tient prêt, prêt à agir, prêt à travailler, à se mettre au boulot : « et oui j’y vais Seigneur », et ensuite il se jette à l’eau. Se jeter à l’eau, c’est peut-être aller justement dans le bain avec les autres, là où sont ceux que je veux sauver, j’y vais aussi, on ne peux vraiment aider et accompagner que ceux que l’on comprend, et dont on partage la souffrance.

Ce passage par l’eau pourrait être aussi compris comme le passage par le baptême, Pierre se jette dans la grâce de Dieu, il se plonge dans l’amour de Dieu, dans sa bonté, et d’être tout entier là dedans en ayant cette espèce de confiance extraordinaire de quitter ses prétendues certitudes, pour dire et bien moi, avec l’aide du Seigneur, je ne crains rien, et je me jette à l’eau, je me jette à l’eau en totale confiance parce que je sais qu’il est mon sauveur et qu’il me sauvera.

Et ainsi Pierre se jette à l’eau, il pourra aider et pourra trouver le salut. Il ramènera une foule de poissons de toute sorte, chacun pouvant accéder à la vie et à la lumière que Dieu nous propose tout le monde est accueilli.

Et une fois accueillis, nous sommes invités à aller sur la berge, sur le bord du lac, comme nous ce matin,  pour partager ce banquet communautaire, ce moment extraordinaire d’une joie partagée dans l’amitié et dans la fraternité où chacun mange ce qu’il a  apporté avec en plus les denrées merveilleuses qui sont celles que Jésus lui-même nous a offertes.
Amen

Jeu d’orgue

Chant de l’assemblée JEM 794

  1. Dieu tu es ma force, ma consolation,
    Une lampe devant mes pas.
    Ta voix a triomphé de l’ouragan,
    Remporté le combat.
    Tu m’offres chaque jour
    Ton infaillible amour;
    Toi, qui as fixé le cours des étoiles,
    Sois mon ancre, sois ma voile !
  1. Tu étends mes ailes pour toucher les cieux,
    Protégé par ta main.
    Ta grâce m’appelle à lever les yeux
    Et suivre ton chemin.

Accueil des catéchumènes et remise de la Bible par le ou la présidente du Conseil Presbytéral

J’appelle les catéchumènes 

Chers catéchumènes,

C’est pour nous une grande joie de marquer votre entrée au catéchisme par ce temps fort de remise de bible à chacun d’entre vous au sein du culte qui, dimanche après dimanche, rassemble la communauté autour du Seigneur.

C’est une manière de vous y inviter et de vous dire que pour grandir dans la foi, nous avons besoin des autres ; nous avons besoin de chanter, de prier Dieu et d’écouter sa parole ensemble.

Nous espérons et souhaitons que vous vous sentiez ici à l’aise ; que venir au culte ne soit pas pour vous une contrainte mais une chance pour découvrir avec d’autres, jeunes et adultes, l’amour de Dieu pour vous.

Nous sommes engagés pour 2 années ; puissent-elles être pour chacune et chacun de vous un temps fort de découverte, de réflexion, de rencontre, et de préparation joyeuse à votre confirmation.

Tous nos encouragements également aux catéchumènes de deuxième année.
Distribution des bibles. A l’appel de leur nom, les catéchumènes viennent recevoir la Bible, et serrent la main des conseillers presbytéraux et du pasteur.

Chant de l’assemblée recueil ALLÉLUIA 52-09

  1. Il est une foi ancienne
    Que Dieu renouvelle depuis Abraham :

Quatre mille ans qu’elle trace
Un chemin de grâce, le Royaume est là. (bis)
Seigneur, augmente en nous la foi !

  1. (7.) Cette foi, nul ne l’impose :
    Tu risques et tu oses  un pas à la fois,

Sans savoir où Dieu te mène,
Ta marche est sereine,  le Christ vit en toi. (bis)
Seigneur, augmente en nous la foi !

  1. (8.) Au souffle de l’espérance,
    Que ton peuple danse d’une même foi !  

Père, fais de nos faiblesses
Une forteresse d’amour et de joie !bis)
Seigneur, augmente en nous la foi !

Offrande  et chant d’Esengo

C’est maintenant le moment de l’offrande. Que chacun puisse donner maintenant avec joie ce qu’il a préparé selon son cœur.                                                                                  

Confessons notre foi, tout en nous préparant à la prière d’intercession, en chantant le prochain cantique

Chant de l’assemblée recueil ALLÉLUIA 53-01 « Notre Père »

Refrain
Notre Père qui es aux cieux, Laisse-nous te chanter !
Notre Père qui es aux cieux, Laisse-nous te prier !

  1. Oui, nous croyons que tu es Dieu
    Et que tu brilles dans nos yeux.
    Oui, nous croyons que tu es Dieu
    Et qu’avec toi nous vivrons mieux. Refr.
  2. Viens nous donner dès aujourd’hui
    Assez de pain pour notre faim.
    Viens nous donner dès aujourd’hui
    Assez de pain pour nos amis. Refr.
  3. Que ton amour habite en nous ;
    Il est plus fort que nos malheurs.
    Que ton amour habite en nous ;
    Tu es plus grand que notre cœur. Refr.

Intercession

Unissons nous dans la prière 

Seigneur,

nous aspirons à la sérénité ; nous aimerions nous vider de nos préoccupations, de nos soucis, être libérés de nos tensions, bénéficier encore et toujours de ton pardon, recevoir la paix que tu donnes.

Pour tous ceux que nous connaissons, les inquiets, les agités, les révoltés, comme aussi les fraternels, les détendus, les équilibrés, et pour la multitude des êtres humains que nous ne connaissons pas, nous te le demandons, donne-leur ta paix, maintiens- les dans ta paix. Fais de ton Église la communauté où l’on reçoit et donne cette paix ; où l’on peut se faire confiance et s’entraider. Merci, pour la patience et l’amour que tu as eus pour tes disciples, de la patience et de l’amour que tu as pour ce monde aussi.

Notre Père

Annonces

Envoi et bénédiction

Recevons la bénédiction de la part de Dieu :

Que la Seigneur tout puissant en amour vous bénisse et vous garde, qu’il fasse rayonner sur vous son visage, et vous donne la joie de vous rencontrer !  Amen 

Chant de l’assemblée (mélodie du recueil ALLÉLUIA 62-82)

Viens et nous bénis, Dieu de la rencontre
C’est toi qui unis, ton amour le montre
Garde tes enfants ! Au creux des tempêtes,
Comme au temps des fêtes, sois toujours présent !

Avant le partage de l’apéritif, chaque participant est appelé à venir déposer son poisson de papier dans le filet, en fonction de l’endroit où il habite. Après les premiers, on fera un appel pour savoir si d’autres habitent au même endroit. Un moyen de faire se connaitre Les paroissiens qui ne se connaissent pas encore, et de faciliter l’organisation de covoiturage. En effet au culte de rentrée se présentent souvent de nouvelles familles.

Adaptation de narration et prédication d’auteurs non identifiés, s’ils ou elles se reconnaissent, merci de se signaler.

Crédit : Marianne RENAUD, UEPAL, Point KT




Recension thématique : Pentecôte

Recension thématique : Pentecôte

  • Des animations

Ascension et Pentecôte dessinées par Martine Bacher

De Pâque à pentecôte avec les figurines bibliques (livrets d’animation et photos de l’exposition de 2022)

Pissenlits de Pentecôte

Mandalas de Pentecôte

Pour une rencontre autour de Pentecôte à partir d’un regard d’artiste

Des messages à souffler

  • Des vidéos

Ascension et Pentecôte dessinées par Martine Bacher

Pentecôte en vidéo avec les figurines bibliques 

  • Des prières

Prière acronyme composée par des enfants

  • Des bricolages

Cartes de vœux pour la fête de Pentecôte

  • Des cultes à quatre pattes

De Babel à Pentecôte

  • Des prédications de confirmation

Prédication de pentecôte A qui est confiée la mission d’aller répandre la parole de Dieu?

Prédication de Pentecôte Une parole qui concerne notre vie

Prédication de Pentecôte J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle

  • Des contes et narrations

La boule de vent 

De Babel à Pentecôte: la déclaration d’amour de Dieu

Kamishibaï de Pentecôte

Petit conte pour Pentecôte 

  • Des livres

Le fête de Pentecôte

  • Des réflexions

De Pâques à Pentecôte, le souffle en marche

Crédits: Marianne Renaud (UEPAL),  Point KT

 

 




« Dis-moi la mission »

« Dis-moi la mission », cahier d’animations édité par le service protestant de mission DEFAP dans le cadre de son cinquantenaire. Jeux, images qui questionnent, textes bibliques à lire ensemble, invitations à la rencontre.

10 animations construites autour de 10 verbes:

  • Accueillir : prendre conscience des richesses et défis de l’accueil et jouer en équipe sur le thème du repas, dans lequel on sera à la fois accueillant et accueilli.
  • Communier : réfléchir à ce qui fait la communion et reconnaitre des images du pain du monde entier
  • Écouter : faire appel à son intelligence dans l’écoute et apprendre des salutations du monde entier
  • Enseigner : découvrir la richesse pédagogique des paraboles et s’exprimer à partir de proverbes du monde entier
  • Envoyer : susciter des projets d’engagement
  • Partager : jouer avec des citrons, pour découvrir la richesse de partager sa culture, qui nous sommes, nos préoccupations, et mieux se connaitre
  • Rencontrer : parcourir un chemin des citations, et partager sur des rencontres qui nous marquent
  • S’entraider : jouer à des jeux coopératifs de type chaise musicale, passer une balle de tennis

Des propositions ludiques et profondes pour introduire un échange sur la mission et le témoignage mutuel.

Le livret téléchargeable au complet ici

Mon coup de cœur: l’animation « communier », qui pourra être poursuivie par un temps pour cuisiner ensemble le pain de Sainte Cène par exemple !

Crédits : Marianne Renaud (UEPAL) avec l’aimable autorisation du Defap– Point KT




Parler de deuil et de tristesse avec des ados

La tristesse est une émotion familière aux ados, qui sont parfois envahis d’une sorte de mélancolie dont ils ne comprennent pas la raison. Dans cette période de l’adolescence qu’on assimile parfois à un deuil de l’enfance, il arrive que la tristesse vienne surprendre l’adolescent.e par sa soudaineté. Que la tristesse soit diffuse, ou aiguë,  que se passe-t-il en soi?  Quelle relation peut-on choisir d’entretenir avec sa tristesse ? 

Raconter l’histoire de Quand Madame Tristesse a emménagé chez nous suffit pour ouvrir un espace de réflexion, de parole, de sens. Les métaphores se suffisent. Les illustrations me semblent peu adaptées à des jeunes ados: on choisira de lire le texte, et on proposera aux ados d’illustrer le moment qui leur parle le plus par exemple, par une création artistique (aquarelle, collage, photo, mise en scène, musique).

Si on le souhaite, on peut après la lecture de l’album, proposer un temps d’échange libre et bienveillant, à partir de quelques impulsions comme :

  • Est-ce que la tristesse est la seule émotion qui peut m’envahir à la mort de quelqu’un ?
  • Quel est le moment qui me parle le plus ?
  • « On aime garder à proximité ce qui nous tient à cœur » : à notre avis, pourquoi Madame Tristesse n’accepte pas d’aller ranger ses affaires dans une petite chambre sous le toit ?
  • « Apprendre et désirer ce qui naitra un jour » : à notre avis, pourquoi jouer au puzzle avec Madame Tristesse ?
  • Est-ce que j’ai envie de parler d’une personne qui est morte et qui compte pour moi ?
  • Si je suis triste, qu’est-ce que ça me fait de me dire que la tristesse n’est pas là pour toujours?

Un récit biblique intéressant à lire en perspective avec cette thématique serait les Pélerins d’Emmaüs. Nous ne sommes pas seuls noyés dans notre tristesse. Un dialogue est possible, qui ouvre un espace entre soi et sa tristesse et nous désidentifie à elle. Jésus nous écoute parler de ce que nous ressentons, et nous offre un compagnonnage vivant et tourné vers l’espérance.

Une prière

Seigneur, il y a des jours où la tristesse m’envahit.
Je me sens découragé.e, impuissant.e, seul.e
Je n’ai pas le goût de la vie.
Merci, parce que tu ne me juges pas pour cela.
Toi aussi, (en) Jésus, tu as connu la tristesse la plus profonde.
Alors je peux accueillir cette réalité en moi
Et découvrir qu’elle coexiste avec d’autres
Ton amour est là, qui m’anime
Ta joie est là, toute proche,
A portée du cœur et de la main
Disponible
Je te prie pour toutes les personnes tristes et découragées
Prend soin d’elles
Et inspire moi les paroles et les gestes de soutien
Et conduis moi sur le chemin de la vie
Amen

Si l’on veut aller plus loin:

  • Sur le thème des émotions :  video youtube à destination des ados pour mieux connaitre ses émotions
  • Sur le thème du deuil

La vie, c’est trop mortel, un dossier pour parler de la mort avec des ados à l’école, adaptable à des séances de caté

Crédit : Marianne Renaud (UEPAL), Point KT




Quand Madame Tristesse a emménagé chez nous

Un album bienfaisant au sujet du deuil et de la tristesse, qui ouvre des espaces de parole et de silence, pour apprivoiser l’émotion. Adressé à un « tu », il permet subtilement de mettre en valeur une relation qui demeure au delà de la mort, et avec laquelle la tristesse nous met en contact.

Quelle invitée encombrante, cette Madame Tristesse ! Elle s’invite sans qu’on l’ai conviée, s’installe, se tape l’incruste, met tout son bazar dans notre intérieur ! Et si on la chasse, elle revient ! Et si on l’ignore, elle se fait encore plus présente ! Mais comment s’en sortir, quand elle se pointe ?

On peut s’arranger avec elle, figurez-vous. On peut, à défaut de l’inviter puisque c’est elle qui s’invite, la considérer comme une invitée. On peut choisir de s’intéresser à elle et décider d’apprendre à mieux la connaitre, pour répondre à ses besoins comme on le ferait avec n’importe quel invité. Elle devient alors moins envahissante, plus rare, mais tout aussi insistante, au fil du temps si l’on se hâte lentement.

Peut-être finira-t-elle par repartir ? Peut-être même qu’on apercevra un jour les cadeaux qu’elle nous a faits ?

D’après l’album Quand Madame Tristesse a aménagé chez nous,  Anke KEIL, 2021 Opec-Olivétan

Crédits: Marianne RENAUD, UEPAL, POINTKT

 




Jouer ensemble à Noël : le jeu du cadeau

Jouer ensemble à Noël, une idée pour créer du lien, rire, faire retomber la pression ou même la tension qui s’invitent parfois inopinément à la fête, partager des souvenirs, inclure ceux pour qui Noël est une fête chrétienne ou non, mêler les petits et les grands, accueillir des invités qu’on connait peu, et donner du sens à la fête.

Sur la suggestion de Théophile, 15 ans, voici une proposition d’animation familiale ou amicale autour de Noël.

Pour vivre ce jeu, chacun préparera par avance un cadeau, soit acheté, soit réalisé maison, soit sous forme de « bon pour… ». Si c’est un cadeau acheté, on prendra soin de fixer une somme indicative pour que tout le monde soit à l’aise. Enfin, le cadeau sera emballé de telle sorte qu’on ne puisse pas deviner de quoi il s’agit, plusieurs couches d’emballage sont bienvenues, boites, tissus, papier.

Pour pimenter le jeu et stimuler la créativité, on peut annoncer un thème avec lequel tous les cadeaux devront avoir un lien: une couleur (« Rouge »), une sensation (« Douceur »), une région (« Alsace forever »), une tradition familiale (« Chocolat »), une lettre (« C »).

Les cadeaux seront placés sous le sapin, on gardera le plus grand secret sur ce qu’ils contiennent, rien ne filtrera avant de jouer.

Les règles du jeu

S’installer en cercle, sur des chaises, fauteuils, canapés. L’idéal est de pouvoir se déplacer, mais ce n’est pas nécessaire.
On peut prévoir un plateau sur lequel lancer le dé, pour faciliter son lancer et sa circulation.
On se passe le dé, on le lance, et, en fonction du résultat, voici ce qui se passe :

6

Choisir un cadeau sous le sapin
ou échanger son cadeau avec celui de la personne de son choix, en lui disant un mot doux ou une bénédiction.
« Cher, chère…, tu es si … pour moi »… « Je te souhaite … »

5

Déballer une seule couche de son cadeau. Le palper, le secouer, et tenter de deviner ce qui se cache dedans.

4

Chanter une strophe de chant de Noël ou une comptine ou un slam (si on arrive à placer les mots « Du vieux tronc d’Isaïe », on a gagné le droit de relancer le dé). Le chant ou la comptine sont à usage unique, les participants suivants se creuseront la cervelle pour trouver une autre idée.

3

Raconter un souvenir joyeux, ou drôle, ou étonnant, vécu autour de la fête de Noël, en quelques mots.

2

Ouf, tranquille pour cette fois ! on passe le dé à son voisin.

1

Tous les joueurs et joueuses donnent en même temps leur cadeau à leur voisin ou voisine de droite, en criant « Joyeux Noël » !

Le temps de jeu est variable selon le nombre de personnes qui jouent et l’ambiance générée. On l’arrête quand on veut. Prévoir cependant un temps de troc final.

Pour donner du sens à ce moment de jeu, on peut échanger sur la manière dont on l’a vécu. Puis on peut s’offrir encore quelques cadeaux pour tous.

Le cadeau de quelques instants de silence

Le cadeau de la prière

Merci, Seigneur, pour la joie d’être ensemble
Merci pour ce que nous aimons vivre et partager à Noël :
Nous aimons…
Nous accueillir les uns les autres
Cuisiner, jouer de la musique, chanter
Rêver, emballer des cadeaux, raconter des histoires de Noël
Décorer le sapin et la maison aux couleurs de la fête
Merci parce que cette fête
Nous parle de toi
Et de ta tendresse pour tout être humain
De la joie que tu glisses dans nos vies,
Par-dessus toutes les déceptions ou les tristesses que nous pouvons traverser
Merci parce qu’à Noël, tu offres le cadeau de ton amour !

Le cadeau d’une Bonne Nouvelle pour tous

Luc 2/1-14
En ce temps-là parut un édit de César Auguste, ordonnant un recensement de toute la terre.  Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie.  Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville.  Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David, appelée Bethléem, parce qu ‘il était de la maison et de la famille de David,  afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte.  Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva,  et elle enfanta son fils premier-né. Elle l ’emmaillota, et le coucha dans une mangeoire, parce qu ‘il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie.  Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux.  Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux. Ils furent saisis d’une grande frayeur.  Mais l’ange leur dit: Ne craignez point; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie : c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez: vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une mangeoire. Et soudain il se joignit à l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu et disant :  Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée !  

Le cadeau de chanter ensemble

Apprendre un chant sur Point KT  « Jour de Joie » composé par Daniel PRISS et facile à apprendre tous ensemble.
Ou chanter un chant traditionnel

  1. O nuit bienveillante, O nuit rassurante,
    Douce nuit du premier Noël !
    Jésus, ô mystère, Naît sur cette terre ;
    Chantons, chantons à l’Éternel !
  1. O nuit bienveillante, O nuit rassurante,
    Douce nuit du premier Noël !
    Jésus nous délivre, Jésus nous fait vivre ;
    Chantons, chantons à l’Éternel !
  1. O nuit bienveillante, O nuit rassurante,
    Douce nuit du premier Noël !
    Qu’au saint Roi des anges Montent nos louanges ;
    Chantons, chantons à l’Éternel !

Le cadeau d’une bénédiction reçue et partagée

On peut se dire un bénédiction personnelle,
Ou quelqu’un adressera cette bénédiction à tous
« Que le Dieu tout puissant en amour nous bénisse et nous garde,
qu’il fasse rayonner sur nous son visage, et nous donne sa joie, sa paix ! »

Crédits : Marianne RENAUD, Dynamique Jeunesse de l’UEPAL, point KT, crédit photo Tendancemode.net




Les Grandissants

Pourquoi lire les Grandissants de Marion MULLER COLARD, éloge de l’adolescence entretissé avec une lecture de la parabole du fils prodigue ?

Pour le plaisir d’abord. Et puis, peut-être, pour interroger et trouver un positionnement de parent d’ado. Ou de catéchète d’ado. Chez moi, les deux sont des affaires en cours qui s’entremêlent.

 

Tékitoi, l’Ado, le Grandissant ? Qu’est-ce que tu veux de moi ? Qu’est-ce que j’ai à te transmettre et qui t’encourages à être vivant? A être toi, vivant ?

Je peux te dire déjà, que, plus profond que mon agacement devant ton flegme, plus sérieux que ma surprise quand tu t’enflammes pour des trucs que je ne comprends pas, plus vrai que les certitudes que tu défends de toute ta fougue : je te considère. Profondément.

Je considère cette étape de ta vie de Grandissant, étape qui peut arriver à tout âge. J’ai de la considération pour ton courage de quitter ce que tu es en train de quitter. Et de la considération pour cette souveraineté que tu es en train de déployer. Je suis pleine de gratitude devant ton courage de vivre, d’expérimenter, et même si ça pique : de risquer

Mais toi, tu me demandes plus que de la considération.

Tu veux naître de l’intérieur.

Tu veux avoir pour être.

Tu veux. Et ce que tu veux, je ne le comprends pas vraiment. Mais je vois que c’est une force qui te met en mouvement.

Tu veux, pour que tu partes, que je reste, moi, à ma place.

Tu veux ta part de confiance. Tu veux que je te fasse confiance. Tu veux que je nous fasse confiance : tu peux recevoir la responsabilité de ta propre vie. Tu veux que je fasse confiance à ce Grand Vivant qui nous apprend tout de la vie, de ses échecs et des relevailles, en Jésus-Christ qui guérit, qui enseigne, qui prie, qui aime, qui dénonce, relevé de la mort, ressuscité, compagnon de toutes nos routes.

« Si je veux faire l’éloge de ce temps de l’adolescence, ce n’est pas seulement parce qu’il est nécessaire, mais parce qu’il est beau. Aussi beau qu’une naissance ».

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Crédits : Marianne RENAUD (UEPAL) – Point KT – photo Pixabay