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Chaises musicales et musiqu’à l’envers

Par le jeu, les enfants apprennent, imitent les adultes, s’approprient les fonctionnements sociaux. Pas étonnant que les enfants jouent à la dinette ou à la guerre… Alors pourquoi ne pas utiliser le jeu pour réfléchir sur nos fonctionnements sociaux surtout lorsqu’ils sont en contradiction avec l’évangile ?

Matériel :
Appareil pour diffuser de la musique
Des chaises (solides…)

Etape 1 : Chaises musicales traditionnelles
Disposer les chaises au centre de l’espace de jeu : chaises en deux rangées, dos à dos. Il faut une chaise de moins que le nombre de participants.
Lancer la musique. Les participants tournent en rond autour des chaises. Lorsque l’animateur arrête la musique, chacun doit s’assoir sur une chaise. Celui qui reste debout est éliminé.
Enlever une chaise et recommencer. Et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’il ne reste qu’un seule participant : il a gagné !

Etape 2 : Chaises musical’envers
Remettre toutes les chaises. Mais cette fois-ci la consigne est modifiée : lorsque la musique s’arrête, personne ne doit avoir les pieds par terre, mais on peut être à plusieurs sur la même chaise.
Lancer la musique. Les participants tournent en rond autour des chaises. Lorsque l’animateur arrête la musique, tous doivent être sur les chaises.
Enlever une chaise (nombre de participants – 2 chaises) et recommencer…. Lorsque l’animateur arrête la musique, tous doivent être sur les chaises.
Enlever une chaise (nombre de participants – 3 chaises) et recommencer…. Lorsque l’animateur arrête la musique, tous doivent être sur les chaises.
Et ainsi de suite… Progressivement, il faudra laisser du temps afin que le groupe s’organise pour tenir tous sur de moins en moins de chaises. En s’organisant et en s’entraidant, une chaise peut porter au moins 8 catéchumènes : Fous rires garantis, mais attention aux chutes !

Etape 3 : Débriefing – débat
Quel jeu ont-ils préféré ? Chaises musicales à l’envers ou traditionnelles ? Pourquoi ? Quelles différences entre les deux jeux ?
Par les questions, amener les catéchumènes à comprendre ce qui se joue dans les deux jeux : jeu d’exclusion / jeu d’inclusion, jeu de compétition / jeu de coopération.
A part le gagnant du premier jeu peut-être, en général, les catéchumènes préfèrent la deuxième version parce que tout le monde s’amuse jusqu’au bout du jeu.
On peut alors faire le parallèle avec le fonctionnement de notre société : peu de gagnants, beaucoup d’exclus. Mais, si on peut jouer autrement (et s’amuser encore plus, autrement), on peut aussi imaginer vivre autrement : partager, faire preuve de solidarité, se soucier de l’autre rend heureux ! On peut déboucher sur une rencontre avec des personnes engagées dans une association d’aide sociale ou lire des témoignages de bénévoles…

Crédit : Claire de Lattre-Duchet (UEPAL) pour Point KT