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Ecoute, écoute … recension des différentes formes de narration

Écoute, écoute… recension des différentes techniques narratives glanées sur Point KT. Mais d’abord, y a-t-il des contes dans la Bible ?

Contes et narrations en lien avec des temps liturgiques
Raconter avec des figurines bibliques 
Raconter avec un kamishibaï (théâtre de papier)
Raconter avec des objets ou des jouets
Raconter en utilisant le bac à sable
  • Pédagogie du bac à sable présentée et expérimentée par Evelyne Schaller, Richard Gossin, Martine Grell, Christiane Lehmann et Sonia Miesch,  4 modules  expérimentaux complètent l’article
Raconter en cercle
  • Écouter le royaume télécharger le document PDF voir à partir de la page 96 Laurence Bohnenblust-Pidoux
  • Ensemble avec nos mains (Luc 5)  – télécharger le document PDF,  voir à partir de la page 38 Laurence Bohnenblust-Pidoux
Raconter en utilisant des images ou des dessins
Raconter avec les images frottées
Raconter d’après la méthode Godly Play
Raconter avec des marionnettes
Narration à 1 ou plusieurs voix

Narration en vidéo 

Narration-témoignage

Des livres de contes

Crédits : Laurence Gangloff (UEPAL), Point KT, photo Pixabay




Dialogue Esaïe-ML King

Méditation d’Ésaïe 55 par Isabelle Horber, dans le cadre d’une célébration œcuménique. Texte de départ Ésaïe 1, 17

Martin Luther King

C’est 28 siècles qui nous séparent, toi Ésaïe le prophète et moi le pasteur Martin Luther King.

On pourrait penser qu’en 28 siècles, les choses fondamentales ont évolué.  Que l’humain a compris quel est le sens de notre vie sur terre… Mais je dois reconnaître que ce n’est pas le cas.

28 siècles, c’est énorme alors que 28 minutes, ce n’est rien et pourtant en 28 minutes, le cerveau humain meurt trois fois s’il n’est pas oxygéné. C’est comme cela qu’est mort George Floyd sous le genou d’un policier à Minneapolis. Le choc de cette mort a poussé l’église du Minnesota, qui devait préparer cette célébration œcuménique, à relire tes textes, Esaïe, pour nous accompagner au jour où nos cœurs sont dans la peine, afin d’affirmer : « apprenez à faire le bien, recherchez la justice ».

Oui, mon cœur est submergé de tristesse, parce qu’après avoir donné ma vie pour que les choses changent… il y a toujours les mêmes injustices dans mon pays et tout autour du monde.

Ésaïe

Cela fait deux fois 28 ans, Martin, que tu es mort pour avoir osé une parole qui bouscule.

Pourtant, aujourd’hui comme hier, il faut avoir l’audace de sortir du silence, il faut s’armer de courage pour proclamer cette parole qui dérange, qui ouvre le regard.

Toi, Martin tu l’as fait en ton temps, moi au mien. Et nous n’avons d’autre choix que de continuer encore et encore.

Car croire en Dieu ce n’est pas juste lui faire confiance passivement, mais c’est croire qu’il nous a choisis, individuellement et collectivement, pour être ses instruments sur cette terre. Même si Dieu peut tout, Dieu compte sur nous et sur nos mains pour être ses instruments. Il compte sur nous pour que nous osions sa Parole, même si c’est parfois, souvent, à contre-courant de notre société.

Alors dénonçons ce qui doit l’être : racisme, sexisme, intégrisme, impérialisme !

Martin Luther King

Tu vois, Ésaïe. Ma peau est noire.

Quand je suis né, j’étais noir
Quand j’ai grandi, j’étais noir,
Quand je vais au soleil, je suis noir,
Quand j’ai peur, je suis noir,
Quand je suis malade, je suis noir,
Quand je mourrai, je serai noir!

Tandis que toi, Ésaïe le prophète, je t’imagine avec un teint plus clair, différent du mien !
Quand tu es né, tu étais rose,
Quand tu as grandi, tu étais blanc,
Quand tu vas au soleil, tu es rouge,
Quand tu as froid, tu es bleu,
Quand tu as peur, tu es vert,
Quand tu es malade, tu es jaune,
Quand tu mourras, tu seras gris!
Pourquoi donc m’appelle-t-on, moi, « homme de couleur »?

Ésaïe

Ne t’y trompe pas. J’entends derrière ce trait d’humour toute l’injustice que tu subissais à ton époque et qui continue envers et contre toutes les leçons de l’histoire.

Cette injustice que tu dénonces, le racisme qui est la partie émergée de nombre d’autre injustices, ne peut que révolter ceux qui suivent Dieu car il n’existe qu’une seule race, la race humaine, la race des enfants de Dieu.

Pourquoi parce que tu as cette couleur que Dieu t’a donné, serais-tu inférieur à moi ? N’as-tu pas les mêmes sentiments que moi ? N’as-tu pas les mêmes craintes que moi ? N’as-tu pas des faiblesses et des forces comme moi ? N’es-tu pas simplement comme moi un être humain ?

Martin Luther King

Les races n’existent pas. Mettre des gens dans des cases, là à cause de la couleur de la peau, est une habitude sociale qui permet de rejeter l’autre qui est différent.

Par contre le racisme existe, ô combien !

Ésaïe

Et ce rejet de l’autre est la couleur sanglante du péché.

Mais pour nous laver de ce péché, la première étape consiste à reconnaître l’oppression actuelle et générationnelle.

Les préjugés raciaux ont été l’une des causes de la division des chrétiens qui a déchiré le Corps du Christ. Des idéologies toxiques, telles que la suprématie blanche ont causé beaucoup de tort, en particulier en Amérique du Nord et dans les pays du monde entier colonisés au cours des siècles par les puissances européennes qui voyaient dans leur peau blanche la marque de leur supériorité.

Le racisme est péché ! Penser qu’il y a des races est déjà péché !

Martin Luther King

Chercher la justice, c’est PARLER et DÉNONCER.

Car celui qui ne lutte pas contre le mal coopère avec lui.

Cherchez la justice, c’est dénoncer le mal car à la fin nous ne nous souviendrons pas des mots de nos ennemis, mais du silence de nos amis.

Si nous devenons silencieux face à l’injustice, à propos des choses qui comptent, nos vies sont déjà finies.

Ésaïe

Si nous sommes silencieux face à l’injustice, nous ne connaitront pas la paix ni extérieure mais pas non plus intérieure.

Martin Luther King

Lavons notre péché dans l’eau de notre baptême qui nous fait tous enfants de Dieu.

Ésaïe

Oui, entrons dans cette unité voulue par Dieu. Entendons pour nous cette Parole de l’Eternel : « Ne crains pas, car je te rachète, je t’appelle par ton nom : tu es à moi ! « . Et nourrit par cette promesse, engageons-nous à lutter contre la division et l’oppression au sein de l’humanité. Dénonçons les injustices, avertissons des impasses dangereuses… Osons aussi des gestes de vie pour prendre soin de ceux qui subissent l’injustice, soyons attentionnés les uns envers les autres, ce sera la meilleure preuve de l’amour auquel nous sommes appelés et dans lequel nous sommes placés.

Martin Luther King

Allons en mission vers les autres, écoutons les cris de tous ceux qui souffrent, afin de mieux comprendre leurs souffrances et leurs traumatismes et d’y trouver une réponse. Quand le peuple n’est pas entendu, quand il n’en peut plus de subir, il se révolte, c’est l’émeute. C’est à comparer à une casserole de lait sur le feu… Le lait de la colère et de la révolte monte lentement dans la casserole attisée par les feux de l’injustice. Mais quand trop d’injustices ont été subits le lait déborde… il ne peut plus être contenu…

Si les Églises élèvent leurs voix avec celles des opprimés, ceux qui ne sont pas entendus, leur cri de justice et de libération sera amplifié.

Et notre rêve commun, Ésaïe, qu’un jour l’agneau et le loup, l’opprimé et l’oppresseur, s’étendront l’un près de l’autre, deviendra réalité.

Crédit : Isabelle Horber (UEPAL), Point KT




Comprendre la Trinité

Ephésiens 1, 15-19 : Méditation de la pasteure Isabelle Alves pour la célébration de la Journée Mondiale de Prière 2023 avec Taïwan

Notes
Une étude biblique, préparée par le comité JMP de Taiwan, est disponible p. 22 à 24 du cahier de préparation à télécharger ici CAHIER-PREPARATION-TAIWAN-2023
Toutes les informations et ressources en français sont consultables et téléchargeables sur le site de JMP France.

Le texte (traduction NBS)
C’est pourquoi moi aussi, ayant entendu parler de votre foi dans le Seigneur Jésus et de votre amour pour tous les saints,  je ne cesse de rendre grâce pour vous : je fais mention de vous dans mes prières,  afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père glorieux, vous donne un esprit de sagesse et de révélation qui vous le fasse connaître ;  qu’il illumine les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la glorieuse richesse de son héritage au milieu des saints,  et quelle est la grandeur surabondante de sa puissance envers nous qui croyons, selon l’opération souveraine de sa force.

Proposition de prédication
Voilà un passage biblique qui nous fait entrer au cœur de la Trinité. La Trinité, c’est souvent un sujet qu’on évite, parce que ça paraît compliqué. Et c’est vrai que ça n’est pas simple à comprendre…
Mais c’est compliqué parce que nous essayons de comprendre la Trinité comme s’il s’agissait d’un objet d’étude, quelque chose que nous pourrions décortiquer pour en maîtriser les fonctionnements –
comme un shampoing trois en un dont nous pourrions isoler les ingrédients pour dire lequel a quel effet sur nos cheveux.

Là, il ne s’agit pas d’étude scientifique. Il s’agit de la vie de foi de la jeune Église d’Éphèse, celle que leur souhaite Paul, celle qu’il demande pour cette communauté dans sa prière.
Et dans la prière de Paul – appelons Paul l’auteur de cette lettre, même s’il n’est pas certain que l’apôtre Paul en soit l’auteur – dans la prière de Paul, donc, il n’y a pas d’un côté la Trinité, objet d’étude, et de l’autre les croyants. Dans la prière de Paul, il y a le lien qui existe, et se renforce, entre la communauté croyante et le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le père glorieux, à qui Paul demande de donner l’Esprit pour que la communauté puisse continuer à grandir dans sa foi. Dans ce texte, on n’est pas en train d’essayer d’imaginer comment les trois personnes de la Trinité, Père, Fils et
Esprit, sont reliées les unes aux autres. Ce qui est important, c’est ce qui se passe entre la Trinité et l’humanité croyante. Paul prie le père glorieux, et ce père, en plus d’être glorieux, n’est pas n’importe qui : il est le Dieu de Jésus-Christ, qui lui-même est notre Seigneur. Le Père glorieux et notre Seigneur Jésus-Christ sont indissociables, c’est ce lien même qui nous dit qui est Dieu. Et ce Dieu est celui qui nous envoie son Esprit – depuis la première Pentecôte. Nous sommes ainsi relié.es aux trois personnes de la Trinité : le Père que, comme Paul, nous prions, le Fils qui est notre Seigneur, Jésus-Christ, et l’Esprit qui nous est envoyé. Et au bout du compte, c’est tout ce qui nous concerne. Le reste, finalement, ça ne nous regarde pas, bien que les personnes qui étudient la théologie essaient d’en percer les mystères depuis 2000 ans… généralement pour finir par dire que justement, c’est un mystère. Ce qui nous concerne, nous, c’est de rester fermement attaché.es au Christ, par qui nous prions le Père, grâce à l’Esprit qui nous est donné.

Nous le voyons bien dans ces quelques versets : l’Esprit nous est donné, et Paul prie pour que, pour la communauté d’Éphèse – mais aussi pour toutes les communautés chrétiennes de tous les temps et tous les lieux – cet Esprit présent en nous, parmi nous, illumine les yeux de notre cœur. Paul demande à Dieu qu’il nous donne un esprit de sagesse et de révélation qui nous le fasse connaître ; qu’il
illumine les yeux de notre cœur.

Quelle drôle d’anatomie chez Paul : notre cœur aurait donc des yeux ?
Peut-être en fait ? On dit bien que l’amour vient du cœur et que l’amour est aveugle ?
Mais non, dans le monde de la Bible, le cœur n’est pas le lieu des sentiments. Le cœur, c’est le lieu de la connaissance, de la volonté, et quand on met ces deux-là ensemble, de la décision.
C’est pour ça que notre texte enchaîne la notion de sagesse, de révélation dans la connaissance, et le cœur : la sagesse, la connaissance, c’est dans le cœur que ça se passe, pour le monde biblique.
Donc quand Paul dit qu’il illumine les yeux de votre cœur, c’est la même chose que quand il demande que l’Esprit transmette sagesse, et révélation dans la connaissance. Si on était dans une bande dessinée, on verrait une ampoule s’allumer à côté du personnage qui d’un coup comprend tout. C’est la sensation qui nous fait dire « Ah mais oui, je vois ! »… Mais aujourd’hui nous associons plus notre compréhension à notre tête, donc la petite ampoule de BD est dessinée à côté de la tête du personnage, et c’est plus logique anatomiquement de « voir » ce que nous comprenons, ce qui nous est révélé, dévoilé.

Cette connaissance que l’Esprit nous dévoile, nous révèle, elle nous permet de savoir trois choses – qui ne sont peut-être pas non plus des plus simples.
Paul souhaite aux Éphésiens de savoir trois choses : il s’agit d’espérance, de richesse et de puissance.

Quand on souhaite à une personne d’avoir quelque chose, c’est souvent qu’on pense qu’elle ne l’a pas, ou bien pas assez… ou encore qu’on souhaite qu’elle reprenne conscience de quelque chose qu’elle a déjà. En tous cas, ces trois choses, Paul pense que les Éphésiens ont besoin de les savoir, de les posséder, d’y tenir bon et d’en profiter pleinement.

D’abord l’espérance : l’espérance qui s’attache à l’appel de Dieu. Les membres de la communauté d’Éphèse ont entendu l’appel du Christ à le suivre. Mais dans les débuts du christianisme, devenir membre d’une Église, ça n’était pas de tout repos. Souvent, ça produisait des ruptures, ruptures familiales, ruptures avec le groupe dans lequel on vivait jusque-là, parce qu’on avait l’air d’un ou une illuminé.e (c’est le cas de le dire) de choisir une foi bizarre venue d’un petit pays aux marges de l’empire romain. C’est peut-être aussi pour ça que le sens communautaire dans l’Église était tellement important : les personnes qui se convertissaient au christianisme avaient besoin d’aide pour persévérer dans ce choix, pour continuer à suivre cet appel, et aussi pour la vie quotidienne, parce qu’elles pouvaient avoir perdu leur soutien habituel – et c’est aussi ce qui se passe pour les chrétiens d’aujourd’hui dans des pays où le christianisme est mal vu, voire interdit. A ces personnes que leur foi
met en difficulté, Paul rappelle que leur appel est associé à une espérance : le salut, la délivrance et la guérison apportés par le Christ à l’humanité.

Ensuite la richesse : il ne s’agit pas de richesse matérielle. Il s’agit de la glorieuse richesse de son héritage au milieu des saints. L’héritage que nous recevons, à la suite du Christ, c’est la continuité de la promesse à Abraham, la promesse de porter fruit, infiniment, la promesse d’une relation inaltérable avec Dieu. Et par Christ, nous recevons cet héritage plein et entier sans mérite de notre part. Quels que soient nos écarts dans cette relation, quelles que soient nos faiblesses et incapacités à aller vers Dieu, il a comblé une fois pour toutes le gouffre qui nous séparait en venant à nous en Jésus-Christ, en venant avec et pour nous. Cette relation inaltérable, parce que Dieu a tout fait pour qu’elle ne puisse jamais être rompue, nous la vivons pleinement en étant membres de son Église, membres de « la nuée de témoins » dont parle le chapitre 11 de la lettre aux Hébreux. Et cette richesse incroyable de savoir que « rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu » (Romains 8, 39), elle manifeste la gloire de Dieu, Dieu qui en est à l’origine.

Puis enfin la puissance : la puissance de Dieu est en effet surabondante. Elle dépasse tout ce que nous pouvons imaginer – qui est capable d’imaginer véritablement la résurrection du Christ ? Nous pouvons l’accepter, nous pouvons la croire, par l’Esprit qui agit en nous pour produire la foi. Mais l’imaginer ? Non, comme la Trinité la Résurrection est un mystère. Tout ce que nous pouvons savoir, c’est qu’il était mort, et qu’il est maintenant vivant. Peut-être d’ailleurs qu’un des signes tous simples de la puissance de Dieu, un signe tellement simple qu’on n’y pense même pas, c’est justement que son Esprit produit en nous la foi. Nous qui avons tellement besoin de comprendre, de maîtriser ce qui se passe, devant les mystères de Dieu, nous croyons, il nous est donné de croire, et nous grandissons dans la confiance en lui malgré notre incapacité à comprendre. A nous qui cherchons la logique dans les plus petits détails, il donne la foi, il illumine les yeux de notre cœur, il révèle la
connaissance de l’espérance de notre appel, la richesse de son héritage au milieu des saints, les personnes consacrées à Dieu, dont nous sommes.

Puissance de l’amour de Dieu en nous, richesse de l’héritage qu’il nous donne gratuitement, espérance quand nous nous mettons à la suite du Christ… nous ne sommes plus à Éphèse aux débuts du christianisme.  Mais toutes et tous, partout dans le monde, nous avons besoin que Dieu illumine les yeux de notre cœur, qu’il nous révèle toujours à nouveau qu’il est présent en notre sein, qu’il est aux côtés de chacune et chacun de nous, et que sa vie nous entraîne encore sur son chemin.

Crédits : Isabelle ALVES (EPUdF, Notes bibliques et prédication), Point KT




Exode Aventures, un grand jeu pour Adolescents

Activité avec des adolescents (12-16 ans)
Idée de départ :  exploiter le jeu de l’oie Exode Aventures et proposer un jeu à postes avec plateau central.

Les participants, répartis en équipes de 4 à 7 personnes sont envoyés à un poste et doivent revenir au centre (au plateau) afin d’être envoyés au poste suivant (cela permet à l’animateur de « réguler », c’est-à-dire de permettre aux équipes d’avancer plus ou moins au même rythme). Chaque poste reprend les activités d’une semaine de voyage dans le désert. L’animateur central veille à préparer des activités qui permettent de faire patienter si un poste n’est pas encore « libre ».

Les intentions des animateurs : favoriser du lien entre les jeunes et permettre à chacun.e de participer activement.

Organisation idéale : un animateur par poste. L’expérience : chaque animateur a géré 2 postes en même temps, ce qui a demandé une attention particulière de la part de l’animateur central.

Déroulement 

1.    On assigne à chaque équipe une semaine de l’Exode pour débuter le jeu.
2.    L’équipe se rend auprès de l’animateur responsable de cette semaine.
En fonction du résultat obtenu avec le dé, soit l’animateur lit un bref  texte qui correspond à la case, soit il donne une épreuve à réaliser. Pour chaque semaine, l’équipe réalise l’épreuve de la semaine et l’épreuve du shabbat.
3.    Une fois la semaine complétée, l’équipe se rend vers le plateau central. Elle sera ensuite redirigée vers un autre animateur pour la semaine suivante.
4.     Les semaines 6 et 7 correspondent à des épreuves collectives, avec la présence de toutes les équipes.

Durée du jeu = 1h45 minimum (20 minutes par « semaine »)

Répartitions des rôles

  • Un animateur « central » accueille les groupes. En attendant que tout le monde soit arrivé, il récolte sur des post-it ce que les uns et les autres savent à propos de Moïse (sous forme de phrases ou de dessins).

Il répartit en équipes et présente l’aventure, c’est le « Tour operator « du désert. Les équipes sont des “familles” qui feront toutes le même voyage mais pas dans le même ordre. Les familles quittent ensemble l’Égypte et partagent, debout, une petite collation pour se donner les forces (idée du repas pascal, prévoir quelque chose de simple, comme une pomme par personne).

Une fois la collation distribuée, les familles passent les unes après les autres au tirage du dé sur le plateau central. Toutes les familles partent d’une semaine différente et lancent le dé pour tomber sur un des six jours de la semaine. L’animateur indique sur leur carte de voyage le numéro de la case sur laquelle ils sont tombés afin que l’animateur qui tient le poste puisse savoir quelle est la case à « dévoiler ». Les familles peuvent déjà réfléchir, en chemin vers le poste, à ce que représente l’image de la case sur laquelle ils sont tombés.

Après l’activité proposée par l’animateur du poste, les familles reviennent au poste central afin de relancer le dé pour repartir vers un autre poste (une autre semaine).

L’animateur central prend en charge la semaine 6 avec toutes les familles à la fois. Les semaines 6 et 7 sont vécues en grand groupe jusqu’à l’arrivée en Terre promise où une collation douce est partagée.

  • Les animateurs de postes (semaines) accueillent les familles et présentent la case à « dévoiler » en la remettant dans son contexte de la semaine. Ensuite ils proposent l’activité préparée pour cette semaine, y compris celle du shabbat.

Semaine 1 – L’appel de Moïse

En Exode, on apprend que Dieu parle à Moïse dans un buisson ardent.
Comment Dieu parle-t-il aujourd’hui ?

Épreuve (mime) :  les participants se mettent les uns derrière les autres. Chaque participant tourne le dos à son voisin. Le premier joueur reçoit de l’animateur un mot à mimer au joueur qui se trouve devant lui.  Quand il est prêt, il tape sur l’épaule de la personne devant lui pour qu’elle se retourne.
Le joueur effectue son mime et ensuite, c’est au second joueur de répéter l’action, en fonction de ce qu’il a compris du premier mime. Quand on arrive au dernier joueur, ce dernier essaye de deviner quel était le mot de départ.

Exemples de mots à mimer

  • Buisson ardent
  • La séparation de la mer
  • Les pyramides

Partage :  Dieu a appelé Moïse pour libérer son peuple. Aujourd’hui, à quoi Dieu nous appelle-t-il ?

L’animateur propose aux jeunes de lister les activités qu’ils fréquentent, les groupes dans lesquels ils sont investis… et pose la question : « où suis-je amené à montrer l’amour de Dieu et comment » ? (par exemple : être un exemple de fair-play dans mon club de basket ; dans ma classe, j’essaie d’intégrer tout le monde aux conversations…)

Animation du shabbat (case 7) – Célébration de la création

Représenter un animal avec des éléments naturels (façon « land art »)

Semaine 2 – La rencontre entre Moïse et Pharaon

Face à la peur de Moïse de ne pas être à la hauteur, Dieu nomme aussi Aaron… Penser à des situations où on a intérêt à être plusieurs pour accomplir un projet de vie. Lorsque Dieu nous demande de faire quelque chose, il nous donne les moyens de le réaliser.

Épreuve : (mime)  Lorsque le Seigneur envoie Moïse pour aller délivrer les Hébreux, ce dernier trouve de nombreuses raisons pour ne pas y aller. Raisons que Dieu balaye une à une en montrant qu’Il pourvoira en toutes choses et qu’Il donnera à Moïse les moyens d’accomplir tout ce qu’Il lui demande.

– Moïse : Qui suis-je pour aller auprès de Pharaon et pour faire sortir d’Égypte les Hébreux ? Dieu : « Je serai avec toi ». (Ex 3,11-12)

– Moïse : Ils ne me croiront pas ; ils ne m’écouteront pas. Ils diront « le Seigneur ne t’est pas apparu ! » Dieu donne à Moïse trois signes pour convaincre le peuple (Ex 4,1-9)

– Moïse : Pardon, Seigneur, mais je ne suis pas un homme à la parole facile, et ce n’est ni d’hier, ni d’avant-hier, ni depuis que tu me parles, à moi, ton serviteur : j’ai la bouche et la langue pesantes. Dieu dit qu’Il sera lui-même sa bouche et qu’Il lui enseignera ses paroles. (Ex 4,10-12).

– Moïse : « Pardon, Seigneur ! Je t’en prie, envoie quelqu’un d’autre, qui tu voudras ! » Dieu envoie Aaron pour qu’il vienne l’aider dans sa mission et Dieu garantit qu’Il sera avec eux deux. (Ex 4,13-17).

Consignes : les jeunes jouent (chacun à leur tour) le rôle de Moïse éprouvant des difficultés pour parler. Celui qui joue Moïse exprime par des mimes les actions indiquées par l’animateur. Les autres membres de l’équipe doivent ensemble réaliser les actions. Eux-mêmes n’ont pas de problème de parole. Ils peuvent donc communiquer entre eux pour essayer de comprendre ce qu’ils doivent faire. Ils peuvent également interroger Moïse qui pourra répondre par des gestes. Lorsque la consigne est validée, un autre prend la place de Moïse etc. Les jeunes doivent valider 3 actions.

Exemples

1) Avec ta main gauche, prends un plot. Mets-le ensuite sur ta tête, va jusqu’au bout du terrain et reviens sans le faire tomber.

2) Parcours la petite distance à cloche-pied. Tourne une fois autour du premier plot, deux fois autour du second, trois fois autour du dernier et reviens.

3) Bras dessus-bras dessous, formez un cortège et marchez en slalomant autour des plots ensuite revenez en faisant pareil.

Animation du shabbat (case 14) : Une des premières paroles que Moïse entend du Seigneur est la suivante :

« J’ai vu comment on maltraite mon peuple en Égypte ; j’ai entendu les Hébreux crier sous les coups de leurs oppresseurs. Oui, je connais leurs souffrances. Je suis venu pour les délivrer du pouvoir des Égyptiens, et pour les conduire de ce pays, l’Égypte, vers un pays beau et vaste, vers un pays qui ruisselle de lait et de miel (…). Puisque les cris des Hébreux sont montés jusqu’à moi et que j’ai aussi vu de quelle manière les Égyptiens les oppriment, je t’envoie maintenant vers le pharaon. Va, et fais sortir d’Égypte mon peuple. » (Ex 3,7-10)

Partage :

  • Comment interprètes-tu cette parole ?
  • Qu’est-ce qu’elle révèle sur Dieu ?
  • Qu’est-ce qu’elle peut nous apporter dans notre vécu quotidien ?

Semaine 3 – Les grands malheurs sur l’Égypte

Aujourd’hui, peut-on considérer les malheurs comme des punitions de Dieu ?  Pourquoi ?

Expérimenter combien l’entraide facilite l’épreuve

Épreuve : Réaliser un parcours d’obstacles, par exemple :

Étape 1 : Lancer une balle dans un panier
Étape 2 : Tourner autour d’un cône
Étape 3 : Passer au-dessus d’une barre sans la faire tomber
Étape 4 : Mettre ses pieds dans des cerceaux successifs

Ce parcours est perturbé par des « malheurs » tirés au dé.  Par exemple :  1 = aveuglé, 2 = sans la main droite, 3 = pieds joints, 4 = mains jointes, 5 = sur un pied … Ces malheurs rendent la progression impossible à moins de s’entraider pour terminer le parcours. A chaque étape, il faut attendre tous les membres de l’équipe.

Matériel : Cône, balle, cible, foulards

Partage : en plusieurs temps

Première étape : chacun répond pour soi (par écrit sur une feuille) aux questions, puis deuxième étape : partage en grand groupe ; et troisième étape : écriture d’une intention pour la prière d’intercession.

  • Quels sont les malheurs qui s’abattent sur le monde aujourd’hui ? (Sécheresse, inondations, maladies, épidémies …) et sur moi ?
  • Que pouvons-nous faire pour avancer malgré tout ? Sur qui nous appuyer ?
  • Aujourd’hui, peut-on considérer les malheurs comme des punitions de Dieu ? Pourquoi ?

 

Semaine 4 – La Libération

Le peuple juif partage un repas qui prépare au passage, Pessah, traduit par la Pâque juive. Jésus célèbre ce repas avant d’être arrêté. Quel est le sens nouveau donné par Jésus ?

Lisez ensemble le texte

L’Éternel dit à Moïse et à Aaron en Égypte : « […] Le dixième jour de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille, un agneau pour chaque maison. […]  On prendra de son sang et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera.  Cette même nuit, on mangera sa viande rôtie au feu ; on la mangera avec des pains sans levain et des herbes amères. […]  Quand vous le mangerez, vous aurez une ceinture à la taille, vos sandales aux pieds et votre bâton à la main. Vous le mangerez rapidement. C’est la Pâque de l’Eternel. » Cette nuit-là, je parcourrai l’Égypte et je tuerai tous les premiers-nés du pays, hommes ou animaux. Je mettrai ainsi à exécution mes jugements contre tous les dieux de l’Égypte. Je suis l’Eternel. […] Quand l’Eternel passera pour frapper l’Égypte et qu’il verra le sang sur le linteau et sur les deux poteaux, il passera par-dessus la porte et ne permettra pas au destructeur d’entrer dans vos maisons pour frapper. Vous respecterez cela comme une prescription valable pour vous et pour vos enfants à perpétuité. Une fois entrés dans le pays que l’Eternel vous donnera conformément à sa promesse, vous observerez ce rite.  Et lorsque vos enfants vous demanderont : ‘Que signifie ce rite pour vous ?’ vous répondrez : ‘C’est le sacrifice de la Pâque en l’honneur de l’Eternel, qui est passé par-dessus les maisons des Israélites en Égypte, lorsqu’il a frappé l’Égypte et sauvé nos familles.’»

Épreuve (Questions à Choix Multiples) : L’animateur pose des questions sur le repas de la Pâque. A chaque mauvaise réponse, les jeunes doivent manger un peu de persil (= herbes amères)

  1. Que signifie Pâque ? Passage-Pardon-Prière
  2. Quel est le repas prescrit par Dieu ?
    • Cochon – Crêpes – Tomates
    • Agneau – Pain sans levain – Herbes amères
    • Bœuf – Pain Durum – Salade
  1. Quelle est la signification des herbes amères dans le repas de la Pâque ?
    • La traversée de la mer par les Hébreux
    • L’amertume laissée par l’esclavage
    • L’annonce de la souffrance à venir dans le désert

Offrir un verre d’eau à la suite de l’épreuve 🙂

Matériel : persil, verre d’eau, allumettes

Partage :

  • Quelles sont les herbes amères de vos vies ?
  • Ce qui vous reste au travers de la bouche, un mauvais goût qui persiste…

Animation du shabbat (case 28) : Le shabbat est une période de repos durant laquelle les juifs ne doivent pas pratiquer certaines activités, comme le travail physique par exemple. Pour illustrer cela, les jeunes doivent résoudre une énigme en utilisant 1 seul mouvement, pas plus, il faut faire apparaître un carré !

Réponse : Il suffit de lever ou de descendre une allumette de quelques millimètres pour voir apparaître un carré !

 

 

 

 

Semaine 5 – Le passage de la mer rouge 

Le peuple expérimente une traversée

Partage avant l’épreuve :  Réfléchir ensemble se quoi nous sommes esclaves dans nos vies. Des exemples : réseaux sociaux, jeux vidéo, mode, …

Épreuve : chacun plie un avion en papier, écrit dessus de quoi il est esclave aujourd’hui et le lance à une distance fixée

Matériel : Papier pour faire les avions, éventuellement mode d’emploi du pliage, feutres, bois pour faire la ligne de lancer et la ligne d’arrivée à franchir avec son avion.

Animation du shabbat : Réaliser collectivement une scène représentant le passage de la mer rouge et en faire une photo qui pourra être présentée lors de la reprise finale.

Matériel : Déguisements, téléphone ou appareil photo

Pour les semaines 6 et 7, les équipes se réunissent en une grande communauté.

Semaine 6 – Les dix commandements (et le veau d’or) 

Un animateur résume la situation :« Moïse est monté sur la montagne. En attendant, le peuple s’en remet au veau d’or (c’est le dieu local). Puis Moïse redescend avec « les tables de la loi » (ou les « 10 commandements ») ».

Épreuve : écrire en équipe les 10 commandements.

Matériel : 1 feuille par équipe, stylos

Réponses :

  1. Tu n’auras pas d’autre dieu que moi ;
  2. Tu ne te feras pas d’idole (statue, image) ;
  3. Tu ne prononceras pas mon nom pour le mal ;
  4. Tu observeras le shabbat ;
  5. Tu honoreras tes parents ;
  6. Tu ne tueras pas ;
  7. Tu ne voleras pas ;
  8. Tu ne commettras pas d’adultères ;
  9. Tu ne feras pas de faux témoignage ;
  10. Tu ne convoiteras pas ce que possède ton prochain (femme et matériel).

La première équipe à reconstituer les 10 commandements arrête l’épreuve et lit le résultat à tous.

Partage : En fonction des groupes (ou du temps restant), échange sur un ou plusieurs commandements. Les équipes (ou familles) reçoivent des matsot à manger avant de pouvoir continuer le voyage… l’équipe gagnante bénéficie d’ingrédients supplémentaires.

Matériel : matsot, chocolat, papier, stylos

Semaine 7 – L’arche de l’alliance : un trésor à transmettre

Animation du shabbat (case 42) : Les tables sont déposées précieusement dans l’arche de l’alliance.  L’arche d’alliance précède le peuple dans ses déplacements vers la Terre promise. Peu de temps avant que le peuple entre en Terre promise, Moïse fait la recommandation suivante avant de mourir :

« Tous les sept ans, tu liras cet enseignement à l’occasion de la fête des Tentes. Tu le liras à haute voix à tout le peuple venu se présenter devant le Seigneur ton Dieu… L’assemblée sera composée des hommes, des femmes et des enfants, ainsi que de l’immigré qui réside chez toi. Que tous écoutent pour qu’ils apprennent à reconnaître l’autorité du Seigneur leur Dieu et à mettre en pratique toutes les paroles de cet enseignement… » (Dt 31,9-13)

Partage avant l’épreuve :

  • Comment comprendre ces paroles ?
  • Comment comprendre et vivre cette transmission ?

Épreuve collective : Air ballon Les jeunes commencent par former un grand cercle en se tenant la main. L’animateur dépose un ballon de baudruche gonflé dans le cercle.

Les jeunes doivent le faire tenir en l’air le plus longtemps possible. Pour cela, ils peuvent se servir de toutes les parties du corps à l’exception des pieds et sans se lâcher les mains.

Ils vont vite comprendre qu’ils doivent tous se déplacer ensemble, en tant que cercle. Dès que le ballon tombe au sol ou qu’un jeune tape le ballon avec ses pieds, il faut recommencer. Toutes les 30 secondes, on insère un nouveau ballon pour un maximum de 5 ballons (si le groupe est suffisamment grand). L’épreuve est considérée comme réussie si le groupe tient 4 minutes.

Fin de l’activité : Arrivés en Terre promise, les animateurs (ou le Tour opérator) invitent les équipes/familles à s’installer aux tables et à prendre une collation douce aux goûts orientaux…

On peut profiter de ce temps où l’on est rassemblé pour conclure et demander aux uns et aux autres de partager leur ressenti après l’activité (ce qu’ils ont apprécié, pas apprécié, appris de plus sur Moïse et cette aventure de l’Exode).

S’il y a une reprise cultuelle, utiliser les prières et créations des ateliers.

Activité proposée par
David MOULINASSE, Mathias BOUTET et Yann GABEL,
membres du Service Protestant de la Jeunesse
Maison du Protestantisme, rue Brogniez 44, 1070 Bruxelles, Belgique




No More Auction Block for me – Plus jamais la table des enchères pour moi

Pendant le rassemblement des jeunes « La Parole est Dans le Pré », édition 2022, un atelier de chant « Spirituals » était animé par le pasteur Frédéric Setodzo.  Ci-dessous le chant : No more Auction Block for me.

Ce Spiritual fait état de l’un des aspects les plus amers du commerce des esclaves : la vente aux enchères. Exhibés comme de véritables bêtes de somme sur qui l’on devait miser à prix fort à cause des critères physiques, l’esclave était jaugé et vendu pour travailler définitivement dans les plantations. La vente aux enchères était un moment de déchirement car ils devaient se séparer définitivement des personnes aimées. Il arrivait parfois, selon des témoignages, que les esclaves que l’on ne pouvait pas vendre  parce qu’ils étaient malades ou trop chétifs étaient simplement passés aux armes. Une fois acheté, l’esclave devait vouer toute sa vie à son maître, travaillant dans des conditions inhumaines telles décrites dans ce spiritual : Les mesures de maïs et de sel, rations insuffisantes pour des hommes et des femmes qui travaillaient tant, les entraves qui les privaient définitivement de leur liberté.  Ce spiritual parle de milliers d’esclaves vendus aux enchères alors que les chiffres avoisinent plutôt les 20 millions d’africains qui ont quitté leurs terres.

– Texte original, traduction : No More Auction Block for me

  • entendre la voix Alto

  • entendre la voix Basse

  • entendre la voix Soprane

 

Crédit : Frédéric Setodzo (UEPAL), Point KT




Kamishibaï maison : Comment prier ?

Le théâtre de papier (« Kamishibaï » en japonnais) présente une image au recto pour les spectateurs et un texte au verso. Le ravissement du public est garanti, le stress du narrateur moindre car la lecture est disponible au verso des planches.

Le bricolage proposé ici est au format A4 (pour utiliser l’imprimante) – en noir et blanc pour que jeunes et moins jeunes puissent  être associés à cette création de mise en couleurs.

Matériel : imprimante + 8 feuilles de papier épais pour les dessins en noir et blanc  + feuilles de différentes couleurs + colle blanche liquide ou colle à papiers peints + pinceaux, nappes de protection.

Première étape

Imprimer sur du papier épais, en recto-verso, toutes les planches de dessins : Kamishibaï comment prier ? Noir et Blanc

Deuxième étape

Mettre en couleurs les dessins; toutes les techniques sont possibles : crayons, feutres, gouaches, aquarelles, crayons gras, pastels, papiers déchirés-collés… Pour ces dessins, j’ai utilisé la technique du papier déchiré-collé. Voir mon exemple : Kamishibaï comment prier ? Couleur

Troisième étape

Laisser sécher.

Glisser les planches dans le bon ordre, dans le butaï (pour voir la fiche technique, cliquer ici )… s’entraîner en face d’un miroir (pour voir les images) et une fois que l’on se sent prêt : raconter !

Décourvrir la collection des kamishibai cliquer ici

Crédit : Laurence Gangloff (UEPAL) Point KT




Taupeline présente les graines de la Bible

« Taupeline » est une petite taupe, un peu timide, elle aime les enfants. Elle aime surtout leur présenter les graines de la Bible et leur raconter des histoires de la Bible.

Dossier  offrant 10 rencontres « clé en main » pour les responsables des enfants  6 à 11 ans,

Télécharger tout le dossier Taupeline

Pour prolonger le dossier – autres idées

Crédits : Laurence Gangloff (UEPAL) Point KT




Un enfant a partagé – Chant de Daniel Priss

Un enfant a partagé ses 5 pains … les paroles sont inspirées du miracle de la distribution des pains dont le récit se trouve dans les quatre Évangiles (Matthieu 14 versets 13 à 21, Marc 6 versets 30 à 44, Luc 9 versets 10 à 17 et Jean 6, versets 1 à 15).

Tous les chants de Daniel Priss sont par ici

 

  • Entendre la chanson interprétée par Jeanne et Françoise Priss

Un enfant a partagé

Paroles originales et musique : Cesareo Gabarain – Paroles françaises et chiffrage harmonique : Daniel Priss

Un enfant a partagé
Ses cinq pains de blé.
Les gens étaient affamés
Jésus a prié,
Rompus et distribués,
La foule fut comblée.
Rompus et distribués,
La foule fut comblée.

La terre, l’air et le soleil
Beautés sans pareil
Et mille étoiles dans le ciel
Que Dieu a semées
Je te donne mon amour
Mon pain de ce jour
Je te donne mon amour
Mon pain de ce jour

Sur une table dressée
Je viens déposer
Mes cinq pains pour partager
Ma fragilité
Reçois toutes mes faiblesses
Telle une promesse
Reçois toutes mes faiblesses
Telle une promesse

Crédits : Daniel Priss (UEPAL) Point KT




De Pâques à Pentecôte avec les figurines bibliques

200 figurines bibliques mettaient en scène la mort et la résurrection de Jésus et expliquaient les fêtes de Vendredi saint, Résurrection, Ascension, Pentecôte dans une exposition. Les photographies de l’exposition restent un outil visuel pour aider les jeunes et les moins jeunes à comprendre ces fêtes chrétiennes !

 

Pour faciliter la visite, des livrets pour les enfants, les adolescents et les adultes sont offerts aux visiteurs.

En fin de visite, invitation est faite à essayer un pliage de bateau à deux voiles pour nous inviter à nous lancer dans l’aventure…

Crédits : Lydie Ducharme, Martine Grell, Laurence Gangloff, Point KT

 




Pourquoi pleurez-vous ? chant de Daniel Priss

Dans un style Gospel, Daniel Priss  propose une chanson sur la passion qui nous conduit du Jeudi Saint à Pâques,  des pleurs aux rires, de la terreur à la fête, des cris aux chants, du désespoir à l’espoir de la réconciliation.
Les différentes modulations amplifient ce cheminement d’espérance. La chanson est interprété par Claude Delabays et Françoise Priss.

 

  • Ecouter la chanson

Pourquoi pleurez-vous ?- Paroles et musique : Daniel Priss

1. Pourquoi pleurez-vous ?
Pourquoi pleurez-vous ?
Notr’ ami,
Notre frère,
N’est plus parmi nous.

2. Pourquoi tremblez-vous ?
Pourquoi tremblez-vous ?
Seule la  nuit,
Seules les ombres,
Sont autour de nous.

3. Pourquoi criez-vous ?
Pourquoi criez-vous ?
Nos appels
Se confondent
Aux bruits des verrous.

4. Pourquoi souffrez-vous ?
Pourquoi souffrez-vous ?
Notr’ ami,
Notre frère,
Est roué de coups.

5. Pourquoi priez-vous ?
Pourquoi priez-vous ?
Sur la croix,
Notre frère,
Est percé de clous.

6. Pourquoi riez-vous ?
Pourquoi riez-vous ?
Au tombeau,
La lourde pierre
Ne tient plus debout.

7. Pourquoi fêtez-vous ?
Pourquoi fêtez-vous ?
Notr’ ami,
Notre frère,
Est là parmi nous.

8. Pourquoi mangez-vous ?
Pourquoi mangez-vous ?
Car sa vie
Toute entière
Fut donnée pour nous.

9. Pourquoi chantez-vous ?
Pourquoi chantez-vous ?
Car un jour,
La terre entière
Aura rendez-vous.

Crédit : Daniel Priss (UEPAL) Point KT – Photo Pixabay




Exode Aventures

Exode Aventures est un jeu de l’oie pour jouer en famille. Créé et édité par Brigitte RAYMOND, illustré par Maud PASSINI.

Règles complémentaires

Sous l’impulsion d’une petite équipe pastorale et particulièrement de François J. CHOQUET, il est possible d’y jouer  en équipes en téléchargeant les documents les nouvelles règles du jeu : questions pour jouer en équipes

Grand jeu pour adolescent proposé par David MOULINASSE, Mathias BOUTET et Yann GABEL, membres du Service Protestant de la Jeunesse

La narration

 

Autres animations
  • Pour s’amuser encore un peu : les dessins à colorier Coloriages

Découvrir le site Exode Aventures

Crédit : Laurence Gangloff (UEPAL) Point KT




A la recherche du lapin de Pâques. Saison 3

Parcours tout public

Selon une formule déjà utilisée en 2021 et 2022, nous vous proposons :

  • Parcours grand public pour les enfants et les familles
  • A vivre de façon autonome par familles
  • Avec en plus des postes à vivre avec une présence
  • Objectifs : Sensibiliser les gens à la thématique de Pâques et créer du lien

Une idée de Christine Amendola et de Catherine Novet de l’EERV.

Description du projet 

  • Pour créer des liens avec des personnes externes et internes  de nos églises, familles et enfants autour d’une fête chrétienne
  • Pour sortir de nos murs pour aller à la rencontre des gens et avoir une présence lors de cette fête largement laïcisée.
  • Pour de vivre des temps autour de Pâques avec les familles.
    • Nous avons décidé de mettre sur pied un parcours avec des postes avec des activités à faire en familles sur la thématique de Pâques.
    • Le parcours est prévu pour être libre d’accès, à vivre en extérieur afin qu’un maximum de monde puisse venir malgré les mesures. L’idée est de proposer une promenade.
    • Ce parcours peut être adapté à vos réalités et être vécu en présentiez ou à l’intérieur
  • Notre objectif est que ce parcours ne soit pas que pour les paroissiens et paroissiennes, mais aussi pour tout un chacun. C’est pourquoi nous aimerions aborder divers thèmes : bien entendu celui du Pâques chrétien, mais aussi la …., pour que toutes et tous puisse être touché par cette démarche.
  • Public cible : Familles larges. Enfants entre 3 et 12 ans.
  • But : Sensibiliser les gens à la thématique de Pâques et créer du lien.
  • Attention :  Plusieurs documents demandent du matériel. Pour ces postes, il est bon de faire le parcours avec une présence.
  • Proposition : Etre présent autour d’une table
    • en décorant des oeufs de Pâques
    • en mettant des coloriages
    • en proposant par exemple de créer plusieurs origami lapins pour décorer la maison à Pâques, voir fiche origami.

Les différents postes dans le désordre

A la recherche du lapin de Pâques. Saison 2

« A la recherche du lapin de Pâques » Saison 1

Autour de Pâques , une nouvelle idée, de Catherine Abrecht, EERV, intitulée « LES FEMMES AU TOMBEAU », une animation-célébration autour de Pâques




LES FEMMES AU TOMBEAU

Peinture de Bernadette Lopez – https://www.evangile-et-peinture.org

D’après Matthieu 28, 1-10

Fil rouge narratif et bricolage : du caillou triste au caillou joyeux

Animation : « chasse aux légumes » et préparation d’une soupe aux cailloux

Une idée de Catherine Abrecht de l’EERV.

Pour une rencontre d’une demi-journée, pour célébration participative…

Le document en word : Prop Pâques 2023

A l’avance :

  • Préparer un « jardin de Pâques » si possible en extérieur

Début de la rencontre en salle : 

  • Dire quel jour nous sommes et ce qui se passe ce jour-là. Donner un bref résumé qui explique la mort de Jésus, son corps mis dans le tombeau et gardé par des soldats.

Ce n’est pas une narration. C’est un résumé qui permet de situer les faits

Bricolage partie 1 :

  • Chacun peint un caillou noir (un galet d’une forme ronde si possible) et un caillou gris.
  • Laisse sécher.
  • Apprentissage d’un chant
  • Faire les visages sur les cailloux lorsqu’ils sont secs.

Regrouper tout le monde vers le jardin de Pâques. Chaque enfant a ses deux cailloux à la main.

Narration partie 1 :

Ce que je vais vous raconter maintenant s’est passé trois jours après la mort de Jésus. Nous sommes dimanche matin. Les premières lueurs de l’aube viennent éclairer l’ombre de quelques arbres ; elles éclairent aussi l’énorme pierre qui ferme le tombeau dans lequel le corps de Jésus a été déposé ; elles éclairent encore les silhouettes des soldats qui montent la garde. Ils se sont relayés toute la nuit pour surveiller l’entrée du tombeau. Les soldats ont reçu des ordres : personne ne doit pouvoir s’en approcher, surtout pas les amis de Jésus. Le tombeau doit absolument rester fermé.

Les soldats ne savent pas jusqu’à quand ils doivent rester là, mais ils ont bien compris que ce n’est pas le moment de désobéir. Pourtant, même s’ils n’osent pas le dire, la seule chose dont ils rêvent, c’est de rentrer chez eux.

Ils attendent avec impatience la brise légère du petit matin qui vient habituellement faire balancer les branches des arbustes, mais elle ne souffle pas. Ils attendent les premiers rayons du soleil qui viennent habituellement caresser les fleurs du jardin, mais ils ne se montrent pas. Et par terre ? Par terre, il n’y a rien qui puisse les réjouir. Il n’y a que ces affreux cailloux noirs sur lesquels les soldats se tordent les chevilles. Cette nuit d’ailleurs, un soldat en a ramassé un — il n’avait rien d’autre à faire — il a vite fait de le rejeter plus loin. La pierre était glaciale. Elle n’était pas du tout le genre de caillou qu’on met dans sa poche pour en faire un trésor.

Les enfants posent les cailloux noirs dans le jardin

Alors les soldats font leur possible pour penser à autre chose. C’est à ce moment qu’ils voient deux femmes s’approcher. Elles ont le pas fatigué, le visage marqué par les traces de leurs larmes Les soldats espèrent secrètement qu’elles ne s’approcheront pas trop. Ils n’ont aucune envie de les renvoyer alors qu’elles semblent déjà porter toute la tristesse du monde sur les épaules.

Les enfants posent les cailloux gris

Narration partie 2 :

C’est alors qu’autour d’eux, brusquement tout se met à bouger. Et ça, c’est certain que ce n’est pas la brise du petit matin. Une lumière descend du ciel, une lumière si blanche que les soldats sont obligés de fermer les yeux, et ça, c’est certain que ce ne sont pas les rayons du soleil.

C’est l’ange du Seigneur ! Il arrive aussi rapide que l’éclair. Son vêtement est aussi blanc que la neige. Il vient rouler la pierre qui ferme le tombeau.

Tout le temps que l’ange pousse l’énorme pierre, la terre continue de trembler. Les cailloux tout autour se mettent à rouler eux aussi. Ils roulent le long du chemin qui mène en ville, à Jérusalem. Les cailloux se cognent les uns contre les autres ; ils s’entrechoquent ; ils se passent les uns sur les autres ; ils sont comme un cortège d’enfants indisciplinés qui fait la course.

A ce jeu-là, certains ne vont pas plus loin que le début du sentier, d’autres s’arrêtent à mi-chemin et les plus lourds vont jusqu’en bas de la pente, juste avant les premières maisons qui marquent l’entrée de la ville.

Le tombeau est maintenant ouvert et tout le monde peut voir  que Jésus n’y est pas. Les femmes qui viennent d’arriver au tombeau peuvent le voir. Les soldats peuvent le voir. La mort n’a pas pu retenir Jésus parce qu’il est le Fils de Dieu. Il est vivant. Il est ressuscité.

Mais pour les soldats, même les plus courageux, c’est l’événement de trop. Ils n’en peuvent plus et ils s’enfuient en courant le plus vite et le plus loin possible du tombeau. Plus un seul d’entre eux n’est là quand l’ange aux habits de lumière s’adresse aux deux femmes :

  • Vous, n’ayez pas peur ! leur dit-il. Venez, regardez. Il n’est plus là !

Si les soldats ne peuvent pas comprendre ce qui se passe, les femmes le peuvent. Jésus le leur avait annoncé : la mort n’aurait pas le dernier mot.

Elles comprennent que ce que Jésus avait annoncé s’est réalisé. Jésus n’est plus là dans ce tombeau froid et sombre. Il est vivant.

Les femmes se sentent alors remplies d’une joie si grande qu’elles en oublient tout le reste. Auparavant, leur chagrin pesait si lourd qu’elles croyaient avoir une pierre à la place du cœur, mais là, elles se sentent plutôt pousser des ailes.

  • Allez vite dire à ses amis que Jésus est vivant, leur dit encore l’ange. Il les attend en Galilée. C’est là qu’ils le verront.

Bricolage partie 2 :

Peindre un troisième caillou en jaune. Il sèche pendant qu’on raconte la suite de l’histoire.

Narration partie 3 :

Les femmes quittent alors le tombeau. Elles s’éloignent toutes joyeuses et légères, pressées d’aller annoncer l’incroyable nouvelle aux disciples. C’est ce moment que Jésus choisit pour venir à leur rencontre.

Les femmes tombent à genou devant lui. Elles lui touchent les pieds tout en pleurant des larmes, mais des larmes de joie cette fois. A son tour, Jésus leur demande de dire à ses disciples qu’il les verra bientôt en Galilée. Puis les femmes se retrouvent de nouveau seules. Jésus a disparu mais les elles ne sont plus tristes.

Elles savent maintenant que Jésus est vivant. Elles l’ont vu ; elles l’ont entendu et elles dévalent le sentier en direction de Jérusalem en courant pour aller l’annoncer. Elles ont vraiment hâte de dire à tous que Jésus est ressuscité.

Elles sont si pressées qu’elles ne remarquent même pas au bord du chemin des cailloux qui brillent sous les rayons du soleil. C’est dommage… parce que si elles en avaient pris le temps, elles auraient vu des petites lignes se former sur la surface des cailloux, des lignes si fines qu’elles n’auraient peut-être même pas osé les toucher de peur qu’elles ne s’effacent. Cela, c’est quelque chose qui arrive très rarement : c’est ainsi lorsque les cailloux sourient. Ils laissent apparaître sur leur surface des lignes aussi fines que celles que nous avons dans la paume de nos mains.

Et si les femmes avaient été moins pressées et si elles avaient pensé à coller une oreille tout contre les cailloux, peut-être même qu’elles les auraient entendu rire.

Car Jésus est vivant… Alors tout le monde peut s’en réjouir même les cailloux au bord du chemin.

Rechercher les cailloux jaunes sur lesquels chacun aura dessiner un visage qui sourit et les poser dans le jardin

Chant

ANIMATION :

Préparer tous ensemble une soupe aux cailloux

  • Organiser une « chasse aux légumes » avec

Recette pour 20 personnes :

  • 7 carottes
  • 7 poireaux
  • 13 feuilles de chou
  • 7 gousses d’ail
  • Sel (3 cuillères à soupe)
  • 7 pommes de terre
  • 10 navets
  • 3 oignons
  • 3 cubes de bouillon de légumes
  • Poivre
  • Préparer la soupe ensemble tout en racontant le conte de la soupe aux cailloux

Au fur et à mesure, les enfants jouent le rôle des voisins invités et proposent leurs légumes. On prend le temps de les couper et ajouter à la soupe avant de continuer le récit

Un homme que personne ne connaissait traversait le village. Il s’arrêtait devant chaque maison pour y demander le gite et le couvert, mais les portes se refermaient les unes après les autres : les uns n’avaient pas le temps, les autres pas de place et les derniers ne prenaient même pas la peine de lui répondre.

Arrivé devant la dernière maison du village, une jeune femme lui a ouvert la porte :

  • Que me voulez-vous ? a-t-elle répondu sèchement
  • Je rentre chez moi après une longue absence, a répondu notre homme. Je marche depuis ce matin sans avoir mangé. Auriez-vous quelque chose à me donner pour calmer ma faim ?
  • Et qui vous dit que j’ai suffisamment à manger moi-même, lui a-t-elle répondu ? Je ne vous connais pas. Pour quelle raison je vous viendrais en aide ?

A cet instant, une idée a traversé l’étranger :

  • A vrai dire, il suffirait que vous me prêtiez une grande marmite d’eau bouillante. Si vous le pouvez, alors je m’engage à vous préparer la meilleure soupe au monde.
  • La meilleure soupe au monde… mais comment comptez-vous faire si vous n’avez rien à y mettre ?
  • J’ai mieux que tout ce que vous pouvez imaginer, j’ai ce simple caillou !

L’instant d’après, l’étranger sortait de sa poche un caillou gris comme ceux qu’on trouve tous les jours sur le bord des chemins, mais un caillou tellement rond et lisse qu’il en était presque appétissant.

Intriguée, la jeune femme a laissé notre homme entrer dans sa maison. Tandis que l’eau de sa marmite commençait à bouillir, elle est sortie appeler ses voisins. Elle était certaine qu’ils n’avaient jamais mangé de soupe aux cailloux. Ils seraient tous certainement très curieux d’en découvrir le goût.

Sous les yeux des voisins qui s’agglutinaient devant la porte de la cuisine, l’étranger a expliqué :

  • Ce caillou a l’air tout à fait ordinaire ! Il ne l’est pas. Il a des vertus magiques qui donnent à la soupe un goût exceptionnel.

Comme l’eau faisait maintenant de gros bouillons, il a pris le caillou et l’a déposé délicatement dans le fond de la marmite. On a entendu le caillou donner de légers coups sur le fond de la casserole et, à la surface de l’eau, les bouillons ont redoublé.

Au bout d’un moment, l’homme a ajouté :

  • Et encore, ce que vous allez manger ne sera en rien comparable avec le goût des toutes premières soupes que j’ai préparées. Au début, il avait bien sûr encore davantage de saveurs. Parfois, pour compenser, je mets quelques pincées de sel dans l’eau. Est-ce quelqu’un parmi vous aurait un peu de sel ?

Faire venir l’enfant qui a du sel et le laisser le verser dans la marmite

L’étranger a pris une cuillère en bois, a brassé la soupe. Il l’a goûtée et d’un air très satisfait, il a fait savoir :

  • Excellent ! Cela change tout ! Bien entendu, ce serait encore meilleur avec des pommes de terre. Je sais que personne n’a grand chose à manger chez lui, mais si quelqu’un parmi vous aurait-il des pommes de terre ?

Les enfants qui ont des pommes de terre s’approchent et ils les coupent. On laisse cuire un moment et l’«étranger » goûte la soupe

  • Délicieux ! Vraiment délicieux ! Si j’avais seulement quelques légumes de plus, cette soupe serait aussi bonne que celle du roi.
  • Aussi bonne que la soupe du roi ! se sont exclamés tous les voisins, impressionnés.

Plusieurs d’entre eux se sont alors rappelé qu’ils avaient encore quelques légumes chez eux et sont allés les chercher. 

Ajouter petit à petit tous les légumes ramassés, les éplucher, couper et ajouter les uns après les autres.

Les adultes peuvent ensuite arriver avec du pain et de quoi le tartiner, des assiettes, des couteaux, des fourchettes, des serviettes, de quoi faire une belle table de Pâques.

Tout le monde se met au travail pendant la soupe cuit tranquillement.

Lorsque la soupe a été servie et que chacun a pu la goûter, poser sur la table la marmite vide avec le caillou déposé au fond et réfléchir tous ensemble à ce que le caillou avait de « magique » ou comment la vie a repris dans ce village où chacun voulait garder sa porte bien fermée.

Mars 2023 – Catherine Abrecht




Culte des rameaux

Ce culte de famille a été célébré le dimanche des rameaux à Belmont. Pour animer ce culte, les enfants de la paroisse ont fait une manifestation. Les rameaux de la foule qui accueillait Jésus entrant à Jérusalem disaient leur espérance. De la même façon, les enfants avaient réalisé des pancartes avec leurs revendications d’enfants pour dire leur espérance. Chaque membre de l’assemblée a aussi été invité à écrire sa propre espérance sur une feuille de papier, attachée ensuite à un rameau de buis.

Nous avons préparé ce culte avec les enfants en amont. Nous leur avons raconté l’histoire. Ainsi ils ont pu participer à la narration pendant le culte. Ils ont réfléchi à leurs revendications et préparé chacun une pancarte. Ces pancartes étaient cachées au fond de l’église pour créer la surprise.

En 2022, le dimanche des rameaux tombait le jour du 1er tour des élections présidentielles en France. Pour adapter cette proposition, il faut probablement modifier les mentions de cette élection.

Prélude – Accueil  – Chant d’assemblée : Nous venons dans ta maison Recueil Arc en ciel 206

Psaume 69 antiphoné
Répons : Les mains ouvertes Recueil Arc en ciel 216 (refrain seul)

Prière

Notre Père, c’est notre joie aujourd’hui de nous réunir pour chanter notre foi en jésus le Christ, le Seigneur, ton Fils, Dieu !
C’est lui Jésus qui est proche de nous : il rapproche de nous ton visage si lointain parfois et si inaccessible !
C’est lui, Dieu, qui est devenu l’un d’entre nous, l’un des humains, l’un de la terre !
C’est en lui, Jésus Christ, que nous mettons notre confiance puisqu’il croit en nous !
C’est vers lui, notre Sauveur, que nous tournons notre esprit et notre cœur, notre existence et ses désirs, afin qu’il nous indique le chemin sur lequel nous pouvons engager librement notre vie dans la lumière pour les siècles des siècles. Amen

Répons : Les mains ouvertes Recueil Arc en ciel 216 (refrain seul)

Lectures bibliques : Philippiens 2, 5-11 & Jean 12, 12-19
Chant d’assemblée : Quand s’éveilleront nos cœurs  ARC 315

Narration avec les enfants

Les enfants restent dans les bancs avec leurs parents mais ils participent à la narration en répondant aux questions.

Les gens qui vivaient à l’époque de Jésus attendaient un sauveur ! ça faisait des siècles qu’ils l’attendaient. Les Ecritures avaient annoncé sa venue. Quelqu’un viendrait pour les sauver. Quelqu’un viendrait pour les consoler, pour les guérir, pour les libérer !

Evidemment comme tous les humains de tous les temps, ceux qui vivaient à l’époque de Jésus avaient des problèmes, des maladies, des déceptions, des peurs, etc. Et puis il y avait les romains qui avaient colonisé leur pays. Alors ils ne pouvaient pas gouverner eux-mêmes, décider eux-mêmes comment ils voulaient vivre, etc.

Alors ce Sauveur qui devait venir les délivrer, ils avaient hâte qu’il arrive.

Un Sauveur, je ne sais pas comment vous l’imaginez ? (laisser les enfants réagir en décrivant un sauveur)

Vous vous souvenez de la religion de Jésus ? Il était juif. Et dans la religion juive, il y a une très grande fête c’est la Pâque, Pessah. C’est une grande fête où l’on se souvient que Dieu a délivré le peuple d’Israël quand ils étaient esclaves en Egypte. Quand c’était la fête de la Pâque, tous les juifs qui le pouvaient, allaient à Jérusalem. Pour fêter ensemble la libération du peuple. Ils mangeaient du pain sans levain. Du pain tout plat qui n’avait pas levé. Ils mangeaient de l’agneau et des herbes amères. Et ils disaient merci à Dieu de les avoir délivré il y a bien longtemps.

Jésus aussi allait à Jérusalem avec ses disciples pour cette fête.

Mais avant d’arriver dans la ville, il a dit à 2 de ses disciples… Vous vous souvenez de ce qu’il a dit les enfants ? (laissez les enfants raconter)

« Allez au village qui est devant vous. Vous y trouverez tout de suite une ânesse attachée et son ânon avec elle. Détachez-les et amenez-les moi. Si quelqu’un vous demande quelque chose, vous direz : “Le Seigneur en a besoin.” Et aussitôt on les laissera partir. » (Matthieu 21, 2 et 3)

Et c’est ce qu’ils ont fait. Ils ont amené l’ânesse et l’ânon à Jésus. Et Jésus, qu’est-ce qu’il a fait ?

Il s’est assis sur l’ânon ! Vous imaginez un adulte sur un bébé âne ? C’est rigolo ! Est-ce que vous imaginez un super héros sur un bébé âne ?

Et c’est comme ça que Jésus est entré à Jérusalem. Et les gens qui étaient là, ils ont reconnu que c’était lui le Sauveur tant attendu. Ils ont reconnu que Jésus allait les sauver, les consoler, les guérir, les libérer !

Et ils ont fait deux choses ! Vous vous souvenez quoi les enfants ? (laissez les enfants raconter)

  • Ils ont étendu par terre leurs vêtements pour lui faire un tapis comme pour les personnes importantes.
  • Et ils ont pris des rameaux, des petites branches quoi, ils les ont élevés et agités en disant.. En disant quoi ? « Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! » Hosanna ça veut dire quelque chose comme : « Hourra pour celui qui vient nous sauver ! »

Et c’est comme ça que Jésus est entré à Jérusalem. La foule a poussé des cris de joie. Mais lui, il n’est pas entré en disant : « regardez comme je suis fort, comme je suis grand », etc. Non c’est tout simplement, tout humblement qu’il est arrivé à Jérusalem. Dans cette ville où il va montrer à tous combien il nous aime. Dans cette ville où il va souffrir et mourir avant de ressusciter, avant de se relever de la mort.

Et nous aussi nous voulons maintenant l’accueillir et lui chanter notre joie ! Comme cette foule qui l’a accueilli avec des rameaux à Jérusalem. Nous aussi nous voulons chanter ensemble : Réjouis-toi, voici ton roi !

Chant de l’assemblée: Réjouis-toi Recueil Alléluia 32/37

(à la fin du chant, les enfants se regroupent au fond de l’église, prêts à lever leurs pancartes)

Message des enfants

Quand Jésus est entré dans Jérusalem, les gens ont crié « Hosanna » ! Voilà celui qui vient nous sauver ! Voilà celui qui vient tout changer !

S’il arrivait chez nous aujourd’hui, s’il entrait dans un de nos villages, on aurait aussi des choses à lui dire, à lui demander. Nous, ici, aujourd’hui, et on n’est pas inquiets de l’occupation de l’empire romain. Mais nous avons aussi des inquiétudes et des espérances. Qu’est-ce que les enfants aujourd’hui espèrent ? Qu’est-ce qu’ils veulent pour eux-mêmes et pour ce monde ?

Et si on les écoutait ?

(Les enfants arrivent avec leurs panneaux et leurs slogans depuis le fond de l’église qu’ils traversent. Chacun scande en boucle ce qu’il a écrit sur son panneau. Ils font le tour de l’autel et s’installent devant.)

Le célébrant lit chacun des panneaux et invite l’enfant qui le porte à dire pourquoi il a écrit ça. Puis le célébrant le reformulent sous forme d’espérance.

A la fin, tous les enfants chantent :

Chant des enfants : Hosanna paroles et musique de Sophie Letsch – télécharger la partition Hosanna
Les enfants retournent dans les bancs auprès de leurs parents

Démarche

Et nous aujourd’hui ? Qu’attendons-nous ? Qu’espérons-nous pour ce monde et pour nos vies ?

C’est un bon jour pour se poser cette question… C’est aujourd’hui le premier tour des élections présidentielles. Il nous faut donner notre voix à quelqu’un. Il faut faire confiance à quelqu’un. Ou pas d’ailleurs. Il nous faut décider quel candidat propose une façon de vivre qui nous correspond le mieux. Et ce n’est pas facile de choisir.

Aucun programme n’est entièrement satisfaisant. On peut adhérer à certains aspects et pas à d’autres. Il nous faut faire des compromis avec nos propres convictions. Il y a l’urgence climatique. Il en a très peu été question dans cette campagne. Qui peut nous sauver ?

Il y a la question de la justice et de la paix. Il y a la question de la santé et celle de l’éducation. Il y a la question de la sécurité et tant d’autres encore. Qui peut nous sauver ?

Qu’attendons-nous ? Qu’espérons-nous ?

Jésus n’est pas candidat à l’élection présidentielle.

Mais il nous montre un chemin pour vivre heureux. Celui de l’amour, du pardon, du partage, celui de la justice et du courage, celui de la simplicité, de la sobriété.

Et il est là. Présent au milieu de nous. Qu’avons-nous envie de lui dire ? Quel hosanna avons-nous envie de proclamer aujourd’hui ?

Je vous invite à réfléchir à ce que vous espérez, ce que vous attendez.

Les enfants vont vous distribuer plusieurs choses. Tout d’abord une petite feuille et un feutre. Nous vous invitons à écrire sur cette feuille ce que vous espérez, ce à quoi vous aspirez. On ne le mettra pas en commun. Vous pourrez le gardez pour vous.

Ils vont donneront aussi un petit fil et un rameau. Vous pourrez y attachez votre feuille et l’emportez chez vous. Pour vous souvenir de votre espérance. Pour vous rappeler ce à quoi aspirez et pour agir. Parce que ce que nous espérons, tient aussi à nous. L’espérance, elle est à construire.

Interlude pendant la distribution et la rédaction

Prière d’intercession et Notre Père

Seigneur Jésus, quand tu es entré à Jérusalem
ton peuple t’a accueilli dans la joie et l’allégresse.

Nous te prions pour tous les chrétiens du monde,
Ceux qui se rassemblent de toutes petites églises
et ceux qui sont très nombreux.

Ceux qui sont libres de vivre leur foi et ceux qui sont persécutés.
Remplis leur cœurs de joie. Nous t’en prions :

Répons : Sûrs de ton amour Recueil Arc en ciel  847

Seigneur Jésus, quand tu es entré à Jérusalem
Tu es monté sur un bébé âne.

Tu es venu tout simplement. Tu t’es fais petit.
Nous voulons te prier pour tous les enfants de la terre.

Ceux qui ont été obligés de fuir la guerre,

Ceux qui n’ont pas assez à manger,
Ceux qui sont malades et tous ceux qui sont tristes.
Remplis leur cœurs de paix. Nous t’en prions :

Répons : Sûrs de ton amour Recueil Arc en ciel 847

Seigneur Jésus, quand tu es entré à Jérusalem

Tu as redonné de l’espérance à ton peuple.
Nous avons tous besoin d’espérance !

Aide-nous à vivre tous ensemble sans avoir peur les uns des autres.
Aide-nous à accueillir tous ceux qui ont besoin de nous.
Aide-nous à prendre soin de tout ce que tu as créé.
Aide-nous à construire la paix.

Remplis nos cœurs de paix. Nous t’en prions :

Répons : Sûrs de ton amour Recueil Arc en ciel 847

Notre Père
Annonces
Cantique avec les enfants : Evenou Shalom alechem
Bénédiction
Postlude




Vidéo de Pâques… avec Paul et Silas

Voici une vidéo de la pasteure  Isabelle Horber, présentant une narration pour Pâques et montrant les parallèles du récit pascal avec l’emprisonnement de Paul et Silas. La vidéo avait été faite au temps du confinement mais le message reste actuel et la comparaison biblique

Cliquer ici pour voir la vidéo

Télécharger le texte (en 2 colonnes : geste /récit) L’histoire de Silas – une narration de pâques

Matthieu 28;1-7 Après le sabbat, à l’aube du dimanche, Marie de Magdala et l’autre Marie allèrent voir le tombeau. Soudain, il y eut un grand tremblement de terre, car un ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre [de devant l’ouverture] et s’assit dessus. Il avait l’aspect de l’éclair et son vêtement était blanc comme la neige. Les gardes tremblèrent de peur et devinrent comme morts, mais l’ange prit la parole et dit aux femmes: «Quant à vous, n’ayez pas peur, car je sais que vous cherchez Jésus, celui qui a été crucifié. Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit.

Actes 16;23-26 Après les avoir roués de coups, ils les ont jetés en prison en recommandant au gardien de la prison de les surveiller de près. Face à une telle consigne, le gardien les a jetés dans la prison intérieure et a emprisonné leurs pieds dans des entraves. Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les écoutaient. Tout à coup, il y a eu un tremblement de terre si violent que les fondations de la prison ont été ébranlées. Toutes les portes se sont immédiatement ouvertes et les liens de tous les prisonniers ont été détachés. Lorsque le gardien de la prison s’est réveillé et a vu les portes de la prison ouvertes, il a tiré son épée, prêt à se tuer car il croyait que les prisonniers s’étaient enfuis. Mais Paul a crié d’une voix forte: «Ne te fais pas de mal, car nous sommes tous ici.» Alors le gardien a demandé de la lumière, est entré précipitamment et s’est jeté tout tremblant aux pieds de Paul et de Silas. Il les a fait sortir et a dit: «Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé?» Paul et Silas ont répondu: «Crois au Seigneur Jésus[-Christ] et tu seras sauvé, toi et ta famille.» Et ils lui ont annoncé la parole du Seigneur, ainsi qu’à tous ceux qui étaient dans sa maison. A cette heure-là de la nuit, le gardien les a emmenés pour laver leurs plaies. Il a immédiatement été baptisé, lui et tous les siens.

GESTES  et PAROLES

Prenez un des cercles double face doré et noir. Parcourez du regard le cercle. Vous aurez peut-être besoin de dire :
Chacun doit être prêt

Montrez aux enfants comment « être prêt » en vous asseyant en tailleur, les mains relâchées sur vos chevilles. Attendez que tous soient prêts. Parcourez le cercle du regard. Souriez. Invitez les enfants à s’engager par votre propre disponibilité. Attendez. Faites « oui » de la tête, comme si quelqu’un était sur le point de parler. La grande conversation a déjà commencé.
Comment vous sentez-vous aujourd’hui ? Votre cœur est-il plutôt noir ou plutôt doré ?

Faire tourner le cercle de gâteau qui a une double face (dorée et noire). Les enfants commenceront à dire ce qui les a peiné ou réjouit dans la journée ou la semaine. Ecoutez-les et soulignez les commentaires…
Parfois il y a des jours noirs, parfois des jours dorés… Et parfois ils sont un peu les deux à la fois… Et ben c’est exactement de cela dont je veux vous parler.

Mettre les deux cercles noirs.
Au commencement de mon histoire, il y avait deux bulles noires. Deux larmes de tristesse.

Mettre le tombeau fermé sur un premier carton…
Ici c’est le noir de la tombe.
Ici c’est le noir du tombeau où l’on a mis Jésus.
Ici c’est le noir du silence car tout le monde se tait en présence de la mort…
Ici c’est le noir de la solitude car dans la mort on est seul.

Mettre un cordon pour signifier la prison intérieure
Là, c’est un autre lieu noir : une prison.
Pire même, une prison intérieure.
Intérieure, parce que c’est une prison dans la prison

Ajouter Paul et Silas dans le cercle
Là, c’est l’endroit où Paul et Silas ont été jeté…parce qu’ils avaient libéré une femme de ses démons. Là, ils sont dans le noir à cause de la prison, de ses murs insurmontables, de ses barreaux en fer et de ses portes closes.  Mais aussi dans leurs âmes, de l’intérieur, privés qu’ils sont de tout espoir et de toute confiance

Mettre le gardien
Là, c’est l’endroit où ils étaient surveillés par un gardien

Mettre des entraves autour des pieds de Paul et Silas
De crainte qu’ils ne s’échappent, le gardien leur avait même mis des entraves aux pieds…

Montrer la pierre devant la tombe
Ici la pierre du tombeau avait été roulée. De crainte que Jésus ne s’échappe ?

Mettre les gardiens devant la tombe.
Ici, les gardiens avaient été placés devant sa tombe. De crainte que ses amis ne viennent voler le corps ?

Coq
Ici, c’était le silence. Peut-être un coq avait-il chanté parce que c’était le matin ? L’aube du dimanche matin. Le troisième jour depuis la mort de Jésus

Note de musique (chantonner un chant de pâques)
Là, entendez-vous ?
Paul et Silas prient et chantent les louanges de Dieu… et les prisonniers les écoutent.
Ils chantent parce qu’ils savent que depuis sa résurrection, Jésus est avec nous aux endroits les plus sombres de nos vies.

FAIRE TREMBLER LES DEUX PLATEAUX
Soudain…

chambouler tout
Un grand tremblement de terre

mettre les faces dorées
Tout a été bouleversé…

Faire descendre un ange, rouler la pierre et mettre l’ange
Ici, un ange du Seigneur est descendu du ciel, et est venu rouler la pierre et s’asseoir dessus. Il avait l’aspect de l’éclair et son vêtement était blanc comme la neige.

Ouvrir le cercle intérieur, faire sortir Paul et Silas
Là, les fondations de la prison ont été ébranlées. Toutes les portes se sont immédiatement ouvertes et les liens de tous les prisonniers ont été détachés

Ici, la mort n’a pas gardé Jésus prisonnier.
Là les prisonniers ont été libérés.

Faire trembler les gardiens de Jésus et de Paul et Silas
Ici et là les gardiens tremblent de peur.

Prendre l’ange
Ici l’ange prend la parole et dit aux femmes : «Quant à vous, n’ayez pas peur, car je sais que vous cherchez Jésus, celui qui a été crucifié. Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. »

Prendre Paul
Là, Paul rassure le gardien qui veut mettre fin à ses jours parce qu’il pensait que les prisonniers s’étaient enfuis.

Joindre les deux cercles afin que la lumière de pâques soit au milieu.
Mais il a vu la lumière et a demandé le baptême afin de ressusciter de toutes ses morts.

  • Je me demande ce qui vous a le plus étonné dans ces histoires ?
  • Je me demande si quelqu’un s’est déjà senti prisonnier ?
  • Ou même mort ?
  • Je me demande si quelqu’un a déjà vécu un tremblement de terre ?
  • Je me demande si quelqu’un a déjà vécu pâques ?
  • Je me demande si quelqu’un a déjà été ressuscité ?
  • Je me demande si quelqu’un a déjà eu envie de chanter ?
  • Je me demande pourquoi / pour quoi  on peut avoir envie de chanter ?
  • Je me demande si quelqu’un a déjà assisté à un baptême ?

Crédits : Isabelle Horber (Texte), Prises de vue et montage : Mathieu Horber et Jonas Horber, photo Pixabay




Recension des contes pour la Semaine Sainte

Liste des contes et narrations en lien avec la semaine Sainte et disponibles sur Point KT

Narrations recouvrant la semaine

Vidéos 

Rameaux

Jeudi

Vendredi

Samedi

Pâques : Il est ressuscité !

Crédits : Laurence Gangloff (UEPAL), Point KT




Violence, guerre et tremblement de terre

Comment aborder le sujet de la souffrance humaines avec des jeunes au KT ? Février 2023, la guerre en Ukraine s’éternise depuis une année. Et en Turquie et en Syrie un tremblement de terre provoque des milliers de morts. Voici une animation  vécue dans notre groupe à Marly-le-Roi (78)

  1. Lecture : Dans « « les news de Galilée en l’an 30 environs

Scandale : L’occupant romain, contre toutes promesses, est entré dans le temple : 16 morts d’après les premières estimations. Profanation du lieu du culte. Du sang versé injustement. Jusqu’où la violence ? Pour quand une libération d’Israël ?

Horreur : « A Siloé une tour s’est écroulée. De nombreuses personnes à l’intérieur et à proximité furent surprises par l’évènement et se retrouvaient ensevelis sous les ruines. On estime le nombre de morts à 18 actuellement. D’autres sont blessés. Tous se disent traumatisés ».

– Distribuer une copie à chaque participant

  • lire à haute voix
  • situer les textes dans leur temps : que sait-on du rapport entre les romains avec les pays occupés ?
  • comparer les deux drames : des différences ? du commun ?

 

  1. Des parallèles avec aujourd’hui ?
  • faire un lien ou une comparaison avec les drames de notre époque
  • quels sont les titres à la « une » de nos journaux  ?

 

  1. Comment la Bible en parle : lecture

Luc 13 En ce temps-là, quelques personnes vinrent raconter à Jésus comment Pilate avait fait tuer des Galiléens au moment où ils offraient des sacrifices à Dieu. Jésus leur répondit : « Pensez-vous que si ces Galiléens ont été ainsi massacrés, cela signifie qu’ils étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens ? Non, vous dis-je ; mais si vous ne changez pas de vie, vous mourrez tous comme eux. Et ces dix-huit personnes que la tour de Siloé a écrasées en s’écroulant, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Non, vous dis-je ; mais si vous ne changez pas de vie, vous mourrez tous comme eux. »

 

Discussion en groupe :

  • Comment les gens qui viennent voir Jésus se sont expliqué ce drame ?
  • Jésus, donne-t-il une raison ou une explication à ce qui se passe ?
  • Pourquoi demande-t-il un changement de vie ?
  • Que pensez-vous de cette approche ?
  • Quelqu’un vous interpelle par rapport à un drame de nos jours, que répondez-vous ?

Il dit – par exemple :

« C’est la preuve que Dieu n’existe pas . »

ou

« C’est leur faute. Chez nous ce ne serait jamais arrivé ainsi. »

ou

« C’est la vie.  Il n’y a pas de garantie de bonheur. »

  1. Comment vivre un deuil / ou alors comment répondre à qqn dans la souffrance

voir et écouter ce dialogue en video

 

Réagir en groupes :

  • comment vit-on un deuil d’après ces témoins ? Que se passe-t-il dans leur vie ?
  • que proposent-ils comme aide ou alors comme piège ?
  1. Travail personnel : écrire
  • Quelqu’un vous interpelle par rapport à un drame personnel ou universel de nos jours, que répondez-vous ?

 

Voici les réponses écrites de nos participants :

Ce qu’on peut dire ou faire : toutes nos condoléances – je laisse la personne seule si elle le souhaite (parfois on a besoin de se retirer) – je parle avec la personne et lui demande de quoi elle a besoin – j’aide la personne à attaquer le deuil – il ne faut pas laisser la personne physiquement mais l’accompagner en essayant de concentrer son esprit sur autre chose – la laisser s’exprimer – être à l’écoute – tenter de consoler sans insister – lui proposer un divertissement – trouver de quoi lui changer des idées – ne pas trop s’excuser au point que cela devienne impoli – ne pas insister sur le sujet si la personne ne veut pas en parler – lui accorder des moments seuls – laisser la personne seule si elle le souhaite, et l’accompagner si elle le désire – la réconforter – être doux et compréhensible – prier pour elle – être attentif

Paroles ou actions à éviter : tu t’en remettra – lui dire que c’est la vie – c’est pas grave – il ne faut pas essayer de rassurer la personne avec des phrases de style : « ah, mince » ou « je peux t’aider » … – ne pas la faire culpabiliser

Ensuite nous avons partagé les réponses en groupe

  • que sont les propositions qui reviennent plusieurs fois ?

> dans notre cas c’était de souligner le besoin de se retirer quand on va mal. A partir de là nous avons pu différencier dans la discussion qui a suivi que respecter le besoin de quelqu’un (par exemple se retirer) ne veut pas dire de le laisser seul ou le laisser abandonné à lui-même.

Mais de rester proche pour être à l’écoute aussi ou alors de lui permettre de sortir de là et de faire autre chose.

  • Que peut-on conclure de ces exemples ?

>  notre groupe est arrivé au point qu’il n’y a pas de recette et qu’il fait alors se parler et s’écouter pour savoir ci qui est bon à faire  ou pas

Crédits : Christina Weinhold  (EPUdF) avec le groupe des collégiens – EPU Marly-le-Roi et environs , février 2023, Photo PIxabay, Point KT




Culte et petit déjeuner avec le Semeur

L’expérience a été la suivante : inviter les familles à vivre un petit déjeuner communautaire puis un culte, dans la salle paroissiale.

Accueil :  Je vous souhaite à toutes et à tous la bienvenue à ce culte petit-déjeuner où nous aurons de la nourriture pour notre corps et pour notre foi ! Seigneur, comme les épis jadis épars dans les campagnes, nous voici ce matin rassemblés pour partager et grandir dans la foi, l’amour et l’espérance. Amen

 

Partage du petit-déjeuner (9h30-10h15)

Les enfants sont assis ensemble et pris en charge par les animatrices « Eglise des Enfants ». Comme ils auront fini leur petit-déjeuner bien avant les parents, voici des activités à leur proposer : faire l’échange des livres de bibliothèque ; leur faire colorier les marque-pages qui seront distribués aux participants à la fin de la rencontre ; s’ils ont fini les marque-pages, leur proposer un coloriage qui illustre la parabole du semeur.

Introduction au temps méditatif 

A présent que notre corps a reçu la nourriture nécessaire pour fonctionner, nous pouvons ensemble nourrir notre foi ! Et je vous propose d’entrer dans l’action de grâce pour remercier notre Seigneur Dieu pour tout ce qu’il nous offre et qui nous permet de nous épanouir.

Louange antiphonée :

Femmes : O Dieu, comme un père qui nous aime, jour après jour, tu sèmes sans compter !
Hommes : Pour ton amour et ta fidélité sur lesquels nous pouvons compter,
Enfants : nous te disons : merci !
Femmes : Pour la joie de partager, de donner et de recevoir,
Enfants : nous te disons : merci !
Hommes : Pour tous ces gestes qui disent que l’amour n’est pas vain ni mort,
Enfants : nous te disons : merci !
Femmes : Pour ta Parole semée en nous sans relâche,
Enfants : nous te disons : merci !
Hommes : Pour l’espérance semée en notre communauté régulièrement rassemblée qui germe en actes,
Enfants : nous te disons : merci !
Femmes : Pour la foi semée en nous qui germe et s’épanouit chaque jour,
Enfants : nous te disons : merci !
Tous : Amen

Cantique :   par exemple Recueil Alléluia 41/38, 2.3.4 Louange et gloire à ton nom

Kamishibaï – la parabole du semeur au vidéoprojecteur marc 4 en images
Les diapositives 12 à 22 sont à lire pendant le passage des images 

Temps d’échange pour les enfants et les adultes :

Vous l’avez entendu et vu, notre histoire nous dit qu’un semeur est sorti pour semer. Mais ne trouvez-vous pas qu’il est un peu bête et qu’il gaspille son grain en le jetant ainsi partout ? Qu’en pensez-vous ?

Mais, au fait, qui est le semeur de notre histoire ?

Oui, c’est Dieu le semeur qui sème sans compter, partout où il peut. Mais qu’est-ce que sème Dieu dans le champ de notre vie ?

Et nous, sommes-nous toujours la bonne terre qui fait lever ses graines d’amour, d’espérance, de bienveillance, de pardon,… ?

Temps de réflexion pour les adultes et  de bricolage pour les enfants :

Les enfants décorent un pot en verre  (vide), ajoutent du terreau et y sèment du cresson.

Nous l’avons découvert ou redécouvert dans la parabole d’aujourd’hui : Dieu sème sans compter. Mais parfois notre vie est pleine de pierres ou d’épines qui empêchent les graines de prendre racine, de germer et de s’épanouir pour porter du fruit.

A présent, chacune et chacun d’entre-vous recevra un post-it en forme de petite graine et nous vous invitons à y noter toutes les pierres ou épines de votre vie qui vous empêchent de recevoir les graines que Dieu sème inlassablement dans nos vies.

Si vous le souhaitez, vous pourrez échanger à ce propos à votre table.

Et ensuite, nous vous invitons à venir coller votre petite graine sur cette tige de blé.

Car nous en avons la certitude, même au milieu de nos pierres et de nos épines, Dieu, avec sa patience, sa générosité et sa persévérance, peut faire germer son bon grain !

 

Pendant le temps de réflexion, rédaction : moment musical.

Cantique : Par exemple recueil Alléluia 48/09, 1-3 L’amour du Seigneur est lumière
ou Alléluia 47/20, 1-2 Je me confie en toi

Annonces 

Prière d’intercession et Notre Père gestué :

Prions les uns pour les autres et pour le monde qui nous entoure :

Seigneur, sans te lasser, tu sèmes avec abondance et générosité tes bons grains dans le champ de notre vie et de notre monde.

A présent, nous voulons te confier ce monde où nous vivons et dont nous regardons avec peine et incompréhension ses sursauts : la violence dans les rues à nos portes, et les actes de guerre au plus lointain. Seigneur, sème le bon grain de la paix sur notre terre ; suscite des femmes et des hommes de bonne volonté ; fais germer, auprès des dirigeants, les idées qui changent la face du monde.

Nous te remettons tous ceux qui souffrent et dont nous connaissons les noms ; ceux que la vie oppresse, que la maladie écrase ; ceux qui sont étreints par le deuil. Seigneur, sème le bon grain de l’espérance au cœur de leur vie et mets sur leur chemin des compagnons à l’écoute de leurs tourments.

Nous vivons dans ton Eglise, et nous connaissons sa faiblesse et ses imperfections. Nous voudrions la rendre témoin lumineux de ton Evangile, parmi nous et auprès des femmes et des hommes de notre temps. C’est pourquoi, Seigneur, sème les bons grains de la joie du témoignage, de l’amour de ton service, de l’espérance dans la morosité des jours et de l’imagination dans l’expression de la foi.

Seigneur, ce matin, nous te prions aussi pour nous-mêmes et te demandons : chaque jour, fais de notre vie un terreau fertile où peut germer et s’épanouir les graines de ta joie, de ton amour et de ton espérance.

Et ensemble, d’une seule et même voix, en suivant les gestes des enfants nous prions : Notre Père…

Bénédiction :

Pour la bénédiction, nous invitons les enfants à se rapprocher de leurs parents ou d’un autre adulte, afin de pouvoir poser sur eux une main ; c’est là le geste symbolique de la bénédiction.

Et que notre Dieu, le semeur infatigable, vous bénisse et vous garde !

Qu’il sème chaque jour ses bons grains dans le champ de votre vie et qu’il vous aide à ce qu’ils portent du fruit en abondance pour le bonheur des Hommes et sa seule gloire ! Amen

A la fin du culte, les enfants offrent un signet à chaque adulte. 

Crédits : Christelle Hassenfratz-Coffinet (UEPAL), photos Laurence Gangloff, Point KT




Le jeune garçon

« Le jeune garçon »  est un chemin de découvertes pour les familles proposé dans le cadre de rencontres d’éveil à la foi. Enfants et adultes cheminent ensemble, pour le plus grand bonheur de tous ! 6 étapes sont prévues pour la découverte complète du texte de Jean 6, 1 à 15. Ces étapes peuvent se faire à différents endroits d’une église (ou à l’extérieur).

Accueil  Explications du parcours, à faire en famille, avec un adulte.

Étape 1 : Contexte  (Espace A)

  • Un jeune garçon se trouve près de Jésus.
    Comment veux-tu nommer le garçon, héros de l’histoire biblique d’aujourd’hui ?
    Peut-être qu’il s’appelle comme toi ou comme un garçon dans ta classe ?
    Peut-être qu’il a un prénom inconnu ?
  • Il ne voit pas très bien ce qui se passe. Il y a tellement de monde, au moins des milliers de personnes ! Ses parents l’ont amené voir Jésus et écouter ce qu’il dit. Jésus a fait tellement de choses  extraordinaires.
    La foule de personnes autour de Jésus est énorme, tout le monde voulait le voir. Si tu veux faire partie de cette foule et découvrir l’histoire que va vivre le jeune garçon, pose ta main sur la grande feuille et dessine le contour avec un des feutres. Si tu sais écrire ton prénom, tu peux le mettre dans le dessin de ta main.
  • Tu peux découvrir la suite du récit en te rendant à l’espace « B ».

Étape 2 : Coloriage collectif (espace B)

Regarde bien l’image

  • Quand Jésus voit toutes les personnes de la foule, son cœur se remplit d’amour pour eux. Il souhaite aider ces personnes qui viennent l’écouter et guérir les malades.

Connais-tu une personne malade ? Tu peux penser à lui/elle ou prier Dieu pour qu’il lui fasse du bien. Pendant que tu penses à lui/elle ou que tu pries pour lui/elle, colorie un personnage du dessin disponible s sur la table.

  • Ça fait des heures déjà que le jeune garçon écoute Jésus. Il est heureux  d’avoir apporté une petite réserve de nourriture…
    Découvre à l’étape suivante ce qu’il peut en faire.
    Rendez-vous à l’espace « C »

Étape 3 : Découverte de l’histoire (espace C)

  • Voici une corbeille avec 5 pains (à ne pas manger ! )

A ton avis, combien de personnes peuvent manger de ces pains ?

  • Lisez ensemble la bible : Evangile de Jean, chapitre 6, les versets 1 à 11
  • Jésus prend la nourriture du garçon.

A ton avis, qu’est-ce que Jésus pourra faire avec les 5 pains du jeune garçon ?

  • Pour découvrir la réponse, rends-toi dans l’espace « D » .

Étape 4 : Bénédicité « Pour ce repas » (espace D)

  • Lire Evangile de Jean, chapitre 6, le verset 11 

Alors, que fait Jésus une fois qu’il a pris le panier du jeune garçon ?
Comment  l’as-tu  nommé ?

  • Qu’est-ce que tu fais avant d’aller manger ? Peut-être te laver les mains ? Attendre que tout le monde soit à table ? Peut-être que parfois vous chantez ensemble ?
    Chantons un « chant de table » pour remercier Dieu  :

Pour ce repas
Pour toute joie
Nous te louons Seigneur

Ou  :

Le pain de hier est fini
Le pain de demain n’est pas cuit
Merci, Seigneur, pour le pain d’aujourd’hui
Et à tous bon appétit

  • Suite de l’histoire : se déplacer vers l’espace « E »

Étape 5 : suite de l’histoire (espace E)

  • Après avoir prié et remercié Dieu pour la nourriture, Jésus commence à distribuer des morceaux de pain et de poisson aux gens.

Les morceaux que tu trouves sur la table sont un puzzle.
Saurais-tu refaire le puzzle du pain et du poisson ?

Télécharger ici le puzzle (à imprimer ou coller sur du papier épais) puzzle 9 pièces

  • Découvre la fin de l’histoire en lisant  Evangile de Jean, chapitre 6, versets 12 à 14.

Tu peux coller les pièces du puzzle et le garder en souvenir ou ranger les différentes pièces dans une enveloppe.
RV à l’espace « F »

Étape 6 : Goûter (espace F)

En attendant que les autres familles arrivent (ajouter des gestes au fur et à mesure) :

  • Lecture participative de tout le texte biblique 
    • Au mot « foule » : mettre la main au-dessus des yeux et regarder tout autour de soi.
    • Au mot « 5 » : lever les 5 doigts d’une main.
    • Au mot « pain » : un bras comme une baguette et avec l’autre main faire le geste comme si tu la coupes.
    • Au mot « 2 » : lever 2 doigts d’une main
    • Au mot « poisson » : mettre ensemble les mains et faire le geste du poisson dans les vagues.
    • Au mot « partager » : ouvrir les mains vers les autres.
    • Au mot « bénir » (ou « remercier Dieu » selon les traductions) : joindre les mains, comme pour la prière.
    • Au mot « corbeille » mettre les deux mains en cercle devant soi
  • Comme dans l’histoire nous pouvons aussi partager des choses, recevoir ce que d’autres personnes n’utilisent plus ou donner des jouets avec lesquels on ne joue plus….
  • Maintenant  partageons un goûter!

Crédits : Marlies Voorwinden (EPUdF), Point KT




Des orchidées en 3D

Bricolage proposé par Marthe Balla, dans le cadre de la préparation de la Journée Mondiale de Prière 2023, et l’offrande des enfants en lien avec Taïwan.

Les orchidées sont composées de pétales et de sépales. Ces dernières sont placées sous les pétales.

Commencer par télécharger les planches d’orchidées typiques et/ou d’autres orchidées puis imprimer sur du papier de couleur. Découper sépales et pétales.
Coller les sépales sur un petit rond de carton ou un bâtonnet en bois (notre photo).
Colles les pétales par-dessus les sépales.
Donner du volume au pétale du bas.

Au lieu de coller, on peut coudre un petit bouton à l’envers.

Crédits : Marthe BALLA (formatrice AFiBi), Point KT