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Merci d’avoir révélé aux petits

Matthieu 11, 25-30

25  En ce temps-là, Jésus s’écria : O Père, Seigneur du ciel et de la terre, je te remercie d’avoir révélé aux petits ce que tu as caché aux sages et aux intelligents. 26  Oui, Père, tu as bien voulu qu’il en soit ainsi.

27  Mon Père m’a remis toutes choses. Personne ne connaît le Fils si ce n’est le Père, et personne ne connaît le Père si ce n’est le Fils et ceux à qui le Fils veut le révéler.

28  Venez à moi vous tous qui êtes fatigués de porter un lourd fardeau et je vous donnerai le repos. 29  Prenez sur vous mon joug et laissez-moi vous instruire, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vous-mêmes. 30  Le joug que je vous invite à prendre est facile à porter et le fardeau que je vous propose est léger.

Installation du pupitre par un jeune…  difficultés !

L’intelligent : Ce n’est pas comme ça qu’on installe un pupitre ! (il l’installe) Voilà. Maintenant c’est bon. 

Installation du micro (pas branché) par un autre jeune… difficultés !

L’intelligent : Ce n’est pas ce micro qu’il faut prendre. De toute façon il n’est pas branché, ça se voit. C’est celui-ci qu’il faut…

Le lecteur (se met en place au micro et commence à lire – doucement) : Seigneur, je m’incline devant toi… (mais le micro n’est pas allumé)

L’intelligent : Il faut d’abord allumer le micro, sinon ça ne marche pas. Vous n’êtes pas doués, c’est terrible.

Le lecteur (il reprend) : Seigneur, je m’incline devant toi…

L’intelligent : Mais non, ça c’est le texte de la confession des péchés. Maintenant, c’est la lecture de l’Evangile. C’est écrit sur le programme !!! (il apporte le bon texte)

Le lecteur (il reprend rapidement) : En ce temps-là, Jésus s’écria

L’intelligent : Eh, pas si vite. Les gens ne vont rien comprendre. Lis plus lentement. Il faut tout leur apprendre, c’est dingue !

Le lecteur (il reprend) : En ce temps-là, Jésus s’écria

(silence)

L’intelligent : Mais où est Jésus ? Eh, c’est toi qui as le rôle de Jésus, alors viens… Tu as le bon texte au moins ! Montre-moi… Allez, c’est à toi. Il faut que je fasse tout ici !

Jésus (parle à côté du micro) : O Père, Seigneur du ciel et de la terre…

L’intelligent : A quoi ça sert d’avoir un micro si tu ne parles pas dedans. Parle-donc dans le micro !

Jésus (il reprend) : O Père, Seigneur du ciel et de la terre, je te remercie…

L’intelligent : Voilà, c’est presque bon. Il était temps. En tout cas, c’est sûr : vous pouvez me remercier !

Jésus (il reprend) : O Père, Seigneur du ciel et de la terre, je te remercie d’avoir révélé aux petits ce que tu as caché aux sages et aux intelligents.

L’intelligent : Qu’est-ce qui est caché aux sages et aux intelligents ?

Le lecteur : Tu ne sais pas ?

L’intelligent : Non, je ne vois pas ce que je ne saurais pas.

Le lecteur : L’humilité peut-être ?!

Le lecteur : on peut continuer ? (pas de réponse) Bon, allons-y.

Jésus : Oui, Père, tu as bien voulu qu’il en soit ainsi.

(s’adressant à l’assemblée) Mon Père m’a remis toutes choses. Personne ne connaît le Fils si ce n’est le Père, et personne ne connaît le Père si ce n’est le Fils et ceux à qui le Fils veut le révéler.

Intervenant1 : Aux tout-petits en somme.

Intervenant2 : Oui, à ceux qui sont humbles.

Intervenant1 : Seulement voilà. La vie est bien souvent difficile.

Intervenant 2 : Nos soucis sont comme des poids à porter, bien lourds pour nous.

Lecteur : Et si nous laissions Jésus terminer ce qu’il a à dire…

Intervenant1 : Bonne idée.

Intervenant2 : Il a toujours des paroles réconfortantes

Lecteur : pour les tout-petits !

Jésus : Venez à moi vous tous qui êtes fatigués de porter un lourd fardeau et je vous donnerai le repos. Prenez sur vous mon joug et laissez-moi vous instruire, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vous-mêmes. Le joug que je vous invite à prendre est facile à porter et le fardeau que je vous propose est léger.

Intervenant3 : Sais-tu que quand on fait les choses par amour, tout paraît plus léger ?

Intervenant4 : Comment ça ?

Intervenant3 : Je vais te raconter une histoire qui aurait pu se passer au Cameroun.

Intervenant4 : En Afrique ?

Intervenant3 : Oui, car là-bas, on n’utilise pas de poussette.

Intervenant4 : Comment font alors les gens pour porter leur bébé ?

Intervenant3 : Ils les portent sur le dos.

Intervenant4 : Ça doit être fatigant.

Intervenant3 : En plus, dès 6-7, ans les petites filles peuvent être amenées à porter leur plus jeune frère ou sœur au dos.

Intervenant4 : Quel poids ça doit représenter pour elles !

Intervenant3 : Justement. Un jour, un monsieur a dit à une de ces petites filles qui portait son petit frère sur le dos :

Le monsieur : Mais c’est un bien lourd fardeau que tu as sur le dos ma petite.

Intervenant3 : Et la petite fille a répondu :

La fille : Ce n’est pas un fardeau, Monsieur, c’est mon petit frère.

 L’intelligent : Si je comprends bien ce que vous dites : l’intelligent calculerait le poids du bébé le comparerait au poids de la petite fille et dirait, cette charge est trop lourde. Alors que celui qui est humble ne voit pas une charge mais un frère à aider. Ça change quand même les choses…

Crédits : Pasteur Jean-Daniel Faivre (1967-2015)