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Treize desserts de Noël en Provence

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C’est la tradition, la veille de Noël, avant la messe de minuit… Faire un gros souper « lou gros soupa » : c’est faire un repas « maigre », sans viande mais festif, avec morue, escargots, aïoli… Et pour le clore, les fameux treize desserts auxquels personne n’échappe !

  • En premier lieu, il y aura la pompe à huile, une fougasse que l’on trempera dans le vin cuit.
  • Des fruits frais, il en faut quatre : pomme, poire, orange et grenade par exemple.
  • Des fruits secs, Amandes, noisettes, figues sèches et raisins secs rappellent, à cause de la couleur de leur écorce, les vêtements des quatre ordres mendiants : les Carmes, les Augustins, les Franciscains et les Dominicains. Il faut cinq fruits secs :  à choisir parmi noix, noisettes, figues sèches, dattes, raisins de Corinthe, pistaches.
  • Il faut encore du nougat blanc et
  • du nougat noir – Les nougats blanc et noir, représenteraient le bien et le mal.
  • des pâtes de fruits,
  • des fruits confits ou des confitures.
  • Les fruits d’Afrique font référence aux Rois Mages
  • les calissons

Sur le plan symbolique, les treize desserts représentent le Christ et les apôtres au moment de la Cène. À table, on laisse une place vide et, le premier pauvre qui frappe à la porte, sera le bienvenu et l’occupera. Lorsqu’on part à la messe, les treize desserts restent sur la table pour « leis arleto », les âmes du purgatoire qui viendront se régaler pendant la nuit. Bon appétit !

Crédits : Point KT