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Le goût de Dieu – I/4 Le goût de l’accueil

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Un module de catéchèse biblico-existentielle pour les 10-12 ans. Trois étapes pour partir à la découverte du goût que Dieu donne à nos vies. Vous trouverez pour ce parcours d’autres documents. Deux films sont également en lien avec le thème  : « Super size me » et « Food, Inc. » La suite du parcours  : 2  : le goût de l’espérance 3 : le goût de la justice et de l’amitié  et 4 les animations

Objectifs du document 1 ou de la première séance

  • Spirituel et existentiel : Matthieu et Genèse

o    Découvrir que l’accueil est un état d’esprit d’ouverture. Nul besoin d’avoir tout pour accueillir, il suffit d’ouvrir sa porte.
o    Découvrir que Dieu est présent dans l’inconnu et est porteur de bonne nouvelle.
o    Découvrir que Dieu porte un regard positif sur nous et qu’il nous confie une responsabilité.

  •  Culturel 

o    Découvrir une notion de base : le pain et ces composants.
o    Faire découvrir comment mangeaient les anciens et comment mange-t-on dans le monde.

  • Alimentaire :

o    Notion d’équilibre alimentaire.
o    Deux recettes de base de l’alimentation d’avant : pain et yogourt.

Déroulement :

1.    Arrivée : (13h20-13h30)

2.    Accueil : (13h30-13h45) tout le groupe. Méditation
–    Accueil
–    Poser et commenter le verset biblique. Poser des questions :
o    Parmi ceux que je connais, qui est comme « le sel de la terre » ?
o    Qu’est-ce qui me frappe chez eux ?
o    Comment puis-je être le sel de la terre ?
o    Quelles sont mes qualités, talents que je peux mettre au service de la terre, des autres ?
–    Faire le lien et écouter une chanson « le bonheur tout simplement » Grégory Lemarchal
–    Prière à lire : Dieu, selon toi, je suis quelqu’un qui a du potentiel, je suis du sel. Je te remercie pour les possibilités que tu m’as données. Je te dis merci pour………..(Chacun cite une qualité) (jouer au basket, être intelligent, être fort, être sympa) Merci pour les qualités des autres. Que tous ensemble, on puisse se mettre au service de la vie, de la paix, de la justice et de l’amour. Amen
–    Image d’un plat que tu manges couramment et que tu apprécies
–    Écoute et chanter : Laisserons-nous à notre table.

3.    Animation pour s’accueillir. Faire connaissance. (13h45-14h00)
–    Disposer une dizaine dans une salle des plats liés au sucre : chocolat – sucre brun – bonbon – vanille – cannelle – banane – cornflakes – biscuits
–    Chacun choisit et va vers un premier objet -> chacun dit son prénom.
–    Ensuite, disposer une dizaine de plats liés au sel: spaghetti – tomate – curry – poivre – riz – pdt – chips – fondor
–    Disposer une dizaine d’objets liés à la  préparation : fouet – couteau – plat – plaque – spatule – casserole – pot mesure – balance.

4.     Histoire biblique : Accueil et simplicité (14h00-14h15)

–    Raconter le texte de Genèse avec les enfants.
–    Qu’est-ce qu’ils auraient ressenti à la place de…
o    À la place d’Abraham : est-ce que j’aurais invité les personnes ? est-ce que j’aurais couru ?
o    À la place des passants: aurais-je accepté ?
o    À la place de Sarah : aurais-je pris la meilleure farine ?

5.    Animation autour du pain ( 14h15-14h40)

a.    Regarder la fiche le pain et la commenter.
b.    Toucher des céréales. Essayer de mettre le nom.
c.    Lire la recette
d.    Faire la recette

6.    Pause.(14h40-14h50)

7.    Comment manger ? Découvrir  (14h50-15h00)

–    Comment mangeait-on à l’époque ? Regarder DVD la civilisation romaine
–    Comment mange-t-on ailleurs ? Regarder DVD  Les enfants du monde

8.    Comment manger ? Approfondir. Trois ateliers tournants de 10 min. (15h00-15h30)

1.    Animation autour des images : manger ailleurs.
2.    Parallèle entre avant et aujourd’hui.
3.    Animation autour de manger équilibrer.

9.    Une recette ancienne. (15h30-16h00)

a.    Suivant le temps : écouter la chanson. « plaire »
b.    Lire la recette.
c.    Faire la recette.

d.    Ranger

Le goût de l’accueil

Verset : Matthieu : 5,13 « C’est vous qui êtes le sel du monde. Mais si le sel perd son goût, comment pourrait-on le rendre de nouveau salé ? Il n’est plus bon à rien ; on le jette dehors, et les gens marchent dessus.»

« Jésus s’adresse à une assemblée certainement très hétérogène, exprime ce qu’il voit en eux. Nous pouvons imaginer l’étonnement de l’auditoire ! Il leur parle non pas au futur mais au présent. Il ne leur dit pas : « Vous serez peut-être un jour…, à condition que… », mais : « Vous êtes… » Le Christ décèle le fond de ceux qui l’écoutent, leur identité profonde, et veut le leur révéler. Quand nous lisons ces paroles, le Christ nous fait comprendre à nous aussi ce que nous sommes, ce que notre œil ne voit pas encore. « Sel de la terre. » Comme la nourriture, semble dire Jésus, la vie des humains a besoin d’être assaisonnée ! Comment vivre sans trouver goût à la vie ? Par leur recherche du Dieu vivant et de son Royaume, ceux qui écoutent le Christ donnent ce goût à tous ceux qu’ils rencontrent. Plus que par telle qualité personnelle, ils éveillent au goût de la vie par leu attente même de Dieu. … Parmi ceux que je connais, qui est comme « le sel de la terre » ? Qu’est-ce qui me frappe chez eux ? » (Taizé…)

Texte biblique : Genèse 18 1-10 : « Le Seigneur apparut à Abraham près des chênes de Mamré. Abraham était assis à l’entrée de sa tente à l’heure la plus chaude de la journée. Soudain il vit trois hommes qui se tenaient non loin de lui. De l’entrée de la tente, il se précipita à leur rencontre et s’inclina jusqu’à terre. Il dit à l’un d’eux : « Je t’en prie, fais-moi la faveur de t’arrêter chez moi. On va apporter un peu d’eau pour vous laver les pieds et vous vous reposerez sous cet arbre. Je vous servirai quelque chose à manger pour que vous repreniez des forces, puis vous continuerez votre chemin. Ainsi vous ne serez pas passés pour rien près de chez moi. » Les visiteurs répondirent : « Bien ! Fais ce que tu viens de dire. » Alors Abraham retourna en toute hâte dans la tente pour dire à Sara : « Vite ! Prends ce qu’il faut de fine farine et fais trois galettes. » Ensuite il courut vers le troupeau, choisit un veau tendre et gras. Il le remit à son serviteur, qui se dépêcha de le préparer. Quand la viande fut prête, Abraham la plaça devant ses visiteurs avec du lait caillé et du lait frais. Ils mangèrent tandis qu’Abraham se tenait debout près d’eux sous l’arbre. Ils lui demandèrent : « Où est ta femme Sara ? » — « Dans la tente », répondit-il. L’un des visiteurs déclara : « Je reviendrai chez toi l’an prochain à la même époque, et ta femme Sara aura un fils. »

Après cela, Sara, incrédule, ri à cette nouvelle et pourtant, quelques mois plus tard, elle mettra au monde un fils qu’elle appellera Isaac, c’est-à-dire rire.
Quelques traits caractérisent cette hospitalité :
o    Abraham court : empressement
o    Il salue avec politesse, il se prosterne : respect
o    Il invite au repos
o    Il les laisse aller plus loin, il ne les retient pas pour lui.
o    Il invite à se réconforter le cœur, se réchauffer le cœur
o    Sarah prend sa meilleure farine
o    Le serviteur se hâte de préparer le veau tendre et bon
o    Abraham se tient debout devant eux : attitude du serviteur.

Ainsi, l’hospitalité se traduit, certes, par des gestes extrêmement concrets (attitude déférente, offre de nourriture, proposition de repos, etc…) qui ne peuvent sans doute pas être transposés directement à notre époque citadine et laborieuse, où « l’abri de l’ombre d’un chêne » est loin de se révéler suffisant et la « sieste en plein midi » (v.1) loin d’être – hélas ! – la règle. Et pourtant l’empressement d’Abraham et le prix qu’il met à accueillir les étrangers continuent à nous interpeller avec vigueur. Car il s’agit bien d’étrangers, inconnus arrivant à l’improviste.
On notera que l’hospitalité d’Abraham ne se contente pas d’être active et généreuse. Elle est encore respectueuse, scrupuleuse et déférente. Abraham n’interroge pas ses hôtes sur leur identité ; il ne leur demande pas leurs papiers ; il respecte le mystère qui entoure leur présence, court à leur rencontre, s’incline devant eux et, pendant le repas, se tient respectueusement debout à côté d’eux. De la même façon, suivant une coutume séculaire qui perdure encore au Moyen-Orient, Sara, femme mariée, ne se risque à aucun contact avec des hommes. Elle apporte, certes, sa part au travail qu’entraîne leur arrivée, mais reste respectueusement cachée à leurs yeux… même si ce n’est pas à leurs propos… En fait, tant l’attitude d’Abraham que celle de Sara, se trouve marquée par une profonde pudeur… pudeur qui n’est pas loin d’évoquer celle de toute rencontre en ses dimensions intimes, à savoir la rencontre sexuelle. Or c’est cette pudeur et ce respect-là qui rompront la fatalité de la stérilité et se révéleront féconds, pour la plus grande bénédiction de l’humanité tout entière. Par la suite, après s’être réchauffé le cœur, les hôtes vont réchauffer le cœur d’Abraham et de Sarah.
La rencontre avec Dieu est souvent inattendue, surprenante – venant par surprise – au creux d’une attention relâchée et assoupie. Elle se produit dans une manière d’entre-deux, dans lequel il est difficile de distinguer la simple réalité (l’arrivée et la rencontre d’un groupe d’hommes) de leur vérité profonde (Dieu lui-même se laisse rencontrer et s’exprime à travers eux). Dieu se laisse alors entre-voir, sa face est à jamais cachée ; au mieux – comme Moïse – peut-on en déceler la silhouette.

« De prime abord, les ingrédients de l’hospitalité sont on ne peut plus simples : un espace, un peu de temps, un repas pris en commun. Mais, ces trois choses à elles seules ne constituent pas encore une rencontre. Ce qu’il faut, en plus, c’est une qualité de présence. Savoir se mettre entre parenthèses pour laisser à l’autre l’espace de se raconter, entrer dans une communion avec lui et, par là, lui transmettre le message : il est bon pour moi que tu sois là ! Notre vie super organisée et survoltée nous empêche souvent de creuse en nous cette disponibilité-là. Alors nous nous plaisons à penser que notre ami serait tellement mieux dans un petit hôtel avec vue sur le lac et une salle de bains rien que pour lui… Que nous faudrait-il pour retrouver l’aisance et la simplicité d’Abraham, lorsqu’il reçoit ses visiteurs ? – juste peut-être la capacité de croire que, à l’instar des anges, nos hôtes sont sûrement porteurs d’un enrichissement ! »  Christine Egger.

Le pain est le symbole de la nourriture

Lorsque les gens ne disposaient pas de moyens de transport rapides comme aujourd’hui, ils apportaient du pain comme aliment le plus commode. De là vient l’usage du mot « pain » pour désigner la nourriture essentielle.
De très nombreuses expressions confirment la signification symbolique du pain comme aliment inclusif de toute nourriture : manger son pain à la sueur de son visage, manger son pain blanc le premier, manquer de pain, vouloir du pain et des jeux, promettre du beurre pour son pain, bon comme du bon pain, ôter le pain de la bouche… Qui est joyeux, mange son pain dans la joie (Qohélet 9, 7 ). S’il est vrai que les Hébreux au désert ont mangé la chair des cailles, il n’en reste pas moins que la manne est la nourriture par excellence qui rappelle l’Exode. Or la manne qui provient d’une plante est constamment figurée comme du pain. Dans une lecture chrétienne de cet important épisode de la Bible, le pain du désert est devenu une prophétie du pain eucharistique. Jésus a donné le pain et le vin comme mémorial de son corps et de son sang. Le pain que je donnerai, dit Jésus après la multiplication des pains, c’est ma chair pour la vie du monde (Jean 6, 51).
Pour rendre le symbolisme plus évident, celui du pain identifié à la personne de Jésus, les préparateurs d’hosties font des incisions dans la pâte. Les inscriptions reproduisent les lettres IHS qui sont les trois premières lettres en majuscules du nom grec IÈSOUS. D’autres lisent dans IHS le sigle du latin Iesus Hominum Salvator (Jésus sauveur des hommes) ce qui pour la forme revient au même.
Recevoir le pain qui signifie la présence de Jésus à la vie des hommes, c’est communier à ses souffrances qui allaient commencer dans quelques heures au moment où il a institué le sacrement de la messe. Les souffrances continuent dans la vie des membres du corps mystique de Jésus. Par ailleurs, communier, c’est aussi s’unir à la force surhumaine qui habitait Jésus. Le pain eucharistique représente pour celui qui le consomme, un goût du risque. La foi exige que celui qui communie au corps de Jésus l’accompagne dans le chemin de croix comme dans le chemin de gloire.
Pierre Bougie, PSS, bibliste

Les Sept Espèces

« Un pays de blé, d’orge et de vigne; de figuiers et de grenadiers; un pays d’huile d’olive et de miel. »

Les sept espèces bibliques ne dominent peut-être plus le régime alimentaire des Israéliens d’aujourd’hui, mais elles continuent à marquer le paysage du pays. Elles étaient les produits de base consommés par le peuple juif en Terre d’Israël à l’époque biblique. Dans l’Israël moderne – où l’alimentation est diversifiée, comportant des dizaines de produits – seul le blé est demeuré une denrée de première nécessité. Les sept espèces sont néanmoins toujours présentes dans de vastes régions du pays, soulignant la continuité qui prévaut entre la Terre d’Israël biblique et l’Etat moderne.

–    L’olive : plus que tout autre fruit, l’olive est le symbole de cette continuité. L’écorce noueuse des anciens oliviers des collines en terrasse d’Israël semble imprégnée d’une sagesse accumulée par le spectacle de plusieurs siècles d’histoire. Dans l’antiquité, l’huile d’olive était utilisée pour la cuisine, l’éclairage, ainsi que comme savon et comme lotion pour la peau. Aujourd’hui, l’olive demeure une nourriture populaire et son huile dorée est une denrée appréciée.En outre, l’huile d’olive est devenue plus populaire depuis qu’on a découvert qu’elle abaissait le taux de cholestérol. Le bois d’olivier, avec ses grains noirs lumineux, est utilisé pour la fabrication de petits objets décoratifs, tandis que la branche d’olivier demeure le symbole de la paix.

–    La vigne : Pendant la chaleur brûlante de la fin de l’été, les vignobles chargés de grappes confèrent au pays une note bienvenue d’un vert intense. Le vin a toujours fait partie intégrante des rites du judaïsme, par exemple dans le « kiddoush », la bénédiction prononcée le Chabat et les jours de fête. Dans l’antiquité, le raisin était aussi utilisé comme un assaisonnement et dans les vinaigres. Aujourd’hui, le vin est une industrie importante et, au cours de la dernière décennie, les vins cacher de qualité sont devenus fort répandus avec près d’une centaine de caves qui ont été créées. En outre, comme le raisin, particulièrement le noir, est riche en fer, il est recommandé pour prévenir les maladies cardiaques. Farcies avec de la viande et du riz, les feuilles de vigne constituent un plat populaire.

–    Le blé : Avec un hiver frais et humide suivi d’un printemps sec, le climat d’Israël est idéal pour la culture du blé. Aujourd’hui, le nord du Néguev est le grenier à blé d’Israël. En hiver, les champs autour de Kiryat Gat prennent une teinte d’un vert profond, virant à l’or à la fin du printemps avant que la récolte ne commence pendant la fête de Chavouot. A l’époque biblique, comme aujourd’hui, le pain constituait la base du régime alimentaire. Le supermarché israélien moderne regorge d’un choix de pains de tradition locale comme la halla et la pita, ainsi que de produits importés comme la baguette et la banale miche  en tranches.

–    L’orge : A l’époque biblique, l’orge – consommée en bouillies et en gâteaux – était la nourriture de base du pauvre. Le bétail était également nourri d’orge. Aujourd’hui, cette céréale est devenue un ingrédient culinaire marginal utilisé dans les soupes et les ragoûts. C’est dans la fabrication de la bière, vendue localement en bouteilles et en canettes et servies au tonneau dans les pubs, que l’orge est aujourd’hui le plus fréquemment utilisée en Israël.La figue : Le figuier – dont les feuilles si caractéristiques servirent de vêtements à Adam et Eve – est omniprésent dans le paysage israélien. A l’époque biblique, outre son utilisation pour fabriquer du miel et de l’alcool, la figue était consommée fraîche ou comme un condiment. La figue elle-même, mûre au milieu de l’été, est aujourd’hui un mets de prix. Elle est, en fait, plus savoureuse, consommée directement de l’arbre, en fin d’après-midi, après avoir été naturellement dorée par le soleil. Les figues sèches recouvertes de sucre sont également une denrée populaire.

–    La datte : Les palmiers-dattiers ne se trouvent que dans la vallée intérieure la plus chaude. A l’époque biblique, ils poussaient dans la vallée du Jourdain, mais avec les techniques d’irrigation modernes, ils ont également pris racine près de la mer Morte et plus au sud, dans la Arava. Aux temps bibliques, les dattes étaient transformées en miel, et nombreux sont ceux qui estiment que le « pays ruisselant de lait et de miel » fait, en réalité, allusion au miel de datte. Aujourd’hui, les dattes sont une friandise populaire consommée avant ou après les repas et elles atteignent de bons prix à l’exportation en Europe.

–    La grenade : Les grenadiers règnent dans les jardins israéliens. Avec ses feuilles d’un vert profond et ses fleurs rouges, l’arbre est chargé de fruits pour Rosh Hashannah (le nouvel an). Les fruits rouges rebondis sont souvent cueillis pour décorer la soucca pendant la fête de Souccot (Cabanes). A l’époque biblique, le grenadier était employé pour fabriquer du vin, servait d’assaisonnement et de teinture. Il était alors également apprécié pour ses qualités esthétiques, notamment la couronne près de la tige. Selon la tradition, la grenade compterait 613 grains représentant les 613 commandements de la Torah (les cinq livres de Moïse). Aujourd’hui, peu utilisée au cours de l’année, la grenade est traditionnellement consommée le jour du nouvel an et, occasionnellement, pour parfumer un plat.

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