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Le goût de Dieu -3/4 Le goût de la justice et de l’amitié

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Troisième volet du parcours « Le goût de Dieu » : le goût de la justice et de l’amitié. La faim, fatalité aveugle ou conséquence d’un système ? Manger et boire font partie des besoins fondamentaux de tous les vivants. Avoir faim et soif pousse les êtres humains à une quête désespérée jour après jour pour la survie.

Objectifs :

–    Spirituel et existentiel : Proverbe 27, Matthieu  6.11 et Matthieu 25.31ss.

o    Faire découvrir aux enfants que dans la Bible, l’amitié est une valeur importante.
o     Donner aux enfants l’envie de plus de justice, de penser en « nous » et non seulement en « je »
o    Susciter une réflexion sur leur responsabilité dans ce monde.
o    Faire découvrir que Dieu nous fait confiance pour être ses mains dans ce monde.

–    Culturel: S’ouvrir au monde

o    Susciter une réflexion de fond sur l’état du monde.
o    Faire découvrir que la façon dont nous vivons est en lien avec le monde entier.

–    Alimentaire :

o    Cuisiner pour les autres.
o    Faire une soupe à partir de produit d’ici pour des gens d’ailleurs.
o    Faire découvrir le plaisir de décorer une table.

Déroulement :

1.    Accueil : (13h40-14h00 min) tout le groupe.

–    Médiation :
i. En cuisine, il y a un sens qu’on utilise tout le temps, mais sans trop y penser : c’est l’odorat. Avant même de goûter, l’odorat nous donne le ton.
ii. Citez-moi une odeur que vous aimez beaucoup ?
iii. Poser et commenter le premier verset biblique Verset : «  La douceur de l’amitié est comme l’arôme le plus précieux » Proverbe 27.8
iv. Comment devient-on ami ?
v. Chanson : J’ai pris le train ce matin
vi. Cette chanson relie l’amitié à un deuxième thème : celui de la pauvreté. Celui qui n’a rien à manger.
vii. Poser le deuxième verset : « Donne-nous notre pain de ce jour » : Commenter le nous.
viii. Écouter la chanson des restos du cœur.
ix. Lire la phrase de Raoul Follereau.
x. Prière antiphonée : adultes – garçons – filles.

2.    Histoire biblique : Histoire de Martin (14h00-14h25)

–    Raconter le texte de Matthieu en s’aidant des enfants.

–    Qu’est-ce qu’ils auraient ressenti à la place de…
o    À la place du balayeur ?
o    À la place de la femme ?
o    À la place des mendiants ?
o    À la place de Martin ?

3.    Diviser en quatre groupes : Autour du texte biblique :

o    Sur un papier écrire : C’est pas juste….Lié à la nourriture.

=> Exemple : C’est pas juste que des gens meurent de faim. Que des parents ne puissent pas nourrir leurs enfants. Qu’un garçon m’ait volé mon goûter. Que des enfants doivent se battre pour trouver à manger.

o    Faire lire le texte biblique aux enfants :

Jésus parlait à ses disciples de sa venue, il dit un jour : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, il rassemblera tous les peuples. Il jugera les hommes et les séparera comme le berger sépare les brebis des chèvres : il placera les uns à sa droite, et les autres à sa gauche. Alors il dira à ceux qui seront à sa droite : « Venez, les bénis de mon Père. Vivez dans son Royaume : il l’a préparé pour vous depuis la création du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi ! » Alors tous ceux qui sont à sa droite lui répondront : « Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé et de te nourrir ? assoiffé et de te donner à boire ? étranger et de t’accueillir ? nu et de te vêtir ? malade ou prisonnier et de venir te voir? » Et il leur répondra : »Amen, je vous le dis, chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait…A tous ceux qui sont à sa gauche, il dira : « Tout ce que vous n’avez pas fait à l’un des plus petits de mes frères, à moi non plus vous ne l’avez pas fait. »

o Lire le texte :

J’avais faim… et vous faisiez le tour de la lune. J’avais faim… et vous avez créé une commission. J’avais faim… et vous m’avez dit d’attendre. J’avais faim… et vous m’avez dit : « Nous avons des factures à payer. » J’avais faim… et vous m’avez dit : « La loi et l’ordre avant tout. » J’avais faim… et vous m’avez dit : « Mes ancêtres aussi avaient faim. » J’avais faim… et vous m’avez dit : « Après 35 ans on n’embauche plus. » J’avais faim… et vous m’avez dit : « Désolé, repassez demain. » J’avais faim… et vous m’avez dit : « Dieu vous vienne en aide. Seigneur pardonne-nous.

D’après un texte de jeunes luthériens américains. Montrer l’image d’un cosmonaute.

=> Inventer quelques phrases d’un texte : Noter idée.
•    Tu avais faim… et j’ai………..

o    Faire le puzzle sur chaque feuille : que voyez-vous ? Lien avec le texte.

***

 Le goût de la justice et de l’amitié

La faim, fatalité aveugle ou conséquence d’un système ?

Manger et boire font partie des besoins fondamentaux de tous les vivants. Avoir faim et soif pousse les êtres humains à une quête désespérée jour après jour pour la survie. Toutefois, quand ils mangent et boivent, ils accomplissent un acte qui n’est pas seulement vital pour leur survie, mais qui les relie aussi les uns aux autres. La plupart des religions connaissent des rituels alimentaires et des repas sacrés. La Sainte Cène et l’Eucharistie sont des rites alimentaires sanctifiés. La situation de près de la moitié des habitants de la planète est devenue révoltante. Elle ne dispose même pas du minimum indispensable pour calmer sa faim : un morceau de pain, une bouchée de poisson, quelques racines et une poignée de céréales. Bien que la Terre soit en mesure de produire – et produise effectivement – assez de nourriture pour satisfaire les besoins fondamentaux de chacun-e, des millions d’hommes et de femmes vivent dans une pauvreté extrême. Que s’est-il passé, qu’est-ce qui ne tourne pas rond ? La majorité des habitant-e-s du Sud et une partie de la population dans les pays du Nord aussi subissent aujourd’hui les effets négatifs du système économique mondial. Un système qui ne se soucie pas en priorité des gens et de la satisfaction de leurs besoins élémentaires, mais qui vise l’accumulation des profits entre les mains d’une toute petite minorité, qui bénéficie déjà du superflu. Ce système est responsable de la mort de 25 000 êtres humains par jour, dont 18 000 enfants, nés pour la plupart dans les pays du Sud. Ils meurent de la faim ou de ses conséquences. Cela, alors que l’agriculture mondiale est en mesure aujourd’hui de nourrir 12 milliards de personnes sans recourir au génie génétique. Cette situation nous autorise à dire qu’un enfant qui meurt de faim est un enfant que l’on assassine…

Notre foi dans le Dieu Créateur, qui aime toutes ses créatures, nous oblige à dénoncer ce scandale de manière prophétique. Nous avons faim et soif de justice. La Bible soulève le problème fondamental de la pauvreté – et donc de la faim – en opposant le riche et le pauvre. Jésus nous place devant un choix décisif : Dieu ou Mammon. «Mammon» représente la concentration des biens entre les mains de quelques riches… Donne-nous notre pain de ce jour est une demande qui figure au coeur du Notre Père. Cette injonction aux accents si simples est au pluriel, c’est un nous solidaire, il s’agit de notre pain. Prier pour notre pain quotidien nous engage ainsi à nous mobiliser pour un ordre économique plus juste, car il n’y a pas de paix sans justice…La compassion ne suffit pas. Pendant des siècles, les Eglises se sont inspirées de l’exemple du Bon Samaritain pour soigner les blessés, les malades et les affamés. Aujourd’hui, le nombre d’hommes et de femmes dans la détresse dépasse largement toutes les ressources humaines et financières de toutes les Eglises du monde… En plus de l’aide traditionnelle, nous devons aujourd’hui encourager la prise de conscience et renforcer la capacité d’action de celles et ceux qui subissent les conséquences de ce système. Le «droit à l’alimentation» est un droit fondamental prioritaire, car l’exercice des autres droits humains reste inaccessible à ceux qui ont faim. Nous devons rappeler les Etats et les gouvernements à leurs responsabilités. «La souveraineté alimentaire» ne doit pas devenir ou rester un simple slogan. Elle passe par des lois qui doivent être édictées et appliquées, ainsi que par des actions concrètes. Mettre en pratique la souveraineté alimentaire implique une volonté politique. Nous devons oeuvrer à sa réalisation là où nous vivons…    René Kruger

La Justice

Le mot de justice fait un peu peur, il fait penser à un tribunal, avec des accusations, des juges, des policiers, et la prison qui n’est pas bien loin. Effectivement, nous ne sommes pas parfaits et donc nous ne nous sentons jamais tout à fait à la hauteur de l’idéal que nous aimons dans l’évangile. Nous avons longtemps eu peur du jugement de Dieu. Mais le message de Jésus-Christ s’appelle évangile (= « Bonne Nouvelle ») et non pas Grand Avertissement. Et ce nom de Bonne Nouvelle est en rapport avec la justice de Dieu. La justice de Dieu, ce n’est pas une justice qui nous condamne pour nos fautes, mais c’est une justice qui justifie, qui nous rend justes, qui nous purifie, nous rend meilleurs. La justice de Dieu se traduit par notre « justification » et non par notre condamnation. Parce que Dieu nous trouve sympathiques. Et comme il n’aime pas l’injustice, il nous aide à la faire reculer en nous.

 La justice dans l’Ancien Testament :

–    L’ordre cosmique. Immense système qui apparaît chaotique à l’individu mais le sage y trouve un ordre gouverné, téléguidé par les dieux. Ordre venu d’en haut, hiérarchique, inégalitaire : certains sont prédestinés à la gloire et la richesse, d’autres sont prédestinés à la misère. La justice est cet ordre majestueux dans lequel je dois m’inscrire sinon je meurs. Pas d’équité. Somme des décisions divines, donc l’arbitraire et le roi a pour fonction de veiller à cet ordre.
–    Le chemin du droit : Pour sortir de l’arbitraire, la société édicte des lois faites pour contenir, limiter la violence, notamment celle de la vengeance. Les sociétés ont retiré la vengeance au domaine privé : tribunaux. Dans les civilisations du Proche Orient, ces règles protègent les faibles. On constate cependant que le notable est plus protégé que l’homme du peuple, c’est une justice à plusieurs vitesses qui cherche à protéger l’ordre social.
–    Le chemin de la sagesse traditionnelle : Un homme avisé donne des conseils à ceux qui vont assurer l’autorité. Le sage réfléchit à l’expérience humaine pour en déduire un ordre humain ; parfois haute évaluation morale mais le « raisonnement » est de discerner ce qui réussit et ce qui échoue. C’est une justice intéressée, même si l’on dénonce l’arbitraire, la spoliation, la fraude.
–    Le cri des prophètes critiques. Ni la loi ni la sagesse ne sont efficaces pour garantir les droits des petits. Tout cela met Dieu en colère.
–    La justice comme observance de la Torah. La justice ne concerne pas qu’un segment de la vie, c’est  exposer ma vie entière à la loi de Dieu.

La justice dans le Nouveau Testament :

–    Il parle peu des questions sociales comme telles, plus des relations entre personnes que la manière dont la société doit être organisée. On montre des pratiques et il y a un appel à la conscience des personnes. On rappelle des enseignements.
–    Une exigence de justice qui peut paraître exorbitante. Jésus montre un idéal de fait inaccessible mais qui reste idéal. La justice est une tension eschatologique, l’important c’est qu’on marche autant qu’on peut.
–    Un principe : l’égale dignité de tous. Plus de discrimination, même dignité fondamentale, tous frères. Toute forme de fonction dans l’Eglise, toute hiérarchie, tout cela est relatif, à ne pas sacraliser.
–    Un deuxième principe : la richesse comme bien relatif. Pas de malédiction de la richesse : la richesse est un bien. Pas d’idéal de pauvreté, la misère est une horreur, toujours à combattre. Ne pas faire de la richesse une idole, seul Dieu mérite adoration. Je ne peux pas adorer Dieu sans respecter mon frère.
–    Une logique : la gratuité. Jésus veut qu’on dépasse la logique du donnant-donnant. Jésus polémique souvent avec les scribes et les pharisiens qui ont en tête la doctrine de la rétribution. Dieu donne sa grâce gratuitement. Estime de Jésus à l’égard de personnes que d’autres trouvent indignes… Aller bien au-delà de la justice qui est le règne du donnant-donnant.
–    Une pratique idéalisée : le partage total des biens, pour que nul ne soit pauvre. Projection d’un idéal. Il n’y a de société juste  que si chacun a de quoi vivre reçoit selon ses besoins (mais on peut discuter des besoins de chacun), à négocier, débat). Il n’y a pas de justice absolue, nous cherchons ensemble.
–    Un impératif : le service d’autrui

Jacques Vermeylen.

Matthieu 25.31-46 : Eléments essentiels

–    Le critère de choix : Ce thème du jugement dernier était déjà courant dans le Judaïsme, et Jésus se base sur des images bien connues de ces auditeurs. Il était pour eux évident qu’il y aurait un jugement à la fin des temps, et que l’humanité serait coupée en deux… Ce n’est donc pas cela qui les étonnait dans la parabole de Jésus, mais plutôt le critère de la séparation. En effet, dans le judaïsme de l’époque, le critère était clair : c’était l’appartenance au peuple de l’alliance et l’accomplissement total de la Loi de Moïse. D’un côté donc les Juifs pieux, qui accomplissaient la Loi, de l’autre les païens ou les Juifs qui avaient un comportement moral douteux. Pour Jésus, le critère de jugement n’est pas l’appartenance à un peuple ou à un groupe, ni la perfection morale, mais l’attitude que nous avons envers les plus petits de nos frères et sœurs en humanité, les plus fragiles, ceux qui n’ont pas de droit. Voilà le seul critère et voilà qui a dû profondément étonner les auditeurs ! Chacun de nous sera jugé sur son attitude envers les plus petits, l’Eglise sera jugée non en fonction de sa fidélité dogmatique ou éthique, mais sur la place qu’elle laisse aux faibles en son sein. La société est jugée selon son attitude envers ses membres les plus fragilisés !

–    Le juge : Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises ; car il nous faut regarder qui est le Juge : C’est Jésus, Celui qui lui-même a vécu ce qu’il nous demande, celui qui pendant toute sa vie s’est approché des malades pour les guérir, des pécheurs pour leur annoncer la miséricorde divine, celui qui a vécu sa mission en étant « doux et humble de cœur », témoin infatigable de la tendresse de Dieu pour tous. Celui qui se présente comme le Juge du jugement dernier est donc celui qui va entrer dans sa Passion, c’est notre Sauveur, notre médecin, ou comme le disent d’autres textes, notre avocat… Voilà qui ne peut que changer en profondeur la vision que nous pouvons nous faire du jugement. Notre Juge n’est pas impassible, le juge froid qui pèserait chacun de nos actes de manière objective, mais c’est celui qui est venu au plein cœur de notre humanité, l’homme de peine et de souffrances qui a connu les affres du doute, de la tentation, de la solitude, et qui est à même ainsi de comprendre « du dedans » toutes nos difficultés de vie et nos cheminements parfois tortueux. Ainsi, le « jugement dernier » ne peut être séparé de toute l’œuvre de « salut » ou de « guérison » opérée par le Christ. C’en est même la Révélation finale. Mais alors, il nous faut renoncer à l’idée d’une humanité séparée en deux groupes distincts, avec d’un côté les justes, de l’autre les méchants. Le jugement ne séparera pas des groupes humains, mais il passera en chacun de nous, et il sera comme la conclusion du processus de guérison opéré par Jésus dans tout son ministère terrestre, et tout particulièrement par la Croix et la Résurrection.

–  La solidarité de Jésus : Ce qu’on peut remarquer d’extraordinaire, en Matthieu 25, c’est la solidarité de Jésus avec les hommes démunis et pauvres, avec les malheureux. Une sorte d’identification étonnante avec celui qui a faim, celui qui a soif, celui qui est étranger, celui qui est nu, celui qui est malade, celui qui est en prison. Chaque fois, cet homme, c’est Jésus. Ce qu’on a fait à cet homme, c’est à Jésus qu’on l’a fait. Ce qu’on n’a pas fait à cet homme, c’est à Jésus qu’on ne l’a pas fait. Jésus, c’est le paria de tous les systèmes, de toutes les classes, de toutes les nations. Il ne sera jamais solidaire à jamais d’une classe sociale contre une autre classe sociale. C’est pourquoi l’Evangile du Christ est toujours contestataire de l’ordre établi, quel que soit cet ordre, et solidaire des victimes des puissants, quelles que soient ces victimes et quels que soient ces puissants. C’est pourquoi l’Evangile, s’il est prêché et vécu dans sa vérité corrosive, devrait toujours déranger. Il dérangera les puissances, comme il dérangera les individus que nous sommes. Il nous interpellera. Il ne nous laissera jamais en repos. Bien sûr, il est dit très clairement que Jésus s’est définitivement placé du côté des petits et des pauvres. Mais attention ! Ces petits et ces pauvres peuvent être parfois et victimes et bourreaux eux-mêmes, tant il est vrai que le bourreau et le persécuteur doit être sauvé lui aussi de lui-même, de sa misère, de sa bêtise, de sa haine, de sa maladie. Aimez vos ennemis, a dit Jésus, et priez pour ceux qui vous persécutent.

–    Des situations toujours d’actualité :  Mais il reste que Jésus cite nommément ici des situations hélas classiques. « J’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger. » C’est toujours d’actualité aujourd’hui, c’est la malnutrition de la majorité de l’humanité, c’est le scandale et l’égoïsme des pays riches qui préfèrent dépenser en armements des sommes qui suffiraient à la relance économique des pays pauvres. « J’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire. » D’actualité aussi, cette grande soif des pays de la sécheresse en Afrique, surtout quand s’ajoutent à la misère économique l’oppression politique, la guerre ou les déportations forcées. « J’étais étranger, et vous m’avez recueilli. » Les étrangers sont chez nous désormais, à nos portes et dans nos églises. En quoi cela est-il devenu une préoccupation dans notre vie ? Comment les accueillons-nous ?

–   Une liste ouverte : Quelle que soit la misère de mon prochain, car la liste énoncée par Jésus n’est pas close, et chaque époque, hélas, sécrète ses propres misères, mon attitude envers ce prochain, envers ce petit, qualifie toute ma vie. « Ce que vous avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » Ce sera la grande surprise ! Jésus est donc vraiment présent aujourd’hui sur mon chemin ! À moi de ne pas me détourner de lui.

J. Sylvestre

–    Exemple de ce que l’on peut faire :

o    Montrer première partie des images sur le chocolat. Commenter.

o    Faire le jeu du chocolat avec les deux types de chocolats différents.

=> Poser des feuilles en notant dessus :

•    Producteur de cacao : orange
•    Transporteur de cacao . bleu
•    Fabricant de chocolat : vert
•    Distributeur de chocolat et publicitaire : Jaune
•    Vendeur de chocolat : marron.

=> Poser 20 carrés de chocolat, soit vrais soit faux. Chocolat normal.

– Demander aux enfants de répartir le nombre de carrés de chocolat qui représente ce que touche chacun.

– Donner la solution. Écrire solution

=> Poser 20 carrés de chocolat équitable et recommencer.

– Donner la solution. Écrire solution

– Montrer la fin des images sur le chocolat.

o    Faire le jeu du cacao.

Autour de l’amitié et de la solidarité :

o    L’amitié comme une bonne odeur :

=> Faire sentir aux enfants des odeurs.
=> Essayer de reconnaître les odeurs.
=> Chacun en choisit une qu’il aime et essaie de dire pourquoi ?

o    Écrire une prière de reconnaissance – Noter idée

=> Merci pour l’amitié qui est comme une bonne odeur
=> Merci pour… qui est comme…

o    Amitié et partage :

=> Parfois la vie n’est pas comme une bonne odeur.
•    Regarder image. Dire ce qu’ils en pensent.

=> Comment être juste : jeu.
•    Je dois distribuer ces bonbons. J’ai plusieurs solutions. Avoir un nombre de bonbons indivisibles par le nombre d’enfants. Leur dire qu’on va leur faire des propositions.
•    Proposition 1: Distribuer des numéros à chacun. -> Tirer au sort. Le premier sorti à droit à dix bonbons. -> Réaction. Est-ce juste ?
•    Proposition 2: classer les enfants par ordre de grandeur. Celui qui est le plus petit a droit à tous les bonbons. -> Réaction. Est-ce juste ?
•    Trouver avec les enfants une manière de répartir juste.

–    Faire la soupe : répartir le travail en groupe

o    Peler et couper légumes
o    Peler et émincer oignon
o    Rôtir les céréales
o    Couper les fines herbes

–    Mettre la table : répartir en groupe

o    Déplier table, mettre chaise
o    Mettre set
o    Mettre assiette et verre
o    Mettre couvert

–    Plier les serviettes.

Crédits : Point KT