Point KT

Quelle tête tu fais !

image_pdfimage_print

profilÀ l’aide d’une simple chaînette, imaginons et dessinons les visages des acteurs de la parabole du fils perdu et retrouvé.

Matériel  nécessaire :

  • Le texte biblique : Luc 15 : 11 à 32 (ou un autre de votre choix !)
  • une feuille A4 de papier fort (ou carton) par enfant
  • une chaînette à petites mailles d’une longueur de 40 cm (2,50 € pour 250 cm dans les magasins de bricolage, « chaîne à gourmette »)
  • un poinçon pour faire deux trous
  • crayons ou marqueurs
  • papier collant.

Sur le support de papier fort, dessinez l’arrière d’une tête.  Piquez pour trouer le support  en haut du front à la limite du dessin, et en bas, à l’emplacement de la base avant du cou. Faites passer une extrémité de 3 cm de la chaînette dans le trou du haut et fixez-la par derrière, à l’aide d’un morceau de papier collant, la chaînette doit pendre par devant. Faites passer l’autre extrémité dans le trou de la base du cou, 3 cm, et fixez-la aussi par derrière, à l’aide d’un morceau de papier collant. La longueur de la chaînette sur la face avant du dessin doit être suffisante pour, du bout du doigt, pouvoir dessiner les contours d’un visage : front, nez, bouche, menton, …
En lisant la parabole de l’enfant perdu et retrouvé en Luc 15, vous modifiez les contours du visage, du bout du doigt, en fonction des expressions que pourraient avoir les différents personnages…

Exercez-vous pour garder le nez et le front identique pour un visage. Si vous en avez la possibilité, réalisez une tête par personnage, vous pourrez alors comparer les différents sentiments exprimés. Il y a beaucoup d’autres récits qui peuvent être lus avec cette activité, bon amusement !illustrations_Marie_Pierre_facechaine4

Nous lirons, en Luc 15, les versets 11 à 32. (Traduction français courant)
Jésus dit encore : un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : « Mon père, donne-moi la part de notre fortune qui doit me revenir. » Alors le père partagea la fortune entre ses deux fils. Peu de jours après, le plus jeune fils vendit sa part de la propriété et partit avec son argent pour un pays éloigné. Le fils parle. Il demande l’héritage avant la mort de son père ! Il lui nie le droit d’exister encore, il le ‘tue’ d’une certaine façon, il le rend ‘mort’ Là, il vécu dans le désordre et dissipa ainsi sa fortune
Quel est son visage ? Il rit, il chante, il boit ?

Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays et il commença à manquer du nécessaire. Il alla donc se mettre au service d’un des habitants du pays, qui l’envoya dans ses champs, garder les cochons Il aurait bien voulu se nourrir des fruits du caroubier que mangeaient les cochons, mais personne ne lui en donnait (les cochons ne vont pas partager !)

Sa bouche va vers le bas, son menton aussi, son front se plisse ?Son nez se racrapote ? Bouche ouverte, langue pendante
Alors, il se mit à réfléchir sur sa situation et se dit : « Tous les ouvriers de mon père ont plus de nourriture qu’ils n’en peuvent manger, tandis que moi, ici, je meurs de faim ! Je vais partir pour retourner chez mon père et je lui dirai : « Mon père, j’ai péché contre Dieu et contre toi. Je ne suis plus digne que tu me regardes comme ton fils. Traite moi donc comme l’un de tes ouvriers » et il partit pour retourner chez son père.

Il parle en lui-même, sa bouche est fermée…(Il oublie qu’il lui a déjà rayé l’existence en prenant sa part d’héritage !) Est-il sincère ou calculateur ?
Comme il était encore assez loin de la maison, son père le vit et en eu profondément pitié ; il courut à sa rencontre, le serra contre lui et l’embrassa. Bouche en baiserillustrations_Marie_Pierre_facechaine3

Le fils lui dit alors : «  Mon père, j’ai péché contre Dieu et contre toi, je ne suis plus digne que tu me regardes comme ton fils. » Comment est son visage ? fatigué ? peureux ? heureux ? Interrogatif ? Il ne doit pas avoir l’air très joyeux ! Mais le père dit à ses serviteurs : « Dépêchez-vous d’apporter la plus belle robe, et mettez la lui ; passez lui une bague au doigt et des chaussures aux pieds. Amenez le veau que nous avons engraissé et tuez-le, faisons un joyeux repas, car mon fils que voici était comme mort et il est revenu à la vie, il était perdu, et je l’ai retrouvé.(sourire, rire) » Une joyeuse fête commença.
Visage ouvert et joyeux du père

Pendant ce temps, le fils aîné de cet homme était aux champs Il travaille, il sue, comment est sa bouche ?

Lorsqu’il revint et fut près de la maison, il entendit un bruit de musique et de danses (comment est-il ? étonné ? attentif ?) Il appela un des serviteurs et lui demanda ce que ça signifiait (Bouche en paroles). Le serviteur lui répondit :  « Ton frère est revenu et ton père a fait tuer le veau que nous avons engraissé parce qu’il a retrouvé son fils en bonne santé Interrogatif, déjà outré ?

Le fils aîné se mit alors en colère et refusa d’entrer dans la maison. Son père sortit pour l’inviter à entrer.
Mais le fils répondit à son père : « Écoute, il y a de nombreuses années que je te sers et que je n’ai jamais désobéi  à l’un de tes ordres. Pourtant, tu ne m’as jamais donné un chevreau pour que je fasse un joyeux repas avec mes amis. Mais quand ton fils que voilà revient, lui qui a dépensé entièrement ta fortune avec des prostituées, pour lui, tu fais tuer le veau que nous avons engraissé ! » bouche en colère ! Bouche amère…bouche très fâchée, cri ?illustrations_Marie_Pierre_facechaine

Le père lui dit :  « Mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce que je possède est aussi à toi. Mais nous devions faire une joyeuse fête et être heureux car ton frère que voici était comme mort et il est revenu à la vie, il était perdu, et je l’ai retrouvé ! » Patience, douceur, amour, comment le visage l’exprime t’il ? Renversement de situation par rapport au début où c’est le père qui est comme mort. Quelles sont les différentes façons d’être comme mort ? Matériellement, spirituellement ?

Crédits: Marie-Pierre TONNON (EPUB), Point KT

 

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer