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Noël avec l’âne

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Voici une saynète pour un culte à Noël avec des enfants en bas âge. La présence de l’âne permet d’avoir une approche directe et humoristique du récit de Noël. Préparer quelques déguisements pour une crèche de Noël et inclure les enfants dans la mise en scène. Une proposition de Christina WEINHOLD

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Chant : Tout le monde est bien arrivé

  • Narrateur : C’est bientôt Noël. Nous allons fêter la naissance de Jésus. Cette naissance était particulière. Jésus n’était pas né à l’hôpital, car à l’époque les enfants naissaient à la maison. Mais lui, n’était même pas né à la maison. Car les parents étaient obligés de voyager et de se déplacer. Heureusement ils ont trouvé un endroit à l’abri. Heureusement ils avaient pris des tissus pour emmailloter l’enfant. Heureusement il y avait une mangeoire pour y coucher l’enfant … Préparer en même temps une mangeoire et y mettre une poupée 
  • Âne: Eh oui, c’était ma mangeoire à moi
  • N : Qui es tu ?
  • A : Je suis Abukadnezar. J’étais là. J’avais travaillé toute la journée. Je venais juste de terminer de manger ce qu’on m’avait mis dans la mangeoire quand cet homme vient et me pique la mangeoire .. cela ne se fait pas, non ? ici comme pour la suite celui qui incarne l’âne doit bien insister sur la colère de l’âne; ses émotions sont toujours un peu exagérés, un peu infantiles  
  • A : D’ailleurs, tu n’aurais pas une carotte pour moi ?
  • N : Non, je n’en ai pas. Mais Abukadnezar, je te fais une proposition. Nous allons inviter les enfants à jouer avec nous ce qui t’est arrivé. Et tu nous racontes un peu plus. Qu’en penses-tu ?
  • A : Yeah, oui, je veux bien …
  • N : Qu’est-ce qu’il nous faut alors ?
  • A : Des carottes croquantes. …
  • N : Mais je n’ai pas des carottes !!! Non, quelles sont les personnes qu’il nous faut ?
  • A : Je comprends. Alors il nous faut les parents du bébé. Et des bergers .. et des brebis … et c’est tout.
  • N : Les enfants – qui veut bien participer? prendre le temps pour trouver un déguisement pour tout le monde 
  • N : Eh voilà, nous sommes prêts.
  • A : Alors, ça commence comme ça :  je suis en train de manger
  • N :… des carottes ?
  • A : Non, du foin. Eh puis : J’entends pas loin de moi le cri d’un bébé. Je me dis : Quel endroit pour le petit! Quand un homme arrive et me prend la mangeoire. Alors ça ! Faut pas faire ça avec moi, Abukadnezar ! J’étais bien en colère et j’ai donc suivi l’homme. Et je vois la maman qui est en train d’emmailloter le bébé. « Tu as trouvé quelque chose pour y mettre l’enfant, Joseph ? » demande elle. Et Joseph lui montre MA mangeoire, tout fier et dit : Oui, Marie, regarde cette mangeoire va nous être très utile. Marie et Joseph jouent cela
  • A : Du coup je me suis mis juste derrière la mangeoire pour leur montrer que c’était bien à moi. Et ils m’ont laissé faire.
  • N : Donc tu as vu le bébé ?
  • A : Bien sur, je ne suis pas aveugle. Mais franchement, j’aurais préféré des carottes qu’un bébé dans ma mangeoire. J’étais toujours en colère.
  • N : Écoute, on va te chanter une chanson qui parle de toi.

Chant: Entre le bœuf et l’âne gris

  • N : Raconte : Qu’est-ce que s’est passé après ?
  • A : Pas de mangeoire et pas non plus de tranquillité. Un peu plus tard dans la nuit arrivent des bergers, avec leurs brebis. Uih, uih, uih, quel bruit sous notre toit. Et ils racontent qu’ils avaient vu des anges. Et les anges avaient dit : Un bébé extraordinaire vient de naître. C’est lui le Messie, l’envoyé de Dieu. Allez le voir. Vous le trouverez couché dans une mangeoire. Alors quand ils ont vu ce bébé dans MA  mangeoire, ils ont été convaincus que c’était lui. Et ils se sont mis à genoux devant lui, devant la mangeoire. Les enfants jouent cela
  • N : Eh toi, tu étais toujours en colère ?
  • A : Non, ma colère s’est apaisée et je me suis dit : Qu’est-ce que tu es un âne, Abukadnezar ! Qu’est-ce que j’étais bête ! Je n’avais rien compris. Mais là, avec les bergers, j’ai tout compris : Dieu avait envoyé cet enfant. Et moi j’étais le premier à le voir et je lui ai prêté ma mangeoire.
  • N : Tu n’as pas dit qu’on te l’avait piqué ?
  • A : Mais oui, au départ c’était ça. Mais après j’étais fier d’avoir pu donner quelque chose à ce bébé extraordinaire. Je ne suis qu’un simple âne, mais cet enfant voulait être dans ma mangeoire. C’est beau, non ?
  • N : C’est vrai. Chantons ensemble :

Chant : Les anges sur nos campagnes

  • N: Abukadnezar, regarde nous avons quelque chose pour toi : Les enfants reçoivent des carottes pour les donner à l’âne

Prière et bénédiction

Crédit Christina WEINHOLD (EPUDF Point KT)