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Vidéo du récit de la naissance de Jésus

Vidéo de 10 minutes réalisé par Karin Butterlin. La vidéo évoque la naissance de Jésus à partir des souvenirs de Marie. Mise en scène des figurines bibliques.

Voir le lien

 

 

Crédits : Karin Butterlin (formatrice AFIBI), Christophe Meyer, Bernard Kaempf, Point KT




Matthieu 2 en figurines bibliques pendant un culte petit-déjeuner

Voici un  powerpoint du récit de la venue des mages à Jérusalem tout en photographies de figurines bibliques. La mise en scène est de Marthe Balla (formatrice dans l’Association des Figurines Bibliques) d’après une idée de Christelle Hassenfratz (UEPAL) et les photographies sont de Laurence Gangloff.

 

 

Narration de l’arrivée des mages 

Culte avec petit-déjeuner

Crédits : Marthe Balla, Laurence Gangloff, Christelle Hassenfratz, Point KT

 




L’âne bâté

Je suis le vieil âne bâté du fils du charpentier.
J’ai fait tourner la roue de la noria de bois.
J’ai supporté le joug, besogné sous le poids des charges écrasantes.
Mais une belle Histoire a traversé ma vie.
Chaque jour, elle me hante. Je vais vous la conter :
C’était une nuit noire. Je portais une femme.
Elle retenait ses larmes.
Je tentais d’éviter les pierres du chemin.
Elle était fatiguée et je sentais ses mains, à mon échine s’agripper.

J’ai entendu ses cris et ceux du nouveau-né.
Je les ai réchauffés de mes naseaux humides pendant toute la nuit.
A la nouvelle aurore, j’ai entendu des pas.
Je me suis fait tout petit.
L’Indien et le Numide se sont mis à genoux.
Le bébé était nu. Ils l’ont habillé d’or.
Ils ont brûlé l’encens.
Je n’avais jamais vu de si riches présents.
Quand le Persan, ému, a posé la myrrhe, j’ai perçu un sourire dans les yeux de l’enfant.

La famille m’a gardé quelques années encore.
On a beaucoup marché, traversé un désert.
Puis l’enfant a grandi, j’ai vieilli près de lui.
Un jour, à la rivière où la foule accourait pour écouter crier un homme échevelé,
J’ai vu une lumière au-dessus de sa tête.
Les paroles étranges du maigre ébouriffé annonçaient le début d’un beau remue-ménage.

Quand les gens ont suivi mon Maître et ses amis pour faire le partage des poissons et du pain,
C’était un tel mélange de couleurs et de bruits, que j’ai perdu de vue sa mince silhouette.
Alors, je suis parti au village voisin.
Je suis devenu père d’un petit ânon gris.
Quelques mois ont passé.
Un jour, ils sont venus et ils ont emmené mon ânon… pour un roi !
Mon cœur sauta de joie car j’avais reconnu mon maître que j’aime.
Sur sa frêle monture, il a franchi les murs de Jérusalem.
Je n’oublierai jamais la foule et les clameurs : « Béni soit le Seigneur ! »
Je n’oublierai jamais la croix sur le Mont Chauve, le calme étourdissant, l’horizon noir et mauve…

Il paraît que les ânes sont sots et ignorants, qu’ils n’ont rien dans le crâne, qu’ils ne savent pas parler…
Mais moi, l’âne bâté, je peux vous affirmer, que je l’ai vu vivant, mon Maître bien-aimé, marcher avec deux frères sur le chemin de terre.
Voilà, c’est son Histoire !

Oui, j’ai porté le Christ.
D’ailleurs vous pouvez voir : en reconnaissance de ma fidélité, Dieu a marqué mon dos de deux bandes fines sur mon pelage usé.
L’une court sur mon échine, l’autre la croise au garrot.
Depuis, une croix existe sur toute ma descendance.
Je suis l’âne bâté du fils du charpentier.

Crédits : Yolande Weibel, « Espérances », Prières et méditations, collection Variances, des Editions du Signe. Photographies : Christiane Klett




L’histoire selon Balaam

L’histoire de l’épisode de l’ânesse de Balaam (Livre des Nombres, chapitre 22) a été imaginée sous forme narrative par Marthe Balla, formatrice des Figurines Bibliques, qui propose même une utilisation de l’âne, pour cette mise en scène.

 

Le peuple d’Israël a quitté l’Égypte et a marché longtemps vers la « Terre promise ». Il est arrivé maintenant dans les plaines de Moab. Balac, le roi de Moab, a entendu parler des victoires d’Israël et il a peur. Il envoie une délégation auprès de Balaam qui habite Potor sur l’Euphrate et est connu pour être un bon prophète, et il lui demande venir pour maudire ce peuple venu d’Égypte.

Balaam accueille les délégués et demande l’avis de Dieu qui lui répond de ne pas y aller. Balaam renvoie les délégués.

Balac envoie une autre délégation plus importante et propose à Balaam de le couvrir d’honneurs et de faire tout ce qu’il demandera. Balaam répond : « Même si Balac me donnait tout l’argent et l’or dont son palais est rempli je ne pourrai pas désobéir aux ordres de mon Dieu. Mais passez la nuit ici et je saurai ce que Dieu veut me dire. »

Dieu répond à Balaam : « Pars avec eux mais tu devras faire uniquement ce que je te dirai. »

Balaam prend son ânesse et se met en route. Mais Dieu regrette de l’avoir laissé partir. L’Ange du Seigneur se place sur la route, son épée à la main, pour interdire le passage. L’ânesse voit l’ange et passe à travers champs. Balaam la bat pour la ramener sur la route

L’ange se poste un peu plus loin à un passage entre les vignes bordé de 2 murs. L’ânesse le voit et serre le pied de Balaam contre un des murs. A nouveau Balaam bat l’ânesse.

L’ange les devance une troisième fois et se poste à un endroit si resserré qu’on ne peut passer ni à droite ni à gauche de lui. Lorsque l’ânesse le voit elle se couche sous Balaam qui se met en colère et la roue de coups.

Alors Dieu donne à l’ânesse la possibilité de parler :

  • Que t’ai-je fait pour que tu me battes ?
  • Tu t’es moquée de moi ! Si j’avais une épée je t’aurais tuée !
  • Mais je suis ton ânesse ! Ai-je l’habitude de me comporter ainsi ?
  • Non ! Reconnaît Balaam et le Seigneur lui ouvre les yeux et il voit l’ange. Balaam se jette le visage contre terre et dit à l’ange : J’ai commis une faute, j’ignorais ta présence. Si ce voyage te déplait je suis prêt à rentrer.
  • Non ! Répond l’ange mais tu diras uniquement ce que je te dirai.

Balaam continue sa route. Le roi Balac monte avec Balaam sur une colline d’où l’on voit le peuple d’Israël et il lui dit de maudire ce peuple. Balaam dit  alors : « Comment pourrai-je maudire celui que Dieu ne maudit pas ? »

Le roi Balac emmène Balaam sur une autre colline et celui-ci dit : « Moi j’ai accepté de bénir ce peuple, le Seigneur l’a béni. Dieu est leur Dieu. »

Le roi Balac l’emmène encore à un autre endroit et là Balaam dit : « Israël, béni soit celui qui te bénit et maudit celui qui te maudit…. Je vois ce qui arrive, je le vois mais pas maintenant ! Un astre apparaît parmi les descendants de Jacob, un souverain surgit au milieu du peuple d’Israël ! »

d’après Nombres 22 – 24
Crédits : Marthe Balla (Formatrice de Figurines Bibliques) Photo Pixabay




Semaine Sainte avec les figurines bibliques

Célébration avec les figurines bibliques disposées sur l’autel et projetées sur l’écran. Télécharger le  PowerPoint. Les textes en italique proviennent de « Incandescence – Prières et méditations » de Christine Reinbolt (Editions du Signe, 2010). Nous avons vécu cette célébration lors du Jeudi saint.

Accueil  : Les enfants, petits et grands, vous invitent à participer à un cheminement à travers cette semaine si particulière où Jésus, le Messie, a souffert pour nous.

Jeu d’orgue

Scène 1La montée à Jérusalem  (court rappel du dimanche des Rameaux) Scène biblique avec les figurines

  • Jésus, assis sur un âne accompagné d’un ânon
  • La montée vers Jérusalem ( plan de la ville) avec des vêtements jonchés au sol et des rameaux / sans foule

Lecteur : Nous l’avons célébré il y a quelques jours. Jésus est monté à Jérusalem pour y fêter la Pâque juive, avec ses disciples, assis sur une ânesse accompagnée de son ânon. La foule était grande et quand Jésus s’est approché, les gens ont mis leurs vêtements, comme un tapis, sur le sol et ont salué son passage avec des branches d’arbres. Ils ont poussé des cris de joie : Hosanna !  Hosanna !  Hosanna !   (les enfants , en chœur) Gloire à toi, notre Roi !

Les applaudissements de la foule t’accueillent
Et Jérusalem résonne des cris de triomphe :
« Gloire à toi, notre Roi ! »
Tu foules un sol jonchés de rameaux
Sous les louanges et les chants de joie.

Jeu d’orgue

Scène 2  – Jésus lave les pieds à ses disciples  Jean13,14+15 Scène biblique avec les figurines

  • Jésus ayant déposé son manteau, à genou devant un disciple qui a enlevé ses sandales, récipient et cruche, linge fixé à la taille de Jésus.

Lecteur : C’est jeudi-soir. Jésus et ses disciples vont prendre le dernier repas ensemble. La bible nous dit : « Jésus se leva de table, ôta ses vêtements et prit un linge, dont il se ceignit. Ensuite il versa de l’eau dans le bassin, et se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge dont il était ceint. »

Meneur de l’interview
Chez nous, ce sont plutôt les mains que nous lavons. Pourquoi ? (faire parler quelques enfants)
Du temps de Jésus, la coutume voulait que ce soit les pieds qu’on lavait. Pourquoi ? Parce que les gens marchaient le plus souvent pieds nus ou avec des sandales, dans le sable et la poussière. Quel soulagement que de pouvoir se rafraîchir les pieds ! Ce sont les serviteurs qui s’en occupaient. C’était un geste d’hospitalité, de bienvenue.

Le genou à terre,
Tu as revêtu le tablier de service.
Tu t’es abaissé jusqu’à terre pour nous
Et, dans ce dépouillement sans réserve,
Tu t’es fait le plus petit en disant :
Faites comme moi, servez vos frères !

Chant de l’assemblée

Scène 3 – Le dernier repas – institution de la Sainte Cène. Scène biblique avec les figurines ; une table basse avec les douze disciples et Jésus au milieu.

Lecteur : Jésus sent que les évènements se précipitent et pourtant il veut encore, une dernière fois vivre ce repas dans le calme avec ses amis. Les disciples sentent que le moment est important pour tous, mais n’arrivent pas encore à le comprendre. Judas, lui, sait ce qu’il va faire ; il trahira son maître. Ce n’est que plus tard qu’il le regrettera amèrement…

(Deux enfants apportent le pain et la coupe pour les poser sur l’autel près des figurines) Déroulement liturgique de la Cène Cantiques

En ce soir-là, Jésus,
C’est par amour que tu as tout donné.
Entre tes mains, tu as rompu le pain,
Et tu l’as partagé entre tous, en disant :
« Mangez : c’est ma vie donnée pour vous ! »

 En ce soir-là, Jésus
C’est par amour, que tu as tout donné.
Tu as versé le vin aux chaudes couleurs de soleil
Et tu as tendu la coupe à tes amis en leur disant :
« Buvez : c’est ma vie donnée pour vous ! »

 En ce soir-là,
C’est par amour, Jésus,
Que tu as tout donné.                                         

Jeu d’orgue

 Scène 4Au mont des Oliviers, appelé Gethsémané. Scène biblique avec les figurines : Jésus en prière, sous un olivier + Les disciples fatigués

Lecteur : Après avoir chanté les cantiques, ils se rendirent au mont des Oliviers. Jésus dit : Asseyez-vous ici, pendant que je m’éloignerai pour prier. Jésus est profondément triste et plein d’angoisses…

Le soleil a disparu à l’horizon
Et le silence est tombé sur le jardin,
Enveloppant la terre de son manteau ténébreux.
Les silhouettes noueuses des oliviers
Déchirent la pénombre.
Jésus est seul…
Épuisés, les apôtres se sont endormis.
C’est la nuit de l’angoisse.
Vidé de lui-même et dépouillé de tout
Jésus est seul…

 La mort est proche et il le sait.
Au plus profond des doutes et de la peur
Jésus se réfugie dans la prière.
Et soudain, un cri de désespoir
Rompt le silence du jardin :
« Père, si tu le peux, éloigne de moi cette coupe… »
 Il fait nuit et Jésus est seul…

 Le soleil brûlant, bientôt ,
Va se lever sur Gethsémané.
Déjà, des portes du jardin,
Montent des voix puissantes :
Les gardes sont là : ils vont arrêter Jésus.
« Père, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse,
Mais la tienne… »                                                                                    

Chant de l’assemblée

Scène 5 – L’oreille coupée  – Mt 26, 47+ss (Sans figurines)

Lecteur : L’un de ceux qui étaient avec Jésus étendit la main et tira son épée ; il frappa le serviteur du souverain sacrificateur et lui emporta l’oreille. Alors Jésus lui dit : Remets ton épée à sa place… et ayant touché l’oreille de cet homme, il le guérit. Jésus rejette la violence.

Scène 6 – Le reniement de Pierre  dans la nuit de jeudi à vendrediScène biblique avec les figurines. Un feu et un coq (quelques chants de coq de la part des enfants)

Lecteur : Pierre se souvint de la parole que Jésus lui avait dite : Avant que le coq chante, tu diras à 3 reprises : Je ne connais pas ce Jésus ! Pierre sortit et pleura amèrement…

Scène 7 – Vendredi-saint  Scène biblique avec les figurines : Les trois croix et deux femmes.

Lecteur : Après bien des maltraitances, des interrogatoires et des violences, advint ce qui devait arriver. Jésus fut crucifié…

Demain, ô Jésus,
Sous les sarcasmes et les cris de haine, tu avanceras
Sur la route du calvaire, écrasé par le poids du gibet.
Et cloué sur la croix de la torture,
Tu connaîtras le silence, la solitude et l’abandon.

Scène 8 – Dimanche de Pâques / la résurrection : la pierre roulée, la croix, la lumière et quelques figurines joyeuses.

Lecteur : La victoire sur la mort. Jésus a vaincu la mort pour nous. Hallelujah !!!

 O Seigneur de ma vie,
Donne-moi le courage d’oser me donner,
gratuitement, sans calcul et sans détour.
Apprends-moi à entendre ton appel
Et à choisir la vie.
Donne-moi de t’aimer assez
Pour me laisser conduire par toi,
Et mets-en moi le désir toujours brûlant
De croire au jour qui se lève,
Comme au merveilleux matin de Pâques !

 Quand viendra pour nous le dernier soir,
Jésus, soutiens-nous
Et aide chacun de tes enfants
A s’abandonner dans ton amour.
Apaise nos angoisses et nos terreurs
Devant la souffrance, la guerre, et la mort.
Et lorsque nous rendrons
Notre dernier souffle,
accueille-nous auprès de toi
pour nous ouvrir
le chemin de la Résurrection.

Jeu d’orgue

Crédit : Christiane Klett, Pascale Kaennel, Myriam Hott (UEPAL), Point KT

 




C’est qui le plus fort ?

Culte pour tous-petits.

Prélude et Accueil

Le matin, nous disons : bonjour.
A midi, nous disons : bon appétit.
Le soir nous disons : bonne nuit.
Au début du culte, nous disons : bienvenue à tous de la part de Dieu, bienvenue pour partager des histoires qui parlent de Dieu, des chants et des prières qui s’adressent à Dieu.

Cantique : Tout le monde est bien arrivé partition Tout le monde…

Nous nous rassemblons autour de la Bible 

Savez-vous comment s’appelle ce gros livre ?

C’est la bible, c’est un livre où il y a beaucoup d’histoires, beaucoup de personnages qui nous parlent de Dieu… Il y a… (demander aux enfants de citer des personnages rencontrés lors des précédents cultes pour tout-petits) Moïse, Pierre, Zachée… et plein d’autres dont on ne connaît pas le nom.

Aujourd’hui, nous allons entendre l’histoire d’Élie. Mais avant que je vous raconte, on va apprendre la chanson qui va l’histoire.

Cantique : Écoute, Dieu passe près de toi (Alléluia 22-07/4)

Récit : avec les figurines bibliques en partie inspiré de la narration Mon Dieu est fort mais autrement

Lieu 1 : groupe de figurines

En ce temps-là, parmi le peuple, il y avait ceux qui croyaient en Dieu et il y en avait d’autres qui avaient décidé de ne plus croire en Dieu. Partager les figurines en deux groupes distincts

Ils (en montrant un groupe) avaient décidé de croire en Baal, une divinité créée par les humains ; ils disaient : « Notre dieu, c’est Baal, c’est le plus fort de tous les dieux ! » – Les autres, ceux qui croyaient en Dieu (montrer l’autre groupe) disaient : « Il n’y a qu’un seul Dieu, celui qui a libéré notre peuple de l’esclavage en Égypte. »

(En montrant à chaque fois le groupe de figurines approprié)
Ceux qui croyaient en Baal disaient : «  Baal se montre à travers les éclairs et le tonnerre. »
Ceux qui croyaient en Dieu disaient : « Le Seigneur ne se montre pas, mais il a parlé à Abraham, Isaac et Jacob et aussi à Moïse. »

Ceux qui croyaient en Baal disaient : «  Baal nous aide à avoir de bonnes récoltes. »
Ceux qui croyaient en Dieu disaient : « Le Seigneur a créé le monde et fait vivre toute chose. »

Ceux qui croyaient en Baal disaient : « Notre dieu, c’est Baal, c’est le plus fort de tous les dieux ! »
Ceux qui croyaient en Dieu disaient : « Il n’y a qu’un seul Dieu, c’est le Seigneur ! »

Finalement Dieu, le Seigneur, leur envoya  un homme pour les raisonner. Cet homme, il s’appelait Élie. Poser la figurine entre les deux groupes. Élie était un prophète, il parlait de la part de Dieu. Mais ceux qui croyaient en Baal ne voulaient pas l’écouter et certains voulaient le faire taire, certains voulaient même le tuer! Alors Élie a eu peur et il  a fui. Prendre la figurine d’Élie et aller vers le deuxième lieu en racontant… Élie est parti pour sauver sa vie, il est parti loin des terres habitées. Il est allé dans un lieu désert.

Lieu 2 : un arbuste → assoir la figurine

Là sous un arbuste, il s’est assis et il a dit : « Seigneur, mon peuple ne m’écoute pas quand je parle de toi. Je suis fatigué, triste et désespéré. Je voudrais mourir ! » Élie se couche (coucher la figurine) et s’endort. Mais un envoyé de Dieu vient le toucher (le faire avec la figurine d’ange) et lui dit : « Lève-toi et mange. »

Relever Élie et déposer une galette et une cruche près de lui.

Élie voit près de lui une galette de pain et une cruche d’eau. Il mange et boit. Il se recouche et se rendort. Enlever la galette et la cruche, recoucher Élie.

Une deuxième fois, un envoyé de Dieu vient le toucher (le faire avec la figurine ange) et lui dit : « Lève-toi et mange, car tu dois faire un très long voyage. » Relever Élie et déposer une galette et une cruche près de lui. Élie se lève, mange et cette nourriture lui redonne des forces. Il se met en route.

Tout le monde se lève et se déplace vers le lieu 3.

 Lieu 3

Élie marche 40 jours et 40 nuits et arrive à la montagne de l’Horeb.
Élie dort dans une grotte sur cette montagne. Le lendemain,
Élie sent un terrible tremblement de terre. Secouer le tissu sur lequel est posée la figurine.
Mais Élie comprend que Dieu n’est pas dans ce tremblement de terre.

Puis Élie entend et sent du feu tout autour de la grotte.
Agiter un tissu orange ou rouge près de la figurine et siffler comme le feu
Mais Élie comprend que Dieu n’est pas dans ce feu.

Puis Élie entend un gros orage.
Souffler fort
Mais Élie comprend que Dieu n’est pas dans cet orage.

Et puis, Élie sent un souffle très doux et très léger, comme si quelqu’un voulait le caresser.
Souffler doucement.
C’était tout à fait de cela dont il a besoin et il est sûr que Dieu était dans ce souffle léger et doux, comme un secret d’amour chuchoté à l’oreille. Et c’est ça qui lui donne la force nécessaire pour continuer d’être un prophète, pour retourner parler de Dieu à ceux qui croient en Dieu et à ceux qui n’y croient pas : « Notre Dieu, c’est le Seigneur, il est fort, mais autrement ! Il s’occupe de nous, mais très doucement, tendrement. »

Cantique : Écoute, Dieu passe près de toi (Alléluia 22-07/4)

Qu’est ce qui me fait du bien ?

télécharger au préalable la feuille des Émoticônes – A imprimer sur du papier épais (160g) et découper : coller dos à dos par paire heureux-malheureux.

Cela nous arrive à tous d’être triste (montrer émoticône triste)… Quand ça m’arrive, il y a des choses qui peuvent nous aider à aller mieux (montrer émoticône côté heureux).

Qu’est-ce qui me fait du bien, qu’est-ce qui m’aide à aller mieux ?
Chaque enfant reçoit une émoticône (un côté triste – un côté heureux)

Disposer les photos Quand je suis triste au sol sur lesquelles on peut  à présent déposer une émoticône côté heureux. Les parents sont invités à accompagner leur enfant et faire également.Quand tout le monde a posé son émoticône, dire ce qui fait du bien aux uns et aux autres  et rappeler qu’on peut aussi être là pour consoler les autres.

Prière
Seigneur, que ta présence soit pour nous comme un souffle léger qui nous murmure ton amour, qui nous console quand nous sommes tristes, qui nous encourage quand nous avons peur, qui nous envoie vers les autres. Et comme Jésus nous l’a appris nous prions ensemble :…

Notre Père qui est aux cieux, Monter lentement les mains ouvertes devant soi.
que ton nom soit sanctifié, Retourner les mains vers le sol et les descendre jusqu’au niveau du torse
que ton règne vienne, Mains ouvertes vers le haut, ouvrir les bras vers la droite et gauche
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.Ouvrir son bras gauche vers le sol, puis monter le bras droit en ouvrant la main, vers le ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour, Les mains ouvertes devant soi,  en position réceptive
pardonne-nous nos offenses  Poser les poings fermés sur ma poitrine (non croisés)
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés, Ouvrir les bras en les tendant en avant pour accueillir son voisin.
et ne nous laisse pas entrer en tentation,  Croiser les bras devant sa poitrine, comme pour me protéger.
mais délivre-nous du mal, Faire le geste de repousser le mal loin de soi.
car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, Mouvement des bras vers le haut, geste de louange et d’acclamation.
Baisser les bras le long de mon corps. pour les siècles des siècles. Amen.

Offrande 

La meilleure façon de dire merci, c’est de partager. Alors, Seigneur, pour notre jolie maison et pour tous nos jouets, pour nos habits et nos chaussures, nous te disons merci et nous donnons quelques sous pour ceux qui ont moins de chance que nous. Amen.

Cantique : Tout le monde rentre à la maison partition Tout le monde…

Bénédiction

Le matin, nous disons : bonjour.
A midi, nous disons : bon appétit.
Le soir nous disons : bonne nuit.
A la fin du culte, nous disons : merci, au revoir, à bientôt, bonne route, que Dieu te bénisse !

Crédits : Claire de Lattre-Duchet (UEPAL) – Point KT – Images et émoticônes : Pixabay. Photo de figurines bibliques : Claire de Lattre-Duchet (UEPAL)




De Pâques à Pentecôte avec les figurines bibliques

200 figurines bibliques mettaient en scène la mort et la résurrection de Jésus et expliquaient les fêtes de Vendredi saint, Résurrection, Ascension, Pentecôte dans une exposition. Les photographies de l’exposition restent un outil visuel pour aider les jeunes et les moins jeunes à comprendre ces fêtes chrétiennes !

 

Pour faciliter la visite, des livrets pour les enfants, les adolescents et les adultes sont offerts aux visiteurs.

En fin de visite, invitation est faite à essayer un pliage de bateau à deux voiles pour nous inviter à nous lancer dans l’aventure…

Crédits : Lydie Ducharme, Martine Grell, Laurence Gangloff, Point KT

 




Le père Martin – variations

L’histoire du « Père Martin » a été écrite par le pasteur Ruben Saillens et adaptée par Léon Tolstoï. Elle connaît de nombreuses adaptations et variations sur le thème de Matthieu 25 « J’étais un étranger et vous m’avez accueilli ». Découvrir ici l’histoire de ce texte devenu international.

Variations

Crédit: Laurence Gangloff (UEPAL)  Point KT – Photo Pixabay




Abraham sous le chêne de Mamré

Narration en images pour découvrir avec les figurines bibliques le récit de l’annonce de la naissance d’Isaac. L’auteure est formatrice de l’association AFiBi, (Association des Figurines Bibliques). Selon les circonstances, les passages entre  en italique peuvent être supprimés

Abraham a fait dresser sa tente sous le chêne de Mamré et s’est assis à l’ombre, près de l’entrée de la tente. Il fait chaud. Abraham est vieux, il a 99 ans, il se souvient de ce qu’il a vécu…

Il se rappelle son enfance à Our, puis à Haran, quand il s’appelait Abram… Il se souvient de l’ordre de Dieu : «  Va, quitte ton pays, ta famille, et va dans le pays que je te montrerai. » Il se souvient du long, long voyage avec Saraï, sa femme, et Lot son neveu, avec ses serviteurs et ses troupeaux…Il se rappelle la promesse que Dieu lui a faite : Regarde le ciel et compte les étoiles, tes descendants seront aussi nombreux… Il se rappelle que Saraï qui ne pouvait pas avoir d’enfant a demandé à sa servante Agar d’avoir un enfant pour elle, ce fils qu’il a appelé Ismaël ( Dieu a entendu)… Il se rappelle du pacte que Dieu a conclu avec lui : «  Sois le père d’une multitude, ton nom ne sera plus Abram mais Abraham. Et ta femme ne s’appellera plus Saraï (ma princesse) mais Sara (princesse), elle te donnera un fils , tu l’appelleras Isaac (il rira)…

 

Abraham lève les yeux et voit trois hommes qui s’approchent. Aussitôt il se lève, court à leur rencontre et se prosterne devant eux. Il leur dit : «  S’il vous plaît, ne passez pas à l’écart, asseyez vous sous l’arbre, il y aura un peu d’eau pour vous laver les pieds. Reposez-vous et mangez un peu de pain pour reprendre des forces. Puis vous continuerez votre route. Un des voyageurs lui répond : «  Fais comme tu as dit ». Abraham court vers Sara qui est sous la tente et lui dit de prendre de la farine et de faire trois galettes. Puis il court au troupeau, choisit un veau bien tendre et le fait préparer. Abraham offre du beurre, du lait et le veau aux voyageurs qui lui demandent :

  • « Où est ta femme, Sara ?
  • La voici, sous la tente.
  • Je reviendrai vers toi dans un an et ta femme Sara aura un fils. »

Sara a entendu. Elle est déjà vielle, elle n’a jamais pu avoir d’enfant, et Abraham lui aussi est vieux !  Elle ne peut pas croire cela et elle rit en elle-même…Le voyageur demande à Abraham : «  Pourquoi Sara a-t-elle-ri ? Quelque chose est-il impossible à Dieu ? ». Sara a peur elle dit « Non, je n’ai pas ri ! ». « Si, tu as ri ! » répond le voyageur. Les voyageurs se lèvent et Abraham les accompagne un bout de chemin…

(Genèse 21, 1-6) : Dieu fait à Sara comme il a dit, elle est enceinte et donne naissance à un fils qu’Abraham appelle Isaac-il rira. Abraham a 100 ans à la naissance d’Isaac. Sara dit : « Dieu m’a fait rire (de joie) et tous ceux qui entendront parler d’Isaac riront avec moi !

 

 

 

Crédits texte et photos : Marthe Balla (Association des Figurines Bibliques)- Point KT

 




Disciple Pierre témoigne l’Eglise Universelle

Narration de Marthe Balla pour conter les débuts de l’Eglise Universelle, adaptée du livre des actes des Apôtres (chapitres 10 et 11). Les chiffres entre parenthèses renvoient à des références bibliques en bas de page. La narration peut se faire avec ou sans figurine biblique.

Pierre, je m’appelle Pierre… Avant je m’appelais Simon (1) comme le deuxième fils de Jacob, ce Jacob que Dieu a appelé Israël (2)…Moi, c’est le Seigneur Jésus qui m’a dit un jour : «  Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon église » (3)… Après les autres disciples m’ont toujours appelé Pierre…

Ce n’est qu’aujourd’hui que je comprends vraiment ce que Jésus a voulu dire. Voilà ce qui s’est passé :

J’étais allé à Joppé, une ville au bord de la mer Méditerranée pour parler aux juifs de là-bas du Seigneur Jésus. Un jour, vers midi, pour prier je suis monté sur le toit en terrasse de la maison où on m’avait logé. J’ai eu faim et j’ai demandé qu’on me prépare à manger. Pendant que j’attendais j’ai eu une vision : j’ai vu le ciel ouvert et une grande nappe attachée aux 4 coins est descendue vers la terre. Dans la nappe il y avait tous les animaux, ceux à 4 pattes et ceux qui rampent et ceux qui volent. J’ai entendu une voix qui disait : « Lève-toi, tue et mange ! ». J’ai répondu : « Non, Seigneur, je n’ai jamais mangé les animaux que la Loi de Moïse appelle impurs et interdit de manger (4) ».La voix m’a répondu : « Ce que Dieu a purifié, ne le déclare pas impur ! ».

C’est arrivé trois fois de suite, puis la nappe a été remontée au ciel. Alors que je me demandais encore ce que cela voulait dire trois hommes ont frappé à la porte et ont demandé à voir « Simon appelé Pierre ». Et voilà que l’Esprit de Dieu me dit de descendre et de les suivre !…

Je suis descendu, je me suis présenté et j’ai demandé pourquoi ils étaient venus. Ils m’ont répondu : « Cornélius, le centurion, est un homme juste qui respecte Dieu et fait beaucoup de bien, il a été averti par un ange de t’inviter chez lui pour écouter ce tu as à lui dire. » J’ai demandé qu’on les accueille et le lendemain je suis parti avec eux et quelques frères qui ont voulu m’accompagner.

Quand nous sommes arrivés à la ville de Césarée, Cornélius nous a accueillis avec joie. Il avait invité sa famille et ses amis. Cornélius s’est prosterné devant moi mais je l’ai relevé en lui disant : « Lève-toi ! Moi aussi je ne suis qu’un homme ! »

J’ai dit à tous ceux qui étaient là : « Vous savez qu’il est interdit à un juif d’entrer chez un étranger, mais Dieu m’a fait comprendre qu’il ne faut dire d’aucun homme qu’il est impur et que partout tout homme qui respecte Dieu et fait ce qui lui plaît est agréable à Dieu ! » Puis je leur ai parlé du Seigneur Jésus, de sa vie, sa mort et sa résurrection.

Je parlais encore quand l’Esprit Saint est descendu – comme au jour de la Pentecôte – sur toutes les personnes qui étaient là. Les frères qui m’avaient accompagné étaient très étonnés. Je leur ai dit : « Peut-on les empêcher de recevoir le baptême alors qu’ils ont reçu l’Esprit Saint comme nous ? » Et nous les avons baptisés et sommes restés quelques jours avec eux…

Quand nous sommes revenus à Jérusalem les frères d’origine juive nous ont reproché d’être allés chez des païens et de les avoir baptisés au nom de Jésus. Je leur ai raconté tout ce qui s’était passé et leur ai demandé : « Si Dieu leur a accordé le même don qu’à nous, qui suis-je pour m’opposer à Dieu ? »

Les frères d’origine juive ont gardé le silence puis ont loué Dieu qui a donné à tous les hommes la possibilité de changer de comportement et de recevoir la vraie vie.

  • (1) Matthieu 4 v 18
  • (2) Genèse 32 v 29
  • (3) Matthieu 16 v 17-18

Crédits : Marthe Balla (UEPAL) – Point KT