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Le jour où la guerre est arrivée

Dans cet article : une recension de l’album jeunesse : « Le jour où la guerre est arrivée » de Nicola Davies et Rebecca Cobb ainsi qu’une proposition de culte des familles par Emily Huser, pasteure UEPAL.

Résumé : (quatrième de couverture)

C’est un jour comme les autres, et voilà que la guerre vient faire de ta ville un champ de ruines. Peux-tu imaginer cela ? Tu aurais tout perdu, tu serais tout seul, et après un long voyage plein de dangers, tu ne serais nulle part le bienvenu. Alors un enfant t’offrirait un cadeau – modeste, mais infiniment précieux. Imagine …

 

Avis personnel :

Un album d’une jolie taille, idéal pour raconter l’histoire dans un petit groupe. Les illustrations  sont de qualité et lumineuses. Elles sont abordables avec des jeunes, voir de très jeunes enfants, même si les sujets abordés sont en apparence bien sombres. En effet, les thèmes traités sont loin d’être faciles : la guerre, l’exil, les migrants mineurs isolés, la vie dans la précarité, le refus des immigrés ….

En même temps, l’histoire est racontée de façon presque anonyme : la petite fille, héroïne de l’histoire, ressemble à tous les enfants que nous côtoyons (elle a une famille, va à l’école, aime les oiseaux,  etc … ). Et la guerre en question n’est pas du tout traitée de façon spécifique : telle que présentée cela pourrait se passer en Libye, en Ukraine, à Gaza, comme à Lille ou l’une de nos villes. Loin de toutes les questions polémique d’émigrations, ici, on suit l’itinéraire d’un enfant que la guerre oblige à partir.

La proximité avec cette petite fille réfugiée, dans laquelle il est facile de s’identifier, permets aussi de se mettre dans sa peau face à l’accueil que nous, européens, réservons aux migrants. La fin permet à chacun de nous de se rendre compte que l’accueil dépends finalement aussi de nos décisions individuelles.

Personnellement, j’aime utiliser ce genre d’album pour aborder ce genre de sujet difficile. Dans cet album, il ne s’agit pas d’une question de pourcentages, de chiffres (dont les jeunes – et même nous, les adultes – avons du mal à concevoir la réalité tellement ils sont grands parfois) mais d’une petite fille.

Que ce soit à l’école du dimanche, le catéchisme ou en culte de famille, on peut largement exploiter cet album pour les thématiques suivantes :

  • L’accueil de l’étranger, (notamment le texte de Mathieu)
  • La présentation de l’œuvre de la CIMADE,
  • Les exils et exilés que ce soit dans la Bible (Babylone, Ruth, mais aussi Jésus fuyant en Égypte, etc…)
  • Les exils de notre histoire (les protestants qui partirent aux USA pour survivre, l’évacuation en 1939 des populations d’Alsace- Lorraine, etc ….)
  • Quelle place pour l’autre ?
  • Et moi ? Si je devais partir …

 

Une proposition de culte de famille sur l’exil à partir de cet album

 

Accueil :

C’est le Seigneur, Dieu trois fois saint, qui nous accueille.
Le Seigneur, Père qui a créé tous les humains, si nombreux et différents nous accueille.
Le Seigneur, Fils, notre Sauveur qui fait de tous les humains des frères et des sœurs, nous accueille.
Le Seigneur, Saint Esprit, celui qui nous unit tous dans l’amour de Dieu, nous accueille. Amen

 

Introduction au thème :

Bonjour et bienvenue à toutes et tous pour ce culte de famille.

Aujourd’hui, nous parlerons ensemble du thème de l’exil. Être exilé, ce n’est pas seulement une question de politiques. C’est une histoire de personne. Et aujourd’hui, nous vous proposons de voir cela avec une petite fille. (montrer la couverture de l’album).

Mais nous voulons aussi parler des exilés à travers les temps. Pour commencer, je vous salue de la part d’exilés … En annonçant ce culte sur la page Facebook de la paroisse, un abonné à notre page, un français installé aux USA et sa paroisse baptiste, installée à côté de Dallas ont tenus à vous saluer aujourd’hui, particulièrement. Pourquoi eux ? Parce que ce sont des descendants d’exilés protestants français qui un jour, ont fuient les persécutions et les guerres de religions en partant dans le nouveau monde.

Nous commençons toujours nos cultes de famille avec une question. Nous prenons 5 minutes pour échanger entre nous, entre voisins et voisines afin de se découvrir autrement. Celle du jour est :

Qu’est ce qui vous manque le plus quand vous n’êtes pas chez vous ?

Chant de l’assemblée : « Seigneur, nous arrivons … »  Recueil Arc-en-ciel n°214

Refrain : Seigneur, nous arrivons Des quatre coins de l’horizon ; Nous voilà chez toi.  Seigneur, nous arrivons Des quatre coins de l’horizon, Dans ta maison.

  1. Nous avons marché sur des routes humaines. Nous avons porté le fardeaux des jours. Nous avons souffert la fatigue et la peine. Nous avons offert simplement notre amour. Refrain
  2. Nous avons marché au milieu de nos frères. Nous avons porté le poids de nos jours. Nous avons souffert en voyant leur colère. Nous avons offert simplement ton amour. Refrain

 

Introduction au thème de l’Exil

(remarque : le culte à eu lieu en Lorraine. Dans la région, le souvenir de l’évacuation de 1939 est encore très vivant).

Partir de chez soi pour sauver sa vie à cause de la guerre, de la famine, est encore présent dans la mémoire de notre région. Il y a plus de 70 ans, nos arrières-grands-parents, arrières-arrières-grands-parents l’ont fait pour éviter la guerre avec l’Allemagne nazie.  Ils ont été évacués. Ils sont partis avec ce qu’ils ont pour se rendre loin de chez eux : dans la Vienne notamment. Ils étaient étrangers parce que souvent ils parlaient patois, alsaciens ou platt lorrains, alors que là-bas tout le monde parlait un autre patois ou le français. Et souvent, on les appelait les  » boches », ces allemands qui menaçaient la France alors. Ce n’était pas facile.

Voici l’histoire d’une petite fille qui a du aussi un jour, partir de chez elle à cause de la guerre.

Lecture de l’album : pages du début jusqu’à la guerre !

 Chant de l’assemblée : « Ils ont marchés au pas des siècles » Recueil Arc-en-ciel n°524 s1

  1. Ils ont marché au pas des siècles vers un pays de joie. Ils ont marché vers la lumière pour habiter la joie.

 Refrain : Écoute, écoute, Surtout ne fais pas de bruit. On marche sur la route, On marche dans la nuit.
Écoute, écoute, Les pas du Seigneur vers toi. Il marche sur ta route, Il marche près de toi.

  1. Ils ont laissé leurs cris de guerre pour des chansons de paix. Ils ont laissé leur bout de terre pour habiter la paix. Écoute …
  2. Ils sont venus les mains ouvertes pour accueillir l’amour. Ils sont venus chercher des frères pour habiter l’amour. Écoute …

 

Lecture biblique : Mathieu 2 v13-15

Introduction à la lecture : Dans la bible aussi, il y a des moments où les gens doivent partir pour rester en vie. L’un d’entre eux, c’est Jésus. Juste après sa naissance, sa famille et lui ont dû fuir en exil afin que Jésus reste en vie et que le roi Hérode ne le tue pas ! Jésus était un exilé, un immigré dans un pays qui n’était pas le sien.

Quand les savants furent partis, un ange du Seigneur apparut à Joseph dans un rêve et lui dit : « Lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa mère et fuis en Égypte ; restes-y jusqu’à ce que je te dise de revenir. Car Hérode recherchera l’enfant pour le faire mourir. » Joseph se leva donc, prit avec lui l’enfant et sa mère, en pleine nuit, et se réfugia en Égypte. Il y resta jusqu’à la mort d’Hérode. Cela arriva afin que s’accomplisse ce que le Seigneur avait dit par le prophète : « J’ai appelé mon fils à sortir d’Égypte. »

Répons : Recueil Arc-en-ciel n°151 s1+3                                                                                                

Je louerai l’Éternel, de tout mon cœur , Je raconterai toutes tes merveilles, Je chanterai Ton Nom. Je louerai l’Éternel, de tout mon cœur, Je ferai de Toi le sujet de ma joie, Alléluia !
Dieu voit les opprimés, il est leur abri, Leur refuge au temps des grandes détresses, Son nom est leur salut.  Dieu voit les opprimés,  il est leur abri. Il sauve les siens, car il est le Dieu saint. Alléluia !
 

Prière d’exilé : Nanacee, Côte d’Ivoire

Mon Dieu,
je pense à ceux que j’ai laissés derrière moi dans un pays troublé.
Pour le moment, c’est trop risqué de rentrer.
Quand je regarde les nouvelles à la télévision, je prie pour le pays et pour tout le continent,

pour que les gens puissent vivre en paix.
Je n’ai pas le mal du pays…
Je sais que tout lieu où tu m’as conduit peut devenir ma maison.
Je repense au prophète Jérémie qui encourageait les déportés à s’installer
et à prier pour ce pays où ils étaient étrangers.
Dieu, je sais que tu me prépares pour rentrer dans le futur.
Comme tu as préparé Joseph pendant tout le temps où il était en Égypte.
Je n’ai pas peur de rentrer dans mon pays.
J’ai dû passer par tellement d’expériences ici, dans un pays inconnu,
avec une langue que je ne comprenais pas.
Seigneur, où que tu m’envoies avec ma famille, je suis prêt à y aller.
Tu sais ce qui est le meilleur pour moi. Amen

Répons : Recueil Arc-en-ciel n°151 s1+3

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit, au commencement aujourd’hui , toujours et aux siècles des siècles . Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit d’une éternité à  l’autre éternité. Alléluia !

Lecture de l’album : pages concernant la fuite et jusqu’à l’installation dans un camps en tentes

Psaume d’exil

Introduction : Il y a un psaume dans la Bible qui parle de l’exil, du fait d’être loin de chez soi. A l’époque, bien avant que Jésus ne naisse, la grande ville de Jérusalem était tombée sous les ennemis. Ils avaient détruits la ville et obligé le peuple à les suivre comme prisonniers. Le peuple d’Israël était en exil à Babylone. Là-bas, loin de chez eux, ils vont écrire une prière, ce qu’on appelle un psaume, où ils disent combien c’est difficile pour eux de vivre loin de chez eux. C’est le psaume 137.

  • Lecture du psaume 137 :

Assis au bord des fleuves de Babylone, nous pleurions en pensant à Sion. Nous laissions nos harpes suspendues aux saules de la rive. Là, ceux qui nous avaient exilés nous ont demandé des cantiques et nos persécuteurs des chants joyeux : « Chantez-nous, disaient-ils, un des cantiques de Sion ! »
Mais comment chanterions-nous un cantique du Seigneur sur une terre étrangère ?
Ô Jérusalem, si jamais je t’oublie, eh bien, que ma main droite se paralyse !
Si je cesse de penser à toi, si je ne fais pas de toi ma suprême joie, eh bien, que ma langue se colle à mon palais ! Seigneur, souviens-toi de ce qu’ont fait les Édomites le jour où Jérusalem fut prise : « Rasez la ville, criaient-ils, rasez-la jusqu’à ses fondations ! »
Toi, Babylone, qui seras bientôt ravagée, heureux ceux qui te rendront le mal que tu nous as fait !
Heureux ceux qui saisiront tes jeunes enfants pour les écraser contre le rocher !

(Remarque : on peut bien sûr omettre les deux derniers versets. Nous avons choisi en équipe d’animation de les garder. Le culte a eu lieu fin novembre 2023 alors que la guerre à Gaza était encore aux informations).

 Reprise : Ce psaume dit combien ils sont malheureux d’être loin de chez eux, de tout avoir laissé, abandonné… Il est aussi violent parce que ces gens ont subis une guerre où des enfants comme des adultes sont morts. Des gens qu’ils aimaient ont été assassinés par l’ennemi. C’est pourquoi dans cette prière, il y a aussi des mots durs de violence et de vengeance.

Dire la violence qui est dans ton cœur ne veut pas dire qu’on va la faire … La dire à Dieu signifie qu’on reconnaît qu’on aimerait se venger, qu’on a mal, à cause de ce que d’autres nous ont fait … Parce qu’on nous a fait mal, parce qu’on a fait du mal à des gens que vous aimez, ou même parce qu’on nous les a pris, ou tué … Dire tout cela à Dieu c’est demander à Dieu de nous aider à cheminer avec nous : pour qu’il vienne dans notre douleur, dans nos larmes et qu’on ne soit pas tout seuls.  C’est la raison pour laquelle il s’agit d’’un des psaumes qui nous touche le plus. C’est également aussi celui qu’on a le plus mis en musique.

Quizz musical autour du psaume 137 :

Voici 4 des plus grandes reprises musicales de ce psaumes. Écoutez et levez la main si vous reconnaissez !

  • Verdi, extrait de Nabbuco, le chœur des esclaves va pensiero (inspiration et reprise de certains versets)
  • Le chant des marais – composé en camps de concentration , comme le psaume 137 il parle de douleurs, d’être prisonniers loin de chez soi par des ennemis qui vous ont fait du mal.
  • Boney M – « On the river of Babylone » – qui reprends exactement les paroles du psaume !
  • Et enfin : Jérusalema de Master KG, tube de l’été 2023, qui reprends l’idée du verset 5 mais aussi de l’exil. Et dont les paroles sont :

Jerusalema ikhaya lami Jerusalem est ma maison
Ngilondoloze Protège-moi
Uhambe nami marche avec moi
Zungangishiyi lana Ne me laisse pas ici
Jerusalema ikhaya lami Jerusalem est ma maison
Ngilondoloze Protège-moi
Uhambe nami Marche avec moi
Zungangishiyi lana Ne me laisse pas ici
Ndawo yami ayikho lana je n’ai pas ma place ici
Mbuso wami awukho lana Mon royaume n’est pas ici

Il est un autre chant que beaucoup de gens qui sont tristes, qui sont en exil ou qui ont besoin du réconfort de Dieu prient c’est …

Chant de l’assemblée : « Mon seul abri c’est toi » JEM 354 

Mon seul abri, c’est toi, Toujours mon cœur te chantera, Car tu me délivres Et chaque fois que j’ai peur Je m’appuie sur toi, Je m’appuie sur toi, Et dans ma faiblesse, Le Seigneur me rend fort. Mon seul abri, c’est toi, Toujours mon cœur te chantera, Car tu me délivres Et chaque fois que j’ai peur, Je m’appuie sur toi.

 Lecture de l’album : les pages sur la vie en exil et les portes qui se ferment
jusqu’au moment où la petite fille pleure dans le noir (juste avant la chaise)

 

Atelier : qu’est ce qui me rends heureux ….

Chacun est invité à écrire sur les papiers :

  • Sur chacun des papiers, écrivez une chose / personne / fait / activité qui vous permets de garder le moral, qui vous permets de passer une journée difficile. Écrivez au moins 3 papiers.
  • On les colle sur une toile afin de former un arc en ciel avec les petits papiers

 

Chant de l’assemblée : « En couleurs » 1s de Glorius

 Prière d’intercession

 Seigneur, Dieu de l’univers,
Tu es le Père de tous les enfants de la terre.
Tu connais chacun. Chacun est pour Toi un enfant bien-aimé !
Tu aimes particulièrement les petits.
Comme Jésus Tu te tournes vers les enfants et les jeunes.
Chaque enfant est une bénédiction de Toi.
Nous Te rendons grâce pour leur force de vie et pour l’espérance dont ils témoignent.
Tu entends les cris de Tes enfants. Tu vois la main tendue et le corps sans vie ;
 Tu vois le regard accueillant et les barrières que l’on dresse ;
Tu entends les larmes d’une mère après le naufrage
et le rire de l’enfant qui a trouvé une nouvelle patrie.
Voici nos yeux, nos mains, nos intelligences et nos vouloirs.
Donne-nous un cœur éveillé et compatissant.
Fais-nous grandir en humanité : en paroles et en actes.
Enseigne-nous le chemin vers la Vie
Seigneur, Tu nous appelles à prendre le chemin de la rencontre,  ouvert à l’autre, d’un autre pays, d’une autre culture.
Aide-nous à nous mettre en route, ensemble.
Imprègne-nous de ta Parole pour que nous puissions donner corps à ton Évangile :
– En nous accueillant mutuellement, dans la confiance, car chacun est porteur d’un message de Ta part.
Cette rencontre nous fera grandir en humanité.

– En protégeant ceux qui sont dans le besoin, particulièrement les plus faibles
– En promouvant la vie de chaque personne et un vivre-ensemble fondé sur la bienveillance et la reconnaissance mutuelle, terreau du respect, de la fraternité, de la justice, de la paix.
– En vivant dans une diversité réconciliée qui permette à chacun de s’intégrer, d’être capable d’apprécier la beauté de ce pays où nous vivons, prêt à en prendre soin et à y apporter la richesse qu’il porte en lui.
Ce n’est pas toujours une voie facile ; elle demande des choix, des dépassements. Mais c’est une voie porteuse de vie et d’espérance qui mène vers ton Royaume. Elle nous invite à cheminer en frères et sœurs, avec Toi à nos côtés ».

Et toutes nos prières, nous les rassemblons dans celle que tu nous as apprise : Notre Père chanté (version glorius)

Annonces et Offrande  

Lecture de l’album : à partir de l’offre d’une chaise à la fin !

Chant de l’assemblée : « Oser la vie »  de Théo Mertens

Oser la vie, venir au jour, oser encore vivre d’amour Et croire au retour du printemps, tendre une main, vers un enfant.

1 Ouvrir la porte de son cœur à ceux qui souffrent et qui peinent, et que la haine a repoussés. Tendre l’oreille à la clameur de ceux que l’injustice enchaîne, et crient leur soif de liberté. Oser la vie …

2 Savoir ouvrir les poings serrés par le mépris et la rancune, apprendre à se réconcilier. Envoyer un bouquet de fleurs à ceux qui t’ont volé la lune, choisir d’apprendre à pardonner. Oser la vie …

3 Oser parler du Dieu d’amour, Sauveur des hommes et de la terre, puiser sa force dans la foi. Suivre les pas de Jésus-Christ, offrant   sa vie pour tous ses frères, proclamer d’une seule voix : Oser la vie …

Ici, chez nous … Offrir une chaise :

Nous avons présenté deux manières de s’engager dans nos paroisses pour ceux qui vivent l’exil :

  • Participer à un atelier discussion avec des exilés ukrainiens qui apprennent le français,
  • Venir manger à un repas paroissial organisé par l’antenne locale de la CIMADE afin de venir en aide à des marocains touchés par le séisme (et justement leurs éviter l’exil)

Bénédiction irlandaise :

Introduction : la bénédiction vient d’Irlande. C’est pour nous un pays de vacances mais il fut un temps, à cause d’une famine terrible (en 1845), le pays fut déserté au profit des Etats Unis. Il y eut alors beaucoup d’exilés.  (si on veut et qu’on a le temps, on peut parler du geste solidaire qui lie la nation irlandaise et les nations amériendiennes Opis et Navajo. C’est une vraie et belle chaise)

Article à lire : Les Irlandais lèvent des fonds pour aider les Amérindiens touchés par la pandémie (courrierinternational.com)

 

Que la route s’ouvre à ton approche,
Que le vent soit toujours dans ton dos
Que la lumière du soleil réchauffe ton visage.
Que la pluie ruisselle dans ton champ,
Et, jusqu’à ce que nous nous revoyions,
Que Dieu te garde dans la paume de sa main.

Chant de l’assemblée : « Que la grâce de Dieu » Recueil Arc-en-ciel n°882

Que la grâce de Dieu soit sur toi Pour t’aider à marcher dans ses voies. Reçois tout son pardon et sa bénédiction. Va en paix, dans la joie, dans l’amour.

Crédits : Emily Huser (UEPAL), Point KT




Noël, une palette d’émotions !

 

Un calendrier pour l’Avent

 

Avent-Autrement 2023

Se préparer à Noël autrement, s’offrir un temps de respiration. C’est ce que propose la 14e édition du Calendrier œcuménique de l’Avent aux internautes du monde entier. Pour que l’aspect commercial ne remplisse pas tout le temps, « offrez-vous un espace pour vivre l’Avent, seul·e, en famille ou entre ami·es. »

Sur le thème « Noël, une palette d’émotions ! », dès le 1er décembre, il sera possible de faire pleins de découvertes et d’expériences.

Les fêtes de Noël sont riches de plusieurs émotions : de l’impatience, du stress, de la joie, de l’espoir et même parfois de la colère, de la tristesse.
Les émotions sont parfois plus fortes à Noël pour nos enfants, mais aussi pour les familles, les grands-parents.
Les attentes sont telles que les émotions tourbillonnent les unes les autres. 
Les émotions nous font vivre. En tant qu’être humain, nous ressentons avec notre coeur, notre corps. Nos émotions témoignent de notre humanité imparfaite et riche
Pour bien vivre ensemble, partons à la découverte des émotions et de notre façon de les vivre 
Et si en cet avent, nous explorions ces émotions deux par deux !
Et si le jour de Noël, nous déposions toutes ces émotions comme cadeaux à l’enfant qui vient de naître !

 

 

  • Chaque jour, pour préparer Noël avec tout son cœur, l’équpe d’Avent autrement vous propose deux espaces : l’un est biblique et l’autre méditatif.
    • Le premier permet de partir à la découverte d’un texte tiré de la Bible
    • Le deuxième propose de se «nourrir» par la réflexion et la prière.
  • Chaque semaine, pour préparer Noël avec tout son corps, des activités adaptées aux différentes tranches d’âge sont proposées, .
  • Chaque dimanche un témoignage et une célébration à vivre seul·e ou à plusieurs.
  • Au long cours, une couronne de l’Avent à fabriquer de semaine en semaine et une planisphère à compléter jour après jour.

Chaque semaine porte un thème différent ; 

  • Semaine 1 : Peur & Surprise
  • Semaine 2 : Colère & Calme
  • Semaine 3 : Tristesse & Joie
  • Semaine 4 : Jalousie & Reconnaissance

Familles, adultes, enfants, ados mais aussi enseignant·e·s, animateur·trice·s et toute personne intéressée peut gratuitement s’inscrire ou télécharger quotidiennement le contenu du calendrier sur le site d’Avent autrement.

Avent autrement, c’est une proposition conjointe du Service catholique de catéchèse du canton de Vaud et du Service cantonal enfance & familleS de l’Église évangélique réformée dans le canton de Vaud.




Une année avec les animaux – cultes pour tout-petits

Voici un parcours d’une année  pour les cultes à 4 pattes dont la thématique générale est : les animaux. Ont participés à ces propositions : Anne-Marie, Thaïs, Judith, Fabian, Anne, Androa, Vera, Hermine, Dorothée…

Thème : le lion (octobre)

Thème : L’âne, le bœuf et les mouton (décembre)

Thème : Cochon  (janvier)

Thème : le serpent ( février, carême)

Thème : le coq (pâques)

Thème : Baleine (avril )

Crédits : Equipe réunie de la paroisse du Bouclier (UEPAL), Point KT, Illustration Pixabay




Temps pour la Création 2023

Chaque année, du 1er septembre au 4 octobre, les communautés chrétiennes sont invitées à célébrer la Saison de la Création ou Temps pour la Création, une fête chrétienne et un temps pour prier, rendre grâce pour le monde créé par Dieu et confié à l’humanité, un temps pour prendre soin de notre maison commune et veiller à notre environnement. Ce grand rendez-vous œcuménique annuel propose le thème 2023  » : Que la Justice et la Paix se répandent » (Amos 5, 24)

Aller sur le site pour y découvrir toutes les ressources : c’est par ici 

(ressources de l’Eglise orthodoxe, de la Fédération Luthérienne Mondiale, de la Communion anglicane, de la Communion mondiale des églises réformées, catholique et de ACT Alliance Climate Justice)

Crédit : Laurence Gangloff, Point KT




Une année avec les enfants de la bible – cultes tout-petits

Voici le parcours d’une année pour découvrir avec les tout-petits (et leurs parents) les enfants mentionnés par la Bible. Equipe : Hermine, Vera, Emilie, Pierre, Jakob, Vincent, Hélène, Anne, Guillaume, Maëlle, Androa, Grzegorz, Lucie…

Crédits : Equipe de la paroisse du Bouclier (UEPAL), Point KT,illustration Pixabay




Une année avec les arbres de la bible – cultes tout-petits

Voici le parcours d’une année autour de la thématique des arbres et végétaux bibliques, pour les tout-petits et leurs parents. Propositions de Monique, Pétra, Anne, Véra, Maëlle, Hélène, Emilie, Pierre, Vincent

Crédits : L’équipe de la paroisse du Bouclier (UEPAL), Point KT, Illustration Pixabay




Job, collectionneur de cailloux

Culte de confirmation et de baptême célébré en 2023 dans le Consistoire de Riquewihr.

Matériel :

  • pierres colorées
  • pierres simple (type galet)
  • pierres avec un mot écrit dessus par chaque confirmand autour de la question

    « ça vous fait quoi lorsqu’on vous dit que Dieu est avec vous ? »

  • Aquarium
  • Lumière noire

 

Prélude

Mot d’accueil

Bonjour à toutes et à tous,

Je suis très heureuse de vous accueillir aujourd’hui au nom du Seigneur Jésus-Christ à ce culte de fête. Pour NC qui célèbre(nt) aujourd’hui une étape importante dans leur chemin de vie qu’est la confirmation. Mais aussi pour NB qui va recevoir le baptême et ainsi rentrer dans la grande famille de Dieu.

L’un(e) entre sur le chemin, les autres le poursuivent : et pour toutes et tous, ce culte sera marqué tel une borne sur leur chemin. C’est pourquoi les confirmands ont déposé une pierre sur l’autel, signe de ce moment.

Et sur ce chemin qu’on appelle la vie se tient Dieu. C’est la promesse qu’il nous a faite, c’est l’espérance que nous avons : Dieu est avec nous. Et pour cela nous voulons nous réjouir en chantant le premier chant sur vos feuilles :

Chant – « Chantez, priez, célébrez le Seigneur »

Baptême

Chant – « Louange et gloire à ton nom »

Saynète – « Job, collectionneur de cailloux, partie 1 »

Narrateur 1 : Ce matin, nous voulions vous raconter une histoire,

Narrateur 2 : Quelque chose de bien, sympa, peinard.

Narrateur 1 : Un truc cool où tout se passe bien pour une fois,

Narrateur 2 : Une histoire où le bonheur est roi.

Narrateur 1 : Du coup, on s’est dit ensemble que nous allions,

Narrateur 2 : En rime, vous raconter avec passion,

Narrateur 1 : L’histoire de Job, le bienheureux,

Narrateur 2 : Pour qui tout allait toujours pour le mieux.

(Job arrive)

Narrateur 1 : Le voilà justement,

Narrateur 2 : Job le toujours content.

Narrateur 1 : Voyez son sourire,

Narrateur 2 : Voyez son rire.

(Job sourit de manière exagérée)

Narrateur 1 : Bon, Job, faut pas non plus pousser.

Narrateur 2 : Tu vas perdre ta crédibilité.

(Job sourit)

Narrateur 1 : Job était toujours de bonne humeur.

Narrateur 2 : C’est que son métier était collectionneur.

Narrateur 1 : Il collectionnait les cailloux.

Narrateur 2 : Une occupation des plus tranquillou.

(Job marche et fait semblant de ramasser des cailloux)

Narrateur 1 : Et sur son chemin, il ne trouvait

Narrateur 2 : Que des pierres belles et colorées,

Narrateur 1 : Qu’il ajoutait doucement à sa belle collection

Narrateur 2 : Heureux et fier comme un pinçon.

(Job marche et ramasse des pierres colorées qui se rajoutent dans l’aquarium)

Voix Off 1 : (grave) Job ! Job !

(Job tend l’oreille)

Voix Off 1 : (grave) Job ! Job !

(Job marche avec prudence)

Narrateur 1 : Mais quelle est donc cette voix,

Narrateur 2 : Interrompant là,

Narrateur 1 : La tranquillité de notre récit,

Narrateur 2 : Qui était si calme et heureuse jusqu’ici…

Voix Off 1 : (grave) Job, mon pote. T’en a pas marre de ramasser des cailloux pour des prunes. Viens, prends mon chemin, je te paierai bien pour toutes les pierres que tu y ramasseras ?

(Job hésite)

Narrateur 1 : Non Job, ne fait pas ça,

Narrateur 2 : Ça finira mal pour toi…

(Job montre un chemin et s’y rend)

Narrateur 1 : Non Job, pas par-là,

Narrateur 2 : Ce n’est pas un endroit pour toi…

(Job marche et ramasse des pierres grises qui se rajoutent dans l’aquarium)

Narrateur 1 : Oh, non, notre beau tableau tout coloré…

Narrateur 2 : Le voilà qu’il devient tout grisé.

Narrateur 1 : Et voyez notre Job toujours content.

Narrateur 2 : Qui ramasse toutes ces pierres avec empressements,

Narrateur 1 : Qui devient d’un coup tout fatigué et tristounet…

Narrateur 2 : Pourquoi ça devait maintenant arriver ?

Narrateur 1 : N’existe-t-il donc pas d’histoire où tout se passe bien…

Narrateur 2 : Genre, du début jusqu’à la fin ?

Narrateur 1 : Même notre histoire toute inventée,

Narrateur 2 : Se finit mal, c’est pour dire…

Narrateur 1 : Mince, même nos rimes se font la malle !

Narrateur 2 : C’est vraiment abusé !

Voix Off 2 : (douce) Job, n’ai pas peur. Ne promène pas de regards inquiets. Même là, je suis avec toi.

(Job s’arrête)

Narrateur 1 : Quelle est maintenant cette voix douce et colorée,

Narrateur 2 : Qui vient Job dans sa vie interpeller ?

Narrateur 1 : On dirait bien qu’il retrouve un peu de couleur,

Narrateur 2 : Et sur son visage même un peu de douceur.

(Job ramasse une pierre colorée qui se rajoute dans l’aquarium)

Narrateur 1 : Regardez, le voilà ramassant une pierre de couleur,

Narrateur 2 : Bien qu’elle n’ait de valeur que pour le cœur…

Narrateur 1 : Mais quel est donc cette voix,

Narrateur 2 : Qui parle à Job avec émoi ?

Narrateur 1 : Elle semble s’être évaporé

Narrateur 2 : Et Job recommence à ramasser

Narrateur 1 : Des pierres grises et tristes, oh !

Narrateur 2 : Ce qui ternit de nouveau le tableau…

Narrateur 1 : On va espérer que la suite de cette narration

Narrateur 2 : Se finisse pour le mieux

Narrateur 1 : Après que nous ayons écouté une petite chanson.

Narrateur 2 : Allez, tiens bon mon vieux !

Interlude

Lecture biblique – Psaumes 23

Chant – « Yahwé »

Prédication – « Job, collectionneur de cailloux, partie 2 »

Job : Docteur Christ ?

Christ : Christ, Jésus-Christ. Installez-vous, monsieur Job.

Job : Merci d’avoir accepté de me voir. Je sais que vous êtes très occupé… J’ai vu plusieurs spécialistes, mais personne n’a vraiment pu m’aider. Certains étaient prêts à m’interner à peine j’ai dit mon métier.

Christ : Et que faites-vous dans la vie, monsieur Job ?

Job : Je suis collectionneur de pierre.

Christ : Collectionneur de pierre ?

Job : Oui.

Christ : Ce n’est en effet pas commun…

Job : Oui. Et voilà, depuis quelque temps, j’ai du mal à trouver de la couleur ?

Christ : Dans votre vie ?

Job : Dans mes pierres ! Elles sont toutes grises et tristes… Voyez vous-même.

Christ : Je vois, je vois… Et ça fonctionne comment alors, d’être collectionneur de pierres ?

Job : Eh ben tout simplement je marche, j’avance sur un peu tous les chemins, dans plein d’endroits différents. Et quand je trouve une pierre, je la ramasse, je la mets dans mon sac et puis je l’ajoute à ma collection.

Christ : Hm hm…

Job : Au début, quand j’ai commencé, je me baladais dans des endroits sympas. Dans des prairies, au bord des lacs. Et là, je trouvais de superbes pierres pleines de couleurs. Vous voyez, ce sont celles-ci.

Christ : Oui effectivement, ces pierres sont pétillantes !

Job : Mais plus le temps passait, plus je me retrouvais à marcher dans des endroits moins jolis et moins lumineux. Et du coup, les pierres que je trouvais étaient de plus en plus grises elles aussi.

Christ : Je vois très bien.

Job : Maintenant, c’est comme un cercle vicieux. Plus je marche sur des chemins sombres, plus je trouve des pierres grises. Et plus je trouve des pierres grises, plus je reste sur des chemins sombres. Rarement, ça m’arrive quand même de tomber sur une belle pierre colorée, mais elle devient vite fade quand je l’ajoute ensuite à ma collection.

Christ : Bon, eh bien regardons ces pierres de plus près pour voir comment vous aider. (Sort une pierre de l’aquarium). Tiens, mais il y a quelque chose d’écrit sur cette pierre… Tristesse… Dites-moi, vous vous souvenez du moment où vous l’avez ramassé ?

Job : Oui je me souviens très bien du moment où j’ai ajouté cette pierre à ma collection. C’est quand mon chien est mort. Je l’avais depuis que j’étais petit, j’ai grandi avec, c’était mon meilleur ami. J’en ai pleuré pendant des jours.

Christ : Toutes mes condoléances… (Sort une autre pierre). Et sur celle-ci, c’est écrit colère…

Job : Oui, parce que je suis fâché contre mes amis. Ils ne me comprennent pas, ils me disent que j’exagère, que c’est pas si important, c’était juste un animal, et que je les saoule à leur dire que je suis triste parce que ça plombe l’ambiance.

Christ : Et si j’essaie maintenant de voir une pierre colorée. Amitié… Vous vous souvenez du jour où vous avez pris cette pierre ?

Job : Oh oui, c’était après une belle soirée, avec mes amis justement, y a pas très longtemps. À ce moment précis je m’étais senti écouté, et entouré. Je me souviens que je m’étais mis à pleurer, et eux n’ont rien dit cette fois, ils ne m’ont pas dit d’arrêter d’être triste. Mais ils sont simplement venus à côté de moi, m’ont pris dans leur bras, m’ont tenu les mains. Ils étaient vraiment compatissants, et ça m’a fait beaucoup de bien.

Christ : C’est vrai que dans la vie, les petits moments de joie peuvent devenir invisibles dans la masse de moments difficiles. Vous connaissez la méthode Shine. Voyez, c’est un exercice assez simple. Chaque soir, vous vous faites une rétrospective de votre journée. Et vous voyez toutes les pierres que vous y avez ramasser. Vous pouvez même les symboliser avec de vraies pierres. Prenez le temps de les regarder bien en face, toutes. Puis allumez une bougie, fermez les yeux et remettez les émotions de la journée entre les mains de Dieu. Pas impossible que vous allez voir autrement les pierres posées devant vous.

(allumer la lumière noire)

Job : Je vais essayer. Merci d’avoir pris le temps de m’écouter.

Christ : Pas de problème ! N’hésitez pas à revenir vers moi en cas de besoin, je suis dispo 24h/24 et 7 j/7 !

Interlude

Confirmations – Accueil

Nous sommes heureux maintenant d’accueillir les catéchumènes. Chers catéchumènes, dès votre enfance, Dieu vous a accueillis dans son amour. En grandissant, avec vos parents, vos familles, vos pasteurs, vous avez découvert un peu de qui est Dieu, qui est Jésus-Christ, ce qu’est la Bible. Au catéchisme, ensemble, nous avons souhaité vous aider à exprimer qui est Dieu dans votre vie, pour vous, personnellement.

Les pierres, vous souvenez des pierres, celles que les jeunes ont posé sur l’autel au début du culte ? C’est maintenant qu’elles entrent en jeu. À chacun et chacune d’entre eux, nous leur avons poséune question : « Ça vous fait quoi lorsqu’on vous dit que Dieu est avec vous ? ». Et la réponse à cette question se trouve sur leur pierre. Mais laissons-leur la parole. Les jeunes, « ça vous fait quoi lorsqu’on vous dit que Dieu est avec vous ? »

(Les confirmants prennent la parole à tour de rôle)

Confirmations – Prière

Seigneur, notre Dieu,

Aujourd’hui tu nous redis ton amour,

tu chemines avec nous

tu te tiens tout près de nous.

Nous te prions maintenant tout spécialement pour NC.

Que ton Esprit descend sur eux :

ton Esprit d’amour et de tendresse,

qui aplanit les barrières que le temps dressent ;

ton Esprit de réconfort et de confiance,

qui plane tel un murmure comme une évidence.

ton Esprit de justice et de paix,

qui soufflent partout où se trouve des cœurs brisés.

Au moment où nous voulons te laisser dire une parole sur la vie de ces jeunes,

inspire-nous,

conduis-nous,

sois avec nous.

Ainsi, les paroles dites aujourd’hui deviendront tel une balise sur leur chemin,

une espérance pour leur lendemain.

Amen.

Confirmations – Bénédiction

Chant – « Une flamme en moi »

Prière d’intercession avec Notre Père

Seigneur,

tu vois toutes les pierres que nous avons posées aujourd’hui.

Tu vois aussi toutes les pierres de nos vies :

les pierres grises de nos difficultés,

nos échecs, nos tristesses ;

mais aussi les pierres colorées

de nos joies et nos espoirs.

Nous te prions pour toutes les personnes

dont la vie est remplie de pierres grises et sombres,

et qui,

dans toute cette obscurité,

ne voient aucune touche de couleurs.

Faire connaître ta présence

à toutes ces personnes,

viens les aider à ouvrir leur cœur

et leurs yeux

pour voir autre chose

que du gris dans leur vie.

Nous te prions pour toutes les personnes

pour qui les pierres colorées de leur vie

sont ternies par le reflet sombre

des autres pierres,

et qui même dans les moments de joie

n’arrivent pas à se réjouir

vraiment et profondément.

Donne à ces personnes

de voir ta présence

dans tous les moments de leur vie,

donne-leur ton réconfort

et ta lumière

qui vient illuminer leurs pierres grises

mais aussi leurs pierres colorées

afin que leurs couleurs

soient encore plus vives.

Seigneur,

en toi les pierres grises

prennent un nouvel éclat

qui nous permet de voir

nos difficultés autrement

et nous aide à sortir de l’obscurité.

En toi également

les couleurs deviennent plus éclatantes,

les joies plus profondes

et plus visibles.

Répands sur nous

et sur le monde

la lumière de ta présence,

et illumine nos vies.

Amen.

Offrande

Annconces

Chant – « Bénédiction »

Envoi et bénédiction

Dans la confiance, allons !

Dans l’espérance, allons !

Dans la joie, allons !

Dieu nous ouvre un chemin et guide nos pas.

Le Dieu d’amour vous bénit et vous garde, aujourd’hui et pour toujours !

Amen.

Postlude

Crédit : Severin Schneider (UEPAL), Point KT




Piti Piou et les perles de la foi

Culte et fête d’été avec les enfants du Dimanche des enfants. Thème : La prière avec Piti Piou, Suzel et les perles de la foi

Déroulement complet
  • Prélude 
  •  Accueil  la pasteurs accueille dans un premier temps,  puis :
    • Suzel  : Eh ! Hopla ! Ne m’oubliez pas ! Vous vous souvenez de moi ?…
    • Pasteure : Savez-vous encore son nom ? … Quel oiseau est-elle ?
    • Suzel : Comme tous les oiseaux, en volant, je fais le lien entre le ciel et la terre.
    • Pasteure : Elle vole entre Dieu et nous. Même si Dieu n’est pas forcément au ciel et loin de nous ! Grâce à Suzel, nous avons appris beaucoup sur la prière, c’était notre thème de cette année.
    • Suzel : En fait, c’est Laurence Gangloff qui m’a inventé moi et mes histoires. Elle est là ce matin avec nous !
    • Pasteure : Laurence, bienvenue à toi ! Laurence Gangloff travaille au Service de catéchèse de L’UEPAL et notre groupe des enfants teste ses histoires pour que toutes les paroisses puissent les utiliser par la suite. Nous sommes heureux de sa présence aujourd’hui. Tout à l’heure, elle nous parlera du texte biblique du jour. Maintenant, c’est à vous ! Faisons le lien entre la terre et le ciel et chantons avec des cris de joie !
  • Chant : Recueil Arc en ciel n°155, Avec des cris de joie
  •  Introduction « perles de la foi »Comment priez-vous ? Seul ? Au culte, avec les autres ? Dans la nature ? Dans votre chambre ? Les yeux fermés ? Ou grands ouverts ? Sans paroles ? En chuchotant ? En chantant ? Avec de la musique ? En silence ? Sans bouger ou justement avec tout votre corps ? Il n’y a pas une manière de prier. Heureusement, car nous aussi, nous sommes très différents les uns des autres.Ce matin, avec les enfants, nous allons découvrir comment prier avec des perles, les perles de la foi. Connaissez vous aussi ce bracelet inventé par un protestant ? Ces perles de la foi viennent de Suède !Un jour, l’évêque protestant Martin Lönnebo  voulait écrire un livre sur sa foi. Il était sur un navire lorsqu’une tempête éclata. Pendant plusieurs jours, il resta bloqué sur une île grecque. Beaucoup de pêcheurs y portèrent des colliers de perles. Fini l’idée d’écrire un grand livre pour expliquer la foi ! Martin a inventé un bracelet avec des perles colorées (1995). Des perles pour que chacun puisse découvrir la foi. De façon simple, en priant, en les touchant. Parfois, plein de questions. En allant vers l’essentiel. C’est ce que nous allons faire ensemble ce matin.
  • Interlude enfant
  • La perle de DieuLa foi, c’est la confiance. Confiance en Dieu. Notre voyage commence par la perle de Dieu. Elle est le début et la fin. Nous venons de là et nous y retournons. Dieu nous porte. Quelle serait la perle de Dieu ? …C’est la perle dorée. Vous pouvez la voir ici, sur notre grand bracelet, ou bien sur votre feuille. Une perle dorée… une lumière pour nous. Dieu nous dit aussi que nous sommes des lumières. Nous allons allumer une bougie.
  • allumer la bougie (par un enfant )
    Dieu, malgré mes doutes, mes questions, mes incompréhensions, tu m’invites à te faire confiance. Même si je ne ressens pas toujours ta présence à mes côtés, tu me redis en cet instant : « Je suis là pour toi. »
  • La perle du moi  Savez-vous comment se forme une perle ?Des perles sont des objets très précieux !  Une « vraie » perle se forme en 20 ans… à l’intérieur d’une huître. Un grain de sable s’est introduit dans l’huître. Celle-ci, pour se protéger, le recouvre lentement, patiemment de nacre. Ainsi naît une perle singulière, unique en son genre. Elle est cachée dans l’huître et déposée au fond de la mer…

  • Enfant ou animatrice : Prions.
    Dieu, tu me dis : Tu es une perle précieuse.
    J’ai besoin de l’entendre chaque fois à nouveau.
    Car j’ai souvent du mal à le croire.
    Alors tu me le dis sans cesse.
    À chacun, à chacune de nous.
    Même si tu te sens petit, petite, tu es une perle précieuse. Amen.
  • Chant  « Jésus m’aime »
  • Perles du désert et de la nuitLe désert est de quelle couleur ? … (voici la perle du désert) Et la nuit ? … (voici la perle de la nuit) Vous pouvez toucher une de ces deux perles, ou mettre un doigt sur votre feuille, sur la perle brune ou noire.
    • Le désert, c’est du sable, du soleil, la solitude. Est-ce que tu t’es déjà senti seul ? Seule, comme dans un désert immense. Sans forces, sans orientation. Perdu ?
    • Et puis, il y a la nuit… La vie n’est pas toujours lumineuse. Qu’est-ce qui te fait peur ? Qu’est-ce qui t’a rendu très triste ? Parfois, je suis dans la nuit. Dieu, pourquoi ne chasses-tu pas tout ce qui est mal dans ce monde ? Dieu, je t’en prie, prends-moi par la main.

Nous allons écouter un interlude musical. En pendant ce temps, vous pouvez ouvrir votre cœur à Dieu.

  • Interlude enfant 2
  • Perles de la sérénité et de la résurrection (annonce de la grâce) Qu’est-ce qui fait du bien dans le désert ? De l’eau ! Quelle couleur ? (bleu) Après le désert, il y a une perle de tranquillité et du bonheur / de la CONFIANCE et de la PAIX. Comme de l’eau dans le désert ! Et dans la nuit, c’est la lumière qui me fais du bien ! Quelle couleur ? (blanc) Perle de la vie. De la résurrection. Comme une lumière !
  • Nous prions. Dieu, tu me connais, je sais bien râler !
    Mais montrer aux autres ce qui me fait peur, ou ce qui me rends triste, c’est bien compliqué.
    Par contre, j’aime dire ce qui me fait du bien !
    J’aime dire ce que j’aime !
    J’aime le bleu de la mer et du ciel.
    Les vagues viennent, les nuages passent, je deviens calme, je me détends.
    J’aime la lumière des étoiles, j’aime la lumière du matin, j’aime la vie qui renaît chaque jour.
    J’aime demander aux autres : Et toi, qu’est-ce qui te fait du bien ?
    Quelle est ta source, quelle est ta lumière ? (petite pause)
    Je sais bien râler, j’ai souvent peur, je fais de nombreuses erreurs, mais, Dieu, c’est toi qui m’aides à aimer !
    J’aime dire, j’aime chanter : merci, Dieu, merci !
  • Chant : Je chante pour toi  et percussions enfants
  •  Perle du baptême – et  baptême Avec les perles de Martin Lönnebo, nous découvrons quelques piliers de la foi chrétienne. Il y a Dieu et moi. Il y a la résurrection et la vie malgré la nuit et l’obscurité. Il y a l’eau. L’eau du baptême. L’eau pour dire oui ! à Dieu. Dieu nous dit sans cesse : oui, je t’aime. Nous aussi, nous pouvons dire : oui ! Oui, j’ai confiance, oui, je t’appartiens. Oui, je veux faire partie de la grande famille de Dieu, de la grande famille des chrétiens. Voici l’eau du baptême. (verser l’eau) Merci, Dieu, pour cette eau, l’eau de la vie, l’eau de la création ! Que ton Esprit vienne sur nous et sur cette eau, que ton Esprit nous rafraichit, nous vivifie, nous renouvelle !
  • Aujourd’hui, NN veut dire oui à Dieu, ensemble avec ses parents. Je les invite à nous rejoindre ici (parents, marraine, parrain, sœur…) Présentation de la famille 
  • NN, voici la perle du baptême. Elle se trouve après la perle de Dieu, collée à la perle du moi. Elle aussi blanche, car le baptême est un moment lumineux ! Je suis la lumière, dit Dieu. NN, Dieu est ta lumière, Dieu sera toujours ta lumière. Peu importe ce qui se passera. Et toi aussi, dit Dieu, tu es une lumière, tu es ma lumière dans ce monde. NN, as-tu envie de briller comme une lumière de Dieu dans ce monde ? (tu peux répondre « Oui je le veux ») Beaucoup de personnes ont été baptisé avec de l’eau. Elles font toutes partie de la famille de Dieu. NN, ces personnes-là, elles sont tes frères et tes sœurs ! La famille de Dieu, c’est une grande famille, et on essaie de prendre soin les uns des autres.
  • Institution du baptême : Le baptême a une longue tradition dont nous nous souvenons à chaque baptême. Jésus lui-même s’est fait baptiser par Jean-Baptiste. Après la mort de Jésus, ses disciples ont baptisé des personnes enthousiasmées par son message, des hommes et des femmes qui ont mis leur confiance en lui. Et lorsqu’ils ont baptisé, ils se sont souvenus des paroles et des promesses de Jésus-Christ, car il leur a dit : « Allez parmi tous les peuples, et faites des disciples ; baptisez-les au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit, enseignez-leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés. Et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde.  » (Mt 28,18–20)
  • confession de la foi (Symbole des apôtres)
    • Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre.
    • Je crois en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit et qui est né de la vierge Marie. Il a souffert sous Ponce Pilate, il a été crucifié, il est mort, il a été enseveli, il est descendu aux enfers. Le troisième jour, il est ressuscité des morts, il est monté au ciel, il siège à la droite de Dieu, le Père tout-puissant ,et il viendra de là pour juger les vivants et les morts.
    • Je crois en l’Esprit-Saint, je crois la sainte Église universelle, la communion des saints, la rémission des péchés, la résurrection de la chairet la vie éternelle. Amen.
  • Baptême
  • Chant: Recueil Arc en ciel N° 715 Quand l’Esprit de Dieu habite en moi
  • Perles du silence
    • Enfant : La musique me fait du bien ! Mais parfois, il n’y a que du bruit ! Les autres crient, ma tête explose ! J’ai aussi besoin de silence.
    • Pasteure : Il y a plusieurs perles du silence. Lesquelles ? Combien ? Ce sont des moments « cadeaux ». Nous ne pouvons pas les forcer, mais nous pouvons les favoriser. Faisons maintenant silence.
  1. Je cherche une position corporelle de détente
  2. Je ferme les yeux
  3. Je prends conscience de ma respiration
  4. Je prends en compte les bruits qui m’entourent
  5. Je lâche prise et je veille à une respiration régulière
  6. Je sens le calme me remplir et je goûte à la sérénité  J’écoute ce qui est en moi  Je t’écoute, mon Dieu / mon Père
  1. Je reviens doucement à moi…
  • Prière par un Enfant : Dieu, j’ai fait de la place en moi.
    Maintenant, je suis prêt(e) pour écouter et pour comprendre ce que tu veux de moi. Amen.

Lecture biblique : Matthieu 13,45–46  .

Un jour, Jésus dit à ses amis :

Le royaume des cieux ressemble à un marchand qui cherche de belles perles. Quand il a trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu’il possède et achète cette perle.

  • Prédication –  (Piti Piou et Suzel – deux marionnettes oiseau. Celles-ci étaient identiques)

P : Bonjour, je m’appelle Piti Piou et toi ?

S : Moi, je m’appelle Suzel. (Suzel et Piti Piou se regardent bec contre bec)

P : J’ai l’impression qu’on est des jumeaux ! Mais pour être des jumeaux, il faut avoir le même papa et la même maman et sortir du même œuf…

S : (avec dédain) Oui, c’est ce qu’on apprend à l’école.

P : Alors je me demande, ma sœur Suzel, si c’est toi la grande sœur ou si c’est moi le grand frère ? Qui de nous deux est né le premier … ou le dernier ?

S : Tourne le dos, presque en colère Ohhh tu vas un peu trop vite là ! On se rencontre et voilà que tu veux déjà commander ? Tes questions ne m’intéressent pas ( Plus calmement ) Si tu veux m’aider d’une manière ou d’une autre, explique-moi plutôt cette histoire de perle qu’on vient d’entendre !

P : Euh oui, d’accord.  Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans cette histoire ?

S : Je me demande comment on peut être heureux avec une seule perle plutôt que 36 ?

P : Ah c’est une image bien mystérieuse… et pour compliquer les choses, Jésus propose une comparaison en lien avec le Royaume de Dieu.

S : Encore un truc compliqué !

P : Oui Suzel, tu as raison ! Un jour, j’ai suivi un cours de dessin… et le pasteur dessinateur nous a appris qu’on pouvait imaginer le Royaume de Dieu comme un grand cœur, dans lequel tout le monde aurait sa place. Un cœur qu’il a dessiné ouvert, car chacun est bienvenu.J’ai bien aimé l’image, et depuis, elle m’aide à comprendre ce que peut être le royaume de Dieu

S : J’avoue que ton image mentale m’aide à comprendre un peu mieux.  …Et la perle ?

P : A oui, la perle, je l’avais presque oubliée celle-là 😊  Suzel, Tu ne les vois pas bien sous mes plumes, mais j’ai quelques rides et je crois qu’elles m’aident à comprendre (avec l’âge) qu’une très belle perle peut faire oublier toutes les autres. Je crois que Jésus, dans cette histoire oppose la qualité de la perle à la quantité. Le marchand comparé au Royaume de Dieu a su discerner la plus belle perle et a été capable de tout vendre pour cette seule et unique perle.

S : C’est quand même bizarre cette histoire je trouve.

P : Oui, tu as raison. Mais elle est belle, si on imagine que chacun de nous est une perle précieuse aux yeux de Dieu, qu’il va la chercher comme la brebis perdue d’une autre histoire… et qu’il va l’aimer !

S : J’aime ton idée d’être une perle précieuse pour Dieu …  (Après un moment de silence  ) Dis-moi Piti Piou, tu fais quoi dans la vie ?

P : Moi ? Je lis la Bible et j’essaie de la faire lire aux enfants.

S : Et ils aiment ça ?

P : Parfois… ça dépend des histoires ! Et toi tu fais quoi dans ta vie Suzel ?

S : (Très fier) Moi, je parle de Dieu aux enfants.

P : (Admirative ) Tu parles de Dieu aux enfants ?  Tu fais de la théologie avec des enfants ?  Et ils écoutent ?

S : Mieux que ça ! On discute ensemble.

P : Vous discutez de la Bible ??  Et vous aimez ça ?

S : Bien sûr ! Pas besoin de sortir des grandes écoles pour croire que Dieu est là, dans nos vies si nous le voulons bien.

P : Je trouve cela incroyable ! Moi on m’a toujours dit de me taire, d’écouter mon maître en silence, de méditer, de tourner 7 fois ma langue dans mon bec avant de parler !Et tu sais quoi ? Le temps que je compte jusqu’à 7, j’avais oublié ma question !  Et toi tu parles comme cela, de Dieu avec les enfants ? Je suis curieux, dis-moi Suzel, raconte encore, vous avez parlé de quoi pendant cette année ?

S : On a beaucoup parlé de prière cette année, c’était le thème de toutes nos rencontres.

P : Ah la prière ! Moi je connais celle que Jésus nous a donnée… et qu’as-tu appris avec les enfants ? Car je me rends compte que tout le monde apprend de tout le monde c’est ça ?

S : Oui bien sûr, chacun découvre comment l’autre fait confiance en Dieu. Tu te rends compte Piti Piou que tu poses 2 questions en même temps ?  Difficile de répondre dans ces conditions

P : Excuse moi, je répète ma première question. Qu’as-tu encore appris à propos de la prière ?

S : Rencontre après rencontre, on a vu que Jésus avait enseigné la persévérance, la patience, le calme…

P :  Et je vois que vous avez même fabriqué un bracelet de prière ?

S : Oui comme le tien, qui est d’ailleurs très beau

P : Merci Suzel.  J’ai l’impression qu’on est en train de devenir des amis ?

S : Peut-être ! Et qu’est-ce que tu as donc dans ton sac accroché à la patte ?

P : J’ai failli oublier ! heureusement que tu m’en parles ! c’est une surprise que j’ai voulu faire à tous les enfants… J’ai apporté une nouvelle perle pour leur bracelet : la perle de la fantaisie. Je suis persuadé que Dieu aime tendrement ses créatures, grandes et petites, qu’il est là avec nous dans le silence, dans le calme, que nous pouvons traverser les tempêtes car il est là, près de nous. Nous sommes tous ses perles précieuses ! J’aimerai bien que tu m’aides à offrir une perle à chaque enfant, tout à l’heure

S : Merci Piti Piou pour ton cadeau. Oui, je vais t’aider après ; Mais pourquoi « la perle de la fantaisie » ?

P : C’est un mot que j’aime bien.  Il commence comme fantastique, il signifie « imagination libre, sans contrainte ni règle » et cette perle « fantaisie »  résume tellement que Dieu est toujours là où on ne l’attend pas… et que nous sommes sa perle précieuse. … c’est fantastique ou fantaisiste, non ?

S : Oui, plutôt  – mais j’aime bien tes explications.  Je crois que je vais encore mieux parler du royaume de Dieu aux enfants

P : C’est formidable  – Vive le royaume de Dieu !

Ensemble  : AMEN

  • Interlude enfant 3
  • Annonces et collecte
  • Chant : Recueil Alléluia N° 52-19, Une flamme en moi 
  • Perles des secretsIl y a trois perles des secrets. La première est verte. Car la création est un mystère et je dois en prendre soin. Je prie pour elle. Et je prie aussi pour les personnes à qui je pense, qui sont importantes pour moi ou qui ont besoin de notre aide.
  • Nous prions d’abord avec le magnifique psaume 23 perle verte : Psaume 23
  • les autres perles des secrets : Prière d’intercession
  • Notre Père avec kamishibai
  • Perles de l’amour (deux : donner et recevoir) et bénédiction Il y a deux perles dont nous n’avons pas encore parlé. Lesquelles ? Couleur ? Pourquoi deux ?L’amour : on donne l’amour, on reçoit l’amour. Comment donner l’amour sans en recevoir ? Pour la fin de culte, recevons et donnons l’amour à nos sœurs et frères ici présents. Bénissons-nous mutuellement en nous donnant la main. Nous avons parcouru tout le bracelet. Nous voici de retour chez Dieu. À la fin, comme au début, chantons au Seigneur, chantons notre joie, chantons la vie.
  • Chant : Masithi Amen
  • Postlude
  • Crédits : Roos van de Keere (UEPAL), Laurence Gangloff (UEPAL) photos LG et Pixabay.



LES FEMMES AU TOMBEAU

Peinture de Bernadette Lopez – https://www.evangile-et-peinture.org

D’après Matthieu 28, 1-10

Fil rouge narratif et bricolage : du caillou triste au caillou joyeux

Animation : « chasse aux légumes » et préparation d’une soupe aux cailloux

Une idée de Catherine Abrecht de l’EERV.

Pour une rencontre d’une demi-journée, pour célébration participative…

Le document en word : Prop Pâques 2023

A l’avance :

  • Préparer un « jardin de Pâques » si possible en extérieur

Début de la rencontre en salle : 

  • Dire quel jour nous sommes et ce qui se passe ce jour-là. Donner un bref résumé qui explique la mort de Jésus, son corps mis dans le tombeau et gardé par des soldats.

Ce n’est pas une narration. C’est un résumé qui permet de situer les faits

Bricolage partie 1 :

  • Chacun peint un caillou noir (un galet d’une forme ronde si possible) et un caillou gris.
  • Laisse sécher.
  • Apprentissage d’un chant
  • Faire les visages sur les cailloux lorsqu’ils sont secs.

Regrouper tout le monde vers le jardin de Pâques. Chaque enfant a ses deux cailloux à la main.

Narration partie 1 :

Ce que je vais vous raconter maintenant s’est passé trois jours après la mort de Jésus. Nous sommes dimanche matin. Les premières lueurs de l’aube viennent éclairer l’ombre de quelques arbres ; elles éclairent aussi l’énorme pierre qui ferme le tombeau dans lequel le corps de Jésus a été déposé ; elles éclairent encore les silhouettes des soldats qui montent la garde. Ils se sont relayés toute la nuit pour surveiller l’entrée du tombeau. Les soldats ont reçu des ordres : personne ne doit pouvoir s’en approcher, surtout pas les amis de Jésus. Le tombeau doit absolument rester fermé.

Les soldats ne savent pas jusqu’à quand ils doivent rester là, mais ils ont bien compris que ce n’est pas le moment de désobéir. Pourtant, même s’ils n’osent pas le dire, la seule chose dont ils rêvent, c’est de rentrer chez eux.

Ils attendent avec impatience la brise légère du petit matin qui vient habituellement faire balancer les branches des arbustes, mais elle ne souffle pas. Ils attendent les premiers rayons du soleil qui viennent habituellement caresser les fleurs du jardin, mais ils ne se montrent pas. Et par terre ? Par terre, il n’y a rien qui puisse les réjouir. Il n’y a que ces affreux cailloux noirs sur lesquels les soldats se tordent les chevilles. Cette nuit d’ailleurs, un soldat en a ramassé un — il n’avait rien d’autre à faire — il a vite fait de le rejeter plus loin. La pierre était glaciale. Elle n’était pas du tout le genre de caillou qu’on met dans sa poche pour en faire un trésor.

Les enfants posent les cailloux noirs dans le jardin

Alors les soldats font leur possible pour penser à autre chose. C’est à ce moment qu’ils voient deux femmes s’approcher. Elles ont le pas fatigué, le visage marqué par les traces de leurs larmes Les soldats espèrent secrètement qu’elles ne s’approcheront pas trop. Ils n’ont aucune envie de les renvoyer alors qu’elles semblent déjà porter toute la tristesse du monde sur les épaules.

Les enfants posent les cailloux gris

Narration partie 2 :

C’est alors qu’autour d’eux, brusquement tout se met à bouger. Et ça, c’est certain que ce n’est pas la brise du petit matin. Une lumière descend du ciel, une lumière si blanche que les soldats sont obligés de fermer les yeux, et ça, c’est certain que ce ne sont pas les rayons du soleil.

C’est l’ange du Seigneur ! Il arrive aussi rapide que l’éclair. Son vêtement est aussi blanc que la neige. Il vient rouler la pierre qui ferme le tombeau.

Tout le temps que l’ange pousse l’énorme pierre, la terre continue de trembler. Les cailloux tout autour se mettent à rouler eux aussi. Ils roulent le long du chemin qui mène en ville, à Jérusalem. Les cailloux se cognent les uns contre les autres ; ils s’entrechoquent ; ils se passent les uns sur les autres ; ils sont comme un cortège d’enfants indisciplinés qui fait la course.

A ce jeu-là, certains ne vont pas plus loin que le début du sentier, d’autres s’arrêtent à mi-chemin et les plus lourds vont jusqu’en bas de la pente, juste avant les premières maisons qui marquent l’entrée de la ville.

Le tombeau est maintenant ouvert et tout le monde peut voir  que Jésus n’y est pas. Les femmes qui viennent d’arriver au tombeau peuvent le voir. Les soldats peuvent le voir. La mort n’a pas pu retenir Jésus parce qu’il est le Fils de Dieu. Il est vivant. Il est ressuscité.

Mais pour les soldats, même les plus courageux, c’est l’événement de trop. Ils n’en peuvent plus et ils s’enfuient en courant le plus vite et le plus loin possible du tombeau. Plus un seul d’entre eux n’est là quand l’ange aux habits de lumière s’adresse aux deux femmes :

  • Vous, n’ayez pas peur ! leur dit-il. Venez, regardez. Il n’est plus là !

Si les soldats ne peuvent pas comprendre ce qui se passe, les femmes le peuvent. Jésus le leur avait annoncé : la mort n’aurait pas le dernier mot.

Elles comprennent que ce que Jésus avait annoncé s’est réalisé. Jésus n’est plus là dans ce tombeau froid et sombre. Il est vivant.

Les femmes se sentent alors remplies d’une joie si grande qu’elles en oublient tout le reste. Auparavant, leur chagrin pesait si lourd qu’elles croyaient avoir une pierre à la place du cœur, mais là, elles se sentent plutôt pousser des ailes.

  • Allez vite dire à ses amis que Jésus est vivant, leur dit encore l’ange. Il les attend en Galilée. C’est là qu’ils le verront.

Bricolage partie 2 :

Peindre un troisième caillou en jaune. Il sèche pendant qu’on raconte la suite de l’histoire.

Narration partie 3 :

Les femmes quittent alors le tombeau. Elles s’éloignent toutes joyeuses et légères, pressées d’aller annoncer l’incroyable nouvelle aux disciples. C’est ce moment que Jésus choisit pour venir à leur rencontre.

Les femmes tombent à genou devant lui. Elles lui touchent les pieds tout en pleurant des larmes, mais des larmes de joie cette fois. A son tour, Jésus leur demande de dire à ses disciples qu’il les verra bientôt en Galilée. Puis les femmes se retrouvent de nouveau seules. Jésus a disparu mais les elles ne sont plus tristes.

Elles savent maintenant que Jésus est vivant. Elles l’ont vu ; elles l’ont entendu et elles dévalent le sentier en direction de Jérusalem en courant pour aller l’annoncer. Elles ont vraiment hâte de dire à tous que Jésus est ressuscité.

Elles sont si pressées qu’elles ne remarquent même pas au bord du chemin des cailloux qui brillent sous les rayons du soleil. C’est dommage… parce que si elles en avaient pris le temps, elles auraient vu des petites lignes se former sur la surface des cailloux, des lignes si fines qu’elles n’auraient peut-être même pas osé les toucher de peur qu’elles ne s’effacent. Cela, c’est quelque chose qui arrive très rarement : c’est ainsi lorsque les cailloux sourient. Ils laissent apparaître sur leur surface des lignes aussi fines que celles que nous avons dans la paume de nos mains.

Et si les femmes avaient été moins pressées et si elles avaient pensé à coller une oreille tout contre les cailloux, peut-être même qu’elles les auraient entendu rire.

Car Jésus est vivant… Alors tout le monde peut s’en réjouir même les cailloux au bord du chemin.

Rechercher les cailloux jaunes sur lesquels chacun aura dessiner un visage qui sourit et les poser dans le jardin

Chant

ANIMATION :

Préparer tous ensemble une soupe aux cailloux

  • Organiser une « chasse aux légumes » avec

Recette pour 20 personnes :

  • 7 carottes
  • 7 poireaux
  • 13 feuilles de chou
  • 7 gousses d’ail
  • Sel (3 cuillères à soupe)
  • 7 pommes de terre
  • 10 navets
  • 3 oignons
  • 3 cubes de bouillon de légumes
  • Poivre
  • Préparer la soupe ensemble tout en racontant le conte de la soupe aux cailloux

Au fur et à mesure, les enfants jouent le rôle des voisins invités et proposent leurs légumes. On prend le temps de les couper et ajouter à la soupe avant de continuer le récit

Un homme que personne ne connaissait traversait le village. Il s’arrêtait devant chaque maison pour y demander le gite et le couvert, mais les portes se refermaient les unes après les autres : les uns n’avaient pas le temps, les autres pas de place et les derniers ne prenaient même pas la peine de lui répondre.

Arrivé devant la dernière maison du village, une jeune femme lui a ouvert la porte :

  • Que me voulez-vous ? a-t-elle répondu sèchement
  • Je rentre chez moi après une longue absence, a répondu notre homme. Je marche depuis ce matin sans avoir mangé. Auriez-vous quelque chose à me donner pour calmer ma faim ?
  • Et qui vous dit que j’ai suffisamment à manger moi-même, lui a-t-elle répondu ? Je ne vous connais pas. Pour quelle raison je vous viendrais en aide ?

A cet instant, une idée a traversé l’étranger :

  • A vrai dire, il suffirait que vous me prêtiez une grande marmite d’eau bouillante. Si vous le pouvez, alors je m’engage à vous préparer la meilleure soupe au monde.
  • La meilleure soupe au monde… mais comment comptez-vous faire si vous n’avez rien à y mettre ?
  • J’ai mieux que tout ce que vous pouvez imaginer, j’ai ce simple caillou !

L’instant d’après, l’étranger sortait de sa poche un caillou gris comme ceux qu’on trouve tous les jours sur le bord des chemins, mais un caillou tellement rond et lisse qu’il en était presque appétissant.

Intriguée, la jeune femme a laissé notre homme entrer dans sa maison. Tandis que l’eau de sa marmite commençait à bouillir, elle est sortie appeler ses voisins. Elle était certaine qu’ils n’avaient jamais mangé de soupe aux cailloux. Ils seraient tous certainement très curieux d’en découvrir le goût.

Sous les yeux des voisins qui s’agglutinaient devant la porte de la cuisine, l’étranger a expliqué :

  • Ce caillou a l’air tout à fait ordinaire ! Il ne l’est pas. Il a des vertus magiques qui donnent à la soupe un goût exceptionnel.

Comme l’eau faisait maintenant de gros bouillons, il a pris le caillou et l’a déposé délicatement dans le fond de la marmite. On a entendu le caillou donner de légers coups sur le fond de la casserole et, à la surface de l’eau, les bouillons ont redoublé.

Au bout d’un moment, l’homme a ajouté :

  • Et encore, ce que vous allez manger ne sera en rien comparable avec le goût des toutes premières soupes que j’ai préparées. Au début, il avait bien sûr encore davantage de saveurs. Parfois, pour compenser, je mets quelques pincées de sel dans l’eau. Est-ce quelqu’un parmi vous aurait un peu de sel ?

Faire venir l’enfant qui a du sel et le laisser le verser dans la marmite

L’étranger a pris une cuillère en bois, a brassé la soupe. Il l’a goûtée et d’un air très satisfait, il a fait savoir :

  • Excellent ! Cela change tout ! Bien entendu, ce serait encore meilleur avec des pommes de terre. Je sais que personne n’a grand chose à manger chez lui, mais si quelqu’un parmi vous aurait-il des pommes de terre ?

Les enfants qui ont des pommes de terre s’approchent et ils les coupent. On laisse cuire un moment et l’«étranger » goûte la soupe

  • Délicieux ! Vraiment délicieux ! Si j’avais seulement quelques légumes de plus, cette soupe serait aussi bonne que celle du roi.
  • Aussi bonne que la soupe du roi ! se sont exclamés tous les voisins, impressionnés.

Plusieurs d’entre eux se sont alors rappelé qu’ils avaient encore quelques légumes chez eux et sont allés les chercher. 

Ajouter petit à petit tous les légumes ramassés, les éplucher, couper et ajouter les uns après les autres.

Les adultes peuvent ensuite arriver avec du pain et de quoi le tartiner, des assiettes, des couteaux, des fourchettes, des serviettes, de quoi faire une belle table de Pâques.

Tout le monde se met au travail pendant la soupe cuit tranquillement.

Lorsque la soupe a été servie et que chacun a pu la goûter, poser sur la table la marmite vide avec le caillou déposé au fond et réfléchir tous ensemble à ce que le caillou avait de « magique » ou comment la vie a repris dans ce village où chacun voulait garder sa porte bien fermée.

Mars 2023 – Catherine Abrecht




Culte des rameaux

Ce culte de famille a été célébré le dimanche des rameaux à Belmont. Pour animer ce culte, les enfants de la paroisse ont fait une manifestation. Les rameaux de la foule qui accueillait Jésus entrant à Jérusalem disaient leur espérance. De la même façon, les enfants avaient réalisé des pancartes avec leurs revendications d’enfants pour dire leur espérance. Chaque membre de l’assemblée a aussi été invité à écrire sa propre espérance sur une feuille de papier, attachée ensuite à un rameau de buis.

Nous avons préparé ce culte avec les enfants en amont. Nous leur avons raconté l’histoire. Ainsi ils ont pu participer à la narration pendant le culte. Ils ont réfléchi à leurs revendications et préparé chacun une pancarte. Ces pancartes étaient cachées au fond de l’église pour créer la surprise.

En 2022, le dimanche des rameaux tombait le jour du 1er tour des élections présidentielles en France. Pour adapter cette proposition, il faut probablement modifier les mentions de cette élection.

Prélude – Accueil  – Chant d’assemblée : Nous venons dans ta maison Recueil Arc en ciel 206

Psaume 69 antiphoné
Répons : Les mains ouvertes Recueil Arc en ciel 216 (refrain seul)

Prière

Notre Père, c’est notre joie aujourd’hui de nous réunir pour chanter notre foi en jésus le Christ, le Seigneur, ton Fils, Dieu !
C’est lui Jésus qui est proche de nous : il rapproche de nous ton visage si lointain parfois et si inaccessible !
C’est lui, Dieu, qui est devenu l’un d’entre nous, l’un des humains, l’un de la terre !
C’est en lui, Jésus Christ, que nous mettons notre confiance puisqu’il croit en nous !
C’est vers lui, notre Sauveur, que nous tournons notre esprit et notre cœur, notre existence et ses désirs, afin qu’il nous indique le chemin sur lequel nous pouvons engager librement notre vie dans la lumière pour les siècles des siècles. Amen

Répons : Les mains ouvertes Recueil Arc en ciel 216 (refrain seul)

Lectures bibliques : Philippiens 2, 5-11 & Jean 12, 12-19
Chant d’assemblée : Quand s’éveilleront nos cœurs  ARC 315

Narration avec les enfants

Les enfants restent dans les bancs avec leurs parents mais ils participent à la narration en répondant aux questions.

Les gens qui vivaient à l’époque de Jésus attendaient un sauveur ! ça faisait des siècles qu’ils l’attendaient. Les Ecritures avaient annoncé sa venue. Quelqu’un viendrait pour les sauver. Quelqu’un viendrait pour les consoler, pour les guérir, pour les libérer !

Evidemment comme tous les humains de tous les temps, ceux qui vivaient à l’époque de Jésus avaient des problèmes, des maladies, des déceptions, des peurs, etc. Et puis il y avait les romains qui avaient colonisé leur pays. Alors ils ne pouvaient pas gouverner eux-mêmes, décider eux-mêmes comment ils voulaient vivre, etc.

Alors ce Sauveur qui devait venir les délivrer, ils avaient hâte qu’il arrive.

Un Sauveur, je ne sais pas comment vous l’imaginez ? (laisser les enfants réagir en décrivant un sauveur)

Vous vous souvenez de la religion de Jésus ? Il était juif. Et dans la religion juive, il y a une très grande fête c’est la Pâque, Pessah. C’est une grande fête où l’on se souvient que Dieu a délivré le peuple d’Israël quand ils étaient esclaves en Egypte. Quand c’était la fête de la Pâque, tous les juifs qui le pouvaient, allaient à Jérusalem. Pour fêter ensemble la libération du peuple. Ils mangeaient du pain sans levain. Du pain tout plat qui n’avait pas levé. Ils mangeaient de l’agneau et des herbes amères. Et ils disaient merci à Dieu de les avoir délivré il y a bien longtemps.

Jésus aussi allait à Jérusalem avec ses disciples pour cette fête.

Mais avant d’arriver dans la ville, il a dit à 2 de ses disciples… Vous vous souvenez de ce qu’il a dit les enfants ? (laissez les enfants raconter)

« Allez au village qui est devant vous. Vous y trouverez tout de suite une ânesse attachée et son ânon avec elle. Détachez-les et amenez-les moi. Si quelqu’un vous demande quelque chose, vous direz : “Le Seigneur en a besoin.” Et aussitôt on les laissera partir. » (Matthieu 21, 2 et 3)

Et c’est ce qu’ils ont fait. Ils ont amené l’ânesse et l’ânon à Jésus. Et Jésus, qu’est-ce qu’il a fait ?

Il s’est assis sur l’ânon ! Vous imaginez un adulte sur un bébé âne ? C’est rigolo ! Est-ce que vous imaginez un super héros sur un bébé âne ?

Et c’est comme ça que Jésus est entré à Jérusalem. Et les gens qui étaient là, ils ont reconnu que c’était lui le Sauveur tant attendu. Ils ont reconnu que Jésus allait les sauver, les consoler, les guérir, les libérer !

Et ils ont fait deux choses ! Vous vous souvenez quoi les enfants ? (laissez les enfants raconter)

  • Ils ont étendu par terre leurs vêtements pour lui faire un tapis comme pour les personnes importantes.
  • Et ils ont pris des rameaux, des petites branches quoi, ils les ont élevés et agités en disant.. En disant quoi ? « Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! » Hosanna ça veut dire quelque chose comme : « Hourra pour celui qui vient nous sauver ! »

Et c’est comme ça que Jésus est entré à Jérusalem. La foule a poussé des cris de joie. Mais lui, il n’est pas entré en disant : « regardez comme je suis fort, comme je suis grand », etc. Non c’est tout simplement, tout humblement qu’il est arrivé à Jérusalem. Dans cette ville où il va montrer à tous combien il nous aime. Dans cette ville où il va souffrir et mourir avant de ressusciter, avant de se relever de la mort.

Et nous aussi nous voulons maintenant l’accueillir et lui chanter notre joie ! Comme cette foule qui l’a accueilli avec des rameaux à Jérusalem. Nous aussi nous voulons chanter ensemble : Réjouis-toi, voici ton roi !

Chant de l’assemblée: Réjouis-toi Recueil Alléluia 32/37

(à la fin du chant, les enfants se regroupent au fond de l’église, prêts à lever leurs pancartes)

Message des enfants

Quand Jésus est entré dans Jérusalem, les gens ont crié « Hosanna » ! Voilà celui qui vient nous sauver ! Voilà celui qui vient tout changer !

S’il arrivait chez nous aujourd’hui, s’il entrait dans un de nos villages, on aurait aussi des choses à lui dire, à lui demander. Nous, ici, aujourd’hui, et on n’est pas inquiets de l’occupation de l’empire romain. Mais nous avons aussi des inquiétudes et des espérances. Qu’est-ce que les enfants aujourd’hui espèrent ? Qu’est-ce qu’ils veulent pour eux-mêmes et pour ce monde ?

Et si on les écoutait ?

(Les enfants arrivent avec leurs panneaux et leurs slogans depuis le fond de l’église qu’ils traversent. Chacun scande en boucle ce qu’il a écrit sur son panneau. Ils font le tour de l’autel et s’installent devant.)

Le célébrant lit chacun des panneaux et invite l’enfant qui le porte à dire pourquoi il a écrit ça. Puis le célébrant le reformulent sous forme d’espérance.

A la fin, tous les enfants chantent :

Chant des enfants : Hosanna paroles et musique de Sophie Letsch – télécharger la partition Hosanna
Les enfants retournent dans les bancs auprès de leurs parents

Démarche

Et nous aujourd’hui ? Qu’attendons-nous ? Qu’espérons-nous pour ce monde et pour nos vies ?

C’est un bon jour pour se poser cette question… C’est aujourd’hui le premier tour des élections présidentielles. Il nous faut donner notre voix à quelqu’un. Il faut faire confiance à quelqu’un. Ou pas d’ailleurs. Il nous faut décider quel candidat propose une façon de vivre qui nous correspond le mieux. Et ce n’est pas facile de choisir.

Aucun programme n’est entièrement satisfaisant. On peut adhérer à certains aspects et pas à d’autres. Il nous faut faire des compromis avec nos propres convictions. Il y a l’urgence climatique. Il en a très peu été question dans cette campagne. Qui peut nous sauver ?

Il y a la question de la justice et de la paix. Il y a la question de la santé et celle de l’éducation. Il y a la question de la sécurité et tant d’autres encore. Qui peut nous sauver ?

Qu’attendons-nous ? Qu’espérons-nous ?

Jésus n’est pas candidat à l’élection présidentielle.

Mais il nous montre un chemin pour vivre heureux. Celui de l’amour, du pardon, du partage, celui de la justice et du courage, celui de la simplicité, de la sobriété.

Et il est là. Présent au milieu de nous. Qu’avons-nous envie de lui dire ? Quel hosanna avons-nous envie de proclamer aujourd’hui ?

Je vous invite à réfléchir à ce que vous espérez, ce que vous attendez.

Les enfants vont vous distribuer plusieurs choses. Tout d’abord une petite feuille et un feutre. Nous vous invitons à écrire sur cette feuille ce que vous espérez, ce à quoi vous aspirez. On ne le mettra pas en commun. Vous pourrez le gardez pour vous.

Ils vont donneront aussi un petit fil et un rameau. Vous pourrez y attachez votre feuille et l’emportez chez vous. Pour vous souvenir de votre espérance. Pour vous rappeler ce à quoi aspirez et pour agir. Parce que ce que nous espérons, tient aussi à nous. L’espérance, elle est à construire.

Interlude pendant la distribution et la rédaction

Prière d’intercession et Notre Père

Seigneur Jésus, quand tu es entré à Jérusalem
ton peuple t’a accueilli dans la joie et l’allégresse.

Nous te prions pour tous les chrétiens du monde,
Ceux qui se rassemblent de toutes petites églises
et ceux qui sont très nombreux.

Ceux qui sont libres de vivre leur foi et ceux qui sont persécutés.
Remplis leur cœurs de joie. Nous t’en prions :

Répons : Sûrs de ton amour Recueil Arc en ciel  847

Seigneur Jésus, quand tu es entré à Jérusalem
Tu es monté sur un bébé âne.

Tu es venu tout simplement. Tu t’es fais petit.
Nous voulons te prier pour tous les enfants de la terre.

Ceux qui ont été obligés de fuir la guerre,

Ceux qui n’ont pas assez à manger,
Ceux qui sont malades et tous ceux qui sont tristes.
Remplis leur cœurs de paix. Nous t’en prions :

Répons : Sûrs de ton amour Recueil Arc en ciel 847

Seigneur Jésus, quand tu es entré à Jérusalem

Tu as redonné de l’espérance à ton peuple.
Nous avons tous besoin d’espérance !

Aide-nous à vivre tous ensemble sans avoir peur les uns des autres.
Aide-nous à accueillir tous ceux qui ont besoin de nous.
Aide-nous à prendre soin de tout ce que tu as créé.
Aide-nous à construire la paix.

Remplis nos cœurs de paix. Nous t’en prions :

Répons : Sûrs de ton amour Recueil Arc en ciel 847

Notre Père
Annonces
Cantique avec les enfants : Evenou Shalom alechem
Bénédiction
Postlude

Crédits : Sophie Letsch (UEPAL), Point KT