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Les Rameaux

Culte des Rameaux avec un groupe d’enfants de 8 à 11 ans :

Introduction au contexte de préparation de ce culte :

Ce culte a été préparé avec un groupe d’enfants de l’enseignement biblique de la paroisse de Bernex-Confignon, Genève. Il est constitué essentiellement d’une saynète, rédigée par la ministre du lieu (Georgette Gribi), selon les besoins et idées exprimées par les enfants.

Ce culte peut être repris tel quel ; ou modifié selon les besoins d’un autre groupe.

Les textes en vert ci-dessous ont été lus par les catéchètes durant la célébration. Chaque enfant et chaque catéchète avait à la main durant la célébration un petit livret avec l’ensemble du texte.

Le rôle de la ministre a essentiellement été celui de rédiger la saynète, puis de la mettre en scène avec les enfants présents (répartition des rôles, organisation des répétitions, et direction des enfants pendant la célébration).

Les prières ont été préparées par les enfants avec les catéchètes, durant les semaines précédant la célébration, de même que les chants (choisis dans le recueil Alléluia).

Certains enfants jouant d’un instrument ont agrémenté le culte de leur prestation.

Matériel :

  • Un manuscrit et un rouleau pour la gd-mère
  • Costumes : tuniques blanches pour les rôles d’enfants ; tuniques noires pour les rôles d’adultes
  • Billes
  • Tables, paniers
  • Tissus
  • Branchages
  • Tapis, coussins

Rôles :

  • Enfant 1 : Marcus
  • Enfant 2 : Rebecca, sœur de Ruben
  • Enfant 3 : Myriam, fille du marchand juif
  • Enfant 4 : Joseph, le vagabond
  • Enfant 5 : Ruben, fils du notable
  • Jésus
  • Gd-mère Sarah

Georgette Gribi, Paroisse de Bernex-Confignon (Genève)


 

INTRODUCTION

Célébrante :

Bienvenue pour ce culte, qui va nous emmener à Jérusalem… un certain jour de printemps… il y a très longtemps…

Il y aura beaucoup de musique, de chant et de théâtre durant ce moment ; mais nous l’avons pensé comme un culte, c’est aussi un moment où l’on va se recueillir, méditer prier.

Musique

Célébrante :

La grâce et la paix vous sont données de la part de Dieu de notre Père, et de notre Seigneur Jésus-Christ.

Ah… la paix ! Comme j’aimerais bien que tous les humains puissent vivre en paix ! Libres ! Heureux ! Comme cette espérance semble en même temps si lointaine, par les temps qui courent !

Pourtant, c’est l’espérance de tous les humains, depuis toujours ; une espérance relayée à toutes les époques… une espérance que nous allons redécouvrir ce matin sous un jour nouveau…

Car, chers amis, j’ai le privilège de vous montrer ce matin un objet très précieux : un manuscrit inédit, qui a été retrouvé récemment… que les spécialistes ont daté du 1er siècle ap J-C. Et, chose étonnante, ce manuscrit semble avoir été écrit par des enfants… des enfants qui, eux aussi, rêvaient de paix et de liberté…

Mais je laisse planer un peu le suspense avant de vous livrer le contenu de ce texte, car nous voulons d’abord louer le Seigneur :

Prière de louange (préparée par les enfants…)

Chant : 51/02 Jeunes et Vieux…

Pendant le chant, Myriam, Joseph, Ruben et Rebecca vont se placer sur le devant de l’estrade, debout. Les autres, côté Cour, forment la foule qui acclame Jésus.

Célébrante :

Attention, mesdames et messieurs, nous allons maintenant vivre ce moment historique, et découvrir le contenu de ce rouleau :

 

TABLEAU I : les enfants voient Jésus entrer à Jérusalem

Musique 

Nous, Myriam, Joseph, Ruben et Rebecca, enfants de Jérusalem, nous voulons vous raconter les évènements qui se sont passés récemment dans notre ville.

Myriam : Moi, je m’appelle Myriam. Je vis à Jérusalem, mes parents n’ont pas beaucoup d’argent, surtout depuis que les Romains sont là. Mon père fabrique des pots de terre cuite. Il les vend bien, mais les impôts que nous prennent les Romains sont si élevés que nous n’avons plus grand-chose pour nous.

Phrase musicale 

Ruben : Moi, c’est Ruben. Mes parents sont des notables importants. J’ai de la chance, je peux avoir des beaux habits…

Phrase musicale

Rebecca : Moi, je suis Rebecca, la sœur de Ruben. Parfois, on se bagarre un peu avec mon frère. Surtout quand il veut m’empêcher de jouer aux billes parce que je suis une fille. Mais j’aime bien jouer aux billes, moi aussi.

Phrase musicale

Joseph : Moi, c’est Joseph. Je vis dans la rue, certains disent que je suis un vaurien. C’est que c’est dur de vivre tout seul, sans famille. Surtout depuis que je me suis fait taper dessus par des grands, et que mon bras est devenu tout mou.

Musique 

Pendant la musique, Myriam, Joseph, Ruben et Rebecca sortent les billes et commencent à jouer.

L’autre jour, il nous est arrivé quelque chose d’un peu bizarre. Nous étions en train de jouer aux billes, et là, Rebecca est arrivée et elle était tout excitée :

Reb :      Eh, les amis, venez voir, il y a un drôle de bonhomme qui vient d’arriver en ville. Il est un peu ridicule… il monte un ânon !

Myriam : Un ânon ? Le petit d’une ânesse ?

Joseph : Encore une de tes histoires de fille. Laisse-nous jouer, c’est sérieux, là !

Ruben :  C’est pas possible de monter un ânon ! ça doit être un freluquet, alors, cet homme…

Reb :      Mais si, c’est vrai ! Venez voir, il y a plein de monde qui est en train de se rassembler pour le voir passer…

Alors nous sommes partis voir ce qui était en train de se passer. Nous avons couru jusqu’à une grande rue, où il y avait en effet beaucoup de gens qui s’étaient rassemblés. Nous nous sommes faufilés dans la foule, jusqu’à arriver au premier rang ; on a dû pousser un peu, et Myriam a dû empêcher Joseph de voler un bracelet à une dame. Mais on a fini par arriver presque devant la foule. Et là, c’était incroyable.

Les gens avaient tapissé la rue de branches, ils avaient mis leur manteau par terre, ça faisait comme une immense allée d’honneur pour cet homme qui arrivait. Tout le monde criait et chantait : Hosannah au fils de David ! Béni soit celui qui vient ! Hosannah au plus haut des cieux !

La foule cache d’abord Jésus, puis Myriam, Joseph, Ruben et Rebecca arrivent à passer et voient Jésus monté sur l’ânon.

Chant 54/09 : Quand Jésus entre à Jérusalem…

Nous, on ne comprenait pas grand-chose à ces histoires. Pourquoi est-ce que la foule était en train de traiter cet homme comme un roi, alors qu’il avait l’air si pauvre, sur son petit âne ?

Nous les avons regardés passer, avec les copains, et c’était vraiment bizarre. A un moment, l’homme a croisé le regard de Joseph… et on a vu des larmes dans les yeux de notre ami. Mais ce n’était pas des larmes de tristesse. Joseph, c’était un dur à cuire, je ne l’ai jamais vu pleurer, même dans les pires moments. On aurait plutôt dit que l’homme l’avait regardé comme personne avant n’avait pu le faire.

Alors que nous étions encore en train de regarder passer le drôle de bonhomme, voilà que Marcus est arrivé.

Marcus : Salut les gens !

Marcus, c’est un romain. C’est le fils du Centurion qui garde le palais du gouverneur, Pilate. Nos parents nous disent qu’il faut se méfier de lui, parce que rien de bon ne peut venir des Romains. Mais nous, on aime bien Marcus. Il n’en peut rien, des histoires entre adultes. Il est né ici, comme nous, et c’est un chouette copain. Il est le seul qui arrive à battre Joseph aux billes. Alors nous, on lui a répondu :

Les 4 :    Salut !

Marcus : Vous savez qui c’est, cet homme ?

Les 4 :    Non…

Marcus : Il s’appelle Jésus. Il vient de Nazareth. Ça fait quelques temps qu’il se balade en Galilée et en Judée…

Les 4 :    Comment tu sais ?

Marcus : C’est mon père qui m’a dit. Mon père…

Les 4 :    Oui, on sait ton père il est Centurion au palais de Pilate…

Marcus : Ben quoi, ne soyez pas jaloux.

Ça, c’est quelque chose que Marcus ne comprendra jamais. On n’est pas jaloux de lui, oh non. Mais on est Juifs, nous. Et pour les Juifs, le Centurion, ça ne peut pas être un copain. Lui, Marcus, oui, parce qu’il est différent. Mais le reste des Romains, non. Enfin, c’est ce que nos parents nous disent, parce que nous, à part Marcus, on n’en connaît pas trop, des Romains. On n’a pas vraiment le droit de les fréquenter.

Ruben :  Et qu’est-ce qu’il y a d’intéressant, avec ce… Jésus ?

Marcus : On dit qu’il fait plein de choses incroyables… Il guérit des malades, il parle aux gens… On raconte même qu’il a transformé de l’eau en vin…

Joseph : Ah oui, j’ai rencontré un vagabond, l’autre jour, qui dormait dans la rue à côté de moi. Il m’a dit qu’avant, il était aveugle, et qu’il avait été guéri par un homme…

Myriam : Vous dites n’importe quoi, c’est pas possible.

Marcus : Je ne sais pas si c’est possible, mais en tous cas, c’est ce qu’on raconte. Et mon père m’a dit qu’il n’aimait pas trop cette affaire, que ça risquait de mal finir. Mais je ne comprends pas trop toutes ces histoires, moi.

Reb :      Et si on allait voir la vieille Sarah, la grand-mère de Myriam, peut-être qu’elle saurait nous en dire un peu plus ?

Tous :    Oui, bonne idée.

 

TABLEAU II : chez gd-mère Sarah

Musique 

Pendant la musique, on met en place sur l’estrade : Tenture avec des coussins, une petite table. Gd Sarah est là ; Marcus, Myriam, Joseph, Ruben et Rebecca sont encore dans la foule. Ils arrivent en courant, lorsque le texte le dit.

Nous sommes partis en courant chez la grand-mère Sarah. On aime bien aller chez elle, parce qu’elle a toujours des gâteaux au miel pour nous. Et elle ne nous gronde pas trop quand on ramène Marcus. Bon, elle dit quand-même des choses comme : « Vos parents ne seraient pas très contents de savoir que vous jouez avec un Romain » ; Mais elle dit ça pour la forme, parce qu’au fond, elle est très contente, gd-mère Sarah, de nous voir arriver tous chez elle.

Et ce jour-là, elle a eu l’air particulièrement contente, surtout quand on a commencé à lui raconter ce qu’on venait de voir. Apparemment, elle connaissait déjà cet homme, Jésus. Elle savait même qu’il était venu, monté sur un ânon.

Gd-mère : c’est l’ânon de la mère Salomé, qui habite à l’entrée de la ville. Elle m’a dit ce matin que des hommes étaient venus lui emprunter son ânon. D’abord, elle s’est énervée ; elle est souvent ronchon, la mère Salomé. Mais après, les hommes lui ont dit : « Le Seigneur en a besoin ». Et elle s’est calmée. Elle était toute drôle, quand elle m’a raconté ça.

Ruben : Mais qui c’est, cet homme ? Pourquoi est-ce qu’il se fait appeler Seigneur ?

Alors, grand-mère Sarah a pris le rouleau des Ecritures qu’elle garde chez elle. Elle l’a ouvert à un endroit, et elle a lu :

Gd-mère : livre du prophète Zacharie, chapitre 9, verset 9 : voici que ton roi vient à toi, humble et monté sur une ânesse et sur un ânon, le petit d’une bête de somme.

Et puis grand-mère Sarah nous a raconté l’histoire de notre peuple : d’après elle, ça fait des siècles que notre peuple attend qu’un roi vienne nous délivrer de ceux qui nous ont envahi. Ce roi serait un descendant du grand roi David, qui a fait tant de belles choses pour Israël. Et ces derniers temps, depuis que ce Jésus parcoure la Galilée et la Judée, les gens l’entendent, voient ce qu’il fait… et certains disent que c’est lui, ce nouveau roi, qui va venir rétablir notre peuple, et chasser les Romains. Quand on a entendu ça, on a regardé Marcus, qui a commencé à être inquiet. Et nous aussi, on a eu un peu peur. Si des Juifs voulaient se battre contre les Romains, qu’allait-il arriver ? Est-ce qu’on pourrait continuer à jouer aux billes ensemble ? Est-ce qu’on deviendrait ennemis, nous et Marcus ?

Myriam : Pourquoi vouloir faire la guerre ? On pourrait peut-être trouver un moyen de nous allier avec les Romains…

Ruben : ça m’étonnerait que ce Jésus ait envie de faire la guerre aux Romains.

Reb. :     Il avait l’air si faible, monté sur son ânon…

Joseph : De toute façon, les Romains sont trop forts, on ne pourra jamais les battre.

Gd-mère Sarah a souri, et elle nous a dit que nous avions tout à fait raison, et qu’à son avis, Jésus ne voulait pas du tout la guerre. Il parlait souvent du Royaume, mais d’un Royaume de paix, d’un peuple réconcilié… Elle nous parlait de ce nouveau Roi qui allait venir… comme si c’était Dieu lui-même, en réalité : ce Dieu qui nous parle par les prophètes, par les textes du rouleau… un Dieu qui nous aime tendrement, qui veut nous protéger.

Alors qu’elle nous parlait de Jésus, gd-mère Sarah avait un drôle de regard… à la fois plein d’espoir ; mais aussi un peu triste… comme si elle pressentait que quelque chose de grave allait se produire.

Musique 

Elle a fini par nous dire :

Gd-mère : J’espère qu’il ne lui arrivera rien… Aujourd’hui, la foule l’a acclamé… Mais d’ici quelques jours, quand ils vont se rendre compte de qui il est vraiment…

Là-dessus, Marcus est parti, l’air triste, sans nous dire vraiment au revoir, comme s’il ne se sentait plus vraiment des nôtres, tout d’un coup.

Nous aurions eu envie de lui dire qu’il ne fallait pas s’inquiéter, qu’il resterait notre copain, même si la guerre éclatait contre les Romains. Mais c’était trop tard, nous devions tous rentrer. Juste au moment de partir, nous avons vu gd-mère Sarah en train de préparer une natte pour Joseph. Cela nous a réconfortés, de savoir qu’au moins, Joseph serait à l’abri pour cette nuit.

Le soir, chacun dans notre lit, nous étions tous remués par ce que nous avions vu et entendu dans la journée.

Nous avons prié notre Dieu, pour lui dire ce que nous ressentions pour lui.

Prière de confession de foi (préparée par les enfants)

 

TABLEAU III : dans le temple

Chant…

Pendant le chant, on enlève la tenture et les coussins. La foule se rassemble de nouveau côté Salève, Jésus est là. Il y a des tables avec des paniers. Myriam, Joseph, Ruben et Rebecca sont sur l’estrade avec leurs billes.

Le lendemain matin, on s’est retrouvés comme d’habitude pour jouer aux billes. Nous étions un peu inquiets, parce que Marcus n’était pas là. Nous l’avons cherché partout, et quand nous sommes arrivés près du temple, nous avons entendu du bruit. Nous nous sommes approchés. Et là, incroyable : Jésus était là. C’était lui qui faisait tout ce bruit, il était en train de s’énerver contre les marchands. Il disait :

Jésus : Ma maison sera appelée maison de prière, mais vous vous en faites une caverne de bandits !

Nous avions du mal à comprendre… lui qui avait l’air si doux, hier, il était devenu franc fou. Bon, il faut dire que le Temple était devenu une sorte de grande foire aux bestiaux, avec tous ces pigeons, ces colombes, ces agneaux qui étaient là, pour les sacrifices. Beaucoup de ces marchands avaient fait fortune, sur le dos de pauvres gens qui mettaient toutes leurs économies dans une bête pour un sacrifice. Sans compter ceux qui se faisaient de l’argent en changeant la monnaie des Romains contre notre monnaie – soi-disant plus pure. C’était un sacré trafic, tout ça. Mais bon, de là à piquer une colère pareille.

Et là, il s’est passé de nouveau quelque chose d’incroyable : Jésus s’est approché de nous, il a vu le bras mou de Joseph. Il l’a touché, et Joseph a pu bouger son bras de nouveau !

Nous, je ne sais pas ce qui nous a pris… nous étions si heureux… : nous nous sommes mis à crier : Hosannah au fils de David !

Chant : Refrain du 54/09 : Hosannah

Les prêtres qui étaient là ont commencé à nous rabrouer, et à s’en prendre à Jésus. Mais lui, il ne s’est pas laissé faire : il a dit :

Jésus : Par la bouche des tout-petits et des nourrissons, tu t’es préparé une louange.

Et il les a plantés là et il est parti. Nous aussi, on s’est vite faufilés hors du Temple… et dans la rue, nous sommes tombés sur Marcus, qui était venu voir lui aussi ce qui se passait.

Marcus a vu la main de Joseph ; nous a regardés, tous, il nous a vus si heureux. Il a eu l’air content pour nous, mais il avait toujours son air triste. Alors on l’a entraîné avec nous, et on s’est mis à parler tous en même temps :

Myriam : Ce Jésus n’est pas en train de vouloir la guerre avec les Romains ; il ne veut pas la guerre tout court.

Ruben : Il veut que les aveugles voient de nouveau, que les infirmes soient guéris… regarde, il a guéri Joseph !

Joseph : C’est un roi, oui ; mais pas un roi qui veut la guerre : il veut une royauté de paix, d’amour, pour tous les humains.

Marcus :  Même pour les Romains ?

Rebecca : Oui, même pour les Romains ! Et nous, on a décidé qu’on allait s’allier avec toi, même si nos parents nous disent que les Romains sont nos ennemis. Toi, tu n’es pas notre ennemi, tu es notre ami. Tope-là !

On était drôlement contents d’être de nouveau bien, tous ensemble, après toutes ces choses étranges qui s’étaient passées. Mais Marcus continuait à avoir l’air inquiet.

Myriam : ça va Marcus ? Tu as l’air inquiet ?

Marcus : C’est que… J’ai entendu mon père dire que des gens veulent faire arrêter Jésus…

Rebecca : Il y a des gens qui veulent faire mourir cet homme ? Mais ils sont fous !

Ruben : C’est pour ça que gd-mère était en souci, l’autre jour.

Et nous avons compris alors pourquoi Jésus avait l’air triste, lorsqu’il est entré dans la ville, monté sur son ânon. Il savait que les choses n’allaient pas forcément être faciles pour lui, dans les jours à venir.

Avec les copains, on s’est remis à jouer aux billes. Nous étions bien, mais inquiets en même temps, sans oser nous le dire. Qu’allait-il arriver à Jésus ? Comment allait-il s’en sortir face à tous ces gens qui lui voulaient du mal ?

Alors à un moment, on s’est arrêtés de jouer, et on s’est regardés, tous… C’était drôle, parce qu’on a eu l’impression qu’il n’y avait plus de différences entre nous… plus de Romains, de Juifs, de riches, de pauvres… Nous étions simplement des enfants, unis par cet homme Jésus que nous avions rencontré et qui nous avait fait tant d’effet. Et c’est comme si nous avions pu lire ce qu’il y avait au fond de nos cœurs, les uns, les unes, les autres. Nous sentions que nous avions tous envie de la même chose : que la paix puisse régner dans notre pays ; que la joie soit toujours plus forte que tout le reste, comme hier, quand la foule a acclamé Jésus alors qu’il entrait dans Jérusalem…

Musique 

 

FIN DE CULTE

Célébrante :

Notre manuscrit ne continue pas plus loin… Nous ne savons pas ce qui est arrivé à ces enfants dans les jours suivants… Nous, nous savons ce qui est arrivé à Jésus, parce que c’est raconté dans notre Bible ; nous savons que la foule a fini par se retourner contre lui, comme le pressentait la grand-mère Sarah.

Mais aujourd’hui, nous fêtons cet épisode des Rameaux, qui est comme une parenthèse de joie, de liesse, au cœur d’une vie qui sera bouleversée quelques jours plus tard.

Une parenthèse ? Non ! Plutôt : l’irruption d’une joie divine au cœur de l’existence humaine ; la manifestation sur terre d’une paix qui a le pouvoir de faire taire la haine, les canons, la violence.

Nous avons peut-être de la peine à le croire, mais pourtant… c’est la promesse que Dieu nous fait ; c’est la promesse qui s’offre dans le récit de ces enfants de Jérusalem… dans l’amitié que les enfants du monde sont capables d’avoir les uns pour les autres, au-delà des différences et des préjugés ; dans la force de vie qui pousse des êtres humains un peu partout sur la terre à prendre soin les uns des autres, à soigner, à panser les blessures, à soutenir… à aimer.

Cette soif de paix, de tendresse, nous pouvons l’exprimer maintenant dans cette prière :

Prière d’intercession (préparée par les enfants…)

 

Célébrante :

Cette soif de paix, elle résonne aussi dans ces paroles toutes simples : donne-nous ta paix, Dona nobis pacem : des mots latins, que des chrétiens chantent et prononcent depuis des siècles dans des célébrations de toutes sortes à travers le monde, et qui disent mieux que tout discours cette conviction qui nous anime : en Dieu seul nous pourront trouver la paix à laquelle nous aspirons tous du plus profond de notre être ; en Dieu seul nous pouvons trouver les forces pour être de ceux/celles qui cherchent à répandre cette paix autour de nous, inlassablement, pour qu’un jour, la terre entière en soit remplie.

Chant : 53/08 Dona nobis pacem, canon

Fin de culte – collecte – annonces – bénédiction

Musique finale 




Noël, c’est ici !

Fanny Blanchet, illustratrice, a eu la gentillesse de dessiner pour nous, en live, un conte de Noël écrit par John Maire. Ce spectacle a été filmé et il est maintenant disponible pour animer vos rencontres avec les enfants.

Noël, c’est ici ! (film)

 

 

 

C’est le jour de Noël. Jade et Kilian habitent la même maison. Leurs parents ont décidé de faire un délicieux repas de fête, auquel ils ont convié la dame seule qui habite tout en haut de l’immeuble, ainsi que le vieux monsieur qui habite tout en bas. Soudain, Jade et Kilian ont une idée : et si on jouait à Noël ? Sans plus attendre, ils vont chercher parmi leurs personnages Playmobil de quoi mettre en scène l’histoire de Noël. Lorsque leurs parents veulent interrompre leur jeu pour les inviter à manger, ils insistent : « Non, Noël, c’est ici ! ». Et ils leur font découvrir leur merveilleuse crêche.

Vous pouvez utiliser le film dans son intégralité avec le son, ou impliquer des enfants de votre paroisse pour faire vivre le scénario une nouvelle fois. En voici le texte :

Noël, c’est ici ! (Scénario)

Fanny Blanchet a aussi dessiné les personnages de la crèche pour en faire une guirlande de Noël; ainsi chaque enfant peut colorier sa guirlande et apporter ce joli souvenir à la maison.

Télécharger ici les illustrations de Fanny Blanchet
.

Joyeuses fêtes !

Crédit : Nicole Rochat (EREN) – illustrations de Fanny Blanchet – PointKT

 




Une crèche en 3 dimensions

Avez-vous déjà imaginé que vous pouviez vous promener dans la crèche ? Vous tenir à côté de Joseph ? Presque sentir le souffle du bœuf sur votre peau… ? Ce site Internet et son application téléchargeable (Christmas AR, pour Réalité Augmentée) se chargera de vous emmener dans un décor magnifique. Ambiance et musique garantie.

J’ai personnellement découvert cette application par l’un de ses créateurs, Frédéric Gay, à Genève, un passionné de réalisation 3D, et qui nous offre ce travail pour les fêtes de fin d’année.

A visionner en famille, bien sûr, mais pourquoi pas également dans le cadre d’un catéchisme avec des enfants, ou lors d’un culte en projection sur écran… Cette manière originale de « voir la crèche » permet des débats et des discussions sur le sens de Noël, sur la place des un·e·s et des autres, et sur ce qui est essentiel dans cette image et ce monde imaginaire

https://www.christmas-ar.com/fr/

Crédit : Etienne Jeanneret – Point KT

 




Jouer pour grandir

Parmi les créations qui ont surgit pendant l’année 2020 et les fruits des confinements, j’ai créé un projet qui me tenait à cœur depuis longtemps : Testament d6, le jeu de rôle biblique. Qu’est-ce qu’un jeu de rôle ? C’est avant tout un jeu coopératif dont la seule victoire réside en ce que tous les joueurs aient pu s’amuser et tisser ensemble une histoire mémorable.

Comme son nom l’indique, Testament d6 se joue avec des dés à six faces. Les joueurs utilisent leurs jets de dé pour déterminer le succès ou l’échec de leur attaque, ou si leur personnage arrive à escalader une falaise, ou réaliser toute autre tâche périlleuse.

Tout au long de l’aventure, les joueurs vont progresser ensemble et coopérer en faisant face à des situations périlleuses, des tractations houleuses ou des combats intenses ! Des obstacles, des monstres, mais aussi des alliés dans une histoire racontée par un narrateur, le «maître de jeu», celui qui a préparé la partie.

Quoi de mieux alors que de se dérouiller les méninges en allant faire une escapade dans la Jérusalem du temps des premiers rois d’Israël ? Ou peut-être s’embarquer sur les traces des apôtres, à la découverte des premières communautés chrétiennes ? Quoi qu’il en soit, l’aventure est là, elle frappe à ta porte. Bon, assez parlé ! On y va ?

Télécharger ici le (gros) fichier : Testament d6 1.2

Crédits : Sylvain Corbaz, (EERV), Point KT




Face aux vagues

Voici une proposition de célébration œcuménique avec des enfants.

N.B. : ce canevas de célébration est à adapter librement à votre réalité et à vos possibilités.

A prévoir : – les photocopies du carnet « Lectio-fluctus » de Berna, téléchargeable ici.
– les fleurs en papier découpées pour le geste symbolique, cf. Dernière page du document pdf pour le modèle photocopiable.

 

DEROULEMENT DE LA CELEBRATION OECUMENIQUE

Déroulement en pdf : cliquer ici CélébrationCOEC_juin2021

Présentation

Prélude – Accueil
1er temps : DEPOSER
Prière – Bref interlude – Impulsions déposer  – Musical : chacun pour soi (carnet « Lectio-fluctus » p. 2-3)
Partage à haute voix / dessin de Berna sur rétro-projecteur Prière

2ème temps : ACCUEILLIR LA PAROLE Prière
Texte biblique : Ps 42 (41) Bref interlude – Bref message à 2 voix Silence

3ème temps : SE RESSOURCER
Prière : avec gestes (résumé des 3 étapes) – Bref interlude – Impulsion pour découvrir ses ressources
Musical : chacun pour soi (carnet « Lectio-fluctus p. 20-21) – Partage à haute voix / dessin de Berna sur rétro-projecteur Prière
Geste symbolique en partant : fleur à déposer sur l’eau – Annonces / Bénédiction Postlude

Prélude Accueil

Que la grâce et la paix soient avec vous toutes et tous. Amen.
Nous sommes dans une célébration œcuménique, c’est dire que nous sommes rassemblé·e·s quelle que soit notre appartenance d’origine : si on est habitué·e à faire le signe de croix, on peut le faire et si on n’en est pas familier, possible de ne pas bouger… une célébration à l’attention des catéchètes, pour vous qui d’habitude donnez beaucoup… de votre temps, de votre créativité, de votre bonne volonté pour accueillir et accompagner les enfants dans leur découverte de la foi… mais qui en avait été un peu empêchée, qui avez inventé de nouvelles manières de raconter la Bible, de faire du lien avec plus ou moins de succès… une célébration pour vous… dans laquelle vous pouvez recevoir et c’est aussi une célébration qui s’est ouverte aussi à d’autres, qui ont vu l’invitation et y ont répondu…
Voici une occasion de se poser ensemble devant Dieu, dans une célébration pensée en 3 temps, sur la base du carnet « lectio-fluctus » de Berna, que vous trouvez à vos places, nous y reviendront dans un instant, avec de la musique, du silence, des espaces pour méditer pour soi et partager avec tous… un temps pour déposer, un temps pour accueillir la Parole, un temps pour se ressourcer…

Bienvenue à chacun·e dans la présence bienveillante de notre Dieu, qui nous accueille avec tendresse en ce jour. Au nom du Père, du Fils et de l’Esprit Saint, amen.

1er temps : DÉPOSER

Prière

Se placer simplement devant toi,
déposer le cœur à découvert, l’émotion, les questions, la colère, les limites.
Se laisser juste regarder, par toi qui nous accompagnes sur nos chemins d’humanité.
Se placer en confiance devant toi,
c’est notre arme devant la peur.
Se placer dans la vie que tu nous offres, humblement, car tu nous guides,
tu nous donnes ton Esprit d’amour.
Cela seul suffit pour vivre aujourd’hui et envisager demain.
Amen.

Bref interlude

Impulsions déposer

J’ai la joie de vous présenter Berna, artiste-peintre, aumônière à l’hôpital de Morges, catholique engagée dans une petite communauté de vie et de prière (vous êtes 2) …
Mettre des mots sur ce que vous avez à affronter, ce que nous avons bien dû affronter, et à quoi nous avons été confrontés :

Aujourd’hui, comment vous êtes-vous ? Si vous prenez ce carnet – il est pour vous et vous pourrez l’emporter à la fin, mais pas les crayons – en page 2 et 3 : soit avec les visages, soit avec des mots comme point de départ, vous avez le temps du prochain morceau musical pour déposer ce « comment ça va pour vous » : ce qui a été difficile à vivre avec l’arrivée des vagues, ce qui vous questionne, ce qui vous révolte, vous attriste ou autre… ce que vous avez essayé – réussi à faire en tant que catéchètes ou autre pour garder les liens. L’occasion de mettre des mots pour dire un peu du comment et du pourquoi, d’abord chacun pour soi, puis librement, à haute voix à l’attention de tous.

Musical : chacun pour soi (carnet « Lectio-fluctus » p. 2-3)

Partage à haute voix / dessin de Berna sur rétro-projecteur

Si l’une ou l’autre est ok pour partager à haute voix, un peu de ce qu’elle a déposé, Berna se saisira de ces partages pour mettre des images dessus.

Prière

Seigneur, Emmanuel,
Dieu avec nous,
nous prenons ensemble le temps d’un constat, d’un bilan…
ou tout simplement, d’un arrêt. Arrêt sur images,
faire mémoire,
déposer.
Dans le carnet, à coup de stylo, dans les vagues, l’eau purificatrice, par la musique, le chant de l’âme, au pied de ta croix, dans l’éclairage de ton amour, nous posons devant toi des éléments de notre vie.
Tu viens les visiter,
les accompagner, et,
là est notre confiance,
les transfigurer.
Que ton œuvre soit faite/fête Seigneur, Emmanuel, Dieu avec nous.

2ème temps : ACCUEILLIR LA PAROLE

Prière

Seigneur,
nous sommes rassemblés ici en ton nom, c’est toi qui nous rassembles.
Nous allons maintenant nous mettre à l’écoute d’un psaume.
Ouvre nos cœurs afin que nous puissions entendre ce que ce psaume a à nous dire, et qu’il puisse résonner dans nos vies.
Toi qui es Père, Fils et Saint-Esprit.
Amen

Texte biblique : Ps 42 (41) traduction TOB, quelques versets adaptés pour cet instant

Comme une biche se tourne vers les cours de l’eau, ainsi mon âme se tourne vers toi, mon Dieu. J’ai soif de Dieu, du Dieu vivant.
Jour et nuit, mes larmes sont mon pain, quand on me dit tous les jours : « Où est ton Dieu ? » Pourquoi te replier, mon âme, et gémir sur ton sort ?

Espère en Dieu ! Aie confiance en la vie !
Les flots de l’abîme s’appelle l’un l’autre, toutes les vagues ont passé sur moi. Je veux dire à Dieu mon rocher : « pourquoi m’as-tu oublié ? »
Pourquoi te replier, mon âme et gémir sur ton sort ?
Espère en Dieu ! Aie confiance en la vie !
Oui, je le célèbrerai encore, lui le salut de ma vie et mon Dieu

Bref interlude

Bref message / homélie/ à 2 voix

Personne 1 : C’est comment d’avoir soif ? Savez-vous que – contrairement à la faim – quand on ressent la soif, c’est que c’est déjà trop tard… c’est-à-dire qu’on a faim quand le corps a besoin de recevoir de l’énergie / mais quand on ressent la soif, c’est qu’on est déjà déshydratés… est-ce que c’est pareil pour la soif de Dieu ? Je me demande, c’est comment pour moi de me tourner vers Dieu parce que je serais en attente de ressourcement ? Est-ce vers lui que je me tourne quand je me sens en manque de ressource ?

Je dois bien reconnaître, et c’est là toute mon éducation, que d’abord il me vient de faire par moi- même… de me débrouiller par moi-même, de trouver en moi les idées, la force, l’envie d’aller de l’avant en moi-même… et pourtant, attendre de Dieu, trouver en Dieu de l’eau fraîche pour apaiser ma soif profonde de paix et de justice peut être adéquat… et j’ai déjà expérimenté, que quand je m’agite un peu moins, que ma liste des choses urgentes à faire de suite est un peu moins longue, il se trouvait sur mon chemin des coups de mains inattendus, des réponses à des prières même pas exprimées…

Et pour toi, c’est comment l’expérience d’avoir soif de Dieu ?

Personne 2 : Pour moi, c’est le désir profond qui habite mon cœur ! Tu l’as dit justement, l’être humain ne peut vivre longtemps sans eau… Ainsi en est-il de ce désir profond qui doit trouver quelques moments de grâce, de répit, de bonheur, que ce soit dans la prière, dans la rencontre vraie de l’autre, ou encore devant un paysage majestueux… Pour moi, c’est donc cet élan de vie toujours renouvelé, qui tend vers Dieu, duquel je me dois de prendre un soin tout particulier. Mais il y a aussi les larmes, oui. Ces moments où les autres, ma famille même, le sens, Dieu parfois aussi, me semblent si loin… Ces moments où je me sens las, triste, vide comme une coquille… Ou encore, ce que je ressens si fort lorsque je suis mise face à la violence ou à l’absurde du monde. Dans ces moments, ce n’est pas simple…

Pour toi, quelles sont ces larmes qui pourrait t’inonder ?

Personne 1 : J’avoue, je ne pleure pas facilement, encore un travers de mon éducation… parfois, les larmes me montent aux cils… mais pleurer… enfin, peut-être un peu plus avec les années, peut-être un peu plus face à un deuil – quel que soit la perte effective, oui, j’ai pleuré et je me laisse le droit de pleurer jusqu’au bout de ma tristesse lorsque j’ai à traverser des difficultés. J’aime l’explication qui nous vient de la tradition juive qui dit que les larmes sont les cadeaux que Dieu a fait à Adam et Eve en les chassant du jardin d’Eden, un cadeau qui permet d’être consolé lorsque les larmes se mettent à couler. Mais il y a vraiment en ce monde et en ces temps particuliers, plus que quelques larmes à verser… nous avons subi des assauts de vagues, les flots de l’abîme se sont déchainés… et ce n’est pas juste une question triste, il y a aussi en moi de la révolte, des pourquoi et un grand sentiment d’injustice…

Et toi, comment as-tu ressenti cet assaut des vagues ?

Personne 2 : Ah, ces vagues… ! Déferlantes d’impuissance, de solitude, de sidération face à l’actualité, aux réactions des uns et des autres… Oui bien sûr, c’était violent. Pourtant, l’impuissance a fait place à la solidarité et à l’humilité – un bien joli apprentissage ! — les liens et relations se sont frayés de nouveaux chemins, l’actualité a continué à rouler ses vagues, et j’en ai pris une juste distance afin que mon bonheur patiemment cultivé, mon énergie tenue à flot, n’en subissent pas les assauts. Oui, j’ai observé, j’ai vu comment la vie est plus forte que la mort, comment le Seigneur pourvoit envers et contre tout. Sortie de la plainte, de l’apitoiement, des gémissements, j’ai osé un autre regard sur le monde, j’ai demandé au Seigneur de fortifier ma foi, et je peux ainsi dire avec le psalmiste : « Espère en Dieu ! Aie confiance en la vie ! Oui, je le célèbrerai encore, lui le salut de ma vie et mon Dieu. »

Silence

3ème temps : SE RESSOURCER

Prière : avec gestes (résumé des 3 étapes)

Se lever, les bras tendus le long du corps, vous pouvez fermer les yeux et lentement remonter les bras sur les côtés au fur et à mesure que ma voix vous guide :

Seigneur aide-moi à accueillir tout ce qui m’habite aujourd’hui : Ce qui me trouble, l’inconnu, mes doutes, mes tâtonnements,
ma fatigue, ma tristesse, mes manques, les tensions.
Et aussi ce qui est bonté en moi, ce que je connais déjà, ce qui, ceux me qui portent dans la vie, la joie, le partage,
l’assurance de marcher sur mon chemin avec toi, dans la patience, avec courage et reconnaissance.
Rapprochez les mains au-dessus de la tête, mains jointes descendez jusqu’au niveau du cœur.
Je rassemble tout ce que je ressens, je m’unifie en moi.
Restez un instant avec les mains jointes au niveau du cœur. Ouvrez les mains paumes tournées vers le ciel.
Donne-moi mon Dieu
ce qui me fait vivre et qui vient de toi : L’espérance, la foi, ta Paix, ton Amour. Aide-moi à m’en remplir, à en être animé. Mon Dieu je suis en toi et tu es en moi Je rayonne de ta présence vers les autres
Ouvrez grand les bras sur les côtés comme pour diffuser.
Aide-moi à partager ce que j’ai reçu,
irrigue mes gestes de ta force,
Donne-moi de vivre avec douceur les défis et les rencontres, à rester ancré malgré les difficultés de la vie.
Mon Dieu je suis en toi et tu es en moi…

Bref interlude Impulsion pour découvrir ses ressources

Je vous invite à reprendre le carnet aux p. 20-21 : et à vous connecter à ce qui est peut apporter du sourire, de la joie. Qu’est-ce qui vous ressource ?
Qu’est-ce qui est essentiel ? Qui mérite mon attention et rejoint mes envies ?
Mais de quoi ai-je envie au juste ?

De nouveau un temps pour penser pour vous-même sur le prochain morceau musical, ce ne sont que des impulsions, utilisez ce silence, ce temps de méditation comme cela vous convient. Puis, ensuite, l’occasion pour qui veut bien de dire quelquechose à haute voix.

Musical : chacun pour soi (carnet « Lectio-fluctus p. 20-21) Partage à haute voix / dessin de Berna sur rétro-projecteur

Qui ose ? Qui veut bien ?

Prière

Dieu notre Père,
nous te rendons grâce pour les merveilles de ta Création,
sources de joie et de contemplation.
Dieu notre Frère,
nous te rendons grâce pour ton amour, nourriture essentielle qui nous relie à toi et aux autres. Dieu notre Souffle,
nous te rendons grâce pour les dons reçus,
qui, comme les fleurs, sont appelés à s’épanouir sans cesse. Que tout en nous bénisse le Seigneur !

Geste symbolique en partant : fleur à déposer sur l’eau

On est presque à la fin de cette célébration, là, maintenant, s’il fallait garder un mot, une idée, une envie, une impulsion ? Vous pouvez la noter sur la fleur que vous trouvez à votre place
(Cf. Le modèle joint à la fin de ce document, à photocopier sur papier couleur et à découper). Et vous pouvez enfermer ce mot, en rabattant chacun des pétales vers le centre… vous pouvez serrer précieusement ce qui a fait sens pour vous… je vous laisse quelques secondes… et vous êtes invité.e.s à ne pas garder rien que pour vous ceci. Le geste symbolique que nous vous invitons à faire en sortant, tout à l’heure, c’est de déposer votre fleur repliée sur l’eau… de la regarder un instant…. Elle va s’ouvrir… et de repartir avec cette confiance : ce que Dieu a semé en vous, va s’ouvrir tout pareillement avec la bénédiction de Dieu… Pour ce faire, nous prendrons le temps de sortir les unes après les autres, avec distance et il y a plusieurs points d’eau possible pour déposer…
La possibilité de ce geste symbolique, se fera à la tout-à-la fin, sur le dernier morceau musical, après les annonces qui arrivent maintenant et la bénédiction :

Annonces – Merci à celles et ceux qui ont participé activement, … – Une offrande à la sortie

Bénédiction avec les célébrant·e·s

Que le Dieu de tendresse vous bénisse et vous garde sur vos chemins de vie et de foi, qu’Il soit celui qui vous ressource
face à ce qui pourrait vous submerger,
qu’Il soit pour chacun·e celui qui réconforte
Oui, qu’Il soit pour vous ce qu’Il a promis
un Dieu proche qui ne fait pas de reproches,
Au nom du Père, du Fils et du Souffle Saint,
Amen.

Postlude

Crédit : Centre Œcuménique de Catéchèse de Genève (COEC)




Se saisir de l’énergie de la vague Corona : Lectio-Fluctus

PDF_Version 3_Manuel lectio-fluctus_2021

La crise sanitaire et ses conséquences continuent de nous submerger.

Nous ne sommes pas au bout du tunnel, on nous dit…

Alors pour sortir la tête de l’eau,

Nous vous proposons un outil pour un petit moment de lucidité, il s’appelle…

 

Lectio-Fluctus, qu’est-ce que les temps troublés liés au corona virus peuvent nous apprendre.

https://8afa7fc4-b9c2-441b-8820-1a3a01f35574.filesusr.com/ugd/b80bbf_7fb8390c7b854392a83d0582950efd61.pdf

Voilà l’occasion de réfléchir, chacun pour soi, comment tirer profit de notre expérience de ce temps, de prendre conscience de nos ressources, de nos capacités de résilience pour surmonter ce temps d’épreuve. Mais il est aussi possible de s’emparer de ce carnet pour en faire une animation d’équipe, ce qui peut permettre de nous encourager les uns, les autres, de nous transmettre des impulsions aidantes et stimulantes, ceci grâce à la générosité de l’artiste qui offre l’accès libre à son téléchargement.

L’artiste peintre, Berna Lopez, habite en Suisse, dans le canton de Fribourg. Elle est non seulement une artiste remarquable, mais elle a également, dans son bagage, une licence en théologie.

Voici son site : https://www.bernalopez.org/

Crédit : Rose-May Privet Tshitenge

 

 




Tenir bon pendant la crise

Kt en « distantiel » 12-17 ans

Tu as le souhait de faire découvrir à tes catéchumènes un passage de l’épitre aux Ephésiens, comme un texte facile d’accès et porteur de sens, dans notre contexte de pandémie ?

Tu as envie de leur permettre d’expérimenter un approfondissement spirituel pour « résister, tenir bon » pendant une crise ?

 

Voici un parcours en 4 étapes

Chaque étape contient :

  • Une courte explication du-des versets, incluant une actualisation dans notre contexte actuel.
  • La « rencontre » avec un témoin de la foi qui a « résisté, tenu bon » pendant une crise.
  • La possibilité de vivre, pour chaque jeune, un temps de prière personnel chez soi.

En introduction à ces 4 étapes :

  1. Transmettre l’explication de cette démarche, à ta façon, à partir des éléments ci-dessus.
  2. Transmettre aussi les versets 13 à 17 du chapitre 6 de la lettre aux Ephésiens :

13 C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu afin de pouvoir résister dans les jours mauvais et tenir ferme après avoir tout surmonté. 14 Tenez bon ! Portez autour de votre taille la vérité en guise de ceinture ; enfilez la cuirasse de la justice ; 15 mettez comme chaussures à vos pieds le zèle pour annoncer l’Evangile de paix; 16 prenez en toute circonstance le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre toutes les flèches enflammées du mal; 17 faites aussi bon accueil au casque du salut et à l’épée de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu.

3. Transmettre enfin les consignes pour la prière :

« Mets-toi dans un lieu calme et en silence. Tu peux allumer une bougie. Respire profondément trois fois, puis lis la prière proposée. Pense à des personnes à qui tu souhaites transmettre plein de positif. Pour finir, tu peux dire amen et éteindre la bougie. »

Etape 1 : Tenir bon pendant les jours mauvais, verset 13

« C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu afin de pouvoir résister dans les jours mauvais et tenir ferme après avoir tout surmonté. »

La crise fait partie de notre vie. De la crise d’adolescence à la crise mondiale avec la Covid-19 ou la crise climatique, nous en traversons toutes et tous !

Le mot crise vient du grec « krisis » qui signifie aussi bien décision, jugement que choix, discernement. En temps de crise, on peut réfléchir à ce qui est important dans sa vie, à ce qui lui donne vraiment du sens.

L’apôtre Paul a écrit plusieurs lettres au Ier siècle, pour permettre à des communautés chrétiennes de traverser des crises importantes comme des persécutions. La lettre aux Ephésiens, inspirée très fortement par lui, parle dans son chapitre 6 des « armes de Dieu » pour tenir ferme, tenir bon, pendant les jours difficiles, de souffrance : « les jours mauvais ».

Traverser la crise actuelle, avec les armes que Dieu nous donne, permet de traverser les difficultés ou la souffrance et de construire un projet de vie, de « tout surmonter », de « résister ».

A la rencontre d’un témoin de la foi :

Marie Durand, à 19 ans, une confinée de la foi qui a « résisté » pendant 38 ans !

Marie Durand (1711-1776), reste emprisonnée dans une tour (la tour de Constance), dans le sud de la France, pendant 38 ans car elle refuse de renier sa foi protestante. Va à sa découverte :

https://www.youtube.com/watch?v=DWQmhQ8ODjc

Prière :

Dieu,
Aide-moi à résister pendant cette crise. Aide-moi à résister au désespoir, à la peur de la maladie.
Je sais que je peux tout te dire, que tu me guideras, que tu m’éclaireras. Car tu n’abandonnes pas tes enfants et tu me protèges.
Aide-moi à avoir foi en Toi, à avoir confiance dans la Vie.
Je te demande beaucoup, mais j’ai oublié l’essentiel : merci, mon Dieu, d’être toujours près de moi.

Etape 2 : la ceinture de vérité et l’armure de la justice v14

« Tenez bon ! Portez autour de votre taille la vérité en guise de ceinture ; enfilez l’armure de la justice »

Soldat romain au 1er siècle ap. J-C

Les armes que « Dieu nous donne », sont décrites comme les armes des soldats romains du 1er siècle. Mais les armes de Dieu ne tuent pas ! Elles honorent le Vivant !

  • « la ceinture de la vérité »:

La ceinture militaire du soldat romain portait son glaive et son poignard. Elle était donnée et décorée selon son grade et ses mérites. Elle était la « carte d’identité » du soldat. Jésus dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ». Porter la ceinture de vérité, c’est avoir Jésus comme « carte » d’identité. C’est placer notre identité d’abord en Dieu, dans le Christ comme source et soutien de notre vie, c’est se reconnaitre comme filles et fils du Dieu Vivant.

  • « L’armure de la justice »:

L’armure du soldat romain lui permettait de résister aux mauvais coups. Pour continuer à se battre, à lutter. Dieu nous donne ainsi une armure pour résister aux mauvais coups et pour continuer à lutter, à nous battre pour plus de justice. Pour quel type de justice veux-tu te battre en 2021 ? Plus de justice sociale ou de justice climatique peut-être ?

A la rencontre d’un témoin de la foi : Nelson Mandela, en prison 27 ans, pour lutter contre l’apartheid !

Il est le premier président noir de la république d’Afrique du Sud. Il accède au pouvoir en 1994, suite aux premières élections nationales non raciales du pays, qu’il a grandement contribué à rendre possibles. Nelson Mandela a ainsi été un des personnages clés de la lutte contre l’apartheid et reste un symbole mondialement connu de la lutte contre le racisme. Son combat acharné lui a valu 27 années d’emprisonnement, mais aussi le prix Nobel de la paix en 1993.

Va à sa découverte (vidéo de 2 minutes 46 secondes) :

https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/afrique-du-sud/nelson-mandela/dans-le-retro-le-jour-ou-nelson-mandela-a-ete-condamne-a-vie_4006103.html

Prière : Invictus ! (Poème préféré de N.Mandela, écrit par W.Henley)

Dans les ténèbres qui m’enserrent,
Noires comme un puits où l’on se noie,
Je rends grâce à Dieu quel qu’il soit,
Pour mon âme invincible et fière.

Dans de cruelles circonstances,
Je n’ai ni gémi ni pleuré,
Sous les coups du hasard,
Ma tête saigne mais reste droite.

En ce lieu de colère et de pleurs,
Se profile l’ombre de la mort,
Et bien que les années menacent,
Je suis et je resterai sans peur.

Aussi étroit soit le chemin,
Nombreux les châtiments infâmes,
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme.

 

Etape 3 : Chaussures et bouclier : paix et foi !  vv15-16

« Mettez comme chaussures à vos pieds le zèle pour annoncer l’Evangile de paix, prenez en toute circonstance le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre toutes les flèches enflammées du mal »

  • Les chaussures de zèle:

A nos pieds, nous avons des chaussures qui ont du zèle ( ! ) pour annoncer la paix. Cela nous rappelle combien nous sommes des marcheurs, un peuple en marche, en mission. En mission pour la paix ! Jésus va à la rencontre des personnes, des blessé.e.s de la vie, en marchant. Il agissait pour que les personnes retrouvent une paix intérieure et entre eux. Tout comme ses disciples. Nous avons été choqué.e.s par la marche violente du 6 janvier 2021 sur le Capitole américain, contre la démocratie. Être chrétien, c’est marcher aussi bien en soi que sur les routes, pour la paix, pour la réconciliation !

  • Le bouclier de la foi:

A notre bras, nous portons le bouclier de la foi : pour empêcher « les flèches enflammées du mal de nous atteindre ». Le mal, c’est ce qui divise, ce qui rompt la qualité de nos liens. Ce que nous pouvons nommer aussi « le péché ». Porter le bouclier de la foi, c’est ne pas céder à ce qui nous divise avec nous-mêmes ou avec les autres. C’est résister face à l’adversité, refuser de baisser les bras, de céder au désespoir ou à la violence. C’est aimer !

A la rencontre de deux témoins de la foi : Betty Williams et Mairead Corrigan

 

Betty Williams, protestante et Mairead Corrigan, catholique, sont deux activistes pacifistes nord-irlandaises, elles sont lauréates du prix Nobel de la Paix en 1976. C’est la première fois que ce prix est décerné à deux femmes chrétiennes en même temps. En lutte contre la violence et la discorde entre les catholiques et les protestants en Irlande du Nord dans les années 70, elles ont fondé le « Mouvement des femmes pour la paix ».

Va à leur rencontre : (vidéos d’une à deux minutes)

https://www.nobelprize.org/prizes/peace/1976/corrigan/interview/

Prière :

Seigneur,

Secoue nos indifférences,
Rends-nous curieux des choses du ciel,
Mets en nous un grand désir de t’aimer,
De te rejoindre avec tous nos sœurs et nos frères.

Merci pour tes projets de paix,
Merci parce que tu nous ouvres l’avenir,
Parce que tu nous donnes l’espérance.

Etape 4 : Casque et épée ! Fin Prêt.e ! v17

« Faites aussi bon accueil au casque du salut et à l’épée de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu. »

  • Le casque du salut :

                                              ou…                              

Sur notre tête se tient le casque du salut. J’imagine ce casque comme deux mains pleines de tendresse et de douceur qui bénissent et protègent. Ne sommes-nous pas béni.e.s par Dieu, enveloppé.e.s de sa tendresse, sauvé.e.s par sa grâce seule, son amour seul ? être sauvé.e., c’est reconnaitre avec confiance que la souffrance et la mort n’ont pas le dernier mot. Que la vie, la résurrection a le dernier mot.

  • L’épée de la Parole:

A notre main se trouve l’épée de la Parole. La parole peut transpercer nos personnes, nos cœurs, nos âmes comme une épée. Elle peut être source de transformation, de conversion. De l’apôtre Paul en passant par Martin Luther King, avec son célèbre discours « I have a dream », nous sommes témoins de tant de puissantes transformations par la Parole, par une parole qui n’enferme pas, qui n’oppresse pas, mais qui porte la réconciliation et la Vie.

Dieu nous donne en Jésus-Christ, gratuitement et par pur amour, toutes ces armes. Avec ces armes, nous pouvons prendre soin de ce qui est fragile, vulnérable en nous, autour de nous, dans notre monde. En suivant le Christ, qui n’a eu de cesse de rencontrer, guérir et prendre soin, à notre tour, prenons soin, aidons, réparons.

A la rencontre de jeunes témoins de la foi : Visages pluriels

  • Vidéos sur des jeunes de notre église

http://lelab.church/a-propos/#Qui

https://www.reformes.ch/story/2017/11/la-jeunesse-celebre-le-500e-anniversaire-de-la-reforme-geneve-reformaction-reportage

  • Charlotte Frison, 24 ans

« Accro à la montagne, accro à Dieu. » À 24 ans, Charlotte Frison combine ses deux passions au sein des Randos Frassati. Tous les deux mois, cette assistante commerciale, née à Chambéry et familière de la haute Maurienne où elle passait ses vacances, organise un week-end de rando. Que ce soit sur le thème du bonheur, de l’amour ou sur un passage de la Bible, les jeunes montagnards partagent leurs idées en petits groupes.

Cet engagement est aussi pour elle l’occasion d’une ascension intérieure. Car Charlotte ne connaissait « pas grand-chose à la foi », lorsqu’elle a pris en 2016 les rênes des Randos Frassati, qu’un autre jeune épris de montagne et de spiritualité, Loïc Molina, venait de créer avant d’entrer au séminaire. D’une famille « croyante mais pas pratiquante », Charlotte s’était laissé guider dans la foi par un jeune pilote d’hélicoptère, rencontré lors des JMJ en Cracovie, alors que tous deux préparaient leur confirmation, qu’elle épousera en mai.

  • Matthieu Devillard, président de PhilOrient, 27 ans

Il y a quelques années encore, il ne connaissait rien à l’Orient. C’est uniquement « sensibilisé par l’actualité » – l’exode forcé des chrétiens d’Irak et de Syrie – que Matthieu Devillard a eu envie de s’engager pour eux. Ainsi est né en 2016 « PhilOrient », un réseau qui vise à organiser des rencontres entre jeunes chrétiens orientaux et occidentaux, pour « œuvrer à l’unité des chrétiens, en enracinant chacun dans sa culture, sa terre et sa foi ».

C’est l’année qu’a passée Matthieu à Philanthropos, l’institut de formation à l’anthropologie chrétienne de Fribourg (Suisse), qui lui a inspiré l’idée de PhilOrient. « Philanthropos repose sur trois piliers : le spirituel, le fraternel et le culturel. La situation des chrétiens d’Orient faisait écho à ces trois aspects : leur patrimoine religieux est détruit, ils vivent la guerre, et ils risquent de disparaître au Moyen-Orient », explique-t-il.

Prière :

Seigneur, aide-moi à te faire confiance!
Si aujourd’hui tu me demandes
quelque chose qui me dépasse,
comme un pardon ou un partage nouveau,
inspire-moi!

Donne-moi la force et le courage
de répondre à ton appel,
de le prendre chez moi,
de le laisser germer et croître en moi
jusqu’à ce que je voie naître
quelque chose de nouveau dans ma vie.

Dieu de patience,
délivre-moi de la tentation de me culpabiliser
si je ne réponds pas tout de suite à ta parole.
Aide-moi seulement à prendre chez moi,
dans la profondeur de mon être,
ce que tu me demandes si doucement.

Un jour, j’en suis sûre,
je poserai un geste nouveau,
je dirai une parole neuve!

Crédit : Service catéchèse, formation et animation de l’Eglise Protestante de Genève (EPG)




Carnet de voyage

Et si je te racontais une fois ma foi ?

Et si je prenais le temps ?…

Aujourd’hui, on vous invite au voyage…

Où donc, nous direz-vous ?

… A la relecture de votre foi… de ces moments importants dans votre vie où vous avez senti une Présence… à la (re)découvertes de ces activités qui vous ressourcent et vous mettent en joie… et aussi, cela n’est pas des moindres ! – au partage avec celles.ceux que vous aimez, vos petits-enfants, enfants, neveux.nièces, filleul.e.s, …

Car oui, l’invitation au voyage est également pour eux.elles, pour s’enrichir mutuellement de ce joli parcours partagé, pour avancer un bout main dans la main… se raconter, vivre, célébrer !

Car finalement, ne dit-on pas : “L’important, ce n’est pas la destination, c’est le voyage …” ?                    Robert Louis Stevenson

Cette initiative vous propose chaque mois jusqu’à l’été deux pages contenant pistes, suggestions, questions et activités que vous pourrez vous approprier de façon libre et créative !

Chaque partie est d’abord un moment pour soi, puis invite au dialogue.

Une courte bibliographie pourra vous intéresser.

Etape 1 ici ! Bon démarrage à vous !

Crédit : Centre Œcuménique de catéchèse à Genève, www.coec.ch




Qui le guidera vers le nouveau-né ? Sirius ? Ou Siri…

Vous avez dit Veillée de Noël ?

Voici un voyage, entre tradition et modernité, en quête d’une lumière chaleureuse et rassurante.

Qui répond à l’appel pour guider le protagoniste vers le nouveau-né ? Sirius ? Ou Siri…

Où est-il ce petit Jésus, le Christ sauveur, en ces temps qui semblent cruellement manquer de clarté et d’avenir ?
Dans une crèche, à la ville, sous le sapin, dans une église ?

Un court-métrage où le doute, l’interrogation, le questionnement, la joie, la musique clignent de l’œil et nous invitent à nous préparer à Noël.

 

Paolo Mariani: textes, scénario et comédien – Olivier Lübkemann: réalisation et scénario

Une co-production de Secondfloor production et EERV – Paroisse du Talent

Crédit : Nicole Rochat (EERV) Point KT




Calendrier de l’Avent pour les enfants

Cette année, les activités pour les enfants et la préparation des fêtes de Noël ont été chamboulées en raison du virus. Cependant, nous souhaitons garder à l’esprit le sens de la fête de Noël. C’est dans cette perspective que nous vous proposons ce calendrier à découvrir chez vous.

A travers ce calendrier, nous espérons accompagner les enfants sur le chemin de Noël.  Bonne découverte à chacune et chacun d’entre vous !

Chaque dimanche, un conte nous permet de découvrir un enfant qui aura un rôle à jouer le jour de Noël. Le mot mis en évidence par le conte sera décliné tout au long de la semaine au travers d’un dessin à colorier, d’une prière, d’une question à discuter en famille, d’une chanson, d’un bricolage et d’une suggestion de bonne action à effectuer.

Bon temps de l’Avent !

Un conte pour le 1er dimanche de l’Avent

La suite du conte pour le 2e dimanche de l’Avent

La suite du conte pour le troisième dimanche de l’Avant

Conte – pour le quatrième dimanche de l’Avent

Crédit : Christophe Allemann, paroisse Val-de-Ruz (Suisse) – Point KT