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Le galet des Rois !

Noël 2020 sera… différent de ceux que nous avons connus depuis 75 ans. La troisième guerre mondiale est engagée contre le corona virus Covid 19. Nous allons la gagner, c’est sûr, mais en attendant, comment allons-nous fêter Noël et l’Épiphanie dans ce contexte ?

Et si on préparait des galets des Rois pour le temps de l’Avent ?

Matériel nécessaire : galets (ou cailloux, ou morceau d’ardoise, de poterie ou même de bois), crayon gris, couleurs acryliques résistantes à l’eau, pinceau et vernis, (mais moins écologique), marqueur indélébile, ou marqueur doré/argenté, chaussures de marche.

Vous avez peut-être vu cette belle initiative consistant à déposer anonymement sur les trottoirs et les chemins, des galets/cailloux décorés, destinés à embellir un peu notre quotidien ? Un dessin, un mot, un souhait, un prénom se laissent découvrir et emporter au hasard des promenades. On ne sait pas qui a dessiné, on ne sait pas qui a emporté, c’est un peu d’amour semé et récolté sans rien attendre en retour ! N’est-ce pas là, pour nous chrétiens, une belle manière de partager l’Évangile dans le temps de Noël ?

Prenons notre support : une matière naturelle qui peut trouver sa place dans l’écologie au cas où notre galet resterait longtemps là où nous l’avons déposé. Utilisons d’abord le crayon gris pour établir notre modèle. Qu’allons-nous dessiner ? Des sapins, des cadeaux et des pères Noël « comme tout le monde » ? Ou plutôt un bébé Jésus dans sa mangeoire, une crèche, trois mages en chemin, un poisson-ICHTUS… ?
Qu’allons-nous écrire ? « Joyeux Noël » comme tout le monde ou « Noël béni » ? Un verset biblique ? Jean 13.34 ; un proverbe -positif-du livre des Proverbes (15.30/ 16.21/ 19.2/ 19.17/ 26.20…); Matthieu 4.4 ; une béatitude Mt 5 ;… Les premiers mots d’un verset ou d’un passage plus long, avec sa référence : « Des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem… » Mt 2.1.
Utilisons alors la couleur résistante à l’eau (ou vernie). Laissons sécher. Enfilons nos chaussures de marche et partons chaque jour d’Avent déposer nos galets des Rois : ils embelliront les chemins et feront sûrement plaisir à un promeneur de passage en lui rappelant le sens de Noël.

Crédits: Lezimagina’tifs du Corona – Point KT –

  

 




Citrus#4 DIEU

Citrus est une revue illustrée qui aborde deux fois par an un thème unique de manière intelligente et ludique. Citrus #4 est consacré à Dieu. 200 pages abordent ce sacré mystère grâce à des articles de fond, des témoignages, des enquêtes, des romans graphique. Citrus ose nous emmener là où nous ne nous y attendions pas. Au fil des pages, on découvre qu’essayer de comprendre qui est Dieu pour nos contemporains, c’est aussi découvrir nos contemporains.
Et c’est ça qui est passionnant.

 

Editions L’Agrume, 19€
Crédit: Jean-Guillaume De Mailly




Permis de réseaux !

Susciter les échanges : les réseaux sociaux comme outils de communication dans l’église locale !

Durant la période de pandémie, un enjeu de la communauté locale de Boussu-Bois (EPUB Hainaut Occidental) était de garder le contact avec les différentes générations qui composent la communauté, autour de deux axes ayant du sens dans ce cas précis.

Les deux axes choisis sont l’axe biblique et l’axe culturel.  En utilisant les plateformes d’échanges bien connues (audio, vidéo, photo, texto), avec les précautions d’usage dans un groupe contrôlé sous la responsabilité d’un modérateur, les participants sont invités à poster des morceaux de musique, des improvisations instrumentales, des présentations personnalisées. De courts exposés thématiques bibliques sont mis en ligne en alternance avec ces propositions créatives. Ensuite, après que les deux axes aient été introduits de manière naturelle et équilibrée dans le groupe, en aidant celui-ci à se construire autour des propositions de chacun, chaque jeune (du caté) est invité à nominer un adulte du groupe sur le réseau social afin que cet adulte poste un passage biblique de son choix : tous les membres du groupe peuvent commenter ce post et découvrir les commentaires des autres participants.
Ainsi, dans une alternance entre mise en ligne d’éléments personnalisés, de matériel biblique et de prises de paroles, la communauté garde et construit des liens, peut-être même plus forts et plus solidaires qu’à l’ordinaire.
Nous partageons cette idée, si elle peut vous être utile, même en dehors des temps d’épidémie. Choisissez vos propres axes de communication (2), en fonction des participants; l’axe de l’église peut être biblique mais aussi musical (avec des chants de louange par exemple) ou de prières,… à vos idées !

Crédits : Lucien-Philippe Barhebwa, EPUB pour Point KT




Osez ! Protocole de rentrée « Éveil-Enfance » en toute sérénité.

Voici les règles sanitaires en vigueur à la rentrée 2020-2021 pour ce que nous appelons en Belgique : l’accueil temps libre (ATL), règles mises en place par l’office national de l’enfance (ONE) Ces règles pourraient s’appliquer à l’accueil des enfants à l’église, en complément du protocole du CACPE (Protocole succinct envoyé aux églises locales).
Sur papier, ces règles font très peur et semblent très lourdes à mettre en place.
Dans la pratique, elles s’appliquent déjà à l’école et les enfants y sont habitués. 
« L’essayer c’est l’adopter », disait la publicité du XIX sc pour un nouveau modèle de bicyclette (bien avant qu’un parti extrémiste ne s’empare de la formule). Il en va de même avec ces règles et protocoles, pour un temps donné. L’obligation fait peur et notre culture du libre arbitre nous freine. D’un autre côté, il nous appartient de faire en sorte que la Parole de Dieu soit partagée cette année aussi, cette année surtout ! Alors, osons !

Les règles CACPE + ONE :
Les parents ne doivent pas entrer dans les locaux prévus pour l’accueil des enfants.
Un registre de présences doit être tenu, avec le nom-prénom des enfants ainsi qu’un n° de contact des parents, registre détruit au bout de 15 jours si aucun cas covid ne se déclare. Ce registre est interne à l’église locale et confidentiel.
Un mémo avec un numéro d’appel peut être donné aux parents, s’ils souhaitent signaler par la suite un cas de contamination au sein de la famille fréquentant l’activité. L’échange de coordonnées doit respecter le règlement RGPD (Règlement général de protection des données).
Demandez aux parents si l’enfant a un besoin particulier, dans le cadre des protocoles Covid (peurs, TSA, asthme…)
Maximum 50 participants par « bulle » d’activité (adultes et enfants).
La distance sociale n’est pas obligatoire pour les enfants de -12 ans, entre eux et avec les animateurs.
Les + 12 ans doivent autant que possible respecter 1,50m (Belgique) de distance.
Le masque n’est pas obligatoire pour les enfants de -12 ans.
Les + 12 ans doivent porter le masque, surtout là où la distance physique est difficile.
Les animateurs adultes portent obligatoirement le masque lors des chants.
Les animateurs adultes portent un masque lors des réunions avec d’autres adultes.
Le savon est préférable au gel hydro alcoolique pour le lavage des mains, en entrant ET en sortant. Le savon est aussi meilleur marché tout en restant très efficace. Des chansons enthousiasmantes se trouvent sur le net, selon l’âge des enfants.
L’idéal est d’essuyer les mains avec une petite serviette individuelle, marquée au nom de l’enfant, sinon, serviette papier jetable dans une poubelle fermée.
Tous les mouchoirs à usage uniques doivent être jetés dans une poubelle fermée, rapidement évacuée après l’activité.
L’aération des locaux doit être maximale, et se poursuivre 1/2h après le départ des participants.
Les activités à l’extérieur sont encouragées.
Il faut favoriser une circulation sans croisement entre différents groupes, si possible.
Nettoyage : Toutes les surfaces doivent être désinfectées (pas seulement nettoyées): tables, chaises, wc, poignées de portes, interrupteurs, robinets. Le meilleur désinfectant reste la Javel diluée. Utiliser dans une pièce aérée et laisser pauser 5 min avant rinçage.
Les objets en plastique qui peuvent être lavés doivent aller au lave-vaisselle (60°).
Les objets en tissus qui peuvent être lavés doivent aller à la machine (60°).
Les objets qui ne peuvent pas être lavés doivent être mis en « quarantaine » 3 à 5 jours.

Crédits Marie-Pierre Tonnon, EPUB




Une collection de « personnages » pour raconter la Bible avec votre enfant.

Idée simple : Commencer et agrandir une collection de « personnages » pour raconter la Bible avec votre enfant.

Plusieurs techniques utilisées en catéchèse à l’école biblique ont pour but de « rentabiliser » (Quel vilain mot !) le travail du moniteur. Réutiliser un même matériel de base pour plusieurs récits bibliques offre un avantage en temps et en moyens.
Aujourd’hui, dessinons les bases de personnages interchangeables, qui s’adapteront à plusieurs histoires bibliques. À préparer par l’adulte ou à préparer en famille, en associant les enfants selon leurs capacités. Le but n’est pas esthétique. Le but est d’enrichir une collection de différents visages, corps, accessoires, animaux etc. dans laquelle l’enfant va puiser selon les besoins des récits.

Matériel nécessaire : papier blanc ou de couleurs, crayons à dessin, ciseaux (à bouts ronds ?), marqueurs ou  crayons noirs et/ou de couleurs. Éventuellement une nappe ou un papier de couleur unie.

Découper : votre enfant est-il déjà capable de découper ? Si pas, préparez les formes à l’avance pour éviter qu’il ne doive attendre de longues minutes désespérantes ! Pour les visages, découpez des cercles. Pour les torses, découpez des carrés et des triangles. Pour les jambes, découpez des rectangles. Que les formes soient en proportion ou pas, ce n’est pas trop grave ! Si vous avez du papier épais, c’est bien. Si vous n’en avez pas, c’est bien aussi ! Pour les bras (et pour les jambes ?), découper des languettes ou utilisez du bois d’allumettes ou encore des petits brins de laine.

Dessiner : Dessinez différentes expressions de visages (vous en trouvez sur le net) :
Visage serein : bouche légèrement souriante, la prunelle (centre de l’œil) bien au milieu du dessin de l’œil, sourcils horizontaux, nez un peu rond, cheveux bouclés ;
Visage souriant : bouche bien riante, yeux grands ouverts avec prunelle au centre, nez tout rond, sourcils légèrement  / et \ ;
Visage fâché : la prunelle (centre de l’œil) bien au milieu du dessin de l’œil, les sourcils froncés en V, la bouche vers le bas ou ouverte sur les dents serrées, nez pointu, cheveux en porc-épic  ;
Visage criant : bouche en ovale noir, yeux grands ouverts avec prunelle au centre, sourcils / et \ ;

Conservez vos dessins : au fur et à mesure de vos choix de récits, votre collection de visages expressifs va s’agrandir, faites plusieurs dessins de la même expression pour pouvoir augmenter le nombre des personnages.

Les pièces de papier sont simplement déposées, les personnages sont « construits » pendant le récit, pendant la lecture. Celle-ci peut être interrompue pour dialoguer : À ton avis, que pense ce personnage ? Que fait ce personnage ? Où va ce personnage ? Qui est avec ce personnage ?…
Les enfants peuvent les modifier, les construire, les déconstruire.
Si vous le souhaitez, disposez un tissu uni pour que les enfants y placent leurs pièces/personnages.
Associez les grands enfants pour faire des photos des différentes scènes avec un smartphone.
Veillez à ce que votre collection de départ soit assez riche en formes diverses, selon le récit choisi. Jésus et les disciples, cela fait déjà 13 personnages ! Il n’est pas indispensable de choisir un « Jésus » qui doive rester « Jésus » pour toutes les histoires, laissez les enfants utiliser les différentes pièces de papier librement.

Inviter les enfants à déposer les parties des personnages :
Le torse : pour un personnage statique, proposez un carré sous le cercle du visage. Pour un personnage en mouvement, proposez un triangle. N’hésitez pas à incliner les formes, voir à les plier si nécessaire.
La tête : Quel est le sentiment qui habite le personnage ? Ce sentiment peut changer au cours de l’histoire, et donc le personnage changera de tête !
Les jambes : pour faire simple, utilisez des rectangles. Personnage statique, le rectangle sera de la même largeur que le torse ; personnage en mouvement, découpez deux rectangles plus fins qui illustreront les jambes. Si le personnage est assis, le papier peut être tout simplement plié.
Les bras (et les jambes ?) : soit en papier, soit en bois d’allumettes plutôt raide, soit en brins de laine.

D’abord, choisir une première histoire. Choisissez une histoire que vous aimez, relisez le texte biblique (dans votre bible d’adulte et dans une bible d’enfant). Allez-vous lire le récit ou le raconter sans le lire ? À vous de voir, cependant, restez fidèle au texte : n’ajoutez pas des anges s’il n’y en a pas ! Un récit avec plusieurs personnages, des animaux, un bateau, une ville, ou un arbre ouvre plus de possibilités de supports visuels, mais exige une collection de formes déjà bien élaborée.

Vous pouvez prévoir des formes qui vous représentent, vous-mêmes, votre enfant, les membres de votre famille (Visages avec des photos imprimées du smartphone ?)… À la fin du récit biblique, vous pouvez, si vous le souhaitez, actualiser la scène avec ces personnages familiaux, en dialoguant toujours avec l’enfant.

Selon l’âge des enfants et leur enthousiasme à collaborer, votre activité sera très courte ou un peu plus longue. Le but n’est pas de vous obliger à élaborer une séance de catéchèse parfaite, le but est de favoriser un moment d’échange en famille et avec Dieu, dans la joie de l’Évangile.

Un exemple facile ici Jean 1.41-43.

Crédits : Marie-Pierre Tonnon EPUB, Point KT




Un Hantou en Indonésie !

Connais-tu le démon d’Indonésie ? N’aie pas peur, il s’agit d’un petit animal dont le corps, sans la queue, ne mesure qu’au maximum 15 cm ! C’est un tarsier, dont les yeux brillent pendant la nuit et qui, du coup, a une réputation d’Hantou (démon) mais, il n’est pas bien méchant, sauf pour les insectes dont il doit se nourrir…

Hantou et pour tout: Fabrique un ‘baromètre’ de la collecte de l’Offrande des écoles du dimanche !
Matériel nécessaire : dessin du tarsier sur sa branche et des feuilles exotiques, crayons de couleurs, ciseaux, colle, un tube en carton, du fil épais ou transparent (comme du fil de canne à pèche) 2x la hauteur du tube +15 cm.

Dessins à imprimer ici: Tarsier_impr

Colorie et découpe le tarsier. Normalement, il est plutôt brun ou gris, mais rien de t’empêche de créer une sous espèce multicolore ! Attention lors de la découpe, la queue est très fine et longue.

À l’aide d’un poinçon (ou de la pointe métallique d’un porte-mine), fait un trou au dessus de sa petite branche et un en dessous, trous que tu peux renforcer à l’arrière par du papier collant pour éviter les déchirures. Pour son arbre, peint un tube en carton ou entoure-le d’une feuille de papier coloré pour faire le tronc ; au pied de ce tronc, découpe une très petite encoche sous les feuilles pour que le fil y soit guidé ; colle des feuilles exotiques tout au long du tronc, celles du modèle et d’autres que tu peux inventer et colorier; fais passer le fil derrière la branche du tarsier au travers des trous, puis fais le passer à l’intérieur du tube-tronc. Parfois le fil donne… du fil à retordre ! Tu peux y attacher une clé ou même le porte-mine pour que ce petit poids entraîne le fil dans le tube. Tends +/- le fil et fais un bon nœud ; utilise la petite encoche en bas pour guider ton fil ; cache le nœud à l’intérieur du tube. L’Hantou est prêt ! Plus la somme rassemblée grandira, plus le petit tarsier grimpera haut dans son arbre ! Le but étant qu’il en atteigne le sommet, bien sûr…

Le tarsier est le plus petit des primates. Connais-tu l’un des plus grands primates ? C’est l’humain. Les singes sont des primates, ainsi que les lémuriens. Quels atouts avons-nous en commun ? Des yeux situés d’un côté et de l’autre de notre nez, de manière frontale, et cinq doigts aux mains et aux pieds, avec des ongles plats plutôt que des griffes. S’il y a plusieurs familles de singes, de lémuriens, de tarsiers, il ne reste sur terre qu’une seule famille d’humains : l’homo sapiens, l’homme de science, l’homme de savoir, de sagesse. Nous saurons dans quelques milliers d’années si nous portons bien le nom que l’on nous a attribué !

Revenons à notre tarsier. Il vit en Indonésie. Jeune, il se choisit un arbre sur lequel il passe pratiquement toute sa vie. La nuit, il chasse des insectes, éventuellement des petits oiseaux ou des lézards. Il est très rapide malgré une apparence placide. Ses oreilles sont mobiles en tous sens, ses yeux sont très grands, il peut tourner la tête à 180° ! Ce sont des animaux facilement stressés, au point qu’ils se blessent ou même se suicident s’ils n’ont pas leur tranquillité !

crédit : Marie-Pierre Tonnon,(EPUB), Point KT

 




Cartes de vœux : préparons-nous pour Pâques !

Par poste ou par réseau numérique, rien n’arrêtera les vœux d’espérance et d’amour que nous voudrons partager à Pâques, dans la joie de la résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ ! Plutôt que nous ruer sur les mêmes dessins préfabriqués, réalisons quelques cartes : c’est un jeu d’enfants ! 

Message à frotter simple

Matériel nécessaire :

  • un joli papier uni pour la carte, format A5 (Demi A4) plié en deux ;
  • du fin carton, style boîte de céréales ;
  • des ciseaux ;
  • un bic ou crayon, c’est la pointe qui nous intéresse : ni trop rêche, ni trop souple ;
  • de la colle.
  • enveloppes

 

Dans le carton, découpons une forme d’œuf (ou toute autre forme – selon votre inspiration).


Avec le bic ou le crayon, inscrivons-y notre message, avec des lettres larges, bien espacées et bien creusées. Le résultat ne sera peut-être pas beau, mais ce sera de toute façon caché, à l’intérieur de la carte.
Ouvrons le papier A5 plié en deux. Disposons les formes et collons-les. Mettons de la colle sur les bords du papier avant de le refermer. Et voilà !

Sur le bord de la carte, notons soigneusement la consigne : « Pour lire mon message, frotte un crayon sur la page ! » Nous pouvons encore signer ou écrire un petit mot au dos de notre carte avant de l’envoyer par la poste ! Et n’oublions pas : lavons-nous les mains avant de mettre dans l’enveloppe !
Si pas de poste, passons-nous-mêmes le crayon et envoyons une photo au destinataire, sur un réseau numérique, avec un gentil message d’espérance et d’amour.

 

Message à frotter, un défi plus difficile !

La même technique que précédemment, mais une partie du dessin est visible, dessiné sur la carte,
le reste sera découvert en passant le crayon.  Décidons d’abord de notre décor dans sa totalité. Décidons de ce qui sera visible et de ce qui sera masqué. Attention, en passant le crayon, notre destinataire va aussi passer le crayon sur le dessin visible, donc nous devons bien dessiner, au marqueur par exemple. Plaçons sans les coller les éléments masqués, coupés dans le carton, à l’intérieur, comme dans le modèle précédent. Ayant repéré leur position, dessinons sur la face avant de l’A5 plié en deux : fleurs, lapin, ou tout autre dessin moins païen ! Tombeau vide, pierre roulée, femmes étonnées (Évangile selon Luc 24).  Nous pouvons coller les éléments en carton à l’intérieur.

 

Attention: je les ai placé au verso des dessins pour bien les positionner, mais la colle au-dessus de manière à rabattre ma page arrière, afin que la colle ne vienne pas gâcher l’effet sur la face avant de la carte. Collons les bords, comme dans le modèle précédent. Inscrivons proprement  notre petite consigne : « Passe un crayon pour révéler ce qui est caché ! » Nous pouvons encore signer ou écrire un petit mot au dos de notre carte avant de l’envoyer par la poste ! Et n’oublions pas : lavons-nous les mains avant de mettre dans l’enveloppe ! Si pas de poste, passons nous-mêmes le crayon et envoyons une photo au destinataire, sur un réseau numérique avec un gentil message d’espérance et d’amour !

Crédits : Marie-Pierre Tonnon (EPUB) – Point KT

 




Ensemble à la découverte des Dix Paroles

Une célébration en familles à la découverte des Dix Paroles

Matériel nécessaire : un petit décor « Égypte, passage de la Mer Rouge » (nous avons utilisé des serviettes de sport !) ; les énigmes des Dix Commandements que vous trouvez ici; crayons ; cartons avec les dessins des Dix Commandements dans l’ordre des versets bibliques, dessins trouvés ici (Repris sur KT42.fr)

Introduction
Après un temps d’accueil, inviter les participants/les enfants à (re)découvrir le décor « Passage de la Mer Rouge ». En dialoguant, rappeler cet épisode où le peuple de Dieu passe de l’esclavage sous l’autorité de Pharaon à la liberté sur la route de la terre Promise. Inviter les enfants à faire passer les personnages de l’autre côté de l’eau.
Le décor comprend des cartons sur lesquels sont collés les dessins des Dix Commandements, mais ces dessins sont cachés, verso vers les participants : ils seront retournés plus tard

Échange
Est-ce que la liberté donne la permission de faire n’importe quoi n’importe comment ?
Formulez des questions ouvertes (dont les réponses ne sont pas « oui/non ») : « Que pensez-vous qu’il arriverait si… » Par exemple, dans la cour de récré ou en classe : si tout le monde faisait n’importe quoi, qu’est-ce qui arriverait ? Si tout le monde se mettait à courir dans tous les sens sans faire attention, que se passerait-il ? Si tout le monde jouait au foot, chacun avec son propre ballon, et shootant partout très fort… ? Si chaque enfant criait les réponses à tue-tête ou allait au tableau écrire n’importe quoi, comment la maîtresse pourrait-elle donner ses leçons ? Et puis, à la récré, quand la sonnette retentit, si chacun voulait se mettre dans n’importe quel rang, n’importe comment, qu’est-ce qui arriverait ?
Et sur la route, que se passerait-il si chaque conducteur roulait à sa façon, sans aucune règle, une fois à gauche, une fois à droite, et sans s’arrêter au feu rouge… Que se passerait-il ?
Voilà pourquoi il y a des règlements et des lois, dans la cour de récré, sur la route, … Pour la sécurité de tous, et pour que nous puissions vivre ensemble. Comme le peuple de Dieu libéré d’Égypte et du Pharaon pensait qu’il pouvait faire un peu n’importe quoi, Dieu lui a proposé des Lois, des lois que nous pouvons nous aussi découvrir ou redécouvrir aujourd’hui.

Annonce de l’amour de Dieu
Avant d’avoir les règlements de la cour de récré, et les lois du code de la route, qu’y a-t-il de très important ?
Avant d’avoir les règlements de la cour de récré on a… la cour de récré où l’on peut jouer, papoter avec ses amis, courir, se détendre, crier, chanter…
Et avant d’avoir les lois du code de la route, on a… la route, qui nous conduit, avec nos maisons en sécurité sur le côté…
Avec Dieu, c’est un peu pareil : avant d’avoir les lois de Dieu, nous avons… Dieu, bien sûr !
Dieu à nos côtés ! Il est là, près de nous. Avant de nous donner sa loi, il nous donne son amour !
Il nous le donne en échange… de rien !
Dieu ne nous demande rien : son amour est gratuit, c’est un cadeau qu’Il donne à chacun et chacune.

« Merci » : chant de louange à votre convenance.

Prière d’humilité
Lorsque l’on prie Dieu, on parle, on chante, et nous devons aussi le prier en silence, dans le secret de nos cœurs. Pour entrer dans le secret de nos cœurs, nous allons joindre les mains ou les poser sur nos genoux, nous allons baisser la tête, peut-être fermer les yeux… Nous n’avons pas peur, nous sommes en sécurité dans l’église. (Silence dont la qualité est un meilleur critère que la longueur !)
Seigneur, je te demande pardon parce que je fais parfois des bêtises, parfois je ne peux pas m’en empêcher… Je me trompe, je n’obéis pas toujours parce que je veux être grand à ma façon ! Pourtant je voudrais bien faire, j’aimerais être un enfant « parfait »…
Mais, Dieu, ce n’est pas possible d’être parfait !
Je sais que Tu m’aimes, Tu as beaucoup d’amour pour moi, même si je ne suis pas un enfant parfait. Sois auprès de moi, aussi lorsque je ne suis pas parfait, Seigneur, j’ai besoin de ta présence : conduis-moi en sécurité …

Confirmation de l’amour de Dieu
Chant gestué « L’amour de Dieu est grand comme ça » Sœur Agathe  www.fraternite-benedictine.fr

Les 10 Paroles: (re)découvertes
Jeu de découvertes du texte à partir de rébus, de phrases codées, mots manquants, de versets codés à télécharger ici.
Nous avons fait deux équipes avec des adultes, des jeunes et des enfants, chaque équipe était chargée de retrouver 5 commandements (Timing 15 minutes).
Nous aurions pu faire 5 équipes chargées de retrouver chacune 2 commandements, le déroulement aurait été plus rapide.
Lorsque tous les commandements sont déchiffrés, il faut les remettre dans l’ordre. Inviter les participants à revenir près du petit décor du peuple libéré.

Inviter un ou plusieurs lecteurs à relire le texte du Deutéronome 5,6 à 21, de préférence dans une Bible d’enfants (Ma Bible préférée, Ed. Bibli’O), un commandement à la fois.
À chaque commandement, inviter les participants à montrer le jeu qui leur a permis de découvrir le texte.
Prendre un à un chaque carton sur lequel est collé un dessin illustrant un commandement et lui attribuer son texte en le collant (sur le dessin).
Exposer tous les commandements dans l’ordre, de 1 à 10.
Féliciter les équipes ! Relire ou faire relire tous les commandements.

Chaque enfant reçoit un livret qui reprend les dessins illustrés dans l’animation.
Si vous souhaitez donner une suite plus traditionnelle au culte, les enfants qui le souhaitent colorient dans leur livret.
Piste de prolongation : Lecture complémentaire: Évangile selon Matthieu 22,36 à 40
« Maître, quel est le plus grand commandement de la Loi ? » Jésus lui répondit : « “Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de tout ton être et de toute ta pensée.” C’est là le commandement le plus grand et le plus important. Et voici le second commandement, qui est d’une importance semblable : “Tu aimeras ton prochain comme toi-même.” Toute la loi de Moïse et tout l’enseignement des prophètes dépendent de ces deux commandements. »

La collecte dominicale est introduite par le conte (condensé) La soupe aux cailloux

Crédits: EPUB Seraing-centre – Point KT




L’église de Kouryvoskoï


Un conte dédié au pasteur G.Q.(qui se reconnaîtra), à tous les enfants, aux architectes, ainsi qu’aux autorités et aux responsables des cultes…

Les habitants de Kouryvoskoï sont très fiers de leur ville, c’est la plus belle de toute la province !

Cependant, après y avoir vécu plusieurs années, tous les Kouryvoskovites  trouvent qu’il y manque quelque chose…  Il leur manque… une belle église ! « Il faudrait une église large comme le fleuve » disent les uns. « Et haute jusqu’au ciel » disent les autres. « Et dorée comme le soleil ! Et resplendissante comme une étoile ! Et… » Aussitôt dit, aussitôt fait. Au centre de Kouryvoskoï se trouve, en quelques semaines, une magnifique église…

Ah comme elle est belle ! Comme les habitants en sont fiers ! Les murs sont solides, le clocher touche le ciel… Jusqu’à la nuit, toutes les bonnes gens font la fête autour de l’église, jusqu’à ce que, d’un coin de la place, ils entendent la voix d’un petit garçon, sur le point de s’endormir blotti dans de la paille. Il a déjà son pouce en bouche, et murmure «Mhgrmh… »
« Hein ? Que dis-tu ? »
«Mhgrmh… »
« Quoi ? On ne comprend rien ! Ou tu dors et tu te tais, ou tu parles clairement ! »
« Vous n’avez pas mis de porte… » murmure l’enfant avant de sombrer dans un sommeil profond.

« Quoi ! Pas de porte ! » s’exclament ensemble le gouverneur, le bourgmestre*, les échevins*, le balayeur de rues, et le pasteur ! « Il nous faut entrer ! Il nous faut une porte ! » Aussitôt dit, aussitôt fait.

Un ouvrier bien qualifié retire quelques pierres et une petite porte est aménagée. Le lendemain, tout les Kouryvoskovites  peuvent entrer dans leur église. Qu’elle est belle, au-dedans comme au dehors ! Du moins, c’est ce qu’ils supposent, car ils ne peuvent voir que le petit espace près de la porte, là où un peu de soleil pénètre dans le bâtiment… Et encore, comme beaucoup de gens se pressent pour entrer, la lumière ne passe que par petits éclairs, entre les jambes des curieux…
Tout le reste de l’énorme bâtiment se trouve plongé dans un noir absolu.

« Mhgrmh… » grommelle le gouverneur.
« Pardon votre Excellence ? »
«Mhgrmh…  Il fait bien noir dans votre église…. Il est impératif d’amener de la lumière dans le bâtiment sinon nous aurons des accidents. Mais il faut que ce ne soit pas trop difficile, et surtout que ça ne coûte rien à la collectivité ! » Aussitôt dit, aussitôt fait ! Le collège des échevins publie un appel à la population : « À midi, au soleil tapant, chacun doit se munir d’un récipient, récolter autant de lumière que possible et l’apporter dans l’église ! »

Jésus, Marie, Joseph !!! Oufti**, kénaffair** à Kouryvoskoï ! Dans tous les sens, y a des gens qui courent, qui avec un seau, qui avec son chapeau, qui avec une bassine ou une cruche… (Certains ont des ‘clapbox’ mais ça ne marche pas très bien…) Tout l’après-midi, la population récolte la lumière du soleil sous l’œil attentif du bourgmestre, et tout ce soleil est apporté avec soin dans l’église.
Lorsque le soir tombe, la foule se précipite dans l’édifice… qui est, vous vous en doutez, aussi sombre que la veille, si pas plus… !

Près de la porte, une petite fille chuchote : « Mhgrmh… »
« Quoi ? Que dis-tu ? »
« Mhgrmh… »
« Allons, n’ait pas peur, parle petite ! »
« Vous n’avez pas mis de fenêtres… »

« Quoi ! Mais, c’est vrai, elle a raison ! Il fait tout noir ! Il fait si noir que je ne vois même pas mes mains ! » dit le bourgmestre. « Il nous faut des fenêtres ! » Aussitôt dit, aussitôt fait !
Toute la nuit, avec précaution, les Kouryvoskovites  les plus costauds de mettent à percer des fenêtres dans les murs : en haut, en bas, des petites fenêtres, des grandes, des larges, des hautes…
C’est ainsi que le lendemain matin, gouverneur, bourgmestre, échevins, balayeur de rues, pasteur et toute la population se retrouvent, ébahis, mains tendues, baignant dans la lumière du soleil, depuis les rues des faubourgs de la cité de Kouryvoskoï, jusque sur la place, sur le parvis et jusqu’à l’intérieur de la grande et belle église toute illuminée…

« Mhgrmh… » dit le pasteur…
« Que dis-tu, pasteur ? »
« Mhgrmh… »
« Ah non, tu ne vas pas encore nous faire un de tes sermons auquel on ne comprend rien ! Parle clairement, s’il te plaît ! »
« Toute cette lumière ! Comme c’est bon ! » dit le pasteur
Ce à quoi tout le monde répond en chœur : « Amen ! »

À Kouryvoskoï comme ailleurs, il ne suffit pas d’avoir de belles grandes églises dorées, il faut aussi y faire entrer la lumière, par la porte, par les fenêtres, … et surtout, en aménageant des ouvertures dans les murs qui repoussent cette lumière : la laisser entrer dans nos cœurs avec l’amour fraternel que nous manifestons les uns pour les autres, unis en Jésus-Christ.
Aussitôt dit, aussitôt fait ?

Crédits: Marie-Pierre TONNON
* Bourgmestre = maire; échevins = conseillers
** Oufti ! Kénaffair !: Expression populaire liégeoise très employée jusqu’à nos jours.
Illustration: Temple EPUB Seraing-Centre




Une histoire biblique en BD pliée

Mettre le texte biblique en bande dessinée « format de poche ».

Matériel nécessaire : feuilles A3, matériel de dessin, latte.

Le principe réside dans le fait que la feuille sur laquelle nous allons dessiner recto/verso est (d’avance) pliée, des cases dessinées, et que la répartition des cases commence avec les plus petites cases au début de l’histoire pour finir avec les plus grandes à la fin. Vous trouverez le modèle de répartition des cases en pdf ici.
Il s’agit simplement de plier la feuille trois fois, ce n’est pas difficile . Les … (trois petits points) vous montrent les plis intérieurs. Repliées, la couverture, les pages 2,3 et 8 sont assez petites ; ouvrez pour voir les pages 4 et 5 un peu plus grandes ; et ouvrez encore une fois pour voir les pages 6 et 7, les plus grandes.
Le premier travail concerne le texte. Après l’avoir choisi, il faut le lire et le relire, crayons en main ; discerner les personnages principaux et secondaires, leurs actions, leurs paroles ; les éventuels éléments de décor ; la structure du texte avec l’introduction, la situation de départ, puis les changements qui s’opèrent, le moment où tout change, et enfin la situation finale. Ne vous fiez pas à votre mémoire: retournez au texte !

En fonction de cette relecture, écrire un scénario en 6 étapes pour vos 6 cases-cadres. L’utilisation de crayons noirs (ou de couleurs) est préférable aux marqueurs ou à la peinture à cause du recto verso. Fixez des conventions pour reconnaître les personnages (un même personnage doit garder le même vêtement par exemple) surtout si plusieurs dessinateurs travaillent sur une BD commune. Les personnages vont-ils parler ? Ou penser de manière à ce que le lecteur connaisse leurs pensées ?!? Y aura-t-il un peu de texte en plus des dessins ? Ou des onomatopées, des bruitages… ?

L’histoire proprement dite  se déroulera donc en 6 étapes, auxquelles il faudra ajouter la page de titre (cadre1) et la quatrième de couverture (cadre 8).
Les cadres 4,5,6 pourraient éventuellement être dédoublés, comporter des sous cadres contenant un commentaire, un gros plan, un zoom arrière… selon les besoins du récit et l’enthousiasme des dessinateurs. Le cadre 7 qui termine l’histoire doit rester un grand cadre occupant la ½ page. Quelqu’un est guéri, un miracle a eu lieu, cela doit rester une grande image frappante.
Sur la couverture (cadre1), en plus du titre et éventuellement d’un sous titre, ajoutez la signature du/des dessinateur(s) et une illustration assez générale.
Sur la quatrième de couverture (la toute dernière page, cadre 8), notez les références bibliques et si possible le texte ou un verset, l’année de réalisation et toute autre information qui vous paraît importante ou amusante.

Beaucoup de texte bibliques peuvent s’inscrire dans cette BD pliée : Genèse 1, des paraboles, des récits de guérisons…
Vous pouvez réaliser vous-mêmes une BD pliée que vous photocopiez pour les enfants les plus jeunes. Mais aussi faire le travail avec les enfants : selon leurs âges, décidez si vous devez imposer le scénario ou laisser les artistes libres de la manière de découper le texte… Des enfants qui s’entendent bien peuvent éventuellement travailler en duo, en se répartissant scénario, dessins, textes et coloriages. Ce travail occupera plus d’une séance. À vous de voir comment organiser le projet.
Et pourquoi pas, en vue d’un marché de Noël, avec le récit de la Nativité et/ou la visite des Mages…?!?

Crédits: Marie-Pierre Tonnon (EPUB) – Point KT – Photo Pixabay