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Tends-moi ta main – chant de Daniel Priss

Alors, que le cours des céréales a doublé, que le riz et le blé risquent de devenir des denrées rares dans les pays les plus pauvres de la planète, alors que la famine guette les plus démunis, nous ne pouvons pas détourner nos yeux.
Ce chant de Daniel PRISS, écrit pour le projet « Ça se fête » dénonce la surexploitation de ceux qui n’ont rien. Dans le contexte actuel, il prend tout son sens. Ce chant invite à une main tendue aux enfants victimes de la  mondialisation.

Publication avec l’aimable autorisation de l’auteur

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Entendre le chant

Texte: Tends-moi ta main Paroles et musique : Daniel Priss

1. Le riz que je mange
Vient du bord du Gange.
C’est là ta vie, mon ami.
Toutes ces bananes,
Le sucre de canne,
Que tu as cueillis mon ami.
Je vois ton visage
Sur cet emballage.
Tu me souris, mon ami.
Mais sur l’emballage,
Personne ne s’engage,
Que tu sois bien nourri.

Tends-moi ta main, mon ami. Tu viens dans ma vie en m’offrant ces cadeaux.
Tends-moi ta main, mon ami. Crions tous unis : « Les enfants sont égaux ».

2. J’aime mes baskets,
J’adore mes raquettes,
Tu les as faites, mon ami.
Mon ballon de foot,
Mes habits de scout,
Tu les as faits, mon ami.
Dans un sombre garage,
Comme dans une cage,
Tu travailles jour et nuit.
Et dans les poubelles,
Pour une bagatelle,
Là, tu tries les débris.

Tends-moi ta main, mon ami. Tu viens dans ma vie en m’offrant ces cadeaux.
Tends-moi ta main, mon ami. Crions tous unis : « Les enfants sont égaux ».

3. Je ne puis admettre
Cette forme de racket
Que tu subis, mon ami.
Il n’est pas très sage,
Enfant à ton âge,
De vivre ainsi, mon ami.
Sans apprendre à lire,
Sans pouvoir écrire,
Te voilà démuni.
Te voilà esclave,
Toi, l’enfant sans âge.
Je ne puis voir ceci.

Tends-moi ta main, mon ami. Tu viens dans ma vie en m’offrant ces cadeaux.
Tends-moi ta main, mon ami. Crions tous unis : « Les enfants sont égaux ».

4. Avoir le courage
D’oser le partage,
C’est mon désir mon ami.
Changer ton destin,
Te tendre la main,
Tu ne peux être un oubli.
Je ne puis admettre
Qu’ainsi l’on te traite,
Pour servir le profit.
Je vois ta misère,
Je ne peux laisser faire,
Je vais t’aider, mon ami.

Tends-moi ta main, mon ami. Tu viens dans ma vie en m’offrant ces cadeaux.
Tends-moi ta main, mon ami. Crions tous unis : « Les enfants sont égaux ».

Animation à partir du chant : cliquer ici
Tous les chants de Daniel Priss : cliquer ici

Crédits: Daniel Priss (UEPAL) – Point KT – Pixabay




Parler avec Dieu

Un programme catéchétique proposé par l’Église Évangélique Réformée du canton de Vaud (EERV-Suisse) et L’Église catholique dans le canton de Vaud (Suisse).

Objectifs:

  • Parler avec Dieu, c’est prier. Prier, c’est parler avec Dieu.
  • Partager avec les enfants cette joie de pouvoir parler avec Dieu.
  • Faire découvrir aux enfants que parler à Dieu donne des forces nouvelles.
  • Offrir aux enfants des mots simples, des mots de tous les jours, pour leur apprendre à prier•Faire découvrir des textes bibliques qui mettent en action ces mots.

« Le pari de la foi conçoit la prière comme un dialogue avec Dieu ». C’est fort de ce défi que ce programme œcuménique nous emmène dans un parcours réflexif sur le thème de la prière. Que ce soit lors de la Création (Gn 1,1 à 2,4), avec Bartimée (Marc 10, 46-52), avec Siméon (Luc 2,1-7 + 22-32), avec Jonas (Jonas 1-4), avec le récit des cinq pains et des deux poissons (Marc 6,30-44) ou encore avec un texte de l’Apocalypse (Apocalypse 19 verset 1b), à chaque fois une parole est donnée, des mots prononcé.

Ce parcours, prévu pour une année, propose des animations originales et des activités aussi bien pour les enfants que pour les parents.

Ce matériel est disponible en le commandant à l’OPEC (Editions OPEC-Parler avec Dieu), mais il est également disponible en libre téléchargement sur le site de l’EERV (Téléchargement EERV-Parler avec Dieu).

Crédit: Laurence Bohnenblust-Pidoux.




Appelés à la liberté ! Un parcours catéchétique pour tous les âges

A nouveau (voir la recension du livre que j’ai faite dont est issu ce parcours; De Luther à Luther King), je me suis régalé à la lecture de ce matériel catéchétique. La réflexion sur la liberté de conscience permet d’aborder les thèmes et les personnages sous un nouveau jour, avec un regard plus pointu que le simple regard historique. La liberté de conscience vue par Martin Luther n’est pas la même que celle de Calvin face à Castellion, ni même que celle de Ravaillac, assassin du roi Henri IV.

En groupe, par tranches d’âges bien définies, on se pose la question: qu’est-ce que la liberté de conscience ? Et on aborde à travers ce thème la question du fanatisme, de la radicalisation, de la limite des uns et des autres, du respect de l’autre, du droit à la différence,

On le voit, à travers ces thèmes historique et vieux parfois de plusieurs siècles, c’est notre histoire contemporaine que l’on revisite…

En bonus, vous trouverez le film qui a été réalisé à partir du spectacle son et lumière « De Luther à Luther King » et présenté dans le cadre des festivités des 500 ans de la Réforme dans les Cévennes. Il peut être utilisé dans le cadre d’une soirée paroissiale, d’un week-end ou d’un camp, ou encore visionné séquence par séquence. Comme genevois, je ne peux m’empêcher de relever le plaisir à l’écoute de ce DVD qui sent bon l’accent chaleureux du sud…

Mon regret toutefois : le site Internet dans lequel je n’ai jamais réussi à accéder aux annexes (à part la séquence 1 pour les enfants de 4 à 6 ans). Malgré un essai de contact avec l’auteur du site, je n’ai jamais eu de réponses… Dommage, car ce matériel mérite vraiment une belle diffusion, et j’espère que les Éditions Olivétan se donneront rapidement les moyens de finaliser le travail commencé.

Sommaire:

  1. Martin Luther – La conscience s’affirme.
  2. Calvin contre Castellion – La conscience tiraillée
  3. Henri IV assassiné – La conscience manipulée et radicalisée
  4. Louis XIV – La conscience persécutée résiste
  5. Pierre Bayle – La tolérance et les droits de la conscience légalisée
  6. William Penn – La conscience libérée
  7. Rabaut Saint Etienne – La liberté de conscience légalisée
  8. Ferdinand Buisson – La conscience protégée par la laïcité
  9. Le Chambon-sur-Lignon et la conscience engagée
  10. Martin Luther King et le réveil de la conscience

Crédit : Etienne Jeanneret – Point KT




Les enfants, portiers du Royaume

Caroline Baertschi-Lopez, Les enfants, portiers du Royaume. Accueillir leur spiritualité, Cabédita, 2017.

Voilà enfin un livre en français d’une auteure francophone, genevoise, et excellente connaisseuse de toute la réflexion autour de la spiritualité de l’enfant théologien. Elle fait partie des premières formatrices Godly Play francophones reconnues (et formées) par l’association Godly Play international.

En quelques pages, Caroline nous entraîne dans l’univers complexe et merveilleux de la spiritualité de l’enfant, et nous oblige à changer notre regard sur l’enfant. Celui-ci est un être doué de spiritualité, « naturellement spirituel ». Pour en saisir le sens et en comprendre les enjeux, en voici un résumé, avec quelques remarques critiques finales, discutées au préalable avec l’auteure : Résumé du livre de Caroline Baertschi.

Je recommande vivement la lecture de ce livre pour toute personne, catéchète, pasteur, parent, éducateur… qui désire comprendre comment percevoir aujourd’hui la vie spirituelle des enfants, et en recevoir toute la richesse en temps qu’adulte…

Pour commander le livre en Suisse: chez Cabedita, ou Payot, ou à commander chez votre libraire préféré.

Pour commander le livre en Europe: chez FNAC, ou à commander chez votre libraire préféré.




Engagés pour un monde meilleur

Face à l’accélération des nouveaux défis que notre monde impose aux générations futures (climatiques, sociaux, religieux, géo-politiques, économiques), les adolescents sont confrontés à une appréhension soit paralysante, soit mobilisatrice. L’aumônerie de jeunesse du canton de Vaud (Suisse) voit comme une urgence de proposer quelques repères pour croire à un avenir enthousiasmant.

«Quand tout s’effondrerait autour de moi, tiendrai-je encore debout ?»

Convaincus que ce qui permettra de déplacer le curseur soit du côté de la paralysie, soit de la mobilisation est aussi lié aux occasions d’expérimenter, les aumôniers de jeunesse proposent aux catéchumènes d’expérimenter un engagement solidaire et optimiste.
Loin de vouloir les formater ou les utiliser dans des projets prédéfinis, il s’agit de coacher les jeunes afin qu’ils puissent être fiers et heureux de ce qu’ils aurons imaginés eux-mêmes dès l’origine de leur projet.

Pour se situer, rien ne vaut la pratique ! Jésus enseignait ses disciples, mais il les envoyait aussi en mission pour leur offrir une occasion d’expérimenter l’annonce de la Bonne Nouvelle.

Jésus lui-même, dans l’évangile de Marc notamment, nous est présenté comme expérimentant son ministère et cheminant de surprises en recentrages.

Nous avons mis nos jeunes de KT 9-10 (9e-10e année Harmos en Suisse : 13-14 ans) en situation d’expérimenter le salut du monde. Ou en tout cas un petit bout, puisque chacun y peut quelque chose pour sa part.

En 8 rencontres et un week-end, voici le défi à relever : les jeunes choisissent eux-mêmes un moyen de faire en sorte que le monde soit meilleur à la fin du programme qu’il ne l’était au début. Coacher par les animateurs et pasteur-diacres, des petits groupes se mettent en route dès la toute première racine d’un projet.

  • 3 rencontres pour choisir et planifier le projet
  • 3 rencontres pour le mettre en œuvre
  • 2 rencontres pour faire le bilan et rendre compte du projet sous forme d’un module d’exposition (panneau, vidéo, etc.)
  • 1 week-end pour monter l’ensemble de l’exposition, inviter les parents, paroissiens et amis à la visiter. Rencontrer un invité qui parraine le projet et qui vient témoigner de son propre engagement pour un monde meilleur. en l’occurrence cette année : Manon Schick, directrice d’Amnesty international Suisse.

Le projet est actuellement en cours, et seules les premières rencontres sont décrites (voir aussi les documents joint).

3 rencontres de mise en place « En suivant la méthode Jésus – comment est-ce que je peux mettre ma vie au service du Royaume », ou du moins de ce que j’imagine qu’il devrait être ? » :

  • Qui suis-je pour rendre le monde meilleur ?
    « Tu es mon fils bien-aimé – en toi j’ai mis toute ma joie »
  • Jésus au baptême reçois l’Esprit (il n’y va pas sans être porté par la présence de Dieu)
    Cet esprit le conduit au Désert où il expérimente le Mal. Qu’est-ce qu’il ne tourne pas rond dans ce monde. Pourquoi doit-il être sauvé ? Quand je regarde ce monde, qu’est-ce qui me choque, me révolte, m’attriste, me dégoûte ? un temps pour voir le monde sans complaisance, là où il me touche le plus.
  • Jésus s’entoure d’une équipe : il n’y va pas seul. Il génère une communauté autour du projet du salut du monde. Pourrais-je en faire partie ?
  • Et Jésus reste fidèle à sa mission. Il ne se laisse pas détourner par les mille choses qu’il faudrait aussi faire (par exemple tous ces malades qui attendent devant sa porte le lendemain de son 1er jour de ministère ne seront jamais guéri : il n’est pas venu pour cela).

Il faut donc que :

  • Je prenne conscience que je suis aimé. Dieu met, avant que je ne lève le petit doigt, toute sa joie en moi. Et je peux accueillir son Esprit. Et je peux me laisser inspirer et guidé.
  • Je ressente le mal autour de moi. Dans ma famille, dans ma vie, à l’école, dans mon quartier, dans ma ville, dans mon canton, mon pays, dans le monde ? Qu’est-ce qui me touche ? Qu’est-ce que l’Esprit me suggère d’attaquer comme malheur ?
  • Il faut que je rejoigne d’autres jeunes qui partagent un même élan – d’autres « Protestant ». Ensemble, nous faisons l’état de nos motivations, de nos dons, de nos ressources (une somme de 30.- suisse est confiée à chaque jeune par ses parents pour ce projet. Donc plus on est, plus on a d’argent pour notre projet). Nous faisons communauté, nous apprenons ce que c’est que de profiter de la force des autres, mais aussi de se frotter à eux lorsqu’il y a désaccord (à l’exemple des apôtres Marc et Paul).
  • Il faut que je réalise ce qui est prioritaire et ce qui est à ma portée. Je ne peux pas sauver le monde seul. C’est quoi ma part ? « qui trop embrasse, mal étreint ». Il y a ce qui me préoccupe (beaucoup de choses sur lesquelles je n’ai aucune prise) et il y a ma zone d’influence : là je peux faire quelque chose. Je vois ce que je fais. Je peux faire la différence. Sans m’épuiser, sans désespérer, sans fatalisme. Jésus lui-aussi a commencé par de toutes petites choses. Sa vie entière même est insignifiante dans ce qu’il a fait. Mais son exemple et sa vie ont transformé la vie des autres qui les uns encouragés par les autres, ont commencé par millier à changer le monde.

À l’image des ces jeunes « super-juniors » du reportage de France 4. Sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=V67kKAceyeg

Voici les documents qui vous seront utiles:

Crédit : Marc Rossier (Église Évangélique de canton de Vaud / Suisse) – Point KT




La nuit où les étoiles ont basculé

Anne-Marie Droz, illustrations de Adina van Woerden, La nuit où les étoiles ont basculé, OPEC, 2017, 28 pages, ISBN 978-2-940508-36-5.

C’est un très bel ouvrage qu’Anne-Marie Droz et Adina van Woerden ont réalisé pour Noël. Un conte de Noël dans la plus pure tradition, avec tous les ingrédients pour rêver à cette nuit particulière : des rennes, le grand nord, des étoiles en mouvement, un enfant, un berger, une étable, un bébé, des cadeaux, le Fils de Dieu… Tout ce récit nous amène petit à petit à la rencontre du Roi, du Messie, celui que les anges ont annoncé aux bergers.

Pour Sami, le petit gardien de rennes, rien n’est habituel cette nuit-là. Le regard qu’il porte sur la nuit froide du grand nord est attiré par des mouvements d’étoiles. Il n’en faut pas plus au garçon pour se mettre en route, pour se laisser porter par la curiosité jusqu’aux portes d’un petit village que nous identifions facilement comme étant Bethléem… On y retrouve alors tous les ingrédients de la nuit de Noël: le berger et ses moutons, la parole des anges, la voix douce d’une femme qui chante une berceuse, un bébé dans une mangeoire… Non, vraiment, cette nuit n’est pas ordinaire, et Sami s’en rappellera encore très longtemps…

La très belle facture de l’ouvrage, son format allongé, son papier renforcé et agréable au toucher en font un objet que les parents et les grands -parents auront du plaisir à lire et à raconter le soir au coucher des enfants. Sans oublier l’ingéniosité des catéchètes, pasteurs et diacres qui sauront faire vivre ce conte dans leurs paroisses et les groupes d’enfants…

Pour commander cet ouvrage, rendez-vous sur les sites des éditeurs francophones:

Crédit : Etienne Jeanneret – Point KT




Perdu et retrouvé dans la Bible

Art_Perdu_et_retrouvéCarmen Hochmann, Perdu et retrouvé dans la Bible, OPEC / Olivétan, 2017, cartonné.

Voici un livre édité conjointement par l’OPEC et les Éditions Olivétan qui mérite notre attention, car il s’adresse à un public très jeune, dès deux ans. Fait rare également : ce livre paraît simultanément en français et en allemand (Gabriel Verlag).

Entrez dans le monde coloré de la Bible et cherchez des personnages, des animaux, des décors ou des objets. Ce livre, pensé pour une utilisation intense avec les enfants (cartonné épais), grand format (32 x 24,5 cm), ravira autant les enfants que les parents et les grands-parents qui se laisseront prendre au jeu avec les enfants… D’autre part, chaque histoire est racontée avec des mots simples que les adultes peuvent se réapproprier pour la narration aux enfants.

Une manière ludique et agréable de découvrir des histoires bibliques en famille. Les enfants en raffolent…

Sommaire :

  1. Dieu crée une belle terre
  2. Noé construit un grand bateau
  3. Joseph, le fils préféré de son père et Joseph devient ministre
  4. Moïse entre au palais du pharaon et La mer se retire pour laisser passer le peuple de Dieu
  5. David devient roi à Jérusalem
  6. Jésus vient au monde à Bethléem ; L’enfant nouveau-né reçoit de la visite ; Jésus trouve de bons amis ; Tous les enfants peuvent venir vers Jésus et Une grande fête est donnée chez Zachée
  7. Jésus est vivant

Crédit : Etienne Jeanneret – Point KT




De Luther à Luther King

Art_LutheràLutherKingSamuel Amédro, De Luther à Luther King. Une histoire protestante de la liberté de conscience, OPEC / Olivétan, 2017, 134 pages.

Voici un livre qui nous parle d’un thème cher aux réformés, mais si peu abordé: la liberté de conscience !

A l’écoute de cette phrase de Martin Luther face à ses détracteurs lui demandant de renier ce qu’il avait écrit : « Ma conscience est captive de la Parole de Dieu, je ne puis faire autrement », nous sommes dans le vif du sujet ! Dans un livre efficace, dynamique, coloré et moderne, l’auteur nous emmène en quelques pages sur les traces d’un personnage, des hommes pour la plupart (mais lisez La conscience engagée, vous y verrez le combat de femmes déterminées), nous fait partager ses convictions et son combat pour la liberté de conscience dans une époque donnée.

Puis en quelques mots, par un dialogue avec Mohamed-Sghir Janjar, musulman, l’actualité du thème évoqué est traité, et nous amène naturellement à avoir envie de dire: « Et moi, quel est mon avis sur la question »…

Cet ouvrage fait partie de la collection « jeunes et jeunes adultes », et mérite d’être partagé avec tous ceux qui se demandent en quoi le protestantisme a contribué à la pensée moderne, et qui se battent pour la liberté de conscience aujourd’hui…

Sommaire:

  1. La conscience assassinée. Martin Luther King
  2. La conscience s’affirme. Martin Luther
  3. La conscience tiraillée. Sébastien Castellion
  4. La conscience manipulée. François Ravaillac
  5. La conscience persécutée. Les dragonnades
  6. Contraindre les consciences ? Pierre Bayle
  7. La conscience libérée. William Penn
  8. La liberté de conscience légalisée. Rabaut Saint-Etienne
  9. La conscience protégée. Ferdinand Buisson
  10. La conscience engagée. Le Chambon-sur-Lignon
  11. La conscience ressuscitée. Martin Luther King

Crédit : Etienne Jeanneret – Point KT




L’amitié

Art_Amitie_webL’amitié : la vivre, la partager, la raconter, l’expérimenter… Autant d’expériences que les jeunes adolescents vivent pleinement, avec toutes leurs tripes, avec tous ce qui les habite. Cela peut être une belle expérience, mais cela peut aussi les abîmer et leur donner un goût amer.

Une équipe de Genève a proposé, durant un centre aéré d’une semaine, des animations quotidienne autour de l’amitié vécue dans la Bible. A travers David et Jonathan, Zachée, Jésus et ses disciples, Joseph et ses frères, ou encore la parabole du festin, nous partons à la découverte de ce thème central pour les jeunes aux portes de l’adolescence.

Conçues comme des animations indépendantes les unes des autres, elles peuvent également être prises comme thème principal ou adaptées pour un week-end ou un camp. Destinées principalement pour des jeunes entre 12 et 15 ans, elles peuvent également, avec quelques adaptations, être utilisées avec des jeunes plus âgés.

[Crédit: AJEG / Genève. Annick Monnot]




La méthode Godly Play

godlyplay_wonderUne catéchèse de l’émerveillement

Jérôme W. Berryman, initiateur de la méthode Godly Play©, s’inspire largement de l’approche pédagogique de Maria Montessori. Le pari de la pédagogie Godly Play© est d’aider, à travers le jeu, à créer un « espace sacré » qui permet d’entrer dans le récit biblique ou une action liturgique grâce à un temps d’émerveillement.

La pédagogie Godly Play© vise à une appropriation personnelle du récit ou de l’action liturgique. A travers l’expérience ainsi donnée du divin, on favorise la connaissance de Dieu, de soi et des autres. Celui qui reçoit le récit, se découvre et s’édifie.

Description GODLY PLAY©

  • Godly Play© est le nom d’une méthode catéchétique créée aux Etats-Unis par une équipe sous la «direction» du révérend Jérôme Berryman. Le nom Godly Play© peut être traduit en français par « jeu divin« .
  • Cette méthode s’appuie sur la pédagogie de Mme Maria Montessori (lien wikipédia), méthode d’éducation dite ouverte, par rapport aux méthodes dites fermées ou traditionnelles.
  • Godly Play© est une catéchèse biblique et œcuménique. Elle inclut, aussi, des propositions pour la catéchèse des grandes fêtes chrétiennes et des sacrements. Il existe actuellement beaucoup d’animations en anglais. L’association Godly Play© Suisse romande travaille actuellement à la traduction et la publication des textes officielles en français, en lien avec Godly Play international©.
  • Godly Play© s’appuie principalement sur une pédagogie non-coercitive, spécifique, ludique et liturgique, avec un langage adapté aux enfants de 5 à 11 ans. Elle se met en œuvre dans un espace créé pour cette méthode. Il est nécessaire d’avoir une formation de base pour la mettre en œuvre.
  • Godly Play© est adaptable à d’autres âges (catéchèse d’ados, de jeunes, d’adultes, catéchèses intergénérationnelles ou communautaires…). Elle est aussi apte à être utilisée dans d’autres domaines, pastoraux par exemple, comme pour la liturgie.
  • La méthode Godly Play© est source d’inspiration. Elle stimule la création d’animations bibliques et œcuméniques, en petite équipe de 2 ou 3 personnes.
  • La méthode Godly Play© est utilisée dans plusieurs pays européens : Angleterre, Finlande, Espagne, Allemagne, ainsi que sur d’autres continents. Il existe un réseau d’associations nationales qui organisent des congrès européens et des rencontres internationales pour échanger leurs expériences.
  • Les matériaux utilisés pour les animations Godly Play© sont beaux et simples. Il est possible de les créer soi-même, mais ils sont aussi en vente dans différents pays. Dans ce cas, ils sont souvent fabriqués artisanalement par des ateliers de personnes d’handicapés ou de personnes en insertion sociale.

Pour la Suisse romande, il existe une association Godly Play© qui désire promouvoir la méthode et qui peut proposer des formations en français. Pour plus d’informations, consultez le site www.godlyplay.ch. ou le site de l’association française

Crédit : Etienne Jeanneret – Point KtT