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Ne prenons pas la Terre pour une gourde

L’eau, bien vital pour tous, est en danger !  Pour la préserver et la transmettre aux générations futures , il nous faut  l’économiser, moins la polluer, éviter son gaspillage.

Près de 2,5 milliards de personnes, soit près de 40% de la population du monde en développement, vit sans système d’assainissement. Aujourd’hui, une large part de l’humanité, plus de 1,5 milliard de personnes, ne peut accéder à l’eau potable, ce qui entraîne ainsi la mort de milliers d’enfants. Chrétiens ou non, nous devons nous sentir engagés !

Le visuel de cette campagne œcuménique « Vivre l’Été 2009 autrement », une gourde représentant la Terre qui se dessèche en se vidant de son eau, est une invitation à prendre conscience que l’eau n’est pas une ressource inépuisable. Au contraire, tous les indicateurs montrent qu’elle se raréfie et qu’il est urgent de l’économiser et de mieux la partager.

Aimer son prochain et aimer la Création qui est confiée à l’humanité, c’est prendre conscience que l’eau est un bien précieux et d’adopter un comportement responsable en modérant sa consommation directe et indirecte d’eau pour permettre à tous, aujourd’hui et demain, de profiter de ses bienfaits.

De plus, tout être humain doit avoir accès à l’eau potable, à un prix raisonnable, car l’eau n’est pas une marchandise comme les autres. Pour les Chrétiens, l’eau est un don de Dieu qui appartient à tous.

Partageons l’eau autrement, partageons l’eau gratuitement !

Un kit pédagogique a été réalisé par les mouvements et services éducatifs de jeunesse présents dans le collectif « Vivre autrement » : ACE, AEP, JOC, MEJ, MRJC. Il propose des pistes pédagogiques pour aborder la question de l’eau pendant l’été avec des jeunes, en partant de l’affiche de la campagne et de jeux. Il propose également un déroulement de célébration.

Cliquer ici pour le télécharger !

En partenariat avec Xavier Monmarché, les Cahiers de Saint-Lambert, et la revue Prier.

 




Noé et le 7ème continent

Les apparences sont trompeuses: alors que Noé se croit arrivé en sécurité sur la terre ferme, à la fin du déluge, c’est une fameuse surprise qui l’attend, et il aura bien besoin de notre aide pour se sortir de ce pétrin là… Une célébration en famille, un plaidoyer pour une écologie participative où chacun a un rôle à jouer…

Préparation: une mer (bâche bleue chiffonnée), l’arche de Noé vide (en carton, jouet,…) à placer en évidence devant le ‘public’; Puis les animaux (jouets, carton, peluches…); des petits miroirs; beaucoup de déchets différents: papier, carton, feuille aluminium, barquette aluminium, boîte à conserve (sécurisée anti coupures), sacs plastiques, bouteilles plastiques, Tetra Pack (boîtes de jus, de soupe), vieux bics, déchets organiques, pinces à linge, coton-tiges, cure-dent plastique, piles, dentifrice à micro billes, pailles, cuillères plastiques, gobelets plastiques, assiettes plastique, frigolite… Bref, tout un tas de choses que l’on jette sans trop y penser. Animaux et déchets sont à déposer un peu partout dans le temple, accessibles aux enfants (ou alors il faut les aider !)
Prévoyez aussi des produits de remplacement plus écologiques: assiettes en carton, couverts en bois ou en bambou, verres ou gourdes réutilisables, coton-tige en papier, vinaigre, bicarbonate de soude, sacs en papier ou en fécule (de maïs), pots en verre, panier en osier… Vous garderez ses objets près de vous ou vous les confiez à un complice. Prévoyez des sacs poubelles en fonction des possibilités de tri dans votre région: déchets organiques(une poule en carton… ou une vraie poule !), papiers/cartons, ‘bulle à verre’ (symbolique), déchetterie (symbolique), tout-venant… CD: « La colombe et le déluge » Mannick

Accueil
Chant d’ouverture
Psaume 63,4-9
Chant: L’amour de Dieu est grand comme ça, Sœur Agathe
Lecture ou narration: Genèse 1,1-13: déplier (ou faire déplier) la bâche et lui donner un aspect de vagues. Poser l’arche sur la rive.
Lecture ou narration: Genèse 1,20-25: les enfants rassemblent les animaux près de la bâche/mer
Annonce de la grâce
L’écho du récit de la création nous rappelle que Dieu en apprécie les différentes étapes. Tout cela est ‘bon’. Nous recevons le cadeau de cette création que Tu as organisée pour la vie, Seigneur. C’est -aussi- parce qu’elle est si bonne et si belle que nous aspirons à recevoir sans cesse la promesse du salut que Jésus-Christ vient confirmer, dans ta paix et dans ton amour.

Les enfants sont invités à nommer tous les animaux (ceux que l’on a à l’église et d’autres)
Lecture ou narration: Genèse 1, 26: faites passer des miroirs dans les rangs…

Un temps plus tard, les hommes oublient qu’ils ressemblent à Dieu, et voilà qu’ils commencent à devenir méchants.
Je me demande ce que c’est que devenir méchant ? Et comment voit-on que quelqu’un est méchant ? Et qui peut devenir méchant ? Enfin, voilà, les hommes ne se sont pas bien préoccupé de la Création, et puis ils sont trop méchants les uns avec les autres, même les animaux semblent pris dans cette frénésie de méchanceté et Dieu décide de détruire tous les êtres vivants ! (Gn 6.5-7)
Repentance: Romains 11,22. Seigneur, Tu es sévère mais Tu es juste. Ta sévérité est remplie d’amour pour chacun et chacune de nous. Pardon, car nous oublions souvent le goût de ta bonté, la couleur de ta bonté, le parfum de ta bonté… Pardon de les oublier et de n’être alors plus capables de les partager avec les autres. Viens, ouvre mes yeux à ta bonté, et que je puisse vivre grâce à elle. Amen.

Dieu voit un homme bon et doux, qui obéit au Seigneur, c’est Noé. (Gn 6-8) Dieu décide de sauver Noé et sa famille, ainsi qu’un couple de tous les animaux !  Dieu décide d’envoyer beaucoup, beaucoup, beaucoup d’eau, beaucoup, beaucoup de pluie. Mais avant, Il ordonne à Noé de construire une arche, un énorme bateau dans lequel Noé, son épouse, ses trois fils et leurs épouses, et les animaux seront sauvés. Les enfants mettent les animaux dans l’arche !
Chant (en musique de fond) « La colombe et le déluge » Mannick, CD « Les animaux de la Bible » Stdio SM 1992; 3-133580-120831.

Il pleut, il pleut, l’arche de Noé vogue sur les flots avec à son bord tous les animaux et bien sûr, Noé, son épouse et ses trois enfants avec leurs épouses. Ils restent presque une année tous ensembles dans l’arche, jusqu’à ce que l’eau commence à descendre.
Alors Noé relâche un corbeau (v7) pour que celui-ci aille explorer autour de l’arche.
Et le corbeau part et revient, et chaque fois, il a dans son bec…
Demander aux enfants de ramener tout ce que le corbeau a trouvé et nommer les choses (les déchets): Une bouteille plastique, une canette, un sac plastique, une boîte à conserve, un Tetra pack, une paille, une cuillère plastique, un vieux cd cassé, du papier, etc…
Les enfants amassent ces déchets autour de l’arche, sur la bâche/mer.
Le corbeau a trouvé tout cela qui flotte dans l’eau. Il y a tellement de déchets autour de l’arche que le corbeau croit d’abord qu’ils sont arrivés près de la terre ferme ! C’est qu’un nouveau continent est apparu sur la terre, non pas un continent que Dieu a créé, mais un continent de déchets grand comme six fois la France !

Si vous le pouvez, préparez un diaporama de photos et/ou de vidéo de ce 7ième continent de déchets, on en trouve beaucoup sur le net. Soyez prudent dans le choix de photos d’animaux (morts ou vivants), le but est d’éveiller les consciences mais pas de traumatiser les enfants ! Insistez sur la profondeur du phénomène: il y a ce que l’on voit en surface et ce qui est sous l’eau ! Les micros billes des dentifrices ou des produits nettoyants visages passent entre les mails du filet de l’épuration et se retrouvent dans la mer…

Les plastiques et les canettes qui sont jetés par terre ici à (votre ville) tombent jusqu’à (la rivière ou le fleuve le plus proche), le vent les pousse jusque dans les rivières qui coulent jusqu’à la mer… Et là, les courants marins les emportent au loin, mais les déchets ne disparaissent pas ! Ils s’accumulent, ils se collent les uns aux autres à cause de la mer qui les emmène tous dans le même sens, et ils vont former une immense île de déchets dans l’Océan Pacifique entre autre.En chemin… il y a des animaux. Des animaux qui mangent des petits bouts de plastique, les tortues croient que les sacs sont des méduses qu’elles peuvent avaler… Les oiseaux de la mer, les mouettes, les goélands se coincent les ailes et les pattes dans les déchets ; les dauphins se prennent le nez dans les ronds de plastique ou les boîtes… On voit beaucoup de crasses à la surface, et il y en a encore plus sous l’eau, là où on ne les voit pas… Le corbeau a bien du mal à expliquer à Noé qu’il ne peut pas arrêter l’arche à cet endroit ! C’est trop sale, et c’est très dangereux pour tous les animaux : les papillons vont être prisonniers dans les bouteilles en plastique, les chats vont se coincer la tête dans les boites de conserve, les oiseaux vont s’emprisonner dans les plastiques qui volent partout… Un vrai déluge de saletés ! Noé est bien d’accord. Il ne veut pas débarquer tout le monde à cet endroit. Il est sûr que ce n’est pas ce que Dieu veut… Dieu il a fait une belle création, avec la mer, la terre, les plantes, les animaux…Il ne veut pas qu’elle reste là, cette île de crasses, qu’elle grandisse encore ! C’est très laid, très dangereux, ça pollue pour plusieurs années !!! Noé réfléchit : Que peut-il faire ? Il faudrait nettoyer tout cela et faire en sorte que cela n’arrive plus jamais !
Et nous, que pourrions nous faire pour l’aider ? Je me demande ce que nous pourrions faire pour aider Noé ?

Lancer une opération « TRI » : adultes et enfants, tout le monde s’y met (en fonction des consignes en vigueur dans votre région). Distribuez les différents sacs poubelles, établissez les lieux de tri, nommez les déchets avec les enfants. Pour eux, les Tetra Pack ressemblent à des cartons, ils ne savent pas toujours faire la différence. Prenez le temps tous ensemble de faire le tri sélectif. Signaler le danger des sacs plastiques pour les enfants: gare aux étouffements ! La poule est là pour les déchets organiques, et elle nous remercie avec des œufs frais.

Toute l’année, nous mangeons, nous buvons avec des bouteilles plastiques, des pailles, des cuillères en plastique… C’est assez facile, quand on va piqueniquer, quand on va à l’école… Nous ferons bien attention de jeter les déchets dans les poubelles prévues. Nous n’allons pas jeter sur la rue les barquettes et les cuillères du marchand de glace ! Nous n’allons pas laisser nos canettes sur le bord de la route ! Nous n’allons pas jeter nos bouteilles en plastique dans la nature, ni les appareils électro ménager, ni les piles ! Je me demande aussi si l’on pourrait utiliser d’autres choses pour qu’il y ait moins de plastique ?

Montrez à tous les solutions alternatives aux déchets trop vite générés; laissez les petits et les grands manipuler ces objets et en voir les qualités et les inconvénients: Panier/sac en papier/ sac réutilisable/sac en tissu/boîte à tartine/gourde… Même dans les magasin, nous pouvons aller avec notre panier, notre bouteille bien lavée, et acheter des choses « en vrac ».
Noé a pu, grâce à notre aide, faire en sorte que l’île de plastique devienne petite, puis disparaisse, grâce aux bons gestes que nous avons appris pour bien jeter les déchets.

Alors après encore 40 jours, Noé a lâché la colombe, pour voir si l’eau avait baissé, et oui, la colombe est revenue peu après avec une petite branche d’arbre, un rameau d’olivier annonçant que Noé pouvait ouvrir les portes de l’arche et laisser sortir tous les animaux en sécurité.
Les enfants peuvent ressortir les animaux de l’arche. Peut-être pourront-ils en reprendre à la maison ?

Illustration Renata Fucikova in ‘L’Ancien Testament’. Ed. Gründ1996

Noé a bien fait son travail, bien sauvé sa famille et les animaux, et Dieu voit aussi avec joie que les hommes ne sont plus si méchants, mais qu’ils font tous des efforts pour que la belle création de Dieu reste belle, avec moins de déchets, moins de disputes et plus d’entraide… Dieu apprécie: il voit que c’est de nouveau ‘bon’, alors il met dans le ciel un bel arc en ciel, comme signe de son Alliance avec nous, pour éclairer toute la création de belles couleurs et de joie !
Grâce confirmée: Dieu dit en montrant l’arc en ciel (Gn 9.12-17): « Voici le signe de mon alliance. Je le mets entre moi et vous, entre moi et tous les êtres vivants qui sont autour de vous. Ce signe sera valable pour tous ceux qui naîtront après vous. Je mets mon arc dans les nuages, il sera le signe de l’alliance entre moi et la terre. Quand je ferai venir les nuages au-dessus de la terre, quand l’arc-en-ciel apparaîtra dans les nuages, je penserai à mon alliance avec vous et avec tous les êtres vivants. Il n’y aura plus jamais de grande inondation pour détruire la vie. Quand l’arc sera dans les nuages, je le verrai. Et je me souviendrai de l’alliance que j’ai faite pour toujours avec tous les êtres vivants de la terre. » « L’arc-en-ciel est le signe de l’alliance que je fais entre moi et tous les êtres vivants qui sont sur la terre. » Amen !

Chant
(Cette partie n’est pas spécialement adaptée au jeune public. Prévoyez éventuellement un coloriage d’animaux que les enfants peuvent réaliser seuls ou un jeu pour continuer l’expérience du tri.)
Confession de foi
Avec tous nos frères et sœurs chrétiens, nous confessons que le Dieu unique est
Père -au-delà de tout et de tous
Fils- s’approchant de tout et de tous
et Saint-Esprit -au-dedans  de tout et de tous.
Nous confessons que le Dieu trois fois Saint, est mystère de communication et de communion, de Justice et de Tendresse, tout autre et tout proche
Comme nos frères et sœurs juifs, nous confessons que Dieuest le créateur de l’univers et qu’il est Saint.
Et dans la différence, nous confessons que le créateur s’est fait créature et que le Saint s’est incarné.
Comme nos frères et sœurs musulmans, nous confessons que Dieu est le tout puissant, le parfait et l’immortel.
Et dans la différence, nous confessons que le Tout-Puissant a accepté d’être fragile, que le parfait a porté nos imperfections
et que l’immortel a transfiguré notre mortalité  par la mort et la résurrection de Jésus,
Comme nos frères et sœurs hindous, nous confessons que Dieu est l’Un indescriptible.
Et dans la différence, nous confessons que son unité est multiple et que le monde multiple ne se résorbe pas dans l’Un.
Comme nos frères et sœurs bouddhistes, nous confessons que la réalité ultime est inexprimable,
et dans la différence, nous confessons que l’inexprimable s’est exprimé et que l’Invisible a pris visage.
Comme tous nos frères et sœurs en humanité, sans religion et de bonne volonté, nous confessons que les Droits de l’homme,
de la femme et de l’enfant sont inaliénables. Et dans la différence, nous confessons que l’humain est image du divin.
Avec les religions de l’Orient, nous confessons que Dieu est Silence et Souffle.
Et avec les religions juive et musulmane, que Dieu est Parole. Et cette confession commune nous réjouit. Abbé J. Dabin

Intercession: inviter l’assemblée à prier aussi pour toutes les personnes qui s’occupent de ces déchets dont on a parlé: les éboueurs et les travailleurs des centres de tri et des déchetteries, les personnes qui cherchent des matières alternatives au plastiques, toutes les personnes qui n’ont pas encore conscience des enjeux écologiques et des périls de ce continent de plastiques…
Notre Père (Composez un Notre Père écologique 🙂 et partagez-le sur Pointkt !)
Annonces
Offrande
Aujourd’hui, notre culte a été construit autour de gestes que nous avons posés pour la Création, en vue de l’éducation des enfants et des grands enfants que nous sommes… Chaque dimanche, nous faisons aussi le geste du partage, le geste de la collecte, selon nos possibilités, afin que tous ensemble nous soyons acteurs dans la proclamation de la parole de Dieu. Que chacun donne ce qui est possible, avec joie, et la prière des mains et du cœur.
Exhortation, bénédiction et envoi
Pour ce qui est des signes dans le ciel, Dieu l’a dit à Noé : « l’arc-en-ciel est le signe de l’alliance que je fais entre moi et tous les êtres vivants qui sont sur la terre. »
Pour ce qui est des signes sur la terre, (Actes 3.25-26) Dieu a fait alliance avec nos ancêtres, quand il a dit à Abraham : “Par les enfants de tes enfants, je bénirai toutes les familles de la terre.” Et cette alliance est pour nous aujourd’hui encore. C’est pour nous que Dieu a fait venir son serviteur Jésus. Il l’a envoyé pour nous bénir, et pour nous détourner de nos mauvaises actions. »
Cantique final « C’est Lui qui tient la terre »

Bonus: DVD Carlos Martinez: « Still my Bible »: l’Arche de Noé (Mime) Brunnen-Verlag.de; 4-250222-900251.

Crédits Marie-Pierre Tonnon (EPUB) – Point KT

 

 

 




Yaffa et l’ânon

« Yaffa et l’ânon » est une narration imaginée par Christian Kempf, basée sur le récit de Marc 11,1-11.

À Bethphagé, la nouvelle du passage de Jésus de Nazareth, que tous appelaient « Seigneur » depuis qu’ils avaient entendu parler de lui, la nouvelle, donc, avait soulevé l’enthousiasme de tout le village. En réalité, tout ce qu’on savait, c’est que le Seigneur venait de Jéricho et qu’il se dirigeait vers Jérusalem. Passerait-il par le village même de Bethphagé ou irait-il directement à Béthanie avant de se présenter aux portes de la Ville ? Les avis étaient partagés. Finalement quelqu’un suggéra que, pour être sûr de le rencontrer, le mieux était encore d’aller se poster directement dans la dernière montée vers Jérusalem, il passerait forcément par là en venant de Jéricho. On se rangea à cet avis et le village se vida presqu’entièrement de ses habitants. Ne restèrent que quelques mères de famille, des personnes invalides ou trop âgées pour marcher si loin, et deux ou trois râleurs qui ne croyaient plus en rien. Et Yaffa, la fille du forgeron.

Pourquoi Yaffa n’a-t-elle pas suivi ses frères et ses amies ? Parce qu’elle veut veiller sur l’ânon que son père vient de lui offrir pour ses 10 ans. Elle l’a appelé Titâne. Il est là, dans la rue près de la porte du forgeron, il est attaché à un anneau scellé dans le mur. Il est encore un peu sauvage et personne n’a encore eu le droit de s’asseoir sur son dos. Yaffa aurait pu confier la surveillance de la bête au voisin d’en face, assis sur son banc avec sa canne entre les genoux, mais elle se sentait vraiment trop responsable. Titâne l’avait fait grandir de plusieurs années d’un coup, et elle s’était vue grimper de plusieurs étages dans son estime d’elle-même, parce que son père, qui avait plutôt l’habitude de gâter les garçons, l’avait jugée digne de ce cadeau d’anniversaire.

Un grand calme règne maintenant. Le soleil écrase le village, l’air est immobile. Yaffa est assise à l’ombre dans un recoin de la cour, elle rêvasse. Dans ce silence, on entend de loin les deux hommes qui soufflent fort en remontant la rue du village d’un pas pressé. À quelque distance de la porte du forgeron, l’un des arrivants lève les yeux et s’arrête net : « Là ! Regarde ! L’ânon attaché dans la rue ! Exactement comme il l’a dit ! » Ils se dirigent droit vers Titâne et commencent à le détacher. D’abord pétrifiée de surprise, Yaffa se lève de son balluchon de fourrure et veut protester, mais le voisin d’en face la précède : « Hé dites donc vous deux ! Qui est-ce qui vous a permis de détacher cet ânon ? » Les deux hommes se retournent, saluent poliment et disent : « C’est que… c’est le Seigneur qui nous a dit de venir chercher cet ânon. Il le renverra ici dès qu’il n’en aura plus besoin, c’est promis. » Le voisin à la canne lève les bras : « Ah ! Si c’est pour le Seigneur, alors c’est bon, allez-y ! » Les deux hommes terminent de détacher l’ânon.

« Mais… mais… c’est mon âne ! » leur dit Yaffa, tout effrayée de ce qui arrive. « Est-ce que, au moins, je peux venir avec vous ? » Les deux hommes se regardent. « D’accord, tu peux venir ! Mais tu ne t’approcheras pas du Seigneur Jésus ! Il a vraiment d’autres soucis en tête. Tu reviendras avec nous quand nous ramènerons l’ânon. » Yaffa court chercher son bâton et sa gourde, qu’elle tient toujours prêts, au cas où, et elle s’en va avec les deux hommes et Titâne. Avant de disparaître au coin de la rue, elle se retourne vers le voisin assis sur son banc : « Dites à mon père que je reviens avec l’âne, s’il vous plaît ! » Il se contente d’opiner du bonnet.

En bas du chemin, au croisement avec la route qui mène à Béthanie puis à Jérusalem, toute une troupe attend. Des hommes et quelques femmes. Tous sont à pied. Ils laissent passer les deux hommes avec Titâne et Yaffa jusqu’à un personnage qui n’est en rien différent des autres sauf qu’il paraît nettement plus calme et moins inquiet. On fait signe à Yaffa de rester en arrière. « Maître, voici l’ânon que tu as demandé. Nous l’avons trouvé exactement là où tu l’avais dit. » Jésus s’avance vers l’ânon, lui gratte le front entre les oreilles, lui tapote amicalement le flanc, se penche vers son oreille et lui souffle : « Ne t’inquiète pas. Je ne suis pas lourd, tu arriveras parfaitement à me porter. » Certains veulent étaler des tuniques sur le dos de l’ânon, mais Jésus leur dit que c’est trop tôt, qu’on fera ça quand on sera en vue de Jérusalem. Puis il demande : « Comment s’appelle cet ânon ? » Les deux hommes qu’il avait envoyés chercher l’âne se regardent, tout bêtes. L’un d’eux se tourne vers Yaffa : « Comment il s’appelle, ton âne ? » Yaffa fait un pas en avant : « Il s’appelle Titâne ! » Avec un grand sourire, Jésus dit : « Tiens donc ! C’est original, ça. Titâne ! Tout à fait sympathique. Et toi, fillette, comment t’appelles-tu ? » D’une voix claire, elle répond : « Yaffa, Seigneur ! » Il penche la tête en signe d’appréciation : « Yaffa ! La belle ! Je suis très heureux de faire ta connaissance. Et puisque Titâne est ton âne, c’est toi qui le conduiras par le licol jusqu’à la Ville. D’accord ? » Yaffa ne se sent plus de joie et de fierté.

Les hommes autour d’elle hochent la tête en grommelant, visiblement ils ne sont pas très contents. Jésus leur dit : « Vous vous rappelez ce que je vous ai dit à propos des enfants ? Qui n’accueille pas le Royaume de Dieu comme un enfant n’y entrera pas ? » Ils répondent : « Si, nous nous rappelons très bien de ce que tu as dit. Mais est-ce que cette fillette ne serait pas plus en sûreté auprès de ses parents ? » Jésus sourit : « Tu n’étais pas beaucoup plus âgé qu’elle quand tu as quitté tes parents pour me suivre, non ? » Un autre reprend : « Oui, mais cette route n’est pas sûre. Si les serviteurs du Temple ou les soldats du gouverneur Pilate nous attaquent par surprise, nous ne pourrons pas longtemps protéger cette enfant. » Jésus lui met la main sur l’épaule : « Mon ami, n’aie pas peur. Je dois monter cette route jusqu’au bout. Je serai arrêté, puis livré aux Romains. Ceux-là me tueront et trois jours après je ressusciterai. Mais tout ça n’est pas encore pour aujourd’hui, rassure-toi. »

Et le cortège se remet en route. Au bout d’une heure ou deux, au sortir d’un vallon ombragé par les arbres, le chemin prend un virage vers la gauche et commence à gravir une pente. Là-haut on aperçoit les contours de la Ville. Des deux côtés du chemin, des gens attendent sous le soleil. Une vraie foule qui s’étire jusqu’à la porte dans la muraille, là-bas. Dans le cortège, on dispose les tuniques sur le dos de Titâne. Jésus n’a pas besoin de sauter très haut pour s’asseoir dessus. Yaffa tire sur le licol pour donner l’ordre à Titâne d’avancer. Le cortège s’ébranle.

L’accueil de la foule est extraordinaire. Les acclamations fusent, les bras se tendent, Titâne marche sur des vêtements qu’on pose parterre devant lui au fur et à mesure qu’il avance, les gens coupent des branches d’arbre et les agitent en l’air en l’honneur de leur héros, quelqu’un se met à crier sa joie : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient ! » et la foule reprend le cri : « Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient ! Béni soit le règne qui vient, le règne de David notre père ! » Et de l’autre côté du chemin le reste de la foule répond : « Hosanna au plus haut des cieux ! » Tout le long de la route jusqu’à l’entrée dans la Ville, Yaffa assiste à un réel événement d’accueil et de joie. Peu avant d’arriver à la porte, elle voit son père et ses frères qui la regardent en faisant des yeux ronds. Par contre, ce que ni elle ni les autres compagnons du cortège ne remarquent, ce sont les prêtres du Lieu Saint qui se tiennent dans un recoin près de la grande porte de la ville, le visage sombre et les bras croisés sur leur poitrine. Ceux-là ne semblent pas apprécier le spectacle. Qu’est-ce qui peut bien leur passer par la tête ?

Un peu plus tard, Yaffa reprend le chemin du retour avec Titâne. En arrivant près du Temple, Jésus était descendu de l’âne. Il avait longuement remercié Yaffa, il lui avait demandé de rentrer tout droit à la maison et de toujours veiller avec soin sur Titâne : « Va maintenant retrouver ton père et tes frères qui t’attendent près de la porte de la Ville, va. Et que Dieu te bénisse. » Yaffa retrouve facilement son père et ses frères qui la cherchaient partout. Elle doit leur faire plusieurs fois le même récit, tellement ils ont de la peine à croire ce qu’elle leur raconte. Et c’est vrai que c’est à peine croyable !

Crédit Christian Kempf




Préparez le chemin du Seigneur !

 Voici un culte de familles « clé en main » pour  un dimanche de l’Avent sur le thème « Préparez le chemin du Seigneur » dans l’évangile de Marc, chapitre 1, et le livre d’Ésaïe chapitre 40. Les enfants sont invités à participer à la liturgie… et à la prédication !

Matériel nécessaire:
au début, si possible des chaises… et pas des bancs !
des petits papiers outils: pelles, pioches, grues, bulldozers, marteaux piqueurs… à chercher sur internet, copier/colle plusieurs par feuille, à distribuer aux paroissiens.
cantiques Arc en Ciel
Des « encombrants » pour l’allée centrale (voir plus loin)

Les chaises ont été tournées vers l’extérieur, de part et d’autre dos à l’allée centrale. Des petits papiers « outils » ont été distribués à tous, à l’entrée.
Dans l’allée centrale ont été déposés: des cailloux (petits et gros), des boules de papier journal, du sable, des animaux (en plastique) lion, araignée, serpent… Des bonbons, des mandarines, de la monnaie, une cruche d’eau, des gobelets… Des images de joie, tristesse, colère, pauvreté, une Bible, une coupe de Ste Cène… Tout ce qui peut  encombrer la route du Seigneur ! On a préparé une poubelle, deux ramassettes et balayettes, une cage (à chat)… On a aussi un panneau indicateur tombé au sol  « Par ci, par là »  sur « Je suis le chemin, la vérité et la vie » (carton fixé par du large collant sur manche de brosse, piqué dans un pied de parasol.) La base du panneau est la citation de Jean, recouverte par une grande feuille « Par ci par là » qui sera enlevée.

Annonce (proclamé haut et clair ! )
Evangile de Marc, chapitre 1 : Ici commence la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Dans le livre du prophète Ésaïe, il est écrit : « Je vais envoyer mon messager devant toi, dit Dieu, pour t’ouvrir le chemin. C’est la voix d’un homme qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, faites-lui des sentiers bien droits ! »
Ainsi, Jean le Baptiste parut dans le désert ; il lançait cet appel : « Changez de comportement, faites-vous baptiser et Dieu pardonnera vos péchés. » Tous les habitants de la région de Judée et de la ville de Jérusalem allaient à lui ; ils confessaient publiquement leurs péchés et Jean les baptisait dans la rivière, le Jourdain. Jean portait un vêtement fait de poils de chameau et une ceinture de cuir autour de la taille ; il mangeait des sauterelles et du miel sauvage. Il déclarait à la foule : « Celui qui vient après moi est plus puissant que moi ; je ne suis pas même digne de me baisser pour délier la courroie de ses sandales.  Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau, mais lui, il vous baptisera avec le Saint-Esprit. » (Marc 1.1-8.)

Musique orgue Gaie, pas longue.
Accueil
Sœurs et frères, si nous sommes ici ce matin, c’est que nous avons entendu l’appel dans le désert ! « Préparer le chemin », c’est déjà être là, sur le site du chantier, poser le pied sur l’aire à aménager. Nous voici attentifs, éveillés par les annonces des prophètes, et prêts à préparer le chemin du Seigneur…
Le premier critère d’engagement des ouvriers de ce chantier est cette recommandation : « Changez de comportement », convertissez-vous, changez vos vies ! Se convertir, littéralement, c’est se retourner…

Les gens sont appelés au fur et à mesure à retourner leur chaise vers la table de Ste Cène.
Vous, les ouvriers munis de pelles, tournez-vous vers la parole de Dieu ; et vous aussi, ouvriers armés de pioches, …
Que les conducteurs de grue se retournent et agissent selon la Loi,…
Que ceux qui ont des marteaux piqueurs empoignent leur outil et se tiennent face aux prophètes ; Que les bulldozers tiennent leur force à disposition du Très Haut !
Et vous tous qui avez des mains pour travailler, tournez vos yeux vers le Seigneur…

Quand tout le monde est installé et le bruit calmé:

Ici commence la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, le Fils de Dieu !
Voici, le Seigneur notre Dieu nous appelle, le Seigneur nous invite.
Nous sommes ses fidèles ouvriers,
rassemblés pour le louer et célébrer son nom.
Chantons-Lui notre louange au cantique :
Cantique 271 « Louange et gloire à ton nom » strophes 1 à 4.

Louange
Louons encore notre Dieu avec les psaumes, nous écoutons le psaume 85 Lu par un jeune
J’écoute ce que dit Dieu, le SEIGNEUR ; il dit :
« Paix », pour son peuple et pour ses fidèles,
mais qu’ils ne reviennent pas à leur folie !
Son salut est tout proche de ceux qui le craignent,
et la gloire va demeurer dans notre pays.
L’amour et la vérité vont se rencontrer,
et la justice et la paix se donneront l’accolade.
La vérité germera du sein de la terre,
la justice descendra des hauteurs célestes.
L’Eternel lui-même nous donnera le bonheur et notre pays produira ses fruits. La justice le précédera, elle tracera un chemin devant ses pas. (9 à 14)

Lecture de la Loi
Nous, les croyants, nous avons un chef de chantier qui, chaque jour, à chaque heure, nous donne des consignes pour que le travail avance : Nous lisons dans le livre du Deutéronome au chapitre 8, les versets 10 à 18 : Vous qui avez de quoi vous nourrir abondamment, vous remercierez le Seigneur votre Dieu de vous avoir donné ce bon pays. Prenez bien garde ensuite de ne pas oublier le Seigneur votre Dieu en négligeant d’obéir à ses commandements, à ses règles et à ses lois que je vous communique aujourd’hui.
Vous aurez de quoi vous nourrir abondamment, vous vous construirez de belles maisons où vous vous installerez, vous posséderez davantage de bœufs, de moutons et de chèvres, davantage d’argent, d’or et de biens de toute sorte.
Veillez alors à ne pas devenir orgueilleux, au point d’oublier que le Seigneur votre Dieu vous a fait sortir d’Égypte où vous étiez esclaves. Il vous a conduits à travers l’immense et redoutable désert peuplé de serpents venimeux et de scorpions ; dans cette terre complètement aride, il a fait jaillir pour vous de l’eau du rocher le plus dur. Dans ce même désert, il vous a donné la manne, une nourriture inconnue de vos ancêtres ; il vous a fait rencontrer des difficultés pour vous mettre à l’épreuve, tout en vous préparant un avenir heureux.
Ne pensez jamais que vous avez atteint la prospérité par vous-mêmes, par vos propres forces. Souvenez-vous, c’est le Seigneur votre Dieu qui vous donne les forces nécessaires pour atteindre cette prospérité, et il confirme ainsi, aujourd’hui encore, l’alliance qu’il a conclue avec vos ancêtres.

Confession des péchés
Reconnaissons devant notre Dieu que nous avons bien difficile à obéir à ses consignes, que nous vivons dans nos cœurs les difficultés d’être pécheurs, avec humilité, prions :
Seigneur notre Dieu, nous t’adressons notre prière.
Tu nous dis de ne pas devenir orgueilleux, car c’est Toi qui conduit nos vies et qui nous donnes tout ce dont nous avons vraiment besoin.
Nous avons tendance à l’oublier…
Nous avons tellement besoin d’être rassurés sur nous même, de savoir que les autres nous apprécient, qu’ils nous aiment ; de savoir que nous sommes capables de bien faire, cherchant parfois à être LE meilleur… En oubliant d’être simplement « meilleur »…
Regarde-nous, tes ouvriers : nous n’avons que deux mains !
Et tant de fierté à porter, d’orgueil à soulever, d’autosatisfaction à brandir à la vue de tous…
Seigneur, voici :
Nous déposons devant Toi nos fiertés, notre orgueil, notre autosatisfaction…
Et nous voilà petits et humbles.
Humbles enfin, … et surtout, les mains libres devant Toi !
Les mains libres pour être à nouveaux des ouvriers efficaces,
équipés des outils appropriés pour le chantier de ta gloire:
Nous ne sommes pas dignes de te servir,
Mais avec ta Parole et la Bonne Nouvelle du Salut
que nous recevons en ton Fils Jésus-Christ
Nous préparons ton chemin, Seigneur.
Embauche-nous, engage-nous,
Fais-nous travailler pour l’honneur de ton nom,
car c’est le meilleur travail qui soit…

Annonce de la grâce (verset 12 modifié « juifs-nos juifs » trop compliqué à introduire dans ce culte; tous les enfants ne sont pas des habitués de l’EDD, 1000 excuses à l’auteur biblique !)
Cette confession de nos manquements ne nous rend pas prisonniers, elle ne nous accable pas, elle ne pèse pas sur nous comme une culpabilité honteuse.
Par notre foi en Jésus Christ, nous affirmons que en reconnaissant nos péchés, nous sommes libérés et relevés par lui ; en effet, l’Écriture nous dit :
Si, de ta bouche, tu affirmes devant tous que Jésus est le Seigneur
et si tu crois de tout ton cœur que Dieu l’a ramené d’entre les morts,
tu seras sauvé. C’est par le cœur, en effet, que l’on croit,
et Dieu rend juste celui qui croit ;
c’est par la bouche qu’on affirme, et Dieu sauve qui fait ainsi.
« Quiconque fera appel au Seigneur sera sauvé. »
Il ya un seul et même Seigneur qui accorde ses biens
à tous ceux qui font appel à lui.
En effet, il est dit : « Quiconque fera appel au Seigneur sera sauvé. »
Mais comment feront-ils appel à lui sans avoir cru en lui ?
Et comment croiront-ils en lui sans en avoir entendu parler ?
Et comment en entendront-ils parler si personne ne l’annonce ?
Et comment l’annoncera-t-on s’il n’y a pas des gens envoyés pour cela ?
Comme le déclare l’Écriture : « Qu’il est beau de voir venir des porteurs de  bonnes nouvelles ! »
Ainsi, la foi vient de ce qu’on écoute la nouvelle proclamée
et cette nouvelle est l’annonce de la parole du Christ.
Epitre de Paul aux Romains ch 10, v.9 à 15 et 17.

Cantique 305 « Plus de nuit » strophes 1 à 4

Prière d’illumination
Avant d’entre encore la lecture de l’Écriture sainte, prions pour demander à Dieu la bonne compréhension de sa parole : (avec gestes)
La pierre est solide et dure
L’eau est liquide et tendre…
Mais si l’eau coule constamment goutte à goutte,
elle creuse la pierre peu à peu,
et cette dernière devient une vasque, un petit bassin qui retient l’eau.
De même la parole de Dieu est tendre
et notre cœur est dur,
Mais l’homme qui entend souvent la parole de Dieu
creuse son cœur pour y accueillir la présence de Dieu.

Seigneur, nous sommes parfois durs comme la pierre,
dans notre cœur, dans notre esprit, par nos discours et par nos actes ;
Au moment où nous allons nous mettre à l’écoute de ta parole,
Que ton évangile soit comme une eau
qui s’écoule goutte à goutte,
et transperce notre dureté
pour que nos cœurs de pierre se transforment en large vasque
pour t’accueillir. (d’après A. Nouis – La galette et la cruche 3)

Lectures
Nous  lisons ce matin, dans le livre d’Esaïe au chapitre 40, les verstes 1 à 11.
« Réconfortez mon peuple, oui, réconfortez-le ! dit votre Dieu. Et parlez au cœur de Jérusalem, annoncez-lui que son temps de corvée est accompli, que son péché est expié, qu’elle a reçu de l’Eternel deux fois le prix de ses péchés !
On entend une voix qui crie dans le désert : « Dégagez un chemin pour l’Eternel, nivelez dans la steppe une route pour notre Dieu ! Toute vallée sera élevée, toute montagne abaissée ainsi que toutes les collines. Les lieux accidentés se changeront en plaine, les rochers escarpés deviendront des vallées. Alors la gloire de l’Eternel sera manifestée, et tous les hommes la verront à la fois. L’Eternel l’a promis. »
Une voix interpelle : « Va, proclame un message ! » Une autre lui répond : « Que dois-je proclamer ? » « Que tout homme est pareil à l’herbe et toute gloire humaine comme la fleur des champs ; car l’herbe se dessèche et la fleur se flétrit quand le souffle de l’Eternel passe dessus. En vérité : les hommes sont pareils à de l’herbe. Oui, l’herbe se dessèche et la fleur se flétrit, mais la parole de notre Dieu subsistera toujours. »
O Sion, messagère d’une bonne nouvelle, gravis une haute montagne ! Crie avec force, Jérusalem, messagère d’une bonne nouvelle ! Oui, crie sans crainte, annonce aux villes de Juda : « Voici votre Dieu vient ! »
Voici l’Eternel Dieu ; il vient avec puissance et son bras lui assure la souveraineté. Voici : ses récompenses sont avec lui, et le fruit de son œuvre va devant lui. Comme un berger, il paîtra son troupeau et il rassemblera les agneaux dans ses bras. Sur son sein, il les porte et conduit doucement les brebis qui allaitent. »( version Semeur)

Et nous continuons notre lecture des Écritures par la deuxième épitre de Pierre, c’est-à-dire la lettre qu’un auteur qui se proclame apôtre de Jésus-Christ, et qui s’appelle Pierre, écrit aux communautés des premiers chrétiens d’Asie Mineure.
« En tout cas, amis très chers, n’oubliez pas ceci : pour le Seigneur, un jour est comme 1 000 ans, et 1 000 ans sont comme un jour.
Le Seigneur va bientôt accomplir sa promesse. Pourtant, certains disent qu’il est en retard. En fait, il est patient avec vous, il ne veut pas que certains meurent pour toujours, mais il veut que tous arrivent à changer leur vie.
Le jour du Seigneur viendra comme un voleur. Ce jour-là, le ciel disparaîtra avec un bruit terrible, le feu détruira les étoiles du ciel, la terre et les actions de ses habitants seront jugées.
Puisque tout cela doit disparaître, vous comprenez bien quel genre de vie vous devez mener. Vous devez vous conduire comme Dieu veut et lui rester fidèles.  Vous attendez que le jour de Dieu arrive et vous souhaitez qu’il vienne vite. Ce jour-là, le feu détruira le ciel, et les étoiles fondront dans une chaleur brûlante. Dieu a promis un ciel nouveau et une terre nouvelle où la justice habitera. Oui, c’est ce que nous attendons. C’est pourquoi, amis très chers, en attendant ce jour, faites des efforts pour être sans défaut et sans tache, en paix avec Dieu. »
Cantique 318 : « Toi qui est lumière » Les strophes 1 à 5

Prédication participative (Proposition…)
Il était une fois, il y a bien longtemps, un pays qui aurait pu être comme tous les pays, avec de beaux paysages, des collines, des vallées, des villes et des villages, des vaches dans les prés et des oiseaux dans les arbre. Mais quelque chose était très différent dans ce pays… c’était un pays sans chemin… Comme il n’y avait pas de chemin, il n’y avait pas de route, pas d’autoroute, pas de sentier, et pas de ligne de chemin de fer.
Cela semble peut-être amusant, mais sans chemin, sans route, sans autoroute ni sentier, sans ligne de chemin de fer, il était difficile de se rendre d’un endroit à un autre dans ce pays !… Tout déplacement était très compliqué…
Comme il n’y avait pas de chemin, de route, d’autoroute, ni de sentier ni de ligne de chemin de fer, il n’y avait pas de signalisation non plus, pas de règle de circulation, pas de limitation de vitesse, pas de priorité…
Chouette ! diront certains… pas de règle ! C’est donc la liberté !!!
Mais sans chemin et sans règle de circulation, tout déplacment était très risqué. Certaines personnes faisaient des excès de vitesse et fonçaient dans d’autres personnes arrivant en sens inverse. Il fallait zigzaguer sans cesse, il y avait des blessés… C’était la catastrophe !
La peur augmentait, les gens préféraient rester chez eux bien sûr, et finalement tout le monde était très malheureux dans le pays sans chemin.

Nous, ici, aujourd’hui, nous ne sommes pas dans la peur, ni dans le malheur. Lorsque nous venons à l’église, nous entendons des paroles de bonheur, de paix et d’amour : celles de Dieu dans la bouche du prophète Esaïe, par exemple : « Réconfortez mon peuple, oui, réconfortez-le ! dit votre Dieu. »
Si nous ne vivons pas dans la peur, nous, chrétiens d’aujourd’hui, c’est parce que nous ne sommes pas dans un pays sans chemin !
Je continue la lecture d’Esaïe : « On entend une voix qui crie dans le désert : « Dégagez un chemin pour l’Eternel, nivelez dans la steppe une route pour notre Dieu ! Toute vallée sera élevée, toute montagne abaissée ainsi que toutes les collines. Les lieux accidentés se changeront en plaine, les rochers escarpés deviendront des vallées. Alors la gloire de l’Eternel sera manifestée, et tous les hommes la verront à la fois. L’Eternel l’a promis. »

Question aux enfants Qui parmi vous va à l’école à pieds ?
Question aux adultes Qui parmi vous va au travail à pieds ?
Question à tous Qui parmi vous se déplace à pieds, pour faire ses courses par exemple ?
C’est une question fort simple, mais que nous n’aurions même pas posée si nous avions vécu au temps d’Esaïe.

En ce temps là en effet, on allait au travail à pieds, on allait aux champs à pieds, on se déplaçait de village en village à pieds, pieds humains ou éventuellement pieds des ânes, toujours à pieds sur des sentiers et de chemins de pierrailles. La description nous paraît idyllique, car elle nous rappelle peut-être des ballades pendant les vacances : en montagne ou à la campagne, on s’habille bien selon la météo, on met ses bonnes chaussures de marche et hop, nous voilà partis avec une gourde d’eau et trois biscuits ! Y en a-t-il parmi vous qui ont ce genre de souvenir de promenade ?
Au temps d’Esaïe, c’est rarement « pour se promener » que l’on se déplace à pieds. On se déplace pour les choses sérieuses, les pèlerinages, le travail, les nouvelles à apporter d’une maison à l’autre (pas de téléphone, ni de poste, di n’internet, je vous le rappelle !)… Et les dangers qui guettent les voyageurs sont nombreux: il y a des torrents  à franchir sans ponts parfois ; il y a des montagnes arides, des vallées sombres et profondes ; il y a des brigands qui n’hésitent pas à frapper, à menacer, à tuer même pour prendre ce qu’ils convoitent ; il y a les envahisseurs, les Babyloniens puis les Perses, on ne sait jamais ce qu’ils peuvent inventer ces étrangers ! ; et bien sûr, il y a des bêtes sauvages, serpents venimeux, insectes piqueurs, chiens errants ou pire, des ours et des lions…
Se déplacer, au temps d’Esaïe, ce n’est pas vraiment de tout repos ! Aussi, quand le prophète nous interpelle en disant « Dégagez un chemin pour l’Eternel » c’est une réalité concrète ! Je veux dire, pas seulement une idée abstraite, de niveau uniquement spirituel, pas seulement une façon de penser… Mais bien un appel à réellement préparer un chemin pour l’Eternel.
Ça veut dire quoi, préparer concrètement un chemin pour l’Éternel ? Regardez l’allée centrale… On a disposé, en désordre, des pierres (petites et grosses), du sable, des papiers (journaux en boule etc.), des bonnes choses (bonbons, mandarines,…), une Bible, un dessin de colère, de joie, une photo de pauvreté, une cruche avec un peu d’eau et un verre, de l’argent (monnaie), les dix commandements, une coupe de Ste Cène, une grosse araignée (plastique !) et un lion (papier), une ramassette et une poubelle, une cage (pour l’araignée et le lion), un panneau indicateur tombé (Je suis le chemin, la vérité et la vie Masqué : texte au-dessus : c’est par là…)

Elle est déjà relativement droite ! Il n’y a pas de montagne, ni de vallée, au fond, les générations précédentes ont déjà bien travaillé … Mais quand même… Qu’est ce qu’il ya tout là par terre ! Il y a … Eh, oui, c’est bien encombré !
Autoriser et encourager les enfants à se lever pour bien voir et participer.
Le prédicateur (prévoir de grandes poches ou un panier) passe dans l’allée en poussant les choses du bout du pied, il prend tous les bonbons et mandarines, la monnaie et toute l’eau : Voilà, il me suffit de passer, comme ça, en poussant tout sur le côté et c’est bon… Il repousse ce qui le dérange et emporte ce qui l’arrange !
Est-ce que c’est ok pour vous ?!? Les saletés et les dangers sont toujours là pour les autres, il n’y a plus d’eau, plus de bonbons, plus de sous…

Ahah ! Préparer le chemin, ce n’est pas juste y passer soi tout seul, il faut penser aux autres !!! C’est ça que vous voulez dire ???
Alors, comment peut-on faire ? Les enfants vont aider
– Il faut partager l’eau et les bonbons et les mandarines,
– Il faut jeter dans la poubelle les papiers inutiles, les choses qui encombrent, les déchets,
– Il faut redresser le panneau indicateur
– Il faut ramasser les pierres, les rassembler là où elles ne dérangent pas,
– Il faut partager l’argent
– On peut apporter la tristesse, la colère, la pauvreté, la joie, au pied de la croix,
la coupe de Ste Cène sur la table,
la Bible peut aller sur la table mais il faut l’ouvrir, pour la partager !
– l’araignée doit aller dans sa cage avec le lion…!

Voilà un fameux indicateur ! Qui est celui qui vient après Jean-Baptiste ? Inviter un enfant à retirer le papier cache (Par ci, par là) du panneau indicateur : apparaît « Je suis le chemin, la vérité et la vie » Inviter l’enfant à lire.
Savez-vous qui a dit cette phrase ? C’est Jésus (Jean 14.6)
En Jésus, nous donnons un sens à nos vies, avec lui comme direction, nous ne pouvons pas nous tromper de chemin…

 

D’expérience, les enfants participent à ce grand nettoyage, cela fait un peu désordre, mais l’image est comprise …
Nous avons bien travaillé : nettoyé, enlevé les dangers, partagé… Préparer un chemin au Seigneur, c’est un peu ça : regarder ce qu’on laisse derrière soi sur le chemin, des vieux papiers, des choses encombrantes ou dangereuses, ou au contraire un chemin dégagé, aplani, désencombré de toute chose inutile…
C’est aussi regarder ce qu’on ne laisse pas derrière soi : si je prends tous les bonbons, et tout ce qu’il y a à boire, je ne laisse rien pour les autres…
De même, cela ne sert à rien de contourner en faisant semblant de rien, si quelqu’un d’autre passe, il sera face aux mêmes choses, sur le sentier ;
et si nous même devons repasser par le même chemin, les dangers, les difficultés seront toujours là ! D’où l’importance d’ouvrir les yeux sur ce chemin, de le regarder et d’agir, là où c’est nécessaire… Les enfants peuvent se rasseoir.
Oui, bon, d’accord, me direz-vous, mais là nous n’avons déblayé que quelques mètres d’un modeste passage, or nous sommes appelés à préparer un chemin pour l’Éternel ! C’est quand même autre chose !!!
J’en conviens.
Mais notre exercice n’a pas été vain : nous avons vu que nous devions être attentifs pour nous même et pour les autres, et nous avons aussi vu qu’il était utile d’être outillé ! Une balayette, une ramassette, une cage pour y coincer dame araignée… Et nos petites mains, habiles quand elles le veulent !
Des outils pour préparer un chemin au Seigneur, nous en avons, dans la Bible par exemple, tous ses commandements, ils sont nombreux, et si nous n’arrivons pas à les retenir tous, ceux que l’on appelle les dix paroles, les dix commandements, ceux là sont déjà des outils magnifiques et efficaces. On les trouve plusieurs fois dans les Écritures, et par exemple dans le livre de l’Exode au début du chapitre 20…
Et puis, l’évangéliste Marc, qui s’est appuyé sur l’annonce du prophète Esaïe, l’évangéliste nous dit clairement par la bouche de Jean-Baptiste comment préparer le chemin du Seigneur : « Changez de comportement, faites-vous baptiser et Dieu pardonnera vos péchés… Celui qui vient après moi est plus puissant que moi, dit encore Jean-Baptiste, je ne suis pas même digne de me baisser pour délier la courroie de ses sandales.  Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau, mais lui, il vous baptisera avec le Saint-Esprit. »

Nous fêtons aujourd’hui le deuxième dimanche de l’Avent, nous cheminons vers Noël, oui, nous sommes dans la joie de la préparation : Celui qui vient nous baptisera avec le Saint Esprit ! Nous ne vivons pas dans un pays sans chemin, la peur et le malheur ne sont pas le lot des chrétiens ! Jésus-Christ est notre Seigneur et sauveur, en lui, nous trouvons le chemin, la vérité et la vie ! Amen

Musique
Prière d’intercession
Seigneur notre Dieu, lorsque nous sommes rassemblés pour prier,
nous tournons nos pensées aussi vers ceux qui ne sont pas là tout près de nous.
Avec ton aide, nous avons tracé une route de tout notre cœur,
nous voulons être nombreux à la parcourir : nous pensons à nos familles ;
Nous te citons dans nos cœurs nos parents, nos grands-parents, nos frères, nos sœurs, notre conjoint et ceux qui sont notre famille de cœur et que nous aimons particulièrement. Fais-toi connaître auprès de ceux qui nous sont chers.
Nous remettons entre tes mains ceux de notre église qui n’ont pas pu être avec nous ce matin pour quelque raison que ce soit; eux-aussi sont des ouvriers sur ton chantier, fais appel à eux !

Parce que, ce matin, nous pouvons vivre ce culte en familles, nous pensons à toutes les familles : familles unies, familles recomposées, familles en difficulté, familles heureuses. Que toutes ces familles puissent un jour croiser la route qui mène à ton Royaume, afin de marcher elles aussi dans les chemins de ton amour.
Le temps de l’Avent et le temps de Noël offre à tous une occasion de vivre des moments partagés. Seigneur, ouvre les yeux de chacun, en ces jours de fêtes, pour que tout le monde se souvienne de la raison de ce temps joyeux : il n’y a pas que les décorations ; il n’y a pas que les jouets ; il n’y a pas que les bons repas ; il n’y a pas que les sapins garnis ; il n’y a pas que les friandises ; il n’y a pas que les cadeaux … Il y a surtout la venue parmi nous de Dieu fait Homme, Jésus-Emmanuel, notre Seigneur et sauveur, celui qui s’est incarné pour nous montrer le chemin et marcher avec nous, à nos côtés. Rappelle cette vérité dans le cœur de tous les hommes, oh Dieu, afin que ton Royaume s’approche.

Offrande
Une manière de faire s’approcher le Royaume, c’est aussi de participer à des gestes concrets. Le geste de l’offrande par lequel nous partageons un peu de notre argent fait partie de notre cheminement : en effet, nous confions nos biens matériels afin qu’ils servent au témoignage de la vie de l’Église de Jésus-Christ. Pendant que nous recueillons notre offrande, nous chantons le cantique 316

Cantique 316 « Quand le Seigneur se montrera » strophes 1 à 3.
Annonces
Cantique 301 « Aube nouvelle » Strophes 1 et 2

Bénédiction et envoi
Voici le moment où nous sommes appelés à aller préparer le chemin du Seigneur bien au-delà des murs de notre temple, à aller aplanir ses sentiers bien plus loin que notre parvis, en annonçant la Bonne Nouvelle :
La grâce et la paix vous sont données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! Allez et annoncez…
Cantique final 301 « Aube nouvelle » Strophe 3




Vole colombe au-dessus des eaux ! Culte à quatre pattes

Un culte pour tout petits éveille l’intérêt du lieu cultuel, permettant aux enfants de s’en saisir, de l’habiter de tout leur corps et leur âme. Ici, l’histoire du déluge invite à se glisser dans une arche en tissu et à ressentir l’attente qui se fait longue, longue…Heureusement que toutes les colombes ne reviennent pas bredouilles !

ACCUEIL
À l’entrée

BOUGIE D’AUTEL éteinte

À l’arrivée, on est accueilli par les intervenants du culte (marionnette et/ou pasteur)

On écrit son nom sur le papier en forme de colombe qu’on colle (+ photo si première fois) sur le support prévu à cet effet (arbre, bateau, etc…)
> LES PARENTS PEUVENT ÉCRIRE LEUR ADRESSE MAIL

prévoir

– marionnette
– papiers déjà prêts + patafix + feutres.
– Au cas où : ciseaux, et papiers à dispo)

GOÛTER

Pendant le goûter expliquer aux parents :
–   Qu’ils se sentent libres de vivre ce culte
–   Qu’ils participent avec leur enfant
–   Qu’à partir de maintenant, chacun apporte quelque chose pour le goûter (sauf boissons)=>  OFFRANDE : le sous des enfants

=> Repérer les parents qui peuvent aider colombe bredouille et ceux qui vont cacher les brindilles
–    ADRESSE MAIL

prévoir

– boissons
– gobelets
– papier absorbant
– boudoirs
– gâteaux
– Jus de pomme
– Compote/yaourt en gourdes ?

À L’AUTEL – « On allume la bougie de l’autel pour dire que Dieu est là. »

BRICOLAGE

Fabriquer une colombe qui volera suspendue au bout d’un bâton
–    Découper la colombe
–    Plier les ailes, les glisser, les scotcher
–    Couper, nouer le fil de pêche
–    Monter sur le bâton
–     Écrire son prénom sur le bricolage !

Prévoir par enfant :
– 1 forme de colombe non découpée sur A5 de couleur
> les encoches becs et ailes doivent avoir été coupées au cutter
– ciseaux
– scotch
– feuille A3 blanche pour ailes
– fil de pêche + ciseaux
– bâton fin 30-50 cm (type noisetier)

CHANT

Ensuite on va en haut pour chanter. En passant, on pose les colombes (nominatives) là où sera localisé le bateau.
 On reste debout : « Tout le monde tout le monde est bien arrivé. » partition Tout le monde est bien arrivé

On s’assoit :
–    « de quoi qu’y a 7 ? »
–    Evenou shalom alehem

Prévoir

– Feuille du déroulement
– Pas besoin d’instrument de musique

MOUVEMENT

Puis sur la musique de l’orgue, en redescendant
On va devant l’autel pour commencer le culte et l’histoire.

SALUTATIONS
À l’autel

– Le matin quand on se lève, nous disons : bonjour
– À midi, quand nous mangeons, nous disons : bon appétit
– Le soir, quand nous nous couchons, nous disons : bonne nuit
– Et au début du culte, nous disons : bonjour, bienvenue, que la paix de Dieu soit avec toi !Debout :
– Chant : « Tout le monde…

Refrain. Tout le monde Tout le monde Est bien arrivé
Strophe 1 Petits enfants, Parents bien grands, Les gens bien ronds, Les gens biens fins.
Strophe 2 Les fatigués, Les réveillés, Les gens sportifs Les gens qui lisent.

Lancement de l’histoire

À L’AUTEL

– la pluie : Interactif :quel bruit, comment, c’est quoi, ça sert à quoi…

=> Faire le bruit de la pluie qui s’amplifie en claquant 1 doigt, puis 2, puis 3… dans la paume de l’autre main.

Parfois il pleut beaucoup. Et il pleut tellement qu’il y a de l’eau partout.
Et quand l’eau monte, monte… que faut-il faire ? Se mettre à l’abri !
Et où ? Alors il vaut mieux monter dans un bateau
C’est ce qu’il s’est passé un jour, dans le pays où Noé vivait.

moment Interactif
Idées :
– son de pluie sur CD
– bâton de pluie
– parapluie
– bottes de pluie
– cape / K-Way

MOUVEMENT

On monte là où le bateau est localisé, et en passant chacun reprend sa colombe.

Le bateau peut se caler dans un coin de l’église, de sorte qu’on puisse lever quelques tissus pour donner l’impression d’enfermement, de promiscuité dans le bateau. Et surtout fermer la vue sur ce qu’il se passe à l’extérieur…
Idée : tendre des tissus depuis la chaire et mettre des chaises  dos à dos avec un espace pour former comme un tunnel en couvrant d’un drap…

NARRATION histoire biblique

Et maintenant qu’est-ce qu’on va faire ?
Il continue de pleuvoir !! (on fait le bruit de la pluie qui s’amplifie)Il n’y a plus qu’à attendre dans le bateau, que l’eau baisse.

=> Pour patienter, nous chantons : « de quoi qu’ya 7 ?… »

Pour savoir si on peut enfin sortir du bateau, il faut envoyer des explorateurs. Nous allons envoyer des colombes pour voir si on peut revenir sur la terre : la colombe nous racontera ce qu’elle a vu et vécu :
« Il y a de l’eau partout ! Nous ne pouvons pas encore sortir ! »

Pour patienter, nous chantons

On envoie encore une colombe qui revient ‘bredouille’.

Nous chantons.

On envoie encore une colombe qui revient avec un rameau : ça veut dire que l’eau commence à baisser. On pourra bientôt sortir !

On envoie encore une colombe qui ne revient pas, mais qui appelle toutes les autres colombes à sortir du bateau.

Toutes les colombes sont lâchées pour voir elles trouvent des rameaux : l’eau est partie et nous pouvons sortir du bateau !
Merci aux colombes !

prévoir

– feuille chant
– rameaux de buis cachés dans les bancs et partout par des parents complices
– parents complices qui partent en explorateurs- envoyer un parent complice. Il doit revenir bredouille : il y a encore de l’eau partout !
– Pendant ce temps, des parents complices cachent des rameaux de buis dans l’église.
– envoie toutes les colombes à la recherche des rameaux
Rafistoler  au scotch les colombes abîmées au bec

À L’AUTEL On écoute l’histoire de la Bible

(prendre le texte sur la feuille de l’assemblée)

– Grande Bible pour enfant
– récit de Genèse 08 et 09 v 12-15 (arc en ciel)

Interactif :
On parle du symbole de la colombe
– paix
– esprit de Dieu : croix huguenote que certain auront apportée.
– arc en ciel : dessin ou tissu ou poster

prévoir – grande croix huguenote

NOTRE PÈRE GESTUÉ

Savez-vous qu’on peut parler à Dieu avec notre corps ?
Tous ensembles nous allons dire une prière à Dieu. NOTRE PÈRE gestué cliquez ici

OFFRANDE – Le sou de l’enfant

SALUTATION

Le matin quand on se lève, nous disons : bonjour
À midi, quand nous mangeons, nous disons : bon appétit
Le soir, quand nous nous couchons, nous disons : bonne nuit
Et à la fin du culte, nous disons : merci, au revoir, à bientôt et que Dieu te bénisse. Debout :
– Chant : « Tout le monde…

Refrain. Tout le monde Tout le monde Rentre à la maison
Strophe 1 Petits enfants, Parents bien grands, Les gens bien ronds, Les gens biens fins.
Strophe 2 Les fatigués, Les réveillés, Les gens sportifs Les gens qui lisent.

Pour télécharger l’invitation à envoyer aux parents, cliquer ici

Pour télécharger la feuille destinée aux participants du culte à 4 pattes, cliquer ici

Crédit : Anne-Christine Hilbold-Croiset (UEPAL) -Point KT




Le bac à sable

Quatre modules pour préparer Noël avec des enfants de 6 à 12 ans. 

Module 1 : la démarche et la pédagogie du bac à sable.
Module 2 : une célébration de Noël à partir de cette démarche.
Module 3 : un parcours vécu sur un trimestre et des outils pratiques.
Module 4 : entrer dans la démarche et propositions concrètes.

Celui, celle qui entre dans cette démarche va se laisser surprendre par l’inattendu, par le chemin surprenant qu’il empruntera avec les enfants. Proposition de Evelyne Schaller, Richard Gossin, Martine Grell, Christiane Lehmann et Sonia Miesch.

 

Module 1 : pour construire des récits imaginés à partir d’un outil pédagogique : le bac à sable

Une technique : utiliser un bac à sable, de l’eau et des objets divers ( éléments naturels, animaux, personnages, cuillères, petites pelles…) pour stimuler l’imagination des enfants, canaliser leur expression et préparer un récit avec un groupe. Une animation à défis !
–    Faire confiance à l’imagination et à la créativité des enfants…et des animateurs !
–    assumer de partir sans narration terminée pour construire une histoire ensemble.
–    Apporter des indices pour susciter l’imagination et la créativité et non les étouffer !
–    Verbaliser et reformuler les éléments inventés par les enfants.
–    Accepter de raconter une histoire qui prend ses aises par rapport au cadre strictement biblique ou de «meubler» les silences du texte !

Matériel : Un bac à sable, qui peut être un coffre en bois chemisé d’une feuille plastique, ou un contenant plastique rectangulaire, du genre bassine, maxi caisse de chat, mini piscine de jardin, baignoire de bébé…rempli de sable.
Attention : suivant la taille du bac, il est lourd et donc difficile à déplacer lorsqu’il est rempli ! Utilisez du sable propre ! (Il existe même du sable non allergisant !)

Objectif : Stimuler l’imagination !
Nous percevons notre monde et nous vivons notre foi pas seulement avec des notions, des concepts, des idées mais aussi avec notre imagination et notre perception. L’école du dimanche n’est pas obligatoirement une autoroute toute tracée, avec un programme joué d’avance. Il est possible de la vivre avec ses surprises, ses inattendus, en prenant au sérieux nos capacités imaginatives et celles des enfants.
Le bac à sable permet la création :
– d’un espace « scène de vie »,
– d’un espace-temps « récit de voyage »
– d’un temps de « mise en quête »

Un chemin : le message se construira ensemble, au fil du chemin, avec le catéchète comme accompagnateur, pédagogue !
« Caminante, no hay camino Se hace camino al andar » Antonio Machado (« Voyageur, il n’y a pas de chemin. Le chemin se fait en marchant »)

L’histoire :
un événement qui se prête bien à cette démarche :
Le voyage de Marie enceinte et Joseph, de Nazareth à Bethléem, en s’appuyant sur les textes des Évangiles de l’enfance de Luc et Matthieu : Matthieu 1/18-25 et Luc 2/1-21 + l’annonciation à Marie : Luc 1/26-38 et la visite de Marie à Élisabeth : Luc 1/ 39-56.

Célébration :
On pourra intégrer cette histoire dans une célébration de Noël de multiples manières : mime ou théâtre ; diapos ou photos du bac illustrant l’histoire racontée ; éléments liturgiques de la célébration : prière, louange…Voir propositions jointes.

Animation :
•    Les animateurs choisissent un récit à imaginer, de préférence un voyage, avec des textes bibliques indiquant la situation initiale (avant le départ) et la situation finale (arrivée). Ils s’approprient les différents éléments (historiques, géographiques, événementiels, contexte…) pour pouvoir les injecter comme indices ou amorces dans les séances avec les enfants.
•    Ils se mettent aussi d’accord sur la forme de la restitution finale (à quel public ? sous quelle forme ? où et quand ? Quel matériel est disponible ? Qui fait quoi ?…)
•    Ils choisissent et découpent le voyage à imaginer en plusieurs étapes, en fonction des indices disponibles, de la durée du voyage dans la Bible, des villes ou pays traversés par le(s) personnage(s) , aussi selon le temps disponible avec les enfants.
Par exemple pour le récit proposé ci-dessus : 5 étapes (précédées bien sûr d’une invitation au thème et d’une invitation au voyage !): 1. l’annonciation et le départ ; 2. la fête au bord du Jourdain ; 3. sur la route de Jéricho ; 4. Visite à Jérusalem ; 5. la naissance à Bethléem !

Déroulement :
Pour chaque étape il convient de prévoir 2 séances avec les enfants, ou 2 temps :

A. Une séance temps 1 :  sur le registre de l’imagination .
Elle se déroule autour du bac, pour créer le « récit d’étape » qui sera figuré matériellement dans le bac à sable. C’est la tâche des enfants, accompagnés par les adultes. L’accompagnement consiste à introduire l’étape par une narration, ou une chanson, ou une explication ou une question, ou une image ou un objet dans le bac, (ex : un puits, un âne, un troupeau, un arbre desséché, une gourde.. 😉 puis d’aider discrètement les enfants à cheminer, à représenter leur scénario dans le sable, à relever ou développer certaines idées, à trouver des objets pour le décor. Il s’agit aussi d’ observer, d’écouter et éventuellement de noter au fur et à mesure des éléments pour pouvoir reformuler par la suite…
Note : nous avons remarqué que pour les personnages, des objets trop typés (comme certains Playmobil) bloquaient plutôt l’imagination. Fabriquer des bonshommes plus symboliques, avec des cure pipes par exemple.

B. une séance temps 2 : sur le registre de la réflexion.
Elle permet de reprendre ce qui a été vécu autour du bac, de reprendre l’histoire imaginée pour lui donner la forme finale et utile pour la restitution ! Prendre du temps pour parler, échanger, débattre sous forme ludique de questions de fond et de choix surgis au cours de la séance précédente, pouvoir dire ses impressions et ressentis. Puis réfléchir avec eux ou leur proposer plus directement une forme de représentation de leur scène : une narration, mais cela peut aussi être un psaume, ou une prière, ou un mime, ou une danse de louange, ou un dessin, en fonction du type de célébration ou restitution choisie. Vérifier si cela correspond bien à ce que les enfants ont voulu dire et représenter. L’écrire pour garder une trace.

Note : Penser à garder la scène du bac à sable intacte jusqu’à ce que l’histoire soit bien reformulée. Faire des photos avant d’effacer la scène (il faut bien faire de la place pour l’étape suivante !) ou alors prévoir un bac par étape si vous voulez garder visuellement toutes les étapes.

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Crédit : Evelyne Schaller, Richard Gossin, Martine Grell, Christiane Lehmann et Sonia Miesch. – Point KT